Domaine Coche-Dury - Aligoté 2002
Vin ayant été stocké dans un cave un peu chaude depuis son acquisition en 2004.

A l'ouverture, il semble montrer des notes d'oxydation mais qui auront tendance à s'estomper au fil des jours. Donc, ça serait autre chose...

En bouche, on a un jus qui est resté de très bonne facture où rien ne dépasse ; ce vin a très bien vieilli mais je ne suis pas sûr de son avenir quand même.Bien ++

Très beau reportage, merci Philippe, mis à part l'éclairage un peu sombrinet, l'éclairagiste doit être en procès avec la prod ; il y a même moins de lumière que quand ils éteignent la lumière de la chambre dans les films. Et Jean-François a l'air très humain et amoureux de son travail, très beau. " Equilibre, expression, terroir". Très Bien +

Super, Philippe, indispensable si vous ne savez pas ce qu'est une chèvre à deux becs !

O.

Merci Philippe pour cette vidéo très intéressante.
On sent l'amour de l'homme pour son vin.

Bonjour à tous.

AOC Volnay 1er Cru - Jean-François Coche-Dury - Volnay 1er Cru 2004 - 12,5% - bouteille n° 208

Bouteille bue lors de notre 4ème rencontre d'Lpv Auvergne.

Œil : Le vin se présente sous une couleur un peu plus soutenue que le précédent. Elle est vive, limpide, lumineuse et régulière sur tout le disque. De belles larmes, assez épaisses, coulent le long des parois du verre.
Nez : On retrouve le nez du vin précédent avec un côté un peu plus évolué. Il y a également plus de fruits rouges et moins ce côté «pétroleux». Un petit côté floral se manifeste aussi.
Bouche : Une matière un peu plus présente et complexe qui s'ouvre sur une corbeille de fruits rouges variés. Je perçois à nouveau ce côté pétales de roses. Par contre la bouche me paraît plus ample. Il s'agit de :

AOC Volnay 1er Cru - Jean-François Coche-Dury - Volnay 1er Cru 2004 - 12,5% - bouteille n° 208.
[IMG=http://img228.imageshack.us/img228/4359/dsc02986q.jpg][/img] [IMG=http://img685.imageshack.us/img685/2268/dsc02987v.jpg][/img]

Bon dimanche à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

Domaine Jean-François Coche-Dury - Bourgogne grand ordinaire 2003 :

J'ai retrouvé une bouteille de Bourgogne grand ordinaire 2003 du domaine Coche Dury. Ma dernière expérience avec ce vin date de 2009 et le vin s'est toujours admirablement comporté, frais, tonique, fringant, gourmand... L'archétype du beau vin de plaisir. Et puis c'est un collector puisque c'est le dernier millésime de BGO du domaine avant la vente de la parcelle.
La bouteille ouverte ce midi est un peu moins sympa que les précédentes mais le vin possède encore une jolie matière bien relevée par une acidité tonifiante. Il n'a rien gagné a vieillir mais conserve de beaux restes. Bien.

Denis

Domaine Jean-François Coche-Dury Meursault 99
une des bouteilles bues ce week-end, celle-ci débouchée sur la suggestion d'une jeune amie amatrice des vins de ce producteur murisaltien un peu connu:)
La bouteille est carafée une petite demie-heure avant dégustation et la carafe maintenue au frais dans un seau à glace.
Le nez est reconnaissable entre tous, le grillé caractéristique du domaine. Le volume en bouche et la tension sont superlatifs. Que dire d'un tel vin ,un simple village, sinon qu'il est remarquable et explosif. C'est bon, bon, bon et d'une longueur tout à fait inhabituelle. Les notes citronnées sont bien présentes et le vin se joue de presque tous les fromages avec brio et maestria. Bravo au vigneron.

Domaine Jean-François Coche-Dury - Bourgogne 2008

Bouteille bue au restaurant "ma cuisine" à Beaune, non carafée.

Le nez est très agréable, plutôt en finesse, élégant et frais, il évoque le beurre frais, le pamplemousse.

La bouche est cristalline, transpercée par une acidité "laser", qui donne une belle impression de pureté. Maturité et fraîcheur se répondent parfaitement. C'est particulièrement bon.

Un vin comme on aimerait en boire tous les jours. On a beau le savoir, c'est toujours étonnant de se dire que l'on est à ce niveau sur une appellation régionale...

Très bien

Mathieu

Encore un Aligoté 2002 ouvert avant-hier mais avec des impressions différentes du précédent.



Sa couleur est étonnamment claire, sur la paille, et ne laisse pas deviner son âge.



Dès l'ouverture il exprime des arômes plutôt floraux et un peu minéraux. La bouche est loin d'être fluide ou décharnée avec ses 11,5% d'alcool.

Le lendemain, je crois qu'à l'aveugle on l'aurait facilement placé du côté de Chablis. Son nez a pris de l'amplitude et il se comporte parfaitement en bouche aux alentours de 13-14°C.
Dans un registre bien sec, sans suavité particulière, il reste gourmand et les verres s'enchaînent tout seuls...

Il m'en reste une, vais-je l'attendre?...

Ben++

Altau écrivait:
>
> Il m'en reste une, vais-je l'attendre?...
>
> Ben++

Il semble vraiment qu'un gros doute t'envahisse,Alain...

jlj

Meursault 2006 - Domaine Coche Dury

Dégustée chez un voisin hier...

R : jaune paille, déjà assez évoluée
N : à l'ouverture, notes fortes de réduction, amandes grillées... L'ensemble est trop marqué; après un quart d'heure d'aération, les sensations deviennent plus nettes.
B : trop riche, voire un peu lourde (millésime?) au début puis la mise en place s'améliore...
BIEN

Cette bouteille laisse un peu désabusé... Elle paraît d'un côté anormalement évoluée (robe, arômes), juste un peu trop riche ensuite. Récolte un tantinet tardive?
Soyez indulgents je connais plutôt mal le Meursault de ce producteur.
Al

peut-être qu'avec un peu plus d'aération le vin se serait mieux présenté
il me rappelle firieusement le grands teppes 2002 bu hier qui s'est ouvert après... 9 heures d'aération, même si là c'étaitent plutot les arômes d'élevage (vanille, pâtissier) qui ont mis du temps à être contrebalancé par le fruit et le peps

La couleur soutenue c'est le millésime qui veut ça ; des raisins très jaunes , qui ont évolué très vites , et en plus un peu de pourriture .....

"récolte un tantinet tardive "

Oui et non . Oui parce qu'avec du recul il aurait fallu commencer deux jours plus tôt , à savoir le vendredi ou le samedi . Non , parce qu'on était déjà tout seul (et donc les premiers) dans la vigne à Meursault le dimanche (certains domaines n'ont commencé que le jeudi suivant avec de très gros foyers de pourriture ) et que c'était déjà courageux !

Domaine Jean-François Coche-Dury Meursault Genevrières 2004

Robe dorée, plus évoluée que celle du Batârd 2001 de Leflaive ouvert il y a quelques semaines et diamétralement opposée à celle du Corton-Charlemagne 2006 du même producteur. Le nez est plutôt intense et complexe avec de fines notes de noisette grillée, de miel. Elevage élégant, subtil. La bouche est parfaitement équilibrée et plutôt fraîche mais manque à mon sens de densité, de longueur et de tension. Un très beau vin, plutôt fin, qui livre toutefois une performance en deçà de mes espérances…

Pour mémoire,

Domaine Jean-François Coche-Dury Corton-Charlemagne 2006
Je n'ai pas pris de notes. Robe jaune clair. Nez très frais sur les herbes séchées, la noisette et une fine note mentholée. La bouche est tendue, plus en longueur (énorme…) qu’en largeur. Equilibre parfait pour un vin bien trop jeune. Magnifique évolution au cours du repas, au fil des verres.

Bourgogne
La Bourgogne miniature de Jean-François Coche.

www.bourgogne-live.c...

Très beau reportage(tu)
Salutations vineuses,

Christophe

Domaine Coche-Dury, Bourgogne 2004 :

Robe grenat légere un peu tuilée et orangée. Au nez de jolis arômes de fruits rouges et de fleurs sauvages.

En bouche, c'est équilibré, racé, on retrouve des petits fruits rouges donnant un peu d'acidité sur des notes de sous-bois, de bois humide, d'une belle longueur sans aucun rapport avec son appellation Bourgogne toute simple. Certes ce n'est pas un monstre de complexité mais ce vin se boit (se déguste) tout seul et rien que pour lui. Très belle expression. **

Domaine Coche Dury - Bourgogne rouge - 2005
La robe est splendide, profonde et brillante.
Le nez est ouvert, parlant, sur un beau fruit pur avec un boisé un peu insistant.
La bouche est pleine, avec beaucoup de fond tout en restant délicieusement gourmande.
L'ensemble est diabolique de douceur, d'équilibre et de buvabilité.
Et mince, encore un rouge du domaine qui m'emballe...
Accord grivois et délicieux avec une andouillette extraordinaire de qualité dont le souvenir va me poursuivre longtemps.

Domaine Coche Dury - Bourgogne rouge - 2008
La robe est d'une belle extraction, à peine inférieure à celle du 2005 bu la veille.
Le nez est frais, sur les fruits rouges acidulés avec une pointe végétale qui lui apporte un côté épicé.
La bouche est stricte, acérée, avec une tension et une fermeté de tanins assez nette.
Plus de structure, moins de tendresse que le 2005.
Nous terminons le fond de bouteille le lendemain et là, incroyable, le nez a évolué comme je ne l'ai jamais ressenti avant !
Il a gagné en densité, en puissance, les fruits rouges se sont noircis et l'ensemble produit est en l'état celui d'un grand vin !
Incroyable transformation ! La bouche restera en revanche fidèle à mes impressions de la veille, construite sur une acidité et une fermeté en l'état.
Mais mazette, quelle transmutation pour ce nez somptueux !

Domaine Coche Dury - Meursault - Chevalières - 2007

La robe est cristalline, assez peu teintée.
Le nez est assez fermé, attaquant sur des notes de noisettes grillées pour s'ouvrir sur de légers arômes floraux au réchauffement.
La bouche est construite sur une acidité forte qu'une jolie matière parvient à équilibrer.
On reste néanmoins sur le fil du rasoir ! Le vin prend ainsi un peu le dessus sur de délicieuses cuisses de grenouilles à la provençale mais trouve sa place sur la chair fondante d'une volaille de Bresse à la crème et aux morilles.
Un vin strict, ciselé, manquant peut être un peu de chair en l'état.

Dis voir Olivier, tu ne te ferais pas une cure des vins de Coche-Dury .
Pour le Bourgogne 2005, je rejoins tes impressions en ayant eu l'occasion d'en boire une il y a quelques mois. A l'aveugle, les copains avaient placé cette bouteille en Côte de Nuits.
Sébastien

Meursault 1er cru "Perrières" 1985 JF Coche-Dury
Pas de mention de titre alcoolique sur l'étiquette - Niveau milieu goulot (2 à 3 cm sous le bouchon).

Le bouchon a failli s'enfoncer dans la bouteille sans pourtant insister sur le tire-bouchon. J'ai pu néanmoins l'extraire sans peine. Il est complètement imbibé et mou mais ne se délite pas.

Dès l'ouverture de ce dernier 1985 en ma possession et longtemps attendu, le vin est expressif et me transporte des années en arrière quand je dégustais au domaine dans la cave d'origine, sous la maison (côté rue).
Oui, ces arômes sont, pour moi, datés et ne ressemblent pas exactement à ce que j'ai goûté du domaine en millésimes récents. Certes, ce vin a 26 ans mais il me semble que ce n'est pas la seule raison qui explique une partie de mon ressenti dès que je l'ai humé.

Nez de miel, d'épices, aux notes minérales et grillées qui nous transportent dans un univers si rare que mes invités en sont déboussolés, comme s'ils buvaient leur premier vin jaune ;-) (mais ce n'était cependant pas leur premier Coche-Dury).
Attaque très suave qui évolue dans un registre sec avec un corps d'un volume énorme qu'on veut prendre le temps d'apprécier. Sur une dorade au four, on relève des arômes citronnés et le vin paraît plus droit mais moins complexe.

Les 10cl qui ont attendu 48 heures au frigo sous WinePreserve n'ont pas si bien résisté que ça côté arômes mais la bouche est restée énorme et magique.

Combien je regrette de ne pas m'être serré la ceinture à l'époque pour en prendre une carton de 12 accompagné de 6 Corton-Charlemagne ! Je vais tâcher désormais de corriger le tir pour mes éventuels futurs petits-enfants !

et bien Alain, je vois que tu prépares notre prochaine rencontre!!

Armand

Armand, j'ai écrit que c'était ma dernière bouteille, malheureusement

Et les autres Perrières sont trop jeunes -

pas grave, ça reste un bon entrainement pour arriver en pleine forme au moment de la compet'

encore faut il que le domaine soit dans la compét'.

Domaine JF Coche Dury, Volnay 1er cru 1997... sur un "poulet de Bresse à l'ancienne", roti.

R : à peine évoluée...
N : fruits rouges et légères marques d'arômes tertiaires
B : les arômes de sous-bois l'emportent largement sur les fruits; le vin est fin, léger (millésime), plaisant jusqu'à la finale qui se révèle un peu courte.

c Pas mal pour un 97, surtout chez ce vigneron qui jusqu'à une époque récente favorisait davantage la finesse que la puissance. Bien/Bien -

Vidéo
Les vins du mythique domaine Jean François Coche-Dury à Meursault sont parmi les plus recherchés de la planète. Le phénomène de la spéculation faite autour de ses différentes cuvées serait bien tentant pour les heureux allocataires historiques du domaine triés sur le volet par ce grand vigneron dont le succès ne perturbe pas l’humilité. Cours de dégustation sur le fût et au fût : arômes typiques du Meursault avec en prime une introduction au grand Corton Charlemagne.

Thématiques
- Spéculation et envolée des prix : le phénomène Coche Dury.
- Leçon de vinification : Fermentation, filtration et le collage.
- Arômes typiques du Meursault.
- Dégustation de Corton Charlemagne au fût en cours d’élevage.

www.obiwine.com/Deco...

"allocataires historiques du domaine triés sur le volet" ;
simplement arrivés dans l'ordre , comme en URSS devant la boulangerie . Rien à voir avec un trie ....

Merci Oliv, encore une fois ...
mais si mon oreille ne me trompe pas, on parle bien furtivement d'élevage sur lie ?

O.

C'est ce qui contribue à l'enrichissement du vin (le gras , la matière ) et sa protection (les lies sont réductrices ) quand il est en élevage dans le fût .
C'est simplement quelque chose de courant en Bourgogne .