LPV BzH Acte XXXVI


Côtes-du-Rhône - Château de Fonsalette 2006



Docadn
La robe claire, le pif archétypé nous fait dire : "tiens, ça fait un moment qu'on a pas bu un Reynaud, hein les gars..."
Le déroulé se fait sur une finesse, un fruité et une élégance remarqués... quand, juste avant et pendant la finale, l'alcool vient flinguer le joli menuet en cours.
Comme nous sommes des intolérants à la "médiocrité", nous ne retiendrons forcément que ce caractère rédhibitoire.
B-

Gilt
Le nez est un peu débordé par l'alcool; j'y trouve de l'orange, du fruit noir.
la bouche est assez  serrée avec de l'alcool, de l'orange , du fruit noir et un peu d'épices.
Un vin en demie-teinte.

Durocher
Là c'est moi qui régale enfin qui offre au copain demandeur;question régal on a vu mieux et sur des cuvées moins huppées,la Pialade du jour pour commencer.Ce n'est pas la cata mais on attend mieux,l'alcool me gêne même si on a un peu l'orange,les épices,l'équilibre complexe rencontré souvent n'est pas là.
Deuxième 2006 pas top,on va changer de millésime la prochaine fois.

Château de Fonsalette, Côtes-du-Rhône, 2010

Ouverte la matin pour le soir,

Nez magnifique, fraise confiture d'abricot, réglisse, notes épicées poivrées, encens,
Bouche qui allie grand volume, maturité importante du fruit, mais également une fraicheur inattendue, tanins en dentelles, c'est à la fois super gourmand et complexe et en même temps sapide et digeste, longueur impressionnante,
Malgré cette évolution que l'on pourrais qualifier de très favorable, le vin parait encore bien jeune,

Excellent

 Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2010

Une robe tuilée de très vieux vin.
Je lis souvent "épices orientales" pour cette cuvée, ce doit être ça que je perçois avec un peu de mal à définir.
Par contre pas de fraise écrasée mais des framboises, une eau de vie de framboise peu alcoolisée.
La bouche est d'une grande finesse avec des petits amers, c'est sapide jusque dans une finale qui n'est pas saturante.
Gaëlle nous fait rire en nous racontant les différents stades par lesquels est passé Gaétan depuis l'ouverture de la bouteille.
il semblerait que la préparation de la bouteille ne soit pas une mince affaire, en tout cas nous l'avons dégusté au bon moment.
Cela me fait d'autant plus regretter de ne pas avoir pris le temps de rédiger un courrier quand il était encore possible d'avoir une triplette.

Je me consolerai avec mon carton du domaine des Tours

www.lapassionduvin.c...

Cotes du Rhone Chateau de Fonsalette 1999

Nez complexe sur les herbes aromatiques et des arômes fumés.

Bouche soyeuse mais opulente à la fois. Une puissance tout en finesse, riche mais digeste à la fois avec des arômes de pot pourri, de cigare et de sous bois. Le milieu de bouche reste chaleureux mais l’ensemble est très harmonieux, c’est sapide. Grand équilibre, jus délié et serein. Belle finale épicée, avec toujours ce zeste de fraîcheur et une belle longueur sanguine.

Excellent, je lui ai trouvé des accents bourguignons, à l’aveugle je me serais dirigé vers un clos de Tart sur un millésime solaire.

Château de Fonsalette, Côtes-du-Rhône, 2010

Bu au resto (130E ).
Carafer violement à l'ouverture.
Robe très claire.
Nez magique fraise, fraise écrasé, orange sanguine, épices. Très profond, envoutant, magique.
Grande finesse en bouche. Belle concentration, un vin infusé, équilibre entre puissance et finesse en dentelle. Ca se boit (trop) facilement malgré le caractère très tranché.

Comme tout le monde je pourrais en boire plus souvent.

Dom

 

 

Château de Fonsalette – Côtes-du-Rhône – 2006

Bue  chez Cédric

La robe est claire et cette fois-ci la teinte tuilée gagne jusqu’au cœur du disque.
Le nez brille par sa grande intensité et sa complexité, développant de la cerise, de la rose fanée (tiens on part cette fois-ci sur un vieux pinot !), du sous-bois et une touche épicée de toute beauté, le tout se révélant addictif.
C’est à nouveau la bouche qui nous guide vers la bonne solution : bien charpentée et corsée, habillée d’une grosse matière fruitée nuancée d’arômes tertiaires (cuir). L’alcool est cependant mesuré et l’acidité suffisamment calibrée, la finale savoureuse et toute en élégance.
Excellent (+)
Tout le monde a adoré et a annoncé Châteauneuf-du-Pape !

