Clos de Los Siete 2009

Vin dégusté sur le salon de la foire gastronomique de Dijon.

La première fois que je goûtais ce type de vin.
La robe sombre, profonde, entre le violet et le noire.
Au nez, un peu de prune et ÉNORMÉMENT de bois !! Mes amis ont eu la même impression. C'était répulsif.
En bouche, l'impression d'avoir à manger, beaucoup de matière. Cétait puissant, mais j'ai surtout eu une impression de lourdeur.

J'ai jeté mon verre. Je pense ne pas savoir apprécier ce type de vin pour le moment. Peut être plus tard, au vu des vos CR, ce vin a des qualités, mais je ne sais pas les déceler.

Je pense ne pas savoir apprécier ce type de vin pour le moment. Peut être plus tard, au vu des vos CR, ce vin a des qualités, mais je ne sais pas les déceler.

Je ne te souhaite pas d'apprécier un jour ce genre de vin. Tu es apparemment un homme de goût. Ne change rien

Eric B écrivait:

> Je ne te souhaite pas d'apprécier un jour ce genre de vin. Tu es apparemment un homme de goût. Ne change rien

Ironie ?

J'ai lu en parcourant les postes précédent que le 2009 était plus "light". Je n'ai pas goûté ceux d'avant mais ça devait être quelque chose !!!!

Eric, au lieu que de te positionner comme le garant du bon gout, un commentaire sur ton ressenti de ce 2009 n’aurait il pas été plus intéressant ?

Florian, le boisé du Clos de los Siete est imposant (1/3 de fut neuf cependant), mais personnellement ce qui me dérange le plus c’est plutôt la lourdeur, le manque de fraicheur, et des tanins trop suaves.

Att.

Fabien.

Je n'ai pas bu non plus Clos de Los Siete 2009 mais pour que je l'achète à nouveau il faudrait qu'il soit beaucoup, beaucoup, beaucoup plus "light" que les millésimes du passé .

D'une façon générale je constate que je ne supporte plus ce genre de vins que ma curiosité naturelle pour tous les vins me faisait tolérer il y a une dizaine d'années .
Je constate également que je ne suis pas le seul ,sur ce forum , à rechercher de plus en plus la finesse et à abandonner ce genre d'emplâtre

Comme l'a noté Florian, mon post se voulait un brin ironique... pour la forme. Car pour le fond, je suis très sérieux : je trouve sain qu'un jeune amateur ne se fasse pas avoir par la séduction facile "made by Rolland", d'autant que ses goûts semblent le porter vers la Bourgogne et le Rhône. Ca lui évitera d'entasser dans sa cave une floppée de vins vulgaires dont il voudra se débarrasser dans 10 ans.

A moins d'un malencontreux hasard, il y a peu de chances que je boive un jour Clos de los Siete 2009. Je n'envisage pas d'en acheter une bouteille, ne serait-ce que pour la curiosité. Et mes amis dégustateurs ont une position approchante : il est déjà impossible de pouvoir s'offrir tous les vins qui nous font envie. Pourquoi grever son budget avec des flacons dont on sait à l'avance qu'ils ne nous plairont pas ?

ses goûts semblent le porter vers la Bourgogne et le Rhône

mais mon portefeuille m'en éloigne ^^

mais mon portefeuille m'en éloigne ^^

C'est pas les alternatives qui manquent. Tu as par ex des Languedoc sur schistes qui ont une finesse quasi bourguignonne

Merci pour ce conseil.

Effectivement j'essaye de fouiner dans le forum dédier pour savoir par ou commencer, et quels domaines découvrir... mais c'est loin le Languedoc
J'ai quelques bouteilles de clos du gravillas mais rien de plus.

Outre que je trouve toujours fascinant que l’on trouve le temps d’intervenir sur une bouteille non bue, je suis en quelque sorte plus dérangé pas le jugement définitif qui condamne l’éventuel dégustateur à apprécier cette cuvée. Cette histoire de bon gout me semble avoir un relent de mauvais gout. Quant à cette autre histoire de jeune et sain amateur sauvé du Michel Rollandisme, j’imagine que c’est de nouveau ironique.

Ça me semble tellement plus simple de défendre les cuvées qu’on aime et de dire simplement notre ressenti sur les cuvées que l’on n’apprécie pas sans juger les hommes et les femmes qui les font ou les boivent.

Att.

Fabien.

