Je ne pense pas avoir goûté ce 1987, mais d'autres millésimes des années 1980 comme les 1981, 1983, 1985, ainsi que les 1988 et 1989. Raison pour laquelle je ne suis pas étonné du niveau de ce 1987.
Le fait que certains vins, et non des moindres étaient "hermitagés" est un secret de polichinelle.

Luc

ils obtiennent assez rapidement l’autorisation d’enrichir les rouges comme les blancs avec du moût concentré acheté dans les coopératives du Languedoc Roussillon.

Et dire qu'il y en a qui doute encore aujourd'hui du potentiel des vins du Languedoc-Roussillon...

jlj

"Cheesecake",

As-tu lu le compte-rendu de la grande verticale organisée par Luc Javaux en 2004?
lapassionduvin.com/p...

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Merci, je découvre(tu)

Cheese:)

Si tu aimes, il y a aussi la verticale de Clos des Papes organisée par Daniel Bécu en présence de Paul Avril:
lapassionduvin.com/p...

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Dégusté lors d'une mini horizontale de Chateauneufs 1990 :

Chateauneuf du pape Chateau de Beaucastel 1990
Oliv:
La robe est belle, sur une très légère évolution.
Le nez est beau, indéniablement sudiste par son côté épicé, sur des notes de fraise, de cannelle et une pointe chaleureuse.
La bouche est d'une grande suavité, sur une qualité de tanins remarquable.
Je ressens un joli fruit et toujours des épices, aucune pointe liégeuse avant que le casse pied du bout de la table ne me mette un doute.
En revanche, je suis un peu perturbé par la charge alcoolique sur la finale.
Mon palais de fillette commence son festival...
Très beau vin !

Enzo:
Nez de bois exotique, d’épices douces avec une touche de réduction, puis sur la confiture de figue. Joli nez.
La bouche possède un beau volume, chaleureux, évolué, un peu trop, glycériné aux tannins très enrobés avec une note terreuse. Une bouteille évoluée, agréable mais pas au niveau des deux précédentes bues. Bien ++/ Très Bien.

Bu avec de l'agneau de lait d'Isparra, un régal.
Au premier on sent le cassis puis les notes des notes fumés, de sous bois, de cuir, c'est déjà très complexe.
En bouche c'est plein, soyeux et très long. Je me suis régalé d'un bout à l'autre!

Le Roussanne VV 1997 a-t-il de grandes chances d' être flingué? Le millésime a-t-il était
propice à des oxydations répétées? Pour potentiel futur achat.

Très beau souvenir pour moi il y a deux ans, je ne retrouve pas mon commentaire de l'époque mais pas d'oxydation sur ce millésime qui me semble être à point et intéressant. A tenter à mon avis, même si c'est peut-être variable d'une bouteille à une autre ?

Le 87 que Cheesecake a beaucoup aimé me fait penser que 97 bu a plusieurs reprises m'avait également donné beaucoup de plaisir. C'est encore un exemple de très bon Beaucastel issu d'un petit millésime. Le 89, un grand millésime bu il y a quelques semaines, tout en étant excellent ne m'a finalement fait une impression aussi forte.

Merci jean-louis, j' avais peur que des notes oxydatives viennent gâcher le tableau.
Je vais tenter. (tkt, si la bouteille est flinguée, je ne t' en tiens pas rigueur!)

Bonjour, Y à t'il des spécialistes de Beaucastel, des habitués qui ont gouté récemment
95/96/98 magnum et double magnum/2000 bouteille et magnum/2001 et qui pourrait me dire quand ouvrir tout cela où m'envoyer vers un lien récent ?
Merci. Nic

Beaucastel VV 2009

Première rencontre pour moi avec cette cuvée, bouteille ouverte puis carafée 2H, et bue sur une heure.
La robe dorée est magnifique, pure et brillante, c'est déjà un plaisir des yeux.
Le nez dévoile des arômes complexes et intenses, mandarine, citron, beurre, miel... mais ça reste fin et délicat.
En bouche, je trouve une grande pureté de fruit, c'est dense et puissant mais l'équilibre est parfait entre acidité et gras. Tout reste en tension et sur le fil...
Une belle finale riche, longue et équilibrée sans aucune lourdeur.
Assurément un grand vin, quel régal. Grand moment pour moi !!!
Il m'en reste une dans ce millésime que je compte revoir dans de longues années.

