Entièrement d'accord avec toi, Claudius, pour 2002 et 2003.
En 2004, j'ai trouvé Montrose décevant (goûté 3x). Par contre, la seule fois que je l'ai bu, Cos 04 m'a plutôt beaucoup plu..

Ceci dit, c'est peut-être pas à St-Estèphe qu'il faut aller chercher le vin du millésime 2004..

Alain

Alain,

Beau comportement de Montrose 2004 (16,5/20) dans notre récente verticale.
Y compris en passant derrière un spectaculaire Montrose 2005 ...

1999 est le seul millésime que j'ai goûté chez Cos, et ce fut une bien belle déception... il était fermé à triple tour.
Bu un an trop tôt, apparemment !

Florian

Flo,

fermé ou précoce ?

Les 1999 que j'ai bus ont il me semble un avenir compromis (le dernier en date : Montrose 1999).

A vrai dire, la seconde option ne m'avait pas traversé l'esprit... mais c'est tout à fait possible.
D'autant plus que la bouteille venait d'une grande surface ; elle a peut être subi de mauvais traitements !

Florian

Pour ma part le 31, bue une bouteille de Cos 99 que j'ai trouvée belle par sa fine trame tannique et ses arômes d'épices et de musc. Par contre la finale un peu courte m'a surpris pour une bouteille de cet accabit. A suivi un magnifique Léoville-Poyferré 02 à la finale d'une jolie longueur, qui m'a fait pensé que Cos devait être fermé.

Je précise que c'est la seconde fois que je bois Cos et la première fois que je déguste Léoville-Poyferré. Je ne suis pas un feru de bordeaux mais ces deux bouteilles m'ont procuré bcp de plaisir malgré la "fermeture" de Cos.

bue une bouteille de Cos 99 que j'ai trouvée belle par sa fine trame tannique et ses arômes d'épices et de musc.
finale un peu courte qui m'a fait pensé que Cos devait être fermé.

Ce n'est pas le signe d'un vin fermé (il y a même des arômes qui semblent tertiaires !) mais d'un vin à finale courte

Cos d'Estournel 1996:

sur des aromes légers et des odeurs discretes un peu tertiaires de sous bois et terre humide.

Impression que le vin est passé,

Longueur moyenne et déception bien plus longue, à faible valeur ajoutée mais forte valeur sentimentale, en souvenir de personnes disparues.

Dommage

Gaël

Gael, je ne crois pas que ta bouteille ait ete dans sa meilleure forme.

J'ai dû tomber sur une bonne bouteille car la plupart de vos commentaires ne sont pas vraiment élogieux sur le millésime 99, et pourtant la longueur était plus que correcte sur la bouteille que j'ai ouverte.
Je penses que les conditions de garde sont importantes et jouent beaucoup,par expérience, ma cave donne de bons résultats en terme de garde, la bouteille y était depuis 2002.

Cordialement,

Jean-Aubert

Bonjour

Hier j' ai véçu une inoubliable dégustation. Sept fois 2 vins d' une même année, avec des grands noms comme La Fleur Pétrus, Fieuzal,...et...
Cos 1988 un vin d' une jeunesse surprenante,jolie couleur avec peu d' évolution.
Nez épicé, poivré, mais aussi des impressions de terre et des fruits noirs. La bouche est très structuré et complexe, des tannins encore présents mais pas durs.
Le fruit n 'est pas très mure et n' a pas la richesse et le chaleur des années comme 1990 mais pour moi c' est juste à point pour avoir un Bordeaux qui me régale.
Bu contre Léoville Barton du meme année, vin qui était beaucoup plus doux, plus 'facile' et charmeur ( on dirait...merlot!) mais qui n' avait pas l' aspect passionant du Cos...
photo ICI

Jo

Cos 1986:

Le vin a été carafé environ deux heures et demies, puis retransvasé dans sa bouteille. Pour l'accompagner, un agneau de l'arrière pays héraultais a l'ail et aux herbes de Provence.
Très belle robe, assez profonde,
Au nez, c'est un déferlement d'arômes qui vous envahit, à dominante d'épices.
En bouche, c'est puissant tout en étant maîtrisé, la matière est belle, ce vin est d'une incroyable jeunesse, les tannins, fins, sont bien présents, on sent qu'il en a encore pour plusieurs années sous la pédale. Cependant, on peut d'ores et déjà le sortir de cave.
La finale est belle, très longue et persistante.

