"Cette histoire dénoncée comme purement virtuelle trouve un dénouement dans la réalité, de quoi claquer le beignet des quelques rabat-joies qui ont pu laisser couler leur fiel ici"

mouais, c'est surtout par le rigolo du forum d'à côté ou sur son facebook que le fiel a coulé!

Amidyves 2007 :
robe très sombre, serrée, opaque avec des reflets bleutés, violines.
Très beau nez sur la mûre qui s'ouvre avec un temps d'aération, une fois que la réduction s'estompe. C'est net, précis. Cela évoque par la pureté, certains VDN du Roussillon, avec une expression précise du grenache.
L'aération fait du bien aussi à la bouche et fait s'assagir un peu la fougue des tannins initiaux. C'est plein, dense, puissant, dans un style expansif et chaleureux, peut-être trop. Mais c'est aussi la marque de l'aire et du millésime. Un vin encore un peu monobloc, qui passe plus en force qu'en finesse, mais indéniablement bien réalisé.

Voilà un vin qui est issu d'un millésime plus difficile mais qui s'en tire avec les honneurs. Certes, ce n'est pas un gros costaud, mais finalement c'est tant mieux et j'ai personnellement bien apprécié sa sveltesse épicée et bien équilibrée. Une version allégée du 2007, moins corpulente, moins charpentée, moins tout en fait et je pense avoir pour le moment préféré cette sagesse et cette retenue plus élégante. Dans le contexte du millésime, c'est du beau travail.

syrah 100% 18 mois d'élevage, vin prélevé de la barrique et expédié avec peu de protection.
Noir comme de l'encre, une grosse matière décelable dès l'examen visuel. Nez très beau et bien marqué par la surah, d'abord floral il évolue ensuite vers l'olive noire avec des notes fumées lardées.
Bouche opulente, large et très riche en saveurs. C'est gorgé, sans doute sur le fil du rasoir en terme d'équilibre et il faut veiller à une température de service autour de 15/16 pour apprécier totalement ce vin très puissant.

CR:Goûté ce soir, et je plussoie Jérôme sur son avis.
Pourtant, je n'ai pas dissimulé une certaine désapprobation à Olivier, lors de notre rencontre, sur ce millésime. Pour avoir passé quelques heures avec ce truculent vigneron enchapeauté et torse nu, il doit s'en souvenir... ou pas, vu qu'on à joyeusement ouvert quelques flacons. Bref, après avoir goûté ce 2008 qui lui causa tant des souci, comme à bien d'autres, je restais sur le 2007 tandis que lui sirotait le 2008, en me contant son histoire (du vin et du vigneron). Qui est passé par là se souviendra du tonneau dans la ruelle, et lors de la poignée d'heure que j'y humectais, accoudé, mon choix était clairement fait. Olivier me confia tout de même deux 2008, un pour me faire changer d'avis, et un pour faire mentir Chrisdu74 sur les vins de bucherons, un de ces 4 quand il aura le temps de le récupérer.
Et ce soir, j'ai ouvert mon 2008. Je n'ai qu'in mot à dire : il crépite d'épice! Et pas n'importe lequel : bergamote, en version fraîche! Bergamote au nez, bergamote en bouche, ce citron si particulier domine le breuvage, comme il écrase toute velléité de fruité... quoique la bergamote en soit un. Citron poivré et tendu, un jus fin mais bien présent, et une longueur sur ledit épice presque too much. Bergamote, bergamote... bergamote à tous les étages, je n'avais jamais vu (goûté) ça! Et ce dès l'ouverture, puis encore une heure après, puis plus tard encore... c'est d'une linéarité étourdissante. J'en perd mes repères, mais le plaisir est là! Je me râpe un peu de truffe, laissée sous mon paillasson pas un ami, sur quelques pâtes et boum, truffe-bergamote emplit mon palis et ma cuisine! Car la bergamote est au agrumes ce que la truffe est aux champignons de Paris : un monstre de profondeur et de complexité. Du poivre, de la muscade, de la citronnelle et de la menthe poivrée séchée... de l'écorce et de l'humus, du safran... toute une histoire. Et la truffe de lui répondre en finesse, sans se laisser démonter une seule seconde. Bien bon, que du plaisir!