Château de Beaucastel Rouge 2003 Chateauneuf-du-Pape 13,5%

Bu lors de ce diner.

Nez agréable évoquant un vin du Sud de la France avec des notes d’épices, de fruits rouge (cerise) et de garrigue, une touche animal et une pointe confiturée (pruneau). La bouche possède une belle matière avec de l’équilibre (un équilibre tout de même de millésime chaud), une structure agréable entre élégance et rusticité (un gentleman farmer), très légère sensation sucrée sur la finale de longueur moyenne. Un bon vin.

Bouchon impeccable.

Att.

Fabien.

Gouté par deux fois deux jours deux suite dans le même restaurant :

Château de Beaucastel 2008 (rouge)

- Jour 1 : Ouvert au début du repas, 1h30 grosso modo de carafe.
Beau vin avec un très beau fruit frais. Bouche de belle tenue avec de la fraîcheur. Le vin est vraiment plaisant mais fermé. On serait (dans mes références) aux alentours de 80/100 avec un très bon potentiel. Suite à la dégustation, je pense qu'un très long carafage lui fera du bien.

- Jour 2 : Prévu à la suite du premier, ouvert et carafé 8-10h auparavant.
Développement indéniable, exemple parfait du bénéfice d'un carafage. Le vin a gagné en étoffe, tout est beaucoup plus fondu. Le nez présente toujours du fruit, plus mûr, mais aussi de merveilleuses notes de bois ciré, de fumée, d'épices et un peu sauvage. La bouche est douce, ronde et longue. Le vin est magnifique. On est plus proche de 90/100.

Vraiment beaucoup de plaisir avec cette bouteille, qui peut être consommé dès maintenant mais se bonifiera sans aucun doute sur au moins 10 ans.

Coudoulet de Beaucastel 2009
(apres 24h d'ouverture)

Le nez est toujours sur la retenue, des fruits noirs, de la cerise confite, un peu d'olive et de tabac.
En bouche un vin plein, bien mur mais sans exces, la finale est un peu rustique et chaude. Le mouvedre ressort paticulierement avec son cote masculin. Les tannins sont deja bien integres. Au final c'est plutot bon, mais ca manque un peu de personalite. Ca ressemble pas mal au CDR de chez Charvin et franchement le RQP penche plutot en faveur de ce dernier.

Stephane

ps : a l'aveugle pour ma compagne : base carignan , languedoc :-)

Coudoulet de Beaucastel 2009

Aprés 4 h de carafe, contrairement à Kamuro, j'ai trouvé le vin complètement fermé, voire austère(trés fougueux avec des tanins pas du tout intégrés).Sûrement un beau vin mais dans quelques années pour moi....contrairement à Charvin qui se goûte trés bien maintenant.
Est- ce dû à une ouverture de 24 h que kamuro ait pu l'apprécier? J'essaierai mais j'ai des doutes...

Olivier

Olivier,
J'ai bu quelques verres des l'ouverture et je n'ai pas trouve le vin "completement" ferme, les 24h d'ouverture l'on un peu bonifie mais la difference n'etait toute fois pas gigantesque, comme quoi d'une bouteille a l'autre la percepetion peut etre franchement differente.

