Bonjour Alfonso
De mémoire je dois avoir 3 ou 4 flacons de Barton 99,je n'en ai jamais ouvert,penses tu que ce soit le bon moment pour ouvrir le premier et quels conseils peux tu me donner,faut il le carafer et si oui combien de temps.
Merci de ton avis ,très cordialement Denis

Oui, clairement si tu en a plusieurs, n'hésites pas
Pas de carafages pour moi, juste une aération de plusieurs heures

Alfonso

Après le millésime 2000-et 2001 goûter mercredi soir

Alfonso,

ton expérience récente sur le 2000 m'intéresse.

J'en ai un magnum ...

Qu'en as tu pensé ?

Merci

A mon avie le 1999 va s' améliorer encore 2 - 3 ans...

cordialement

Jo

Alexandre,

Tout les CR sont là
www.lapassionduvin.c...

VinJo,

C'est ce que je dis dans mon CR également;)

Bu en Octobre, Leoville Barton 1995,
bouteille ouverte 3 heures, épaule dégagée.
Belle robe sombre rubis, beau nez: bois de cèdre, fruits cuits (pruneaux). En bouche, fruité,légèrement mentholé. Les tannins semblent un peu durs.
Un vin bien fait, mais nous attendions plus de plaisir, plus d'éclat . Va t'il s'améliorer ?

Claude

J'ai finalement entendu le chant des sirènes de LPV qui sussurait qu'il fallait découvrir ce millésime de Barton.
J'ai préféré carafer ce flacon environ 2 heures,le bouchon est tout juste marqué sur son disque,la couleur est sombre,classique,avec sur le bord du disque des reflets couleur d'aube d'évêque.
Mon nez placé sur le haut de la carafe croit y décéller du chou rouge cuit,odeur peu courante et non classique,ainsi que du cassis et du cèdre.
Dans le verre le premier nez est très discret,éloigné,je crois percevoir un peu de bois et l'agitation ajoute des notes de cuir.
La bouche me paraît un peu diluée,de puissance plus que moyenne,il persiste des tanins un peu rustiques,un peu rêches.
Je suis un peu déçu de ce flacon qui me semble déséquilibré,j'ai l'impression que la vendange n'a pas récolté des raisins tout à fait mûrs et que lorsque les tanins se seront fondus,si cela se produit un jour le fruit aura séché.
je ne retrouve pas sur cette bouteille ce que je reconnais comme le style Barton qui s'exprime pour moi parfaitement sur le 2002 et le 2003
Cordialement.

Pour me remettre de ma déception relative sur le 1999,je n'avais d'autre alternative que de jetter mon dévolu sur un autre millésime et ce fût le 2001.
La couleur est sombre ,le bouchon à peine imbibé sur un demi millimètre,mesuré au pied à coulisse,le vin a été carafé deux heures,les verres sont des Spiegelau.
Le nez tout en étant assez discret est très prolifique,dévoilant tour à tour le caramel mou au lait,les fruits noirs et l'eucalyptus et tout ceci d'une extrème finesse et discrétion,cela nécessite presque une attention nasale pour le percevoir.

L'agitation dévoile du cuir,de la prune(le nom d'une de mes chiennes),du moka,saveur que je perçois assez rarement sur le vin,le chocolat noir et les fruits mûrs.
La bouche est ferme,les tanins sont fondus,elle est d'une puissance moyenne,mais d'une grande longueur,suave,persistante,rémanente,on croit qu'elle va s'éteindre mais c'est pour mieux renaître et se renforcer,elle est sur le cuir,le cédre ,une légère acidité gage d'une garde certaine.
Tanins imperceptibles et saveurs de noisette terminent les perceptions de bouche.
Ce 2001 est un beau flacon de Barton,je le considère cependant en devenir et plutôt fermé en cette période.
Pour moi c'est sans conteste le 2002 qui en ce moment est la meilleure expression du cru pour les millésimes récents,en dehors du 2000(cadeaux acceptés bien sûr) que je ne connais pas .
Cordialement

denis,
sur un demi millimètre, peut-on parler d'"imbibé" ???
voir le récit de jean-Michel Comme sur le bouchage, très intéressant !
-D

