Merci Oliv pour cette vidéo !
Ils y en a qui ont de la chance , visiter les caves de Coche et déguster le corton tiré du fût cela doit être une expérience super !

amicalement
Charles

Je ne suis pas certain qu'il y ait eu chez CD du Corton-C 1985!

Altau écrivait:

---

> Meursault 1er cru "Perrières" 1985 JF Coche-Dury
> Pas de mention de titre alcoolique sur l'étiquette
> - Niveau milieu goulot (2 à 3 cm sous le
> bouchon).
>
> Le bouchon a failli s'enfoncer dans la bouteille
> sans pourtant insister sur le tire-bouchon. J'ai
> pu néanmoins l'extraire sans peine. Il est
> complètement imbibé et mou mais ne se délite pas.
>
> Dès l'ouverture de ce dernier 1985 en ma
> possession et longtemps attendu, le vin est
> expressif et me transporte des années en arrière
> quand je dégustais au domaine dans la cave
> d'origine, sous la maison (côté rue).
> Oui, ces arômes sont, pour moi, datés et ne
> ressemblent pas exactement à ce que j'ai goûté du
> domaine en millésimes récents. Certes, ce vin a 26
> ans mais il me semble que ce n'est pas la seule
> raison qui explique une partie de mon ressenti dès
> que je l'ai humé.
>
> Nez de miel, d'épices, aux notes minérales et
> grillées qui nous transportent dans un univers si
> rare que mes invités en sont déboussolés, comme
> s'ils buvaient leur premier vin jaune ;-) (mais ce
> n'était cependant pas leur premier Coche-Dury).
> Attaque très suave qui évolue dans un registre sec
> avec un corps d'un volume énorme qu'on veut
> prendre le temps d'apprécier. Sur une dorade au
> four, on relève des arômes citronnés et le vin
> paraît plus droit mais moins complexe.
>
> Les 10cl qui ont attendu 48 heures au frigo sous
> WinePreserve n'ont pas si bien résisté que ça côté
> arômes mais la bouche est restée énorme et
> magique.
>
> Combien je regrette de ne pas m'être serré la
> ceinture à l'époque pour en prendre une carton de
> 12 accompagné de 6 Corton-Charlemagne ! Je vais
> tâcher désormais de corriger le tir pour mes
> éventuels futurs petits-enfants !

1er Charlemagne en 86 (une tuerie d'ailleurs) .

Coche-Dury Corton Charlemagne2005 , pour la curiosité ; complètement fermé , avec une complexité pour l'instant en retrait , mais avec pour particularité une impression d'extrait sec incroyable en milieu de bouche et une finale démoniaque carrément tannique , presque asséchante . Impression de déguster un vin qui vient d'être mis en bouteille . Déconcertant et impressionnant , et surtout impossible à situer .
A mon avis d'ici 10 ans le ramage vaudra encore plus que le plumage ...........

Bonjour, mon caviste à une bouteille (oui 1) de coche dury bourgogne blanc de 07 à 25€ . je voulais savoir si c'est dans les prix pour cette bouteille ? Et combien de temps il faudra attendre pour l'ouvrir et/ou son temps de garde. 07 étant une année de naissance de mon premier gars.
Merci pour vos infos.

Je l'ai bu. Pour le prix certains te diront que c'est délirant par rapport au prix du domaine, d'autres que c'est pas cher var c'est difficilement trouvable et qu'il y a de la dégustation.

Personnellement je trouve que c'est un excellent vin pour un bourgogne générique, mais je ne mettrais pas ce prix, surtout si c'est l'année de naissance de ton fils car c'est une bouteille qu'il vaut mieux boire dans les 4-5 ans

bu également à deux reprises, c'est un beau vin, je l'avais payé ce prix également et cela ne m'a pas dérangé car c'est quasiment introuvable, si tu veux goûter un vin du domaine, prends le,
par contre, même si je ne pense pas que ce vin soit adapté pour une naissance, je pense qu'il tiendra sans problème plus de 5 ans,
Cdt

David

Oui mais je pense qu'il aura dépassé son apogée

Cela reste correct pour un prix caviste, je pense que tu pourras la boire jusqu'aux 10 ans de ton enfant.
Sébastien

Ok merci du conseil. j'en prend bonne note

Tu parles bien du Bourgogne-Chardonnay

et dans ce cas € 25 est un prix correct; et non du

Bourgogne-Aligoté car dans ce cas ce serait cher...

Je confirme... que ce soit l'un ou l'autre, ne pas attendre ce vin plus de 10 ans...

