Oui moi par exemple . Et je préfère largement à 2009 pour l'instant
Je préfère même 2002 à 2009
Et en rouge et en blanc .

En Beaujolais c'est le contraire je préfère 2009.....sauf les quelques Desjourneys 2008 que j'ai bus .

Mais entre nous ," dictature de l'acidité " c'est du n'importe quoi8-)
Et venant de quelqu'un qui boit du Chablis presque au petit déjeuner c'est assez cocasse

Raymond

l'amateur de Chablis c'est moi? Si tel est le cas, je veux bien que tu me montres où j'ai pu écrire "dictature de l'acidité"!! Je pense que tu auras un peu de mal. J'ai parlé de Dogme mais relis mes propos et on peut en discuter ensuite si tu le souhaites! Je citais le 2002 de Roumier que j'ai bu samedi soir plutôt décevant. Les 09 et 03 de Christophe R chez qui j'achète du vin depuis longtemps m'ont plu davantage, rien de plus! Je raisonne davantage en terme d’équilibre, toi aussi non?

Bonne journée
R

Excuse moi Rachid , j'ai repris le message de Denis qui s'appuyait sur le tien.
Je suis d'accord bien sûr sur l'équilibre .

Ce n'est pas parce qu'on préfère la fraîcheur voire l'acidité à la chaleur qu'on néglige tout équilibre .
Dans mes CR , depuis toujours , je parle plus souvent d'équilibre ( quand j'ai aimé ! ) que de minéralité par ex.

Certains préfèrent 2008 à 2009...pourquoi pas (même si je ne partage pas), car je pense que 2009 ira beaucoup plus loin. Et je ne trouve pas ce millésime sur-mûr. Ces jugements un peu hatifs sur la qualité de tel ou tel millesime sont conditionnés par l'échantillonnage de ce que l'on a bu ( et personne n'a tout bu). Je n'aime pas 2007 car tout ce que j'ai bu ne m'a pas plu...mais je vois que certains trouvent de superbes quilles dans ce millésime actuellement. What else to say...

Bonjour à tous.

Je reviens sur le fil d'origine, à savoir le Chambolle 2002, vu que j'ai apporté cette bouteille en rendant visite à mon fournisseur de vin de pays de Vosne Romanée (>< Private Joke)

Je trouve les commentaires un peu sévère sur cette bouteille tout de même: C'est certes un vin un peu renfermé, mais pour un simple village il garde une très bonne tenue pour un 2002 (effectivement Hervé m'a demandé si c'etait un Gevrey ou un Morey). Il faut le conserver encore un peu, mais la matière est de belle qualité.

Le seul point qui nous a fait discuter de la bouteille est non pas sa qualité, mais le tarif auquel on peut l'acquérir vu la folle spéculation tarifaire qui règne autour de la production du domaine. Ce vin est un bon produit à mon sens, mais ne vaut certainement pas les 80 voire 100 euros demandés chez les cavistes..

YR

Yves

goûtez ce chambolle et le simple bourgogne 2005 du domaine ou le chambolle 2000 ou 2001. Il me reste des bouteilles (de tout ce que je viens de dire). La déception était bien présente samedi, et même en 1er main les prix sont désormais tendus

HERBEY 99 écrivait:

---

et même
> en 1er main les prix sont désormais tendus

Malheureusement comme partout en Bourgogne

HERBEY 99 écrivait:

---

> Yves
>
> goûtez ce chambolle et le simple bourgogne 2005 du
> domaine ou le chambolle 2000 ou 2001. Il me reste
> des bouteilles (de tout ce que je viens de dire).
> La déception était bien présente samedi, et même
> en 1er main les prix sont désormais tendus

-> je ne suis pas allocataire au domaine, pour moi c'est donc mission impossible au tarif actuel, je refuse de mettre autant dans un simple village en seconde main. J'ignore le prix de départ propriété désormais mais j'ai du payer 25 E environ de mémoire mes 2002 il y a qq années à une amie qui a eu la gentillesse de me les proposer.

J'ai par contre bu le Chambolle 2005 et celui-là il est excellent à tout point de vue !

YR

Un musigny 2012 à 730€, une bonne affaire ?

J'ose espérer que c'est une blague ?
Je ne comprends pas qu'on puisse se poser ce genre de questions...

Luc

une mauvaise affaire si on l'urine le lendemain
mais si c'est pour revendre ...
wine-searcher donne un prix minimum de 2900 € : pour le 2011

Bonjour,

ouvert hier un chambolle 2003 (très bien conservé), et bien décevant.
Aéré 30 minutes, le vin s'est avéré dense, lourd et confit, très plat et sans aucun support acide, finale un peu sanguine, aucune fraicheur et en vérité assez court.
Il en reste pour 2 repas (sous gaz neutre au frigo), mais comme je n'ai pas terminé mon verre d'hier, je crois que cette bouteille risque de durer un peu....
So prix était de 25 euros en 2005 donc ce n'est pas une grosse perte, mais j'ai un peu peur que le Morey st denis clos de la bussière 2003 acquis en même temps ne me déçoive également.
J'ai goûté de bien meilleures réussites sur 2003 en Bourgogne, sur Gevrey notamment.
Un Chambolle les Cras 2004 G.ROUMIER m'avait laissé un bien meilleur souvenir, et était d'une autre complexité et fraîcheur.

Celui qui m'a cédé les 2 bouteilles n'appréciait pas ce millésime, donc c'est une mi-surprise.
Malheureusement, pas d'autres millésimes de ce producteur en cave, à mon grand regret.

Merci pour le CR. Dommage que le vin ne se soit pas montre a la hauteur...

Quant au Cras 2004 de Roumier, il a tout de meme ete inbuvable pendant de nombreuses annees tellement le trait "vert"/vegetal etait fort.
Mais c'est vrai que depuis 2 ans, cet aspect vegetal s'est estompe et la derniere bouteille bue il y a quelques mois etait vraiment tres bonne. Ce n'est pas un grand Cras, soyons clairs. Mais ca reste un tres bon vin. Et je suis vraiment tres heureux que ce vin ait "ressuscite" car mon espoir de pouvoir apprecier son contenu un jour etait tres faible.

CR:Cr tiré de cette dégustation

Chambolle Musigny 1er Cru Les Cras 2000 G Roumier
Le nez est aérien sur les épices douces, la cannelle, le café. Ca s'ouvre sur le bois mouillé, l'humus, la girole, la cerise. C'est expressif et plus tard le café se renforce.
Le vin fait pas mal évolué, sur les épices douces, la cerise, l'humus, le champignon et un coté sanguin. Il y a des agrumes, l'orange sanguine. C'est très fin, aérien, tout en dentelle. C'est à boire, complexe, très élégant et très long. A l'aération le vin s'étoffe et semble promettre encore plus malheureusement le verre se vide trop vite.

Morey Saint Denis 1er Cru Clos de La Buissière 2006 G Roumier
Le nez est sur les épices douces, le café, c'est floral, parfumé et tout en finesse. C'est charmeur, envoutant tout en légèreté.
La bouche est tout en finesse sur les épices douces, la cerise, la cannelle, un peu de café et un aspect sanguin. Ca fait un peu évolué vraiment fin mais pas maigre avec une longueur juste correcte.
A l'aveugle j'ai pensé à un Chambolle Musigny 2006 (il ressemblait beaucoup dans le style au chambolle 2000)

La robe est brillante , mais commence à tuiler sur le disque . Le nez est complexe , et bien que fondu , ne laisse pas présager d'un vin de 19 ans . La bouche est très fine , délicate , d'une grande race , ni trop légère , ni trop concentrée . Pas de côté juteux comme sur le 96 , mais plutôt l'impression d'un vin à son apogée , avec une pointe solaire en finale . Les tanins sont légèrement dégradés , avec un gras un peu en retrait , mais de somptueuses notes de Pinot où rien ne déborde envahissent le palais . L'école de l'équilibre , de la puissance maîtrisée , la juste période où le fruit s'estompe légèrement pour laisser place à la complexité de l'évolution , la petite marque solaire du millésime 95 marquant la finale .....grand vin , sans l'immensité du 96 .
Sur le pigeon c'était le Nirvana ...... imageshack.com/a/img...