FRED
J'ai lu son post justement et j'avoue que je comprends un peu mieux cet aspect.
Maintenant est ce que tu penses qu'imbibé concernait autre chose que le bouchon!
Amicalement à toi

Bonsoir,

Bu ce soir, j'ai trouvé ce vin très puissant avec et c'est dommage un manque de longueur en bouche,ce vin a plu a tous le monde un peu moins aux femmes en tout cas moi je me suis régalé, maintenant après avoir bu marquis de terme 2002, cos d'estournel 2001 et donc barton 99, je trouve que bordeaux c'est bon mais le rapport q/p n'est vraiment pas terrible(pour mes gouts en tout cas), meme si je suis bien conscient de ne pas avoir gouté ces vins dans leurs meilleur millésimes.

Cdlt Guillaume

Il y a quand même pas mal de contradictions dans ton message ...

une fois de plus, je ne suis pas vraiment dans le bon sujet mais (si quelqu'un veut en créer un sur les goûts et les couleurs):
je lis pas mal de commentaires dans lesquels les termes "acidité","mentholé","eucalyptus" sont signifiés.
perso, s'il y a bien des sensations qui me gachent un vin, ceux sont celles là; autant lorsqu'on me dit: "c'est tannique", je ne sens en général rien de "déséquilibré" sur le vin, autant pour le reste...
perso, en lisant ça, j'interprète que le vin est :1 "raté" 2 "a mal évolué" 3 "a été bu top jeune mais sans garantie sur l'avenir"
ces termes ont été employés concernant de belles étiquettes.
est ce normal docteur?

c'est dommage un manque de longueur en bouche,... en tout cas moi je me suis régalé

J'aurai personnellement un problème a me régaler d'un vin a qui il manque une des caractéristiques principales d'un bon vin, c'est-a-dire la longueur.

maintenant après avoir bu marquis de terme 2002, cos d'estournel 2001 et donc barton 99, je trouve que bordeaux c'est bon mais le rapport q/p n'est vraiment pas terrible...

Comment peut-on boire 3 GCC et dire que le rapport Q/P des Bordeaux n'est pas bon ? Les meilleurs rapports Q/P seront toujours dans les vin moins connus, a prix doux.

Comme on m'a somme de m'expliquer par mail prive (je ne comprends pas pourquoi vu qu'il y a le forum pour cela), je m'exécute.

Oulah, ca sent le réglement de compte la,bon désolé j'ai du mal m'expliquer alors, mais tu as raison c'est mal tourner, barton 99 manque de longueur mais la puissance de ce vin ma donné beaucoup de plaisir c'est ce que je voulais dire (régaler peut etre un peu fort c'est vrai mais je suis tres généreux dans ma facon de parler) et pour le prix, bah oui je trouve que c'est cher pour ce que c'est mais ce n'est que mon simple avis, et la je parle pour les 3.

Guillaume, aucun rendement de compte, meme si je ne comprends pas que l'on adresse des messages prives au lieu d'utiliser cet espace. Ma remarque se veut generale, car apres avoir relu 3 fois ton CR, je ne savais pas vraiment si ce vin etait bon et etait recommende.

Je pense que tu as lus mon lien vers l'outil Google pour eviter les messages postes trop tard

Anthony, je n'ai pas vu le lien dont tu parles, ou est il?
Pour le mp je ne pensais pas qu'il y avait un interet pour les autres lecteurs a lire cette discussion, c'est pour ca que je mettais permis de le faire.

Cdlt Guillaume.

Léoville-Barton 1998

J'avais le souvenir d'un vin hyper-tannique, fermé à triple tour, à attendre absolument (dernière dégustation en octobre 2006).

Il s'est merveilleusement assoupli. Les tanins sont doux, l'ensemble est fondu.
Il offre une belle matière, crèmeuse. Il est très équilibré, avec une finale longue.
Il est cependant encore fermé, n'offrant que de discrets arômes de fruits noirs, des notes de moka, des épices et une touche de cèdre.

Il faut encore l'attendre mais il n'y en a plus pour très longtemps...