Cos 1986 est un très beau vin, racé et expressif. L'accord avec l'agneau fut parfait, ils se répondirent parfaitement.

Aurélien.

Lundi soir,

Vin ouvert 1 heure avant DEGUSTATION.
Je suis un débutant et certainement incapable d'exprimer ce que je ressens.
Mais j'appelle cela une dégustation en majuscules.
Le nez est extraordinaire, il explose en bouche et la finale est très longue.
Une de mes plus belles bouteilles.

JB.

Juste un petit mot sur Cos, j'ai contacté le domaine il y a une dizaine de jours pour avoir quelques infos pour servir le 02 au mieux, j'ai eu une réponse 2 jours plus tard avec des explications sur le millésime, sur le château et un petit mot manuscrit, super communication, cela fait plaisir! Cela change de nombres de domaines qui ne répondent même pas au téléphone (ou alors je me suis trompé de numéro:S;)).

Salut,

oui c'est bien de la part du Château.

Quand et comment conseillent-ils la dégustation du 2002 ?

Cheers

En fait ils ne m'ont pas dit exactement quand puisque je leur avais dit que je devais l'ouvrir, mais ils m'ont conseillé un carafage d'une heure, juste une petite note pour m'expliquer que dans une dizaine d'années il serait parfait... Mais il est déjà très beau aujourd'hui!

Mais il est déjà très beau aujourd'hui!

Le CR, le CR

Il est dans "dégustations électriques" dégustation à Marseille acte 1.
Désolé mais je ne sais pas faire le lien...

Bon je ne suis peut être pas très bon en informatique mais un copier/coller je sais faire;)

Vin n°1: Le nez est très mûr et complexe, sur le cassis, le caramel, un arbre résineux, l'élevage est encore présent, la cendre apparaît.
Le toucher de bouche est de grande qualité, tout en finesse, les tannins sont très élégants, très fins, un peu d'amertume en fin de bouche, la finale est un peu asséchée.
Je n'ose vous dire ce que l'on propose comme vin (j'ai honte , mais c'était le premier, nous étions encore tous un peu timide;)).
Verdict: Cos d'estournel 02 Belle surprise qui confirme les propos élogieux que j'ai pu lire sur ce flacon.

vin n°1-Cos d'estournel 2002
Longueur courte qui m'a fait penser à un petit millésime (2002) sauf que comme tout le monde je le situais dans une tout autre région. La honte ne me permet pas comme Patrick de vous indiquer où!
D'accord avec le reste.

Cos d'Estournel 2002 , le nez est très mûr sur les fruits noirs, les tannins sont bien intégrés , l'élevage est présent mais bien travaillé au niveau du boisé.

En bouche , c'est relativement puissant , un équilibre bien présent, le vin de longueur correcte finira sur une pointe légèrement amère .Belle bouteille , encore en potentiel à revoir d'ici quelques années .

super communication, cela fait plaisir!

Effectivement, la communication est superbe.( comme les vins je pense)
Pour mon thèse sur les 2eme vins de Bordeaux j' ai contacté le domaine par e mail pour savoir plus du Pagodes des cos. J' ai reçu des brochures, des textes sur les pagodes ét en plus une gentille lettre (écrit avec la main!) avec tout l' information nécessaire sur les pagodes. Toute suite j' avais plus envie de le boire!

Latour était aussi très correcte ( le seul avec Cos qui m' a toute suite envoyé une brochure), juste comme Branaire Ducru, Pontet Canet, Grand Puy Lacoste et des autres.

Il y en a aussi qui apparament n'aiment pas donner beaucoup d' info sur leurs 2eme vins ( Mouton pe )...

Seul Cos bu jusqu' a maintenant ( en 2005 ): le 1993, très beau vin pour l' année!
Dans ma cave: 1x1998 et 1x1999. J' essaie d' attendre...

Jo

Cos d'Estournel 1985
En accompagnement d'un agneau pascal et familial.
Ouvert et carafé deux heures avant,mais sans doute servi un peu trop frais.
Nous sommes tous surpris par la jeunesse de ce vin.
Nez sur les épices, le graphite, les fruits noirs, un peu d'herbe coupée.
Bouche très droite, un peu sévère, grande longueur.
Une très belle bouteille, qui avait encore un longue vie potentielle devant elle.