Pas vu posté dans la revue de presse (où il aurait peut-être plus sa place ?):

Christophe Roumier, un enfant de Chambolle-Musigny
Interview

Alain

Bu lors de cette soirée

Domaine Georges Roumier - Chambolle Musigny 2007
Nez assez évolué sur le tabac, cuir, et derrière on trouve un peu fruit rouges fin et délicat. Profondeur moyenne. Fruité acidulé.
Bouche fine et délicate. Sensation aérienne très belle. Trame acide importante un peu saillante. Moyennement tannique mais le grain apparaît un peu vert et gâche le plaisir à l'heure actuelle. Le fruit délicat revient en finale pour une bonne persistance.
Bien +.

Domaine Georges Roumier - Chambolle Musigny - 2008

La robe est rubis
Des l'ouverture, le nez est ouvert avec un fruit très présent
La bouche est fine et précise avec un vin tout le temps présent
Les tannins sont doux et l'acidité très fine
L'ensemble est fondant
C'est un très très beau village

Christophe Roumier dirige et anime l'un des domaines les plus prestigieux de Bourgogne, le domaine Georges Roumier, du nom de son grand-père qui a pris possession du domaine dans les années 20, le recevant comme dot de son épouse à leur mariage. Il présente ses vins lors d'une des "Dégustations du Mardi" des non moins célèbres Caves Legrand.

Arrivé en avance sur le lieu de la dégustation je vois que Christophe est en train de faire une dégustation avant l'heure pour le personnel des caves Legrand. C'est éminemment sympathique. Je fais la connaissance de Makoto Fuse qui représente le nouvel actionnaire majoritaire des caves Legrand, et nous bavardons de choses du vin. Gérard Sibourd-Baudry et lui disposent d'un outil magnifique, à la notoriété remarquable. On m'offre une coupe de champagne apéritive sur des rondelles de saucisson, mais il ne faut pas trop manger car un "vrai" dîner est prévu lors de la dégustation, au lieu des grignotages habituels.

Cette dégustation fait salle comble, car écouter Christophe est un régal. Il parle de son domaine, des relations classiquement difficiles entre père et fils lorsque leurs temps de gestion se recouvrent et son propos est très décontracté et positif. Je suis toujours émerveillé par le caractère éminemment technique des questions de l'auditoire très pointu et Christophe répond avec un grand naturel sur des sujets comme fûts de bois neuf ou usagés, vendange entière ou égrappage, et sur mille points techniques dont les explications sont autant de relances pour de nouvelles questions.

Le domaine Roumier fait un vin blanc qui est un Corton-Charlemagne et dix rouges. Christophe a commencé à travailler au domaine en 1981.
La dégustation qui va suivre est handicapée, pour moi, par un méchant rhume, ce qui fait que n'ai pris aucune note olfactive.

Le Chambolle-Musigny domaine Georges Roumier 2011 est un "Villages". Les raisins ont été totalement égrappés et le vin est un assemblage de vins de différentes parcelles. La couleur est assez claire et le vin est d'une très belle pureté. Il a de la précision, de la tension. Il est beau. Le final est chaud et chaleureux. Ce vin boxe dans une catégorie supérieure à son appellation. J'aime bien sa franchise.