Al

Meursault générique 2004
Pas une grande année, certes.
Bu le 11-11-11 sans fin du monde apparente (autre que celle, naturelle de la bouteille), avec Gilbert Cougé dans son restaurant au bord de la Mayenne.
Pour moi, secret à l'ouverture, ce qui n'est pas trop le genre Coche-Dury. Il faut bien un quart d'heure pour avoir la brioche de Meursault, une demi-heure pour les agrumes divers.
Ensomme, un bon bourgogne dans une année moyenne. Trois heures plus tard, toujours ce goût brioché dans la bouche.

Domaine Coche-Dury, Meursault, 2006
Bue au restaurant
Carafée pendant tout le repas, la carafe étant conservée dans un seau à champagne contenant eau et glaçons.

Couleur jaune pale tirant un peu vers le vert anis, nez assez discret au début puis au bout de 3/4 d'heure évoquant la cacahuète. Bouche ronde et ample.
Vin très agréable bien que assez jeune. Le vin a été bu sur 3 heures, avec un pic de gout entre 1h30 et 2h.

Grégory

Domaine Jean-François Coche-Dury, Bourgogne Blanc 2006

Second blanc de la série après la dégustation de pinot noir.

Nez de fruits jaunes avec des notes caramélisées, légèrement anisé.
Bouche très large avec un beau gras. L'alcool ressort un peu ainsi qu'un coté lacté. La finale est d'une belle longueur. L'ensemble manque cependant de vivacité et est un peu mou.

Servi à l'aveugle, j'ai très longtemps hésité sur le cépage, entre un chardonnay très mur du maconnais, ou un assemblage rhodanien. Je suppose que c'est avant tout l'effet millésime, et si cette bouteille a indéniablement des qualités, ce n'est pas mon truc =). Elle suivait un Silex 2004 et précédait un Meursault 2008 de Prieur, donc forcément elle a souffert des comparaisons.

Bourgogne Coche Dury 2006

Bu avec des ravioles de gésiers de canard, magret séché et foie gras, cappuccino de butternut noisette torréfiées écrasée crème fouettée et cacao.

Le vin est carafé 2 heures avant.

Nez assez épicé avec des notes légères de poivre, notes florales, élevage discret au nez.

En bouche on retrouve des notes assez caractéristiques de poivre vert ainsi qu'un côté brioché assez gourmand. Un vin d'une bonne complexité qui évolue sur un côté végétal conjugué à des notes vanillées assez légères. belle longueur et belle personnalité du vin. Je suis d'accord avec le commentaire précédent faisant remarquer un petit coup de mou en milieu de bouche.

15/20

CORTON CHARLEMAGNE GC, 2004, domaine Coche-Dury.

CORTON 2001 VS CORTON 2004

Les hasards des invitations « hors domicile », m’ont permis, à intervalle de quelques jours, de mettre en perspective deux CC du domaine Coche Dury.
Les deux bouteilles ont été ouvertes 1 h avant le service sans être carafées.
La robe du 2001 était normalement plus évoluée, tirant vers un léger jaune d’or alors que son homologue présentait une robe davantage jaune-vert.

Les deux vins ont réagi de la même façon dans le temps. Au cours de la première ½ heure : un nez moyen, une structure solide mais un manque de chair et une exubérance contenue. Un peu d’amertume sur le 2004. Après ½ heure, les deux vins se sont épanouis sur des arômes classiques de beurre plus que de noisettes grillées, se sont arrondis et on a atteint le niveau de dégustation espéré ; ces deux bouteilles constituent la parfaite signature du domaine en millésime moyen. Deux très grands vins (TRES BIEN).
Une toute petite préférence pour le 2001 auquel l’avantage de trois ans donnait, selon moi, un peu plus de classe et de toucher.

Al

Jean-François Coche-Dury Corton Charlemagne 2008

[IMG=http://img192.imageshack.us/img192/6352/img2115zb.jpg][/img]
Bu ce WE , je pensais que le 98 serait beaucoup plus évolué que ça , mais la robe bien que soutenue est brillante et limpide . Le nez très complexe sur la truffe blanche , le beurre ne présente aucune note d'évolution pouvant rappeler le millésime . La bouche est puissante , avec une sensation tannique ou se mêle le beurre , la noisette , les épices douces , mais reste très fine et dans un registre où tout est fondu . La finale est pure , très longue (pour ne pas dire immense ) , et ne présente pas beaucoup d'acidité .
Servi à l'aveugle j'ai été un peu dérouté ; la couleur et le nez me faisait penser au 96 mais le manque d'acidité au 95 .....et c'était 98 ...certainement le Bourgogne blanc 98 le moins évolué et le plus pure que j'ai dégusté depuis longtemps pour un millésime souvent très fatigué (état sanitaire très compliqué ) ......(ouvert juste avant un Meursault "Chevalières" 98 aussi fringuant ) .
Pour moi du niveau du 04 sans atteindre celui du 01 qui présente une puissance assez incroyable.