Si je suis intervenu, c'est que Florent s'inquiétait de ne pas aimer ce vin. Je tenais à le rassurer en disant que ce n'était pas bien grave.

Pour être honnête et paraphraser Desproges lorsqu'il décrit la phase ultime du snobisme : "j'aime Schoenberg Michel Rolland, mais pas tout". Je l'aime lorsqu'il "fait" Léoville Poyferré, Troplong Mondot, Clinet et Pape Clément" ... où il laisse (relativement) s'exprimer le terroir. Moins lorsqu'il semble appliquer plus ou moins la même recette un peu partout dans le monde.

[quote="Outre que je trouve toujours fascinant que l’on trouve le temps d’intervenir sur une bouteille non bue, je suis en quelque sorte plus dérangé pas le jugement définitif qui condamne l’éventuel dégustateur à apprécier cette cuvée. Cette histoire de bon gout me semble avoir un relent de mauvais gout. Quant à cette autre histoire de jeune et sain amateur sauvé du Michel Rollandisme, j’imagine que c’est de nouveau ironique.

Ça me semble tellement plus simple de défendre les cuvées qu’on aime et de dire simplement notre ressenti sur les cuvées que l’on n’apprécie pas sans juger les hommes et les femmes qui les font ou les boivent.

Att."]

[/quote]



EricB là tu m'étonnes ... tu es bcp plus intéressant lorsque tu parles des régions que tu connais bien

J'avoue avoir été aussi surpris.

C'est pas si du à comprendre que ça : Clos de la Siete fait partie de mes expériences viniques les plus traumatisantes : sûrement l'une des seules bouteilles non défectueuses dont je ne n'ai pas pu boire plus d'un demi-verre et dont j'ai vidé le reste à l'évier : même sentiment d'écoeurement que décrit par Florent.

Peut-être ont ils légèrement "allégé" dans les millésimes plus récemment, mais apparemment pas tant que ça, vu que Fabiano pourtant habitué aux vins sudaméricains dit "ce qui me dérange le plus c’est plutôt la lourdeur, le manque de fraicheur, et des tanins trop suaves. " On est typiquement dans la recette Rolland que j'évoque.

Eric tu t'enfonces, tes caricatures et tes clichés sont lourds et manquent de fraîcheur ...

alors parle-nous plutôt des régions que tu connais

Bouteille bue à table entre amis , il y a une semaine.
Par rapport à il y a 1 ans , le vin à évolué vers plus de fraicheur , plus de buvabilité .
La robe est toujours très sombre et brillante , avec encore quelques reflets violines , signe d'une évolution fort peu rapide .
Aux notes de fruits noirs ( mûre , cerise noire) , cacao , epices douces , eucalyptus , s'est ajouté un trait végétal rafraichissant et de la minéralité ( que je n'attendais pas sur ce genre de vin ) , qui lui donnent à l'heure actuelle un bel équilibre entre la suavité des tannins , le coté aromatique très mur et une vivacité, une tension qui est en train de ressortir .
Servi à 15 C° , ses 14,5% d'alcool ne se sont jamais fait remarquer .
Cela a perduré même lorsque le vin est monté en température .
Au contraire , on est resté sur un vin , certe suave et assez dense, mais toujours avec cette fine acidité maintenant l'équilibre .

Agréablement surpris par cette bouteille qui évolue dans le bon sens ( pour moi ) , vers plus de complexité , de finesse et de fraicheur ; alors qu'il est vrai , il y a 5 ou 6 ans elle faisait plus lourde , plus surmurie .
Elle m'a rappelé de beaux cahors , du style de ce que font La Grézette ou Le Cèdre .
Le vin ne semble pas encore au maximum de ce qu'il peut donner .
A suivre sur 5 /10 ans .

CR à suivre .

Clos de Los Siete 2008 Vallée de Uco 14,6%

Une bouteille qui confirme de nouveau que ma seule certitude est bien d’être dans le doute et qu’il n’est point simple d’emmètre un jugement.

Après une semaine laborieuse et éprouvante, cette bouteille est ouverte un soir de grande lassitude, simplement car elle est la première qui se présente à ma main pour accompagner une queue de bœuf. Des l’ouverture, le vin, à peine à 13°c (ma cave est fraiche), se montre plaisant et bon compagnon de table, rien de magique mais un vin sans excès alliant une certaine puissance à du fruité et de la fraicheur. Cependant après mettre repus, sur le dernier verre bu sans nourriture des notes rédhibitoires de caoutchouc brulé apparaissent, beurk.

Le lendemain midi sur un filet de bœuf, le vin se montre dur et sans charme, sans plaisir je referme la bouteille qui retourne sans autre forme de procès en cave.

Puis le soir, hardi, je me verse un verre de ce Clos sur une moqueca (sans lait de coco ni huile de dendê), et contre toute attente ce fut beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d'un parapluie.Le vin a retrouvé l’ingénuité des premières minutes, il n’écrase pas le plat plutôt fin bien que joliment épicé, et se montre pour sa fin une agréable bouteille.
Alors au final que penser de cette bouteille hormis sur la certitude des faiblesses du dégustateur.

Att.

Fabien.

Clos de los siete 2006

Bouteille carafée une heure avant

La robe est foncée, impénétrable.

Le nez est composé de petits fruits rouges, d'épices avec un boisé peut etre un peu superflux.

La matière est dense, très fruitée et fraiche. On a un beau touché de bouche voluptueux. La finale n'est pas acrocheuse avec des tanins assez fondu. Le vin a une belle structure et propose un profil résolument fruité et épicé.

C'est un vin qui plait facilement au plus grand nombre. C'est tout à fait buvable, bien fait mais assez techno.

TOM

LE BLOG DE MON CLUB

Clos de Los Siete 2009

Après avoir lu les récents commentaires sur Clos de los Siete 2009, en passant dans une grande surface, je suis tombé sur ce vin et j'en ai donc pris une bouteille pour tester.

Ma première rencontre avec le Clos avait eu lieu, il y a une dizaine d'années, sur un salon Vinexpo, et j'en gardais le souvenir d'un vin bien fait.

Je dois avouer que cette deuxième rencontre a été une belle surprise, et je ne me retrouve pas du tout dans les commentaires sur un vin lourd et boisé:

La robe est sombre, très sombre.
Au nez, les arômes de fruits rouges et noirs se mêlent aux épices et au tabac.
En bouche, les fruits noirs sont là, la matière aussi, mais elle n'est pas écrasante; le vin est charpenté, les tannins sont jeunes, l'alcool est discret (malgré ses 14,5%) et une bonne fraîcheur amène un certain équilibre à ce vin, qui termine sur des notes épicées.

C'est donc pour moi un bon vin, certes sans grande originalité, mais sans excès de bois, sans tannins agressifs, encore bien jeune, et que j'aimerais bien revoir dans quelques années afin de voir ce que l'évolution peut lui apporter.

L'accord sur des magrets de canard n'a pas été concluant, et je le verrais plus volontiers sur une pièce de boeuf.

Faire du vin concentré avec de jeunes vignes argentines est aisé! la concentration est telle que le jus est noir.
Glorifier un leoville poyferre pour lequel il doit galerer pour avoir une bonne concentration et ne pas reconnaitre l'extraction faite à partir des raisins argentins est un peu limite.
je trouve que "clos de los siete" n'est pas représentatif de ce que fait michel rolland en argentine. C'est un vin de début de gamme où la phase préfermentaire doit être courte.
J'ai bu un superbe mariflor malbec 2004 de Michel rolland et là on retouve l'expression du terroir ce qui est assez difficile à trouver en argentine.Il pratique une microvinification des parcelles pour en exraire le meilleur.
Ensuite on aime ou on n'aime pas ce type de vin, mais ne pas gouter un vin car c'est du michel rolland fait passer à côté de quelque chose, sans parler de "val de fores" ou du yacochuya.
Il applique des recettes bordelaises à des raisins qui poussent au soleil, en altitude ( de 1100 jusquà 2400m), dans un terroir riche avec une amplitude thermique de presque 20° et qui bénéficient d'un arrosage parfaitement maitrisé jusquà la récolte. Les traitements phytosanitaires sont réduits à leur plus simple expression. Un triguenida parait un peu léger à coté d'un val de flores. Mzais c'est une affaire de gout, toujours est-il que tous ceux à qui j'ai fait gouter du yacochuya (pas le san pedro) sont restés scotchés.

sans faire aucune publicité une super offre ici.
www.cdiscount.com/vi...