Le Morey-Saint-Denis 1er Cru Clos de la Bussière domaine Georges Roumier 2011 provient d'un clos, comme son nom l'indique. Sa couleur est plus foncée. Il a beaucoup plus d'ampleur mais je le trouve moins précis que le Villages. C'est sur le final que sa plus grande structure apparaît. Il est plus gastronomique. Il y a une légère amertume dans le final. C'est un grand vin.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2011 a une attaque tendue, sans concession. Le fruit est beau. C'est un vin qui manifestement doit vieillir. Il est un peu ingrat dans sa jeunesse mais plus le temps va passer et plus le vin va s'échauffer et plus je vais l'aimer.

Le Bonnes-Mares domaine Georges Roumier 2011 a un fruit explosif. C'est un jeune fou. Il promet beaucoup. Il a du velours. Il aura besoin de beaucoup d'années pour devenir le vin immense que l'on pressent.

Après ce panorama sur les vins de 2011 nous allons faire une mini-verticale du Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras dont nous venons de boire le 2011. Pendant que nous dégustons, le repas est servi. Il est ainsi composé : jambonneau croustillant au miel et taboulé de quinoa aux dattes / crème de betterave noire d'Egypte, truite fumée et poudre de pistache / effiloché de joue de bœuf et navet jaune / le fondant baulois.
Il n'y pas de doute, les Dégustations du Mardi s'embourgeoisent.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2010 est opulent, plus ensoleillé que le 2011. Il est plus rond et a un final plus court. De fait, je préfère le 2011. Le 2010 est plus sucré, plus flatteur. Le 2011 est plus strict mais plus profond.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2009 fait plus simple, plus fluide. Le final est très expressif. Il est difficile de comparer le 2009 aux deux autres car il ne semble pas avoir encore trouvé son point d'équilibre. Il va bien vieillir mais est dans une phase de retrait.

Je félicite chaudement Raphaël, que j'ai connu sommelier chez Gagnaire, pour l'incroyable pertinence de l'accord hautement improbable de la betterave et de la truite avec ces vins rouges. Avec une modestie qui mérite d'être signalée, Raphaël indique que c'est le chef des Caves Legrand qu'il faut féliciter. Cet accord incroyable sur le papier m'a ému.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2008 n'a pas beaucoup de charpente, mais il s'exprime de façon chaleureuse. Il est bon à boire comme cela, avec libération totale de ses arômes. Il ne vieillira pas beaucoup, et il faut en profiter tel qu'il est. En revenant sur le 2009 on voit le saut qualitatif en faveur de l'impair qui a le droit de rouler sur les sentiers de la gloire.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2007 est plus léger, gracile et comme je le ressens aussi, Christophe aime bien les vins des années légères qui expriment mieux certaines subtilités. Le final est un peu serré.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2006 a un bel équilibre mais il manque d'une petite étincelle de génie. Il a beaucoup de fruit, il est plus large mais je le trouve trop consensuel.

Le Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras domaine Georges Roumier 2005 est un très beau vin, doté d'un bel équilibre. Il est doux, calme, avec beaucoup de présence. C'est le plus intégré de tous les vins de cette série.

Nous reprenons du 2011 qui s'est épanoui dans la bouteille. Il a tout pour lui et c'est celui que je classe en premier, devant le 2005.

Christophe a une culture de vins rouges. Il en vinifie dix. Le Corton-Charlemagne, c'est un autre monde avec des processus complètement différents. La parcelle a été acquise en 1968.

Le Corton-Charlemagne domaine Georges Roumier 2011 est très beau, précis, ciselé. Il n'explose pas en bouche, il est très retenu mais il raconte beaucoup de choses car sa complexité est rare.

Le Corton-Charlemagne domaine Georges Roumier 2007 est beaucoup plus chantant et fruité. C'est un vin sérieux et strict mais très attachant. Il est difficile de choisir entre les deux car ils sont très différents. Il y a peut-être une vibration un peu plus forte avec le 2011. Christophe nous dit que le millésime qu'il préfère est le 2004.

Dès que la dégustation est terminée, les conversations s'animent, les questions fusent et je remarque l'extrême ouverture aux autres de Christophe Roumier, vigneron passionné de ce qu'il fait et suffisamment humble pour que l'on vive avec lui ses interrogations.

Il n'y avait pas de Musigny ce qui se comprend compte tenu de la petitesse de la production. Les vins sont jeunes donc peu dans ma sphère. Tous les vins ont été appréciables et appréciés. Les préférés pour moi sont le Bonnes-Mares 2011, Les Cras 2011 et 2005 et cet étonnant Chambolle-Musigny Villages 2011. C'est un beau voyage dans l'univers si riche du domaine Georges Roumier.

Des 2011 sur la fraîcheur avec un Bonnes Mares encore serré, sur un beau potentiel
Des 2012 racés plein d'élégance et un superbe jus... Grand Bonnes Mares et Les Amoureuses qui portent parfaitement leur nom....
Les détails, lors de mon retour sur Paris.

Éric

Bonsoir,
Vendredi dernier, pour un "dîner bécasses", j'avais fourni à nôtre hôte, trois semaines auparavant, cette bouteille d'exception.
Elle fut relevée le mercredi, ouverte à 17h00 pour être dégustée vers 21h00.
Attention je commence mon CR (avec mes excuses anticipées pour tant d'amateurisme) :
- un premier verre me montre un vin d'une couleur rubis, un second sera encore plus tuilé
- le nez est incertain
- au goût... malheureusement... cela "pique". J'ai l'impression de croquer dans ces petites cerises à l'eau de vie toutes fripées...
Que s'est-il passé ? Je crois que l'ouverture a été trop précoce...
Peut-être eut-il fallu ouvrir la bouteille à la dernière minute ?...
Personne ne le saura jamais...
Dommage...

Bonne soirée.

François.

Une petite précision sur cette cuvée :

"Le Grand Cru "Ruchottes Chambertin" est l'un des cinq grands crus de Gevrey Chambertin. Entouré des Grands Crus Mazis Chambertin et Chambertin Clos de Bèze, cette vigne est exploitée en métayage (propriété de Michel Bonnefond). Le tiers de la récolte porte l'étiquette Christophe Roumier."

www.roumier.com/fr/v...

Parcellle qui fut acquise en même temps que celle du Clos des Ruchottes par le domaine Armand Rousseau et celle de Ruchottes-Chambertin du domaine Mugneret-Gibourg. Pour la petite histoire, l'intégralité des trois parcelles avait été proposée au domaine Mugneret-Gibourg (si ma mémoire est bonne) et le Dr Mugneret a "arrangé" le partage très rapidement (en une seule nuit?) avec les domaines Rousseau et Roumier... mais certains me corrigeront si je me trompe

De mon côté j'avais cru comprendre que c'était grâce à Rousseau que le domaine Mugneret-Gibourg avait pu acquérir une parcelle en Ruchottes. D'autre part, il existe au moins un autre producteur : François Trapet (autre Métayer sur la parcelle Bonnefond ?). Dominique Laurent en proposait aussi à une époque.

Ah les méandres bourguignons

Marc

Marc, c'est possible, je n'en suis pas certain a 100%... mais je crois pourtant bien que l'affaire a été proposée en premier au Dr Georges Mugneret (je vais vérifier ) et je me souviens très clairement d'une conversation avec Christophe Roumier dont l'avis était que la meilleure parcelle du partage était celle de Mugneret-Gibourg. Cà, en revanche, j'en suis certain à 100%

J'ai entendu comme Marc ou alors Charles a perdu la memoire

Didier

La memoire de Charles est clairement plus fiable que la mienne. Marc a raison ... mes plates excuses pour la fausse info.