Tipof écrivait:

---

> Léoville-Barton 1998
>
> J'avais le souvenir d'un vin hyper-tannique, fermé
> à triple tour, à attendre absolument (dernière
> dégustation en octobre 2006).
>
> Il s'est merveilleusement assoupli. Les tanins
> sont doux, l'ensemble est fondu.
> Il offre une belle matière, crèmeuse. Il est très
> équilibré, avec une finale longue.
> Il est cependant encore fermé, n'offrant que de
> discrets arômes de fruits noirs, des notes de
> moka, des épices et une touche de cèdre.
>
> Il faut encore l'attendre mais il n'y en a plus
> pour très longtemps...

Ton message me rassure, je l'ai gouté cette année (en Juin) sur ce millésime et j'avais été TRÈS déçu: ce n'était pas des tanins mais des calots, avec un corps assez dissocié...et dire que j'en ai 3 en cave, je l'avais assez amère (quel jeu de mot !!).

Bu cette semaine en belle compagnie un 2002 de toute beauté. La robe est encore opaque. Le nez est très épicé, je pars dessuite sur un médoc, puis l'agitation donne des senteur plus prononcée de laurier, d'olive noire,de terre chaude je pars du coup sur une destination plus "tropical". La bouche est trés belle sans creux, le gras est bien là mais ce vin est très tranchant, porté par une belle acidité. Les tannins sont murs. La finale un poil chaude est de belle longueur où le fruit sur le pruneau se prolonge longtemps.L'ensemble me fais penser à ces Cornas de Colombo que nous avons dégusté il y a peu. Loupé, c'était bien un médoc. Une fois de plus j'aurais du me fier à ma première impression. Quoi qu'il en soit un très beau vin qui de dévoille déjà et se montre généreux. Pour le coup je le tenterai bien sur un plat ensoleillé. Merci à mon hôte.

Intéressant!
J'ai retrouvé un CR de juin 2006:

vince2 écrivait:

---

> Après m'être cassé le nez sur des 95 et 96
> défectueux dans un restaurant, j'ai ouvert en
> rentrant à la maison un 2002 pour me rassurer sur
> les vins qui sont dans ma cave...
>
> Eh bien c'est très très beau!
> La robe juvénile est violette et d'une profondeur
> monstre.
> Le nez est surprenant: Des fruits rouges à
> profusion, ça fait penser à un vin du Rhône mais
> pas à un Bordeaux!
> En bouche c'est soyeux complexe et compact. C'est
> un peu comme une bombe qui va exploser mais on ne
> sait pas quand.
> Comme je n'ai pas tout bu d'un coup j'ai laissé la
> bouteille ouverte que j'ai bue sur 4 jours.
> Les 3e et 4e jours étaient les meilleurs. Après il
> n'y en avait plus... snif!
> Donc je dirais qu'il a du potentiel...
> Est-ce que d'autres parmis vous on été surpris par
> ce côté sudiste au nez?
> Léoville Poyferré de la même année est d'après moi
> beaucoup plus classique. (mais pas meilleur!)
>
>
> Salutations!
> Vince2

...marrant, non, ce côté sudiste?
RE-Salutations!
Vince2

Je suis on ne peut plus d'accord avec le CR le "si le vin". ! ! Pour une fois...

J’ai eu la même analyse que lui, pensant à un joli Bordeaux de prime abord, puis je me suis tourné vers le Rhône (mais pas Cornas…) en raisons des notes de garrigue et de menthol que présentent ce vin et qui semblent le caractériser (ou du moins le distinguer des autres Saint-Julien).

Le vin se goûte très bien aujourd'hui (comme beaucoup de Bordeaux) et présente une bien belle réussite du domaine !

Les 2002 sont plus jolis que ce que la presse a voulu nous laisser croire... Un jour il faudrait qu'ils goûtent les vins avant de les juger !
Entre 2000 2001 2002 2003 et 2004, j’ai un avis personnel très différent de celui colporté par la critique… Il vaut vraiment mieux goûter que lire (avant d’acheter)...

Cordialement

votre CR me laisse dubitatif, bien que je ne doute pas de votre sincérité.

J'ai bu ce 2002 il y a quinze jours environ. Si la bouteille dégustée me semblait pleine de promesses pour dans quelques années, le vin était peu expressif, compact, le cou rentré dans les épaules. Il n'avait certes pas été carafé.

Ceci explique peut être cela...

N’ayant pas « joué » à domicile, je ne peux pas dire comment était le vin à l’ouverture même de la bouteille. Je sais cependant qu’il a été mis en carafe au moins 2 heures.