Stephane

cedric84 écrivait:

---

> Beaucastel VV 2009
>
> Première rencontre pour moi avec cette cuvée,
> bouteille ouverte puis carafée 2H, et bue sur une
> heure.
> La robe dorée est magnifique, pure et brillante,
> c'est déjà un plaisir des yeux.
> Le nez dévoile des arômes complexes et intenses,
> mandarine, citron, beurre, miel... mais ça reste
> fin et délicat.
> En bouche, je trouve une grande pureté de fruit,
> c'est dense et puissant mais l'équilibre est
> parfait entre acidité et gras. Tout reste en
> tension et sur le fil...
> Une belle finale riche, longue et équilibrée sans
> aucune lourdeur.
> Assurément un grand vin, quel régal. Grand moment
> pour moi !!!
> Il m'en reste une dans ce millésime que je compte
> revoir dans de longues années.

Salut cédric,

c' est clair que ce vin envoi du lourd. Par contre, il était carrément meilleur après 48h de bouteille.
Je conseille de le carafer très longtemps, 6 ou 8h, tant l' air l' a transformé.

Salut Polo,
J'essaierai de suivre ce conseil pour la prochaine fois...
Meilleur dans quel sens ?

Après réflexion, je me demande également si le Janasse VV 2001 qui a suivi n'a pas souffert de cette entrée en matière...

Salut à tous.

Bue ce midi une bouteille de Beaucastel 2000. (carafée 2H)
Robe présentant peu de traces d'évolutions un peu trouble.
Les arômes se développent sur la cerise griotte, les pruneaux, quelques épices douces. Les tanins sont fondus, une belle matière glycérinée.
Je le place dans un registre plus élégant que puissant.
Un beau vin qui a très bien accompagné une tajine d'agneau aux pruneaux.
Cependant je l'ai trouvé un peu terne et manquant de complexité. Un peu déçu sur cette bouteille compte tenu du prix et de la réputation du domaine.
En tout cas une absence certaine de plaisir et d'émotion.
Mais bon c'est un jugement sur une bouteille. A regouter.

Beaucastel 1989

Le nez trahit l"évolution avec un fruité cuit et des notes de thé un peu amères. Il est intense mais il n'a pas un grand charme.

En bouche, le vin est plus agréable avec un fruité doux en attaque et une grande plénitude mais aussi une belle vivacité. La finale est un peu amère et les tannins sont fins mais toujours assez présents. C'est un peu comme si l'on avait le grenache en attaque et le mourvèdre en finale. Le vin montre sa classe par une grande longueur et persistance.

Un peu sérieux, ce vin inspire plus le respect qu'il ne charme. TB/EXC mais très loin du 1990 que j'avais adoré à deux reprises.

Un vin particulier qui paraît jeune en termes de texture mais qui accuse son âge sur le plan aromatique.

Ralf

En 2008, il goûtait magnifiquement bien.

En 2008, il goûtait magnifiquement bien.

pareil en 2009

Chateau de beaucastel 2003,

Des l'ouverte un très beau nez cassis et griottes, des notes boisés. Après deux heures de carafe, pruneaux et fruits confits se font ressentir.
Robe légèrement tuilée et un peu trouble (je m'inquiète).
En bouche c'est très bon, encore sur le fruit beaucoup de fraicheur et d'acidité, belle finale, et ce dès l'ouverture. Il continue à s'ouvrir pendant 2 heures mais la persistance reste moyenne et au final je suis un peu déçu par ce vin...
Je m'attendais à mieux après avoir gouté le second vin du château (le Coudoulet) qui lui était vraiment une bonne surprise.

La bouteille était peut être mal conservé mais je ne pense pas que le potentiel de garde du 2003 soit énorme.