Olivier B rend hommage à ceux qui l'ont soutenu !

p.twimg.com/AkMvKY7C...
[size=x-small]Source : twitter.com/#!/Anton...[/size]

Petit passage dans le Ventoux où j'ai pu gouter sur fût dans un premier temps les 2010 et 2011 d'Olivier.

Les jus sont superbes, les Amidyves sont très prometeurs et la Syrah, surtout sur 2010 est magnifique. Ca promet vraiment de belles choses.

Ensuite en bouteille au caveau à Villes Sur Auzon, dans la bonne humeur, cela va de soit, les CR suivent.

Olivier B. côtes de Ventoux Amidyves blanc 2010

Nez sur la poire, la fougère.
En bouche c'est vif, on retrouve ce coté poire.
La longueur est plus que sympa, l'équilibre est bien, ça passe tout seul.
Nous avons gouté ce vin frais dans un premier temps, il était assez muet. En rechauffant, il s'est vraiment livré.
A noté que al bouteille était ouverte depuis plusieurs jours, pas un signe de déviance.

Manu

Olivier B. côtes de Ventoux, Amidyves 2008

Le nez présente un coté agrume et épices douces en même temps.
En bouche on a pas une grosse matière mais tout est là, bien en place, avec un coté framboise et une finale mentholée qui lui apporte une jolie fraicheur.
C'est bon, ça se boit super bien et l'aération lui est indispensable.
Je n'ai pas beaucoup gouté de 2008 à ce niveau en Rhône Sud.

Manu

Olivier B. côtes de Ventoux, Amidyves 2009

Bu derrière le 2008.
Le nez est plus imposant, on sent tout de suite plus de puissance. C'est la cerise qui me marque sur ce nez là.
En bouche on change de registre par rapport au 08. La matière en impose plus, les tanins plus present avec un peu d'astringence mais l'équilibre est très bien, de ce fait, on ne tombe pas dans l'effet millésime et le coté alcolleux que peuvent presenter certains 09 dans le sud.
Toujours cette note mentholée en finale qui amène une bgelle fraicheur.

Pour gouter les vins d'Olivier depuis maintenant quelques années (depuis le millesime 2000, donc son premier ), je trouve que sur les Amidyves 08 et 09 on perçoit moins d'élevage que sur les millesimes antérieurs.

Manu

Olivier B. côtes de Ventoux, la Deuxième 2009

Le nez est imposant et envoutant sur l'olive noire avec un leger coté toasté.
Je trouve que le vin en bouche est moins puissant que ce qu'il laissait paraitre au nez.
Ca part sur l'olive, le poivre, un élevage, encore perceptible mais qui, je pense, se fondra très bien. D'ailleurs il n'est pas assechant ni ecoeurant.
La longueur est magnifique.
J'ai adoré, une grosse claque.

Manu

Olivier B. côtes de Ventoux les Amidyves blancs 07

Bouteille retrouvée dans ma cave.
Le nez est sur la poire, le miel, le rhum.
La bouche est fraiche mentholée, un peu patinée. Le vin est rond, docile, un délice.

J'ai vraiment été étonné, je ne pensais pas qu'elle serait à ce niveau là.

Manu

Olivier B. côtes de Ventoux Amidyves Rouge 2009

Vin puissant, opulent à la robe dense.

Nez sur le fruit rouge, le pruneau et de l'épice poivré.
La bouche est dans cet axe, d'une grande ampleur, avec une matière qui devient vite soyeuse avec l'aération. Les notes de prune fraîche et surtout de pruneau donnet à penser qu'à l'oxygénation, le vin pourrait dévier vers une aromatique de porto, ou de cherry. Il n'en est rien. Le vin reste d'une grande linéarité, toute en exubérance fruitée, mais sans toucher à des notes trop cuites, trop oxydées. La puissance est là, et ce beau breuvage se fraie une fois de plus une place sur un plat impossiblissime à accorder : porc caramel... aux piments verts frais! Autant dire un assassin oenologique en puissance! Non seulement le vin passe au travers des pièges de ce plat, mais il parvient à trouver la viande grillée et les notes fumées du soja, en écartant le nuoc-mam et le piment d'un revers de bras fruité. Je sais que ça doit sembler dur à croire, mais l'ensemble est agréable et séduisant. Je connais peu de vins qui ont le caractère et es reins pour réussir ce genre de tour de force! Et ce 2009 reste très agréable sans manger, en fin de repas, comme compagnon pour terminer la soirée.
Encore un super vin de copains Oliv! Très sympa!

Olivier B. côtes de Ventoux, Amidyves 2009

Bue étiquette découverte.
Le nez puissant, sur la cerise, le moka.
La bouche est elle aussi marqué par ce coté cerise, les tanins sont encore un peu rugeux (mais le vin est jeune) et le vin présente de l'astringence.
La finale, sur le menthol, est agréable.

Manu

Olivier B. côtes de Ventoux, Amidyves 2009 rouge

Bue hier soir, également sur un plat assez difficile à marier (porc au gingembre/trois poivrons /soja/coriandre) le vin a tenu sa place sans faiblir même si son côté assez solaire permet de l'apprécier seul en fin de repas. La robe est soutenue mais pas ultra dense, au nez viennent des parfums typiques du grenache : cerise, pruneau, écorce d'orange. C'est très mur en bouche et puissant avec un côté rôti qui rappelle les vins mûtés du roussillon mais sans que cette saveur prédomine car le vin garde de la fraîcheur en bouche. Il n'a peut être pas l'ampleur et la complexité des plus grands mais surpasse certainement quelques vins d'appelations plus prestigieuses et à l'aveugle je suis certain qu'il en tromperait plus d'un
Jean-Baptiste

Snif, mon dernier 2007. Délicieux et séducteur. Pas de notes, mais de beaux fruits, une sacrée présence et beaucoup de plaisir. Nickel ces temps-ci!

Olivier B.côtes de Ventoux Amidyves 2009.
En écrivant ce titre je réalise que l'on devrait dire Ventoux et non côtes; c'est Olivier qui m'avait informé de ce fait chez mon caviste lors d'une soirée dégustation mémorable; un personnage chaleureux,plein de convictions qui revient dans quelques temps par chez nous(j'invite les Lpviens de la région rennaise de venir rencontrer ce Môssieur.et de goûter ses vins que j'affectionne particulièrement dont cet Amidyves qui sur le millésime 09 se présente avec un nez assez puissant évoquant la cerise noire,le pruneau et les épices.
La bouche est aussi très puissante,opulente même avec toujours ces notes de cerise et pruneau; ce qui est remarquable c'est malgré tout comme le soulignait Jverlhac la fraîcheur qui efface toute impression de lourdeur;bonne longueur et au total pour moi vin très séduisant.
Bernard

Le commentaire de Jérome reflète exactement ma perception du 2008. J'ajouterai que ce millésime est à boire, inutile de spéculer sur une garde, même courte.

Bonjour,

Olivier B. côtes de Ventoux, Amidyves 2010 Blanc

Nez puissant et "lourd" sur les fruits jaunes très murs ( poire, peche ), du fumé, fleurs blanches
Bouche grasse,opulente, riche, ronde, belle finale...mais j'y dénote un manque d'eclat et de fraicheur à ce stade.
Bouteille en l'etat "too much sudiste" pour moi, j'aurais du la carafer pour l'assagir.
Je vais attendre au moins 2 ans les autres.