Jean-Paul

Lorsque je débarque dans ma cave avec l'intention de me faire un petit plaisir, je prends le temps d'étudier mes envies du moment. Rouge ou blanc. Bourgogne, Bordeaux, Loire, Rhône ou encore Provence. En ce jour de l'agneau Pascal, mon choix s'était naturellement orienté vers un grand Bordeaux. Mais lequel!? Un Pauillac peut-être! Non, rien de prêt à boire pour le moment dan ma cave. Un Saint Julien? Mouhai pas ma tasse de thé avec ce met. Un Margaux? Il n'y en a point. Un Moulis, Fronsac ou Haut Médoc? Non cela ne me dit rien. Un Saint Estèphe? Tiens pourquoi pas! Il faut dire que j'avais une petite persistance rétinienne ces derniers temps qui me rappelait au bon souvenir de Cos d'Estournel. Après un tour d'horizon je me dirige vers un 96, millésime dont on parle beaucoup en ce moment.

Je remonte le flacon, l'ouvre et le prépare pour son passage en carafe. Je prends soin de vérifier en premier lieu si un goût de bouchon n'est pas venu polluer la bouteille. Heureusement le vin est intact.

Deux heures plus tard au moment de déguster je prends le temps de me poser la question : qu'est ce que j'attends d'un grand vin!

Commence alors l'analyse olfactive du vin : puissance moyenne - l'élevage se fait encore sentir- C'est dire après plus de dix ans. Pourtant on perçoit une puissance compressée et une complexité à venir. Pour le moment je ne suis pas emballé.
La robe est un beau rubis sombre pas aussi noir que j'en avais le souvenir. Quelques traces d'évolution. La robe est moins jeune que celle du Poyféré ouvert il y a 3 semaines. En bouche on perçoit la fraîcheur de beau Cabernet mais je ne trouve pas ce moelleux que l'on prête en général à ce cru. Je lui trouve une certaine austérité voire même un petit manque de concentration. La finale fait ressortir des tanins qui ne sont pas totalement polis.

A ce stade je ne suis pas totalement séduit par ce vin qui manque à mon sens de race, de velouté et de complexité. Nous sommes très loin de l'idée que je me fais d'un grand vin et surtout d'un Grand Cos. Je suis d'autant plus déçu que dans ce grand millésime je m'attendais à une sève intense avec un moelleux confondant et un rétro importante.

Je vais maintenant tenter de relativiser un peu cette déception. Tout d'abord j'ai l'impression que les 96 ne sont pas encore arrivés à leur terme. Mes récentes dégustations me confirment que 96 est un très grand millésime de garde et que les grandes réussites ne sont pas encore arrivées à maturité. Il faudra du temps je pense. Ensuite je pense que le froid actuel qui règne dans ma cave peut bloquer les vins qui se referment. Maintenant je pense également que certains vins manquent un peu de matière et qu'ils ont du mal à digérer les élevages qu'on leur a fait subir. En l'état Cos me semble faire partie de cette catégorie. Affaire à suivre. 11-14/20

A moins que 1996 ne soit pas aussi grand qu'on veuille bien nous le dire...

Luc

Chassertin,

A mon avis le problème n'est pas dans la grandeur du millésime, mais plutôt dans la température de dégustation qui devrait se situer autour des 18°C.

Comment peut-on goûter une bouteille deux heures après l'avoir remontée d'une cave froide ? Erreur de débutant ? J'ai peine à l'imaginer, et pourtant le ressenti d'un beau Cabernet frais semble révélateur d'une ouverture de bouteille précipitée.

Possédant un cave (trop) froide, je pallie cet obstacle avec une prévision de consommation à moyen terme. Je remonte mes vins rouges en conséquence, dans un espace d'une trentaine de bouteilles, où elles attendent sagement dans une ambiance très légèrement chambrée. C'est ma règle pour la période d'octobre à mai.

J'ai ouvert une bouteille de Cos d'Estournel 1996 il y a un an et demi environ au cours d'une soirée sur le thème "1996". Carafé deux heures à l'avance, et dégusté à l'aveugle.

Dès les premiers coups de nez au-dessus des verres, il y a eu unanimité pour saluer le très haut niveau de ce vin. Une classe immense ! Très grosse puissance, mais tout en élégance grâce à un équilibre parfait, avec incontestablement un brillant avenir devant lui. Déjà très complexe, mais dont on sent que le potentiel de développement est énorme. Un style très classique, pas dans le genre "moderne et démonstratif".

Sa finesse le rapprochait peut-être plus d'un St Julien ou d'un Pauillac que d'un St Esthèphe (j'ai toujours une vision un peu "rustique" de cette appellation par rapport aