Rapidement, mes quelques notes...
1. Château Sociando-Mallet 1992 - Non noté
La robe est assez évoluée. Poivron, épices, piment, eucalyptus au nez, mais également une légère note poussiéreuse. En bouche c'est mince et de longueur moyenne, avec une finale une fois encore pas très nette. Je vote pour 1992, gagné, mais ce sera une des rares fois...
2. Château Sociando-Mallet 2001 - ***(*)
La robe est encore très jeune. Torréfaction et fruits noirs au nez. Bel équilibre en bouche, fraîcheur, volume moyen, belle longueur, finale encore marquée par les tannins mais sans sécheresse. J'avais noté 2004, raté.
3. Château Sociando-Mallet 1996 - ***
La robe est intermédiaire entre les deux précédents. Superbe nez complexe, fruité, cuir, minéral, légèrement boisé, écorce d'orange. En bouche, l'attaque est fraîche, avec un beau volume, un très bel équilibre, si ce n'est les tannins qui se montrent encore féroces voire asséchants. Peut-être vont-ils se fondre dans quelques années, je l'espère car on aura alors un superbe vin, d'autant que la longueur est très belle. J'avais noté 1995, pas loin mais raté quand même...
4. Château Sociando-Mallet 1991 - **
Nez plutôt végétal sur le poivron grillé et des notes d’eucalyptus. La bouche est peu volumineuse, tendue, de longueur moyenne sur des tannins encore bien présents. Evoque un petit millésime du début de la décennie 1990, je vote 1993, encore raté…
5. Château Sociando-Mallet 1985 - *(*)
La robe est évoluée et commence à tuiler. Nez peu agréable, très fumé, marc de café, croute de fromage. En bouche c’est mince, tannique et court. Une bouteille achetée sur eBay et qui a traversé deux fois l’Atlantique, ceci expliquant sans doute cela…
6. Château Sociando-Mallet 1990 - ***(*)
Robe d’évolution moyenne. Très beau nez bien mûr, santal, cèdre. Attaque souple, beau volume, long, mais reste encore très tannique à la limite de la sécheresse. Cet aspect tannique m’oriente vers 1986, inutile de dire que c’est une nouvelle fois loupé…
7. Château Sociando-Mallet 2003 - ****
Robe noire, très jeune. Fruité confituré (sans être caricatural) typique du millésime, un des seuls que je reconnaîtrai à l’aveugle. Attaque ronde, beaucoup de volume, mais au final un très bel équilibre obtenu par le retour d’une très belle fraîcheur dans la (très) longue finale. Très beau vin.
8. Château Sociando-Mallet 2004 - ****(*)
Robe intense aux reflets violets. Très beau nez également, avec un fruité plus frais, un boisé de qualité, bien intégré. Attaque fraîche, vin très bien équilibré, long, avec une finale juteuse et un beau grain tannique. Tellement bon que je l’ai pris pour un 2001. Encore un a priori…
9. Château Sociando-Mallet 1997 - **(*)
Reflets rubis. Nez marqué par des notes herbacées, du poivron et un fruité frais. La bouche confirme le caractère pas très mûr de l’ensemble, longueur moyenne. Ayant déjà bien mieux dégusté le 1997, je penche pour 1994. Caramba…
10. Château Sociando-Mallet 2000 - ****
Robe intense, jeune. Nez parqué par le poivron rouge, mûr certes, mais poivron tout de même, accompagné de notes fumées et d’un beau fruité. La bouche me semble bien voire très bien équilibrée, même si pas très volumineuse, et de belle longueur. Celui-là je l’ai reconnu, j’avais déjà repéré sa note de poivron mûr lors d’une précédente rencontre…
11. Château Sociando-Mallet 1999 – non noté
Bouchonné… J’avais dit 1998 au vu de la robe, pas de chance…
12. Château Sociando-Mallet 1994 - ****
Robe moyennement évoluée, sans doute plus de dix ans mais pas beaucoup plus. Nez marqué par la réglisse, le cuir, avec un fruité en retrait. La bouche est belle, fraîche en attaque, très bien équilibrée, longue, encore tannique mais sans sécheresse. Je penche pour un beau millésime du style 1989 ou 1990, une nouvelle fois raté, mais très belle surprise que la qualité de ce 1994…
13. Château Sociando-Mallet 1986 – non noté
Robe intense déjà bien évoluée. Nez désagréable, fromage, peut-être même un problème de bouchon. Bouche maigre, je passe. Je note 1985 au vu de la robe, pas passé loin…
14. Château Sociando-Mallet 1993 - ****
Reflets grenats. Nez évolué, cuir, sous-bois, café, mais il y a encore du fruit. Très belle bouche, fraîche, avec un beau volume, de la longueur, encore légèrement tannique. Vu le côté évolué, je vote 1982 et me plante lamentablement de 11 ans ! Une nouvelle fois, une belle surprise dans un millésime a priori faible.
15. Château Sociando-Mallet 1982 - **(*)
Robe aux reflets tuilés. Au nez, le vin me semble clairement sur le déclin avec des notes de pruneau, de réglisse, de viandox. La bouche est fraîche et possède du coffre, une belle longueur et des tannins encore étonnamment présents. Je poursuis ma série plantage, cette fois dans l’autre sens, en notant 1991. A mon sens un 1982 trop évolué, mais une fois encore aucune garantie sur la conservation, bouteille acquise sur eBay.
16. Château Sociando-Mallet 1989 - ****(*)
Robe intense aux reflets grenats. Nez élégant, sanguin, girofle, cèdre, avec encore un beau fruité. Bouche ample, volumineuse et remarquablement équilibrée, encore tannique, très longue. J’aime beaucoup et pense au 1990, pas très loin mais toujours loupé…
17. Château Sociando-Mallet 2002 - ****(*)
Robe intense aux reflets rubis. Nez très élégant sur le cèdre, les fruits rouges et noirs, un boisé léger. Attaque très fraîche, équilibre parfaitement maîtrisé, superbe texture, tannins d’une grande finesse, très long, j’aime beaucoup ! La fraîcheur me fait opter pour 1996, mais c’est bien plus jeune.
18. Château Sociando-Mallet 1995 - ***(*)
Reflets rubis à grenat. Fruits noirs, léger brûlé. Bouche ample, volume conséquent, tannins encore saillants, belle longueur. Est-il encore utile de dire que je me suis trompé dans le millésime, j’avais dit 1998…
19. Château Sociando-Mallet 1998 - ****
Robe quasiment noire, reflets violets à rubis. Nez torréfié, fruits noirs et santal. Légère sucrosité en attaque, souplesse, belle longueur, tannins bien présents. Je m’améliore sur la fin, je ne me suis trompé que d’un an en pronostiquant 1999…
Au final, je suis donc moins sévère que certains de mes petits camarades (qui ne sont pas, pour la plupart, des bordeauxphiles convaincus), ayant trouvé une belle qualité d’ensemble, du moins sur les bouteilles dont je suis certain de la bonne conservation depuis l’achat. Les millésimes les plus jeunes s’en sortent particulièrement bien, certains millésimes peu réputés sont même positivement étonnants.
Luc