Jean-Loup

 Château de Fonsalette – Côtes-du-Rhône – 2011

La robe est très claire et trouble.
Le nez est entêtant à fond sur les agrumes, pomelos et orange sanguine avec un peu d'épices. 
La bouche est fluide toujours à fond sur les agrumes avec une belle fraîcheur. On sent un peu l'alcool mais ça contribue à l'équilibre apportant du corps. Il y a aussi un petit côté garrigue et une très belle longueur. Jadore ce vin et ça confirme que tous les 2011 de Reynaud que j'ai goûté récemment sont au top actuellement, un millésime à rechercher.

LPV GRENOBLE

Ce dernier blanc sera pour moi le plus beau, longueur immense, grande finesse d’expression aromatique, équilibre royal, aérien, longueur immense, grande tension.
Magnifique. Ce vin semble pouvoir encore tenir 20 ans sans trembler.
C’est la deuxième fois que je le bois, il était déjà à ce niveau il y a quelques années. Certains le trouve un peu timide sur l’aromatique mais avec le réchauffement, le vin prend un gros volume sans perdre de sa finesse.
Château de Fonsalette, Côte du Rhône, 2005


Marc

icna écrit:

 Château de Fonsalette – Côtes-du-Rhône – 2011

La robe est très claire et trouble.
Le nez est entêtant à fond sur les agrumes, pomelos et orange sanguine avec un peu d'épices. 
La bouche est fluide toujours à fond sur les agrumes avec une belle fraîcheur. On sent un peu l'alcool mais ça contribue à l'équilibre apportant du corps. Il y a aussi un petit côté garrigue et une très belle longueur. Jadore ce vin et ça confirme que tous les 2011 de Reynaud que j'ai goûté récemment sont au top actuellement, un millésime à rechercher.

Sur une nouvelle bouteille c'est toujours aussi bon. Par contre je l'ai préféré à l'ouverture plutôt que le fond de bouteille du lendemain où la volatile était plus forte et le fruité moins pur.

 Château de Fonsalette syrah – Côtes-du-Rhône – 2008

La robe n'est pas particulièrement claire.
Le nez est ouvert sur les fruits rouges, le pot pourri, la rose, l'orange sanguine et les épices.
En bouche l'équilibre est superbe, le vin est fougueux, dynamique et soyeux. Il y a un joli jus et une belle fraîcheur. Le coté épicé ressort un peu en finale sur du poivré.
Moi qui ne suis pas forcément fan de cette cuvée, elle m'embarque complètement sur les millésimes frais comme 2008 et 2002. Excellent.

 

 Château de Fonsalette – Côtes-du-Rhône – 2013

La robe est claire et limpide.
Le nez est charmeur sur la fraise, les épices douces, le floral et un peu de volatile.
La bouche est fraîche et franche avec une belle acidité. C'est parfumé avec du volume mais sans grosse matière et une certaine fluidité. La volatile prend un peu de place à l'aération. J'aime ce style de millésime "leger". La longuer est juste correcte et peut être qu'un peu de garde complexifiera le tout.

Autour d'un couscous


Château de Fonsalette, Côtes du Rhône blanc, 2006

Robe assez nettement dorée.
Nez accessible et immédiat, très complexe, sur le fenouil, le thym, des notes difficiles à définir de pierres chaudes, la garrigue au soleil quoi !
Bouche ample, sur un volume gras avec une belle structure mobilisée par de très beaux amers.
L'ensemble est très cohérent, avec une complexité de goûts en phase avec le nez.
Finale un peu chaleureuse mais remarquable de présence et persistance, sur une très belle tenue presque réglissée.
Très joli vin.

Château de Fonsalette Côtes du Rhône rouge 2010



A la vue des commentaires dithyrambiques et la suite d'un gros bide avec Rayas 2010 , j'ai fait ramener cette "quille de joie" de métropole par le biais mes parents, afin de la partager avec des amis très fins dégustateurs ici en Polynésie (bouteille au prix du rayas ici).
La robe typique sur le grenat avec des reflets orangés.
Le nez est classique (désolé) sur la fraise écrasée, le pot pourri de fleurs séchées et les épices poivrées. "Envoutant" pour reprendre le mot d'un amis dont il s'agit de la premier fois avec un vin de la sainte triplette.
En bouche, c’est aérien, concentré, fin et frais, dans une succession d’arômes, bref "hors norme" pour reprendre de nouveau mon amis. Finale exceptionnelle, j’avais encore le souvenir du gout en bouche le lendemain !!
Super moment de plaisir et dégustation. Dans mon top 3 Reynaud avec Rayas 2003 et Pignan 2005.