Je ne crois pas qu'on puisse parler de déflation, au mieux de la stagflation.
Pour Bordeaux, on voit par exemple en ce moment fleurir des offres pour Bélair-Monange 2016 pour à peine plus que le prix primeur ( 160€ en 2024 contre 151€ en primeur)
Si on tient compte de l'inflation, ça fait une petite baisse.
A voir si le fameux mythe des hangars pleins de Bordeaux est vrai et si un jour des stockeurs sont obligés de faire de la place.
Pour la Bourgogne, le marché gris n'est pas significatif.
On pourrait parler d'une inversion de tendance le jour où des domaines actuellement fermés aux nouveaux clients directs s'ouvriront mais aux tarifs actuels parce qu'il ne faut pas oublier que le prix du vin en Bourgogne suit une seule règle assez simple, la règle du fameux cliquet bourguignon.
Ca monte ou ça se stabilise mais il est techniquement impossible que ça baisse où de façon marginale entre 2 coups de cliquet.