Bien à vous,

hier soir barton 2002
c'est ma première bouteille de barton, je l'attendais avec impatience , et je n'ai pas étè déçu,
je n'ai pas grand chose a rajouter à ce qui a été dit plus haut , en effet la couleur est profonde , le nez est sur le laurier , les épices, c'est chaud ,surtout à l'ouverture , pas forcément de comparaison avec côte rôtie mais plutôt crozes.
Aprés quelques heures d'aération, sans carafage, le côté sudiste disparaît ,et là on est bien à bordeaux. Le nez n'a pas trop changé ,mais bien complexe.
En bouche , il y a un gros volume avec une acidité qui me fait dire qu'il est bien jeune et qu'il a encore de longue années de vie , je retrouve en bouche des arômes de fumées ,toastès , mais toujours trés élégant ainsi qu'une belle longueur.
Bref, un beau 2002 , qui se déguste bien ,mais qui encore attendre de longues années.
Cordialement

Le Léoville-Barton 1996 dégusté ce soir fut débouché aux épaules, et attendu 3 bonnes heures.

La robe est dense, ça semblerai presque celle d'un jeune vin car elle ne présente aucun reflet havane ou doré. Aucun signe d'évolution.
Un superbe grenat rosé/violacé légèrement translucide et très sombre caractérise ce vin.
Les larmes sont larges et grasses, assez peu colorées. Le disque est bien brillant.

Le nez est d'une virtuosité fulgurante.
Parmis tant d'autres choses que je ne saurai exprimer, un premier nez éclatant de framboise et de fraise des bois frappe d'abord par son explosivité. Le pruneau est aussi de la partie.
A l'aération, on a l'impression d'être en visite dans les chais du château. On sent très bien l'odeur fraîche mais dense des gros fûts de chêne qui attendent calmement leur heure.
Mais pas de cèdre pour moi, c'est du chêne.
Viennent aussi se mêler des notes de pain d'épices.
Puis des notes de sous-bois giboyeuses avec un petit feu de bois loin en arrière plan complètent le tableau.
Il y a aussi des arômes de torréfaction mais ce n'est ni du café ni de la fève de cacao...

En entrée de bouche, c'est costaud et poivré, il ne faut pas "sur-oxyder", au risque d'en prendre plein les sinus.
Monseigneur prend les choses en main et il ne faut pas le brusquer sinon c'est la claque. "Attends deux secondes" qu'il dit!
En effet la densité et le nombre des tannins est impressionnante, la force des épices (dont le poivre) proverbiale.
Cette explosivité ne se produit qu'en entrée de bouche, car instantanément, tout devient très carressant et soyeux.
Ensuite le vin a un joli toucher de bouche "poudré" très agréable.

Parfait équilibre entre les fruits rouges, les tannins fondus mais très présents et structurants (race), une fraîcheur (typique des bordeaux mais ici à son paroxysme: un vrai bol d'air frais) et une acidité se manifestant dans une finale minérale, saline et iodée où ressort le terroir.

C'est tellement long et puissant... que quelques minutes plus tard, on a l'impression d'une finale maltée et d'avoir bu le vin suivi d'un digestif Ecossais.

Moi qui ne connaissais que les millésimes 99 et 2002 (qui m'avaient un peu déçus) je m'incline bien bas en signe de respect.
C'est un très très beau vin, qu'on peut boire ou attendre encore très longtemps.

J'ai conservé un gros tiers de la bouteille pour demain, on verra s'il exprime d'autres choses...

William

Très joli compte-rendu qui donne envie d'en avoir une en cave et de la déboucher de suite

Très beau compte-rendu, en effet...

Mais avec Léoville-Barton, je suis patient:
le 1989 me semble excellent actuellement et je laisse, pour le moment, patienter mes 1986 et 1988...

Bien cordialement,
Thierry

C'est MALIN de faire des comptes rendus comme cela!
J'ai d'abord bavé sur mon clavier,que j'ai ensuite inondé de larmes quand j'ai réalisé que je n'avais pas de 96 en cave.
Autre façon de dire BRAVO.
Cordialement Denis

Denis,

il m'étonnerait que, dans le contexte qu'on connaît, vous ne trouviez pas bientôt de LB 1996 (en ventes publiques, par ex.).

Didier