Osmoseur il y a. Souvent pour justifier une diminution du degré alcoolique qui dépasse souvent les 16.5-17 qui est résolu plus simplement.
quoiqu'en disent les brochures publicitaires les rendements bien élevés sans perte de qualité.

l'Fabiano écrivait:

---

> Hum, hum, un osmoseur dans la vallée de Uco, j’en
> serais très surpris, (hormis pour diminuer la
> teneur alcoolique dans son utilisation
> d’extraction d’alcool et non pas d’eau).
>
> Le commentaire de Guillaume est intéressant et
> conforte ce que j’ai pu ressentir lors de mes
> dégustations de certains vins de domaines
> argentins qui semblent changer le style vers des
> vins plus sur un fruité immédiat où le boisé neuf
> est limité. A ce titre j’ai déjà exprimé cette
> opinion un peu plus haut dans le topic
> [url=http://lapassionduvin.com/phorum/read.php?7,2
> 6704,474181#msg-474181]ici[/url] ou
> [url=http://lapassionduvin.com/phorum/read.php?7,2
> 6704,474181#msg-474181]ici[/url].
>
> Ce qui serait intéressant maintenant c’est que
> d’autres LPViens puissent déguster un Clos de los
> 7 2009 et faire un CR. Dans mon cas, ça sera juste
> un 2008 d’ici peu, le 2009 n’est pas encore en
> cave.
>
> Att.
>
> Fabien.

"Ce qui serait intéressant maintenant c’est que
> d’autres LPViens puissent déguster un Clos de los
> 7 2009"

ça devra être mon cas sous peu, à 14 euros au Delhaize (Ch de Waterloo à Ixelles), je ne risque pas grand chose.

Thierry

Il faut aussi tenir compte du fait que certaines bouteilles, bien que provenant du même lot, perdent tout caractère malgré une phase de stabilisation en argentine avant le départ.

Gouté avant hier
Miraflor malbec 2010
très belle robe qui laissent une belle couleur mauve profond sur les verres.
très beau nez de fruits rouge et nez de terre chaude après la pluie (rare en argentine)
tanins présents mais souple, alcool peu sensible (15.5) belle longueur en bouche
le lendemain, bouteille gardée fermée à moitié consommée, les fruits sont moins présents, les tanins assouplis, le terroir toujours présent comme la longueur.
Un très bon vin, bien équilibré, un peu jeune mais très agréable, apte à vieillir plusieurs années

Bu ce vin à 18° et non carafé face à un Branaire Duluc Ducru 2001
Eh bien c'est ce Clos de Los Siete qui l'a emporté d'une courte tête
Eh oui les français n'ont plus qu'a bien se tenir.....

Oeil: grenat, une peu violine assez dense
Nez: arôme puissant et massif de cerise noire avec des touches truffées
Bouche: on croque dans le fruit typé cerise, un petit retour de tanins puis la sensation de l'alcool qui finalement n'est que peu perceptible au regard des 15° du vin,
un petit coté réglissé et le tout ne s'estompant que très progressivement.

Un vin massif et superbe que je ne peux que conseiller d'acquérir pour ceux qui aimes les vins costauds avec de la matière
Verdict 17,5 /20

Guy

Argentine
Clis de Los Siete sort un vin haut de gamme !

www.thedrinksbusines...

Clos de Los Siete 2009

non, je n'allais pas me faire avoir ... pas moi !
j'allais forcément trouver ça boisé, stéréotypé, international, too much, parkerisé au possible et si je ne suis pas un adepte du Nossiterisme, je ne peux pas me commettre dans cet industrialisme, du malbec de la pampa.
bref ... j'ai goûté,
bref, j'ai bu.
bref, j'ai trouvé ça très bon. très très bon, même.

ça c'est du CR !

pour être tout à fait précis : noir de chez noir, jus de framboise groseille cerise noire, savoureux, moelleux sans aucune lourdeur malgré la puissance. hautement recommandable.

Jérôme

J'en ai bu il y a un mois mais avec des conditions non optimales, j'ai trouvé qu'il y avait quand même une certaine charge tannique sur le 2009. Mais c'est vrai qu'il y a du fruit et tout de même une certaine souplesse relative vs la masse tannique.
Néanmoins, les derniers verres ne se sont pas terminés aussi rapidement vs les premiers.

Cordialement

Sylvain

bref, j'ai trouvé ça très bon. très très bon, même.

Ils ont du faire de sacrés progrès depuis 5 ou 6 ans ( ma dernière bouteille bue ) parce que ce n'était pas ça , mais pas ça du tout .