Le mieux est de se donner RDV au 5 rue des Communes l'automne prochain pour vérifier. On ne sait jamais

Pour les parcelles, Mugneret est en Ruchottes du bas alors que Rousseau et Roumier sont dans les Ruchottes du dessus. Voici un extrait des infos trouvées chez A. Meadows : "There are two sections (Ruchottes du Dessus – 2.0 ha and Ruchottes du Bas – 1.3 ha) of which the upper, du Dessus, is thought to be the better of the two but I honestly have never been able to taste any difference. The monopole Clos des Ruchottes of Charles Rousseau (Domaine Armand Rousseau) is in the upper portion and is thought to be the finest expression of the vineyard by many.
However, I am not persuaded that it’s any finer than the Ruchottes of Domaine Dr. Georges Mugneret (also known as Mugneret-Gibourg and whose parcel is in the lower portion) or that of Domaine Roumier who exploits the Bonnefond holdings in Ruchottes du Dessus."

Balle au centre pour la qualité apparemment

Marc

Bu lors de ce super repas!

Domaine Georges Roumier - Morey Saint Denis 1er Cru « Clos de la Bussière » - 2006



Julien
Robe grenadine!
Le nez, bien que pas hyper expressif est déjà complexe et hyper engageant sur les fruits rouges, l'orange sanguine, le menthol. C'est frais et doté d'une certaine pureté.
En bouche, on a un vin charnu, concentré mais pourtant assez délié, c'est volumineux sans être lourd, gourmand mais aussi élégant. Les tanins sont présents mais d'une qualité incroyable, soyeux. Enfin, la finale est très correcte et fini de convaincre avec une fraicheur et une gourmandise incroyable. La pureté de ce vin est incroyable et surtout il est d'une totale évidence!
Excellent, et encore qu'à l'aube de sa vie!

Samuel
Le nez est legerement en retrait mais mais à l’aération la griotte se fait bien ressentir
Tout se passe en bouche avec un vin impressionnant de précision (matière, tannins, équilibre, fruits)
Assez déroutant tant cela est évident
Excellent mais à oublier en cave encore un long moment

Camille
LA quille du repas !
Connaissant un peu le goût de notre hôte pour les beaux domaines, j'avais tablé sur des vins susceptibles de sortir (Roumier, Mugnier, DRC, Rayas...)
Et j'en avais donc rêvé... Rêvé de boire pour la première fois un Roumier et non autre chose !
Superbe robe, nez sur les fruits rouges, l'orange sanguine (exactement Julien). Très très classe.
En bouche, il y a tout d'un grand vin : tout y est ! C'est fin et à la fois complexe, très parfumé et pourtant très jeune.
Le rêve est devenu réalité

Morey Saint Denis 1er cru Clos de la Bussière 2006, Domaine Georges Roumier

Non bu à l’aveugle puisque c’était un de mes apports, ce fut en revanche le cas pour mes comparses du soir.
La bouteille fut débouchée le midi, épaulée et laissée ouverte en cave de service jusqu’à 21h30.

Une robe d’un rubis encore sombre en son centre, elle est plus claire sur la brique en son pourtour. Vient alors le moment d’y plonger son nez et là… je cherche encore les odeurs. L’expression est faible. Peu ou presque pas de fruit, un peu de fraise acidulée si l’on se concentre bien. Pas de secondaire ni de tertiaire. Remarquez il n’y a point de vapeur d’alcool non plus.
Je porte alors le verre à mes lèvres dans l’espoir d’une bouche plus avenante. Les goûts sont très très discrets, un soupçon de cerise et de fraise dans leur jeunesse. Ce qui est en revanche remarquable, c’est la structure du vin. Les tannins sont fondus, la matière est présente, la finesse est très grande et onctueuse et la longueur est superbe. Un acidulé pinotant resserre les papilles en fin et incite à se resservir. En terme de toucher, c’est d’une mémorable délicatesse même si c’est un peu monolithique.

Les convives ont beaucoup aimé le vin. A la découverte de l’étiquette, certains ont compris ma relative déception. Je deviens peut-être trop exigeant :-/

Bien+