« Ne troublez pas ce vin, vous abîmeriez son âme. »

(André Maurois)

[size=x-small]cr tiré de la dégustation Au midi du Rhône.[/size]

[size=medium]Châteauneuf du Pape. Beaucastel Roussane Vieilles Vignes 2008.[/size]

Le nez dense et parfumé, est merveilleux de complexité, un vrai feu d' artifice ! Si riche que l' attention éparpillée par tant d' harmonie, tant de beauté jaillissant du verre, a du mal à se poser. Alors l' effluve s' impose, combinaison parfaite d' arômes de pêche, d' abricot, d' ananas auquel l' orange amère apporte la touche qui ouvre votre cœur. Impression de douceur infinie sur un registre sec caressé par le miel récolté par les anges...Pourtant rien d' évanescent dans ce nez qui garde résolument les pieds sur terre, tout en vous faisant monter au ciel, par sa définition, sa précision, sa justesse prenant ici figure d' absolu, prouvant à nouveau si c' était nécessaire, que la transcendance évoquée par Jérôme, est vraiment une affaire d' immanence. Alors, comme pour étayer ce propos, le miracle fait vin descend en bouche. Ce qui est merveilleux, c' est cette combinaison exceptionnelle de puissance, de densité, de complexité, de profondeur, dessinant des gammes aussi délicates, aussi sensuelles, aussi subtiles d' équilibre souverain, d' harmonie.
A l' instant où j' écris ces lignes, gardant l' echo du vin en bouche, comment mettre en mots, la persistance interminable, interminablement belle, porteuse de tout ce qui s' est dessiné entre langue, gorge et palais, de ce vin figurant parmi les (trop rares) très grands blancs que j' ai pu goûter...

[size=medium]Châteauneuf du Pape. Beaucastel 1996.[/size]

Grand vin sur petit millésime... son empreinte aromatique est vraiment émouvante par son grain hautement singulier, sa profondeur, sa complexité non dénués de dynamisme et de fraicheur. Son coté cuir et fruits rouges macérés commence à dégager des parfums de fruits secs (figues, dattes, pruneaux, pomme séchée) de cuir, de moka grillé, de chocolat de noble origine, dégageant une harmonie, un équilibre très attachants.
Le grain soyeux de la bouche évoque un velours. L' équilibre souverain et le dynamisme de la texture, semblent animés d' une énergie et d' une densité dignes d' un moteur Beaucastelien en léger sous-régime, aux saveurs un peu indolentes, bien que parfaitement définies, dont la longue finale trace un poème charmant sur la beauté de la persistance au goût de fleur fanée.

Daniel

Bue lors d'une superbe dégustation de Châteauneuf-du-Pape (1 blanc et 11 rouges).

Beaucastel rouge 1998

Robe assez sombre, aux beaux reflets orangés.
Le nez très intense, d'une extrême élégance, dévoile tour à tour des fruits compotés, de la vieille rose, du cuir noble, du bois précieux …
Après une attaque superbe d'un beau volume et sur un beau fruité, la bouche devient longiligne et élancée, avec une grande persistance. Seul bémol : des tanins fondus mais tout de même légèrement asséchants. 17,5 / 20. D'après moi, ne plus attendre.

Jean-Loup

Pour ma part, la dernière fois que j'en ai bu une bouteille, je me suis dit de ne plus y toucher avant cinq ans.

Luc

Je suis d'accord avec toi, Luc.
Mais c'est tellement bon que je vais craquer avant
Une ou deux bouteilles vont certainement faire les frais de ma gourmandise.
J'ai trouvé que lors de ma dernière dégustation, fin 2011, le vin avait superbement évolué.

Amitiés,
Thierry

Luc, si je pense qu'il ne faut plus attendre c'est à cause des tanins légèrement asséchants que j'ai ressentis. Et en général cela ne s'arrange pas avec le temps. Mais je peux très bien me tromper ... et je l'espère pour toi.

Je me rappelle d'une verticale de Beaucastel en mars 2009, donc avant que je n'intervienne sur LPV. Il y avait 2003, 2001, 2000, 1999, 1998 et 1997 et 1998 l'avait emporté avec la note de 18 / 20. Très difficile de comparer à 3 ans d'intervalle mais je pense l'avoir encore plus apprécié il y a trois ans.

Amitiés oenophiles,

Jean-Loup