Hello chers amateurs de vins!

Je suis actif dans la filière mais pas en tant que producteur, plutôt côté technologie. 
Pas ici pour faire de l'auto-promo mais plutôt pour recueillir vos avis et commentaires, suggestions.

Qu'est ce que j'ai lancé avec mon équipe? Une étiquette intelligente qui s'utilise sans App', est compatible avec 95% des Smartphones, et s'ouvre dans la langue de l'utilisateur.

Le procédé est simple, vous approchez votre téléphone de la bouteille, et cela ouvre une interface qui vous renseigne sur:

- le flacon: authenticité de la bouteille grâce à une clé numérique unique, appellation, cépages, millésime, taux d'alcool, conseils de garde et de consommation, puissance tanique, acidité, longueur en bouche, ...
- le domaine: présentation du domaine, de l'histoire, accès à la boutique, réseaux sociaux, vidéo du domaine
- Expériences oenotouristiques: présentation des expériences au domaine, visites de cave, dîner mets vins, portes ouvertes, ...

Notre solution propose également un sommelier en ligne à qui vous pouvez poser toutes vos questions liées au domaine et au vin.

Tout d'abord que pensez-vous des innovations permettant de rapprocher producteurs et consommateurs? Êtes-vous friands de ce genre d'expérience, quelle serait pour vous l'information utlime que vous pourriez retrouver derrière ce genre d'étiquette intelligente?

A votre dispositon pour échanger à ce sujet. Hâte de vous lire!

L'idée n'est pas mauvaise mais la question c'est pour quel usage ?

Chez le caviste ça n'est pas nécessaire puisqu'il est là pour parler du vin au client.
En grande distribution, le client cherche le prix et à ne pas passer trop de temps dans le rayon.

Gastronomix écrit:

L'idée n'est pas mauvaise mais la question c'est pour quel usage ?

Chez le caviste ça n'est pas nécessaire puisqu'il est là pour parler du vin au client.
En grande distribution, le client cherche le prix et à ne pas passer trop de temps dans le rayon.

Reste l'achat au domaine où l'amateur de vin a pu bénéficier d'une bonne part de ces informations.
Sans oublier qu'en tapant quelques mots sur son smartphone, il bénéficiera vite de ce qu'il lui manquait...

jlj

Gwinewine écrit:

Pas ici pour faire de l'auto-promo mais plutôt pour recueillir vos avis et commentaires, suggestions.

Tout d'abord que pensez-vous des innovations permettant de rapprocher producteurs et consommateurs? Êtes-vous friands de ce genre d'expérience, quelle serait pour vous l'information utlime que vous pourriez retrouver derrière ce genre d'étiquette intelligente?
 

1) oui, bon, un peu quand même

2) je n'en attends rien, je ne suis pas friand ( et bien moins que celà ), je ne suis pas la cible ( sans doute trop vieux con pour çà ).

Remarques diverses: 
- Peu de structures pourront se payer un QR unique par flacon ( ou système équivalent de labelling d'authentification ,  le système derrière, et aussi devoir alimenter le contenu ( ce qui demande de la ressource humaine à payer ). Je ne serai pas étonné que pour un producteur modeste mais pas tout petit ( cad par exemple 50 000 cols / an ) le surcout soit de qq bonnes grosses dizaines de centimes d'euros ou pas loin de l'euro. Mais par exemple si tu de dedans, donnes nous la somme requise si je passe une commande pour un lot de 50 000 bouteilles à conditionner ( couts fixes et couts variables, pour uniquement TA partie donc sans la gestion du contenu ). Vas y balances, on peut voir s'il la discussion peut rentrer dans le dur en terme économique. Sinon ça restera un sondage de master étudiant.
_ immanquablement, ce surcout, c'est 1 € ou 2 à la sortie en TTC client final par bouteilles....... Et oui....

Les circuits de distrib' de vin sont nombreux. 
Le caviste n'en aura pas besoin, sinon tu lui sors le pain de la bouche. 
L'acheteur de bouteilles chères achète un prestige et  / ou du gout de qualité trés supérieure, pas forcément ta cible. 
En GMS, si l'acheteur doit dégainer le smartphone à chaque achat, ça va être long......
- le CHR est un peu hors cible, sauf si des clients veulent s'amuser à table sur leur smartphone..mais tu ne sera pas référencé pour çà.

Bref, désolé de doucher tes espoirs de croissance infinie, mais je crois ( pure croyance perso ) que cela restera confiné à une niche.



 

Ca existe déjà sous différentes formes, mais ça a plutôt globalement fait flop.
La question de base, c'est de savoir qui est prêt à payer pour ce service.
L'acheteur de vin, certainement pas.
Le producteur non plus, mis à part les rares qui ont mis en place des étiquettes sécurisées, et éventuellement informatives, pour limiter la fraude / marché gris, (Selosse, Roumier, par exemple).
Ca ne fait pas vendre une bouteille de plus.
Bref, pas de modèle économique.

il reste un modèle mais il est peu avouable.
La gestion de contenu serait afiliée à une structure, mais pas gratuit non plus hein. Donc une plate forme de notation ( avec pubs ), ou un vendeur en ligne, etc....

Sinon effectivement, ça reste cantonné au trés cher avec risque de fraude / copie.

Le QR non unique et non authentificateur  ( le même pour tout un lot ) il peut être aussi flashé sur appli. Et peut renvoyer à un site, un contenu, et peut être un jour à la liste d'ingrédient ( pour éviter d'imprimer un annuaire en contre étiquette ). Mais ce système est trés trés trés peu rémunérateur pour les structures et ne justifie pas des structures et emplois affiliés. Un metteur en bouteille peut même graver au laser un QR sur une bouteille par exemple. Mais bon, ça va pas mobiliser une boite de tech derrière, donc forcément ces boites là se portent toutes vers l'authentification. 

Le pb avec la "tech" c'est que c'est farçi de pleins d'idées, mais aussi et surtout de plein de gens qui abordent des marchés qu'ils ne connaissent pas. Il ne suffit pas que celà soit de la tech pour que ça se vende et / ou qu'un besoin existe ( ou besoin de masse ).

J'ai souvenir d'une sorte de reportage sur le milieu business angel / appli payantes / tech.
Un inventeur était archi sûr de lui avant de passer devant un "jury". Il devait lever la somme X pour arriver à finaliser, mais un truc de niche.
Questions qui font mal d'un membre du jury:
- OK, réfléchissons ensemble. L'appli serait vendable à Y euros, il y a Z cibles prospects  clients. D'ac ?
- Oui.
- Donc, il faut qu'on arrive à vendre à 5 % des prospects pour juste se refaire sur l'invest de départ, hors frais de structures autres dans le temps, rendement, prise de risque, etc...
- heu.........peut être.
- 5% c'est énorme. L'appli ne peut être vendue assez chère, le dev' est trop cher, la cible trop restreinte. D'ac ?
- Heu.....bon...j'ai passé 2 ans là dessus, mais......l'économie, tout çà, ...je sais pas trop....pourtant c'est innovant.
- Oui mais c'est un gouffre à pognon, ça c'est pas innovant ça existe déjà. Merci d'être venu, next.

 

Je me demande quand même si elle a toujours "hâte de nous lire" ... 

jlj

Le problème c'est que cette demande s'adresse à une communauté qui n'aime pas la jeunesse! Les raisins, les LPViens les veulent mûrs et les vins, ils les préfèrent âgés. Il n'y a qu'à voir la côte du Beaujolais nouveau sur ce forum!
Ils n'aiment pas non plus l'innovation, même quand elle date: combien de bouteilles avec un bouchon à vis sont chroniquées ici? Qui sur LPV achète les vins de Gavazzi en bag in box?
De plus un récent fil blindbox a amplement démontré que personne ici n'a besoin d'un QRcode pour identifier un vin.

 

[...] devoir alimenter le contenu ( ce qui demande de la ressource humaine à payer ).

C'est un détail à ne pas négliger. Combien de sites restent stockés dans leur année de mise en ligne et puis après plus rien (articles de presse, notes, changement d'assemblage, etc)? Pour être efficace un site web doit vivre.

Je vais apporter une note positive dans cet océan de manque d'optimisme. Il semble que ce genre de procédé soit beaucoup plus adapté aux bières et spiritueux (d'après une conversation avec un professionnel de la profession). Ne me demandez pas pourquoi, je ne connais rien à ces deux univers. Ma seule piste probable est que la bière est pas mal orientée 18/25 ans et que les maisons de spiritueux sont particulièrement solvables.

Quand on cherche une info, on vient sur LPV.
Point.

@ Gastronomix.

Oui pour bière et spirit.
Mais là encore, le QR générique suffit sans authentification. Donc il reste des couts trés trés trés modiques en labelling, ensuite il faut nourrir le contenu ( le coût est là ) mais généralement les faiseurs du secteurs sont bien équipés en service comm'. Le coût du contenu upt to date est un coput fixe. Si tu vends 1 M de cols d'un spirit ou de bière, tu ne l'amortit pas comme un viti à 100 000 cols. Et à 1 M de cols / an, je suis vraiment bras sur le spirit. 

Il faut imaginer le monde qui sépare le générique du code authentificateur, et ici il y avait disons "suggestion" que l'on parle du mode complexe. Normal, c'est le seul qui puisse générer un revenu pour une boite dédiée au labelling comme ici on le renifle. 

Pas seulement les grandes/grosses maisons s'y mettent, j'ai souvenir que Pertois-Morizet met du RFID dans ses étiquettes, et si ce n'est pas à cause de ça que j'en ai acheté, j'ai trouvé pas mal, plusieurs mois après l’achat, que la "lecture" de l'étiquette via WID (une appli) me remémore des infos données par le caviste (assemblage, dégorgement, communes, etc.) en plus de quelques autres.

En résumé AMHA: pas déclencheur de l'achat, probablement un poil plus cher (mais sur des vins déjà >50€ ce n'est pas un frein conscient), et utile/intéressant.