Amicalement,

Lucas,

Bonjour,
Ouverte amidyves 2007 il y a quelques semaines de cela. Ma dernière. Un conseil a ceux qui en ont encore: ce vin a une résistance très haute a l'oxydation et je vous recommande d'ouvrir la bouteille et de la laisser décanter 48 heures avant dégustation. Le nez s'ouvrira sur ses notes intenses d'olive noire, de réglisse, de lard et de pruneau. En bouche, cette aération prolongée fera ressortir une matière d'un soyeux très délicat et d'un équilibre frisant la perfection (malgré les 15% d'alcool).
Amidyvement
Lat

Amidyves 2010 Blanc

CR issu de la dégustation de lpv Breizh, le 19/01/2013 :

E-mane : nez sur la poire, et en bouche la mirabelle domine ; le vin est bien équilibré, le plus équilibré de la série de blancs à mon goût, avec une belle acidité tonifiante. Bien.

Docadn : Un boisé marqué, une vanille entêtante pour démarrer. Une attaque étonnamment fraîche, fruitée, presque aérienne, aux amers médiocres. Je n'aurais jamais mis ce vin dans le sud si la thématique ne m'était connue. J'ai souvent mal goûté les rouges de ce domaine, mais là, je suis agréablement surpris par ce résultat de grenache-roussanne. **(*)/***

Durocher : Présente une aromatique puissante, là aussi sur la poire, la bouche est assez volumineuse avec une belle tension et une finale très séduisante, après les rouges de ce domaine qui me séduisent, voilà également un blanc agréable.

Phil72 : Nez avec de l'élevage, du résineux. Attaque puissante, avec une certaine vivacité. Il y a du gras, mais la finale est un peu courte sur des amers de bon aloi. ***(*)14

Guizmo : C'est gras et une finale sur les amers très agréable

breizhmanu : Belle aromatique de fruits jaunes sur une amertume bien présente qui porte bien le vin

Saint Valentin ce soir avec ma chérie, je débouche, bouchon imbibé à plus d'un tiers...

je m'inquiète, je goute

Bouchonnée, et pas qu'un peu, c'est imbuvable

Dommage pour le bar en croute de sel qui nous attendait

Pierre

Quel est le rapport entre le bouchon imbibé et un éventuel problème, particulièrement le goût de bouchon ? (je ne parle pas de coulure).

Quel est le rapport entre le bouchon imbibé et un éventuel problème, particulièrement le goût de bouchon ?

Le bouchon semblait se déliter, quelques "bout" de liège sur le disque

oui mais ça n'a rien à voir avec le TCA, le bouchon peut se déliter et le vin ne pas avoir de goût de bouchon.

ah bah j'y ai vu un rapport de causes à effets qui n'a peut être pas lieu d'être finalement ;-)

Dommage pour le bar en croute de sel

En revanche, c'est pas vraiment le vin que j'aurais mis sur un bar en croûte... c'est puissant, gras et la matière + amertume appelle plus, pour moi, des charcuteries et autres fromages de brebis et de chêvre, ou des crustacésau BBQ ou servis avec bisque un peu genre armoricaine.

Olivier B. côtes de Ventoux, Amidyves 2008
[size=small]grenache, syrah[/size]

Cette bouteille est en forme ascendante, je regrette ma précipitation dans la dégustation de cette cuvée.

Mon avant dernière bouteille, une énorme cerise noire, que du fruit, avec une fine acidité, a remarquablement accompagné une pièce de charolais grillée. Très beau Ventoux !

Belle bouteille que ce Olivier B Amidyves Cotes du ventoux blanc 2010

la robe est assez pâle.

Le nez est expressif, puissant, très typé sud. On retrouve des touches de poires, de résine, d'agrumse. L'alcool ne se fait pas trop sentir.

La bouche est grasse, volumineuse, mais garde une certaine fraicheur en milieu de bouche. La finale est sur de beaux amers. Le vin a bien tenu sur un aioli maison.

TOM

Le blog de la Tulipe, dégustations et photos

Olivier B. 2009 amydives blanc ventoux

nez sur l'éther, légèrement citronné très simple et peu plaisant

bouche simple et droite, tendue, mais très légère avec un manque latent de peps et de matière, impression de dilution

j'ai pas collé du tout, aucun intérêt en l'état

moyen...