Bourgogne 2009 Coche Dury

Bu avec Pierre et Vougeot un bourgogne chardonnay 2009 de JFCD d'une jeunesse insolente (ça, c'est pour Vougeot)!

Plus sérieusement, le vin écarte déjà les cuisses dans une gourmandise fautive qui relève d'emblée de l'invitation au péché vineux! Donc, comme disent les djeuns, ben on l'a pécho.

J'ai l'impression que les bouteilles de Pierre ne vont pas faire long feu!

Je suppose que c'est le blanc puisque tu n'as pas précisé.
Sébastien

Je veux juste de corriger le post tapé trop promptement.

Coche-Dury Corton-Charlemagne 2002 :

Bue ce weekend, Corton-Charlemagne 2002 de JF Coche-Dury est encore extremement jeune. Un vin qui semble presque austere au debut puis developpe un nez de plus en plus marque par la noisette, des notes florales, un peu de beurre et d'agrumes. La puissance se revele pleinement en bouche avec une mineralite intense. Ce n'est pas un vin surpuissant mais juste ce qu'il faut pour affirmer son autorite, tout en gardant precision et elegance. La finale est tout simplement enorme, en longueur et en complexite. Un grand vin. Indeniablement.

Domaine Coche Dury - Pommard Les Vaumuriens - 2004

[size=x-small]Mes impressions :[/size]
La robe du second est un peu plus clair mais semble plus jeune, sur un joli rubis foncé.
Le nez est superbe, sur un compromis petits fruits rouges, trait végétal que nous attribuons tous à un beau vin vinifié en vendange entière.
Alain ne moufte pas, seul un très léger sourire taquin me laisse percevoir que nous risquons bien de faire fausse route...
La bouche est délicieuse, sur un équilibre tendre et frais d'une incroyable gourmandise.
Les tanins sont imperceptibles et les notes végétales apportent une très belle fraicheur épicée à la finale.
Ce vin me remémore le plaisir pris sur La Pialade 2005, le genre de bouteille dont on sait qu'elle ne peut passer la soirée !
Confirmation une nouvelle fois que les rouges de Jean François Coche Dury sont des petits bijoux de douceur et de buvabilité, construit sur des matières tendres et sans faiblesse de corps comme on rêverait d'en rencontrer plus souvent.
Des vins dont la modestie noble provoque tout simplement un plaisir irrésistible !
Et zut, je me suis encore fait avoir ! Jean Luc a raison, même à l'aveugle, je suis un buveur d'étiquettes !

[size=x-small]Celles de Camille :[/size]
Le nez est très beau, sur des notes de cerise, de groseille et de poivre. La bouche est fine, avec des tanins intégrés et une finale équilibrée. Le tout est fondu et long…. Je rejoins mon camarade Oliv : les rouges de Coche c’est délicieux. J’ai encore le souvenir d’un très beau auxey-duresse 2002 l’année passée.

Domaine Coche Dury - Meursault Chevalières - 1996

[size=x-small]Mes impressions :[/size]
La robe est assez évoluée, sur un beau doré.
Le nez est marqué par une réduction peu élégante et tenace, sur des notes puissamment végétales qui m'évoquent le lierre ou encore le gaz de ville.
La bouche en revanche est superbement concentrée, structurée autour d'une acidité tranchante qui élance une matière sans faiblesse.
Si le vin n'est pas véritablement très complexe, il est traçant, élégant et claque littéralement sur le palais.
J'adore !
Accord canaille avec une superbe andouillette !

[size=x-small]Celles de Camille :[/size]
Le premier nez est vraiment très désagréable, sur des notes métalliques. Nous reconnaissons tout de même la patte Coche et décidons de le laisser tranquillement s’ouvrir. Le nez s’exprime ensuite avec plus de finesse et de complexité avec de jolies notes noisettes et fruitées. La bouche est élégante avec une belle acidité derrière. Très bel équilibre.

Domaine Coche Dury - Bourgogne 2008

[size=x-small]Mes impressions :[/size]
La robe est cristalline, à peine teintée sur le jaune paille
Son nez est pur et gourmand, sur des notes de fleurs des champs très agréables.
La bouche est très tendue, construite sur une acidité importante qu'une matière légère ne parvient pas véritablement à équilibrer.
Le vin est très citrique, un peu simple et à la finale assez agressive.

[size=x-small]Celles de Camille :[/size]
Nez discret sur des notes d’agrumes. Attaque riche, frais en bouche avec du gras. Belle acidité mais finale un peu simple. Bien.

[size=x-small]Celles de Laurent (Enzo) :[/size]
Nez net de fougère, d’agrumes, de pralin, c’est frais avec une touche fumée et végétale.
La bouche est de bon volume à l’acidité haute. L’équilibre et un joli gras sont au rendez-vous et c’est assez tendu en finale. C’est bon et bien fait même si assez simple. Bien ++.

Domaine Coche Dury - Corton Charlemagne - 1996

[size=x-small]Mes impressions :[/size]
Le vin présente une belle robe dorée.
Au premier coup de nez, un grand sourire de satisfaction me fend le visage alors que j'entends les premiers hululements des cochophobes dans le lointain. Je passe en mode autiste le temps de me repaitre de ces belles notes de noisettes grillées et d'orange confite sans voir voler les quolibets et autres "boites à sardine" verbales !.
La bouche attaque sur une aromatique assez serrée, sur de fines notes beurrées et de noisettes fraiches.
Mais c'est la structure du vin, sa texture qui est un vrai bijou. Le vin s'ouvre sur une acidité terriblement élevée qui impacte littéralement le palais.
A ce stade, on peut craindre le déséquilibre mais tout le génie de la mécanique Coche Dury s'enclenche alors.
Une matière tout aussi énorme que l'acidité est élevée parvient à l'enrober, à la compenser et je ne trouve pas meilleure image pour illustrer mes sensations que celle d'un avion de chasse ou d'une voiture de course en accélération, celle qui vous colle au siège !
Le vin est littéralement fuselé, parfaitement caréné et débarrassé de toute pointe de gras comme j'avais pu encore en percevoir sur le Perrières 99.
La finale est phénoménale de longueur et de persistance sur la langue ! Je sirote avec délectation mon verre à toute petite gorgée, chacune m'apportant une somme de plaisirs égoïstes assez indéfinissable.
L'accord avec le sandre, à la cuisson millimétrique, d'une blancheur nacrée et d'une grande douceur mais plus encore avec la superbe croûte d'olive est remarquable. La texture fondante du poisson tempère la puissance du vin et l'aromatique de son accompagnement d'olive répond étonnamment bien à celle assez neutre et discrète du vin.
Je prends un pied terrible !
Mais bizarrement, mon enthousiasme ne semble pas véritablement partagé, même par certains convives qui ne reconnaissent pas le vin qu'ils ont déjà pu apprécier !
Des mystères de l'aveugle et de la confirmation que... je dois être un effroyable buveur d'étiquettes (mais j'assume de mieux en mieux ! ).

[size=x-small]Celles de Camille :[/size]
Le nez est très « Coche », avec une réduction sur des notes de grillé. Beaucoup de profondeur. Attaque ronde avec une matière qui se resserre en milieu de bouche. Jolie concentration, beaucoup de densité et très bonne longueur. Très bel accord avec le sandre. Cependant il me semble l’avoir mieux gouté il y a deux avec une dimension supérieure et une plus grande tension.

[size=x-small]Celles de Laurent (Enzo) :[/size]
Nez de sardine, grillé, réduit, presque serpillère. L’aération apportera des notes d’agrumes.
La bouche est ample et grasse, certes élevée mais aussi puissante, tendue et même traçante en finale. La persistance est très longue sur les agrumes qui font saliver. J’adore ce style de bouche. Dommage que le nez ne soit pas au niveau. Très Bien.

Je suis plutôt dans le camp d'oliv sur le CC JFCD 96, parce que c'est une bombe olfactive (je suis surpris de la remarque d'enzo, qui goûte très bien, car jamais je n'ai douté de ce nez) et c'est un bonheur de plénitude en bouche.

J'ai bu le CC JFCD 08 avec cette superbe acidité. Je l'ai trouvé merveilleux, et pas du tout de la simplicité signalée par les trois goûteurs. Car il est tout en subtilité.
Et j'ai trouvé que le CC JFCD 08 dans cette magnifique jeunesse est très plaisant à boire. Il sera très différent dès qu'il prendra du gras.
Par comparaison, le Montrachet DRC 08 m'est apparu moins buvable, même si très grand et très complexe, que le CC 08.

Je n'en doute pas, François et ce d'autant moins que le vin dont nous parlons plus haut est le simple Bourgogne du domaine.

Oliv

Le Bourgogne Chardonnay de C et R Coche Dury, probablement un vin que FA ne doit pas connaître.

Mais je le rejoins sur le CC 96, qui aurait certainement dû être carafé... . Il ne s'est livré que dans le fond de verre...
Lors de ma dernière dégustation de CC 96 au domaine, il n'y avait pas eu de carafage, mais beaucoup plus de vin dans les verres ce qui lui avait laissé le temps de s'épanouir.

Al

Pour moi il ne faut pas carafer le CC 96 . Ouvrir 2 heures à l'avance et servir à 16 degrés .....
À titre purement personnel je n'ai jamais trouvé de la "sardine grillée " au nez dans cette bouteille , et encore moins de la
Serpillère , mais je suis peut être passé à côté à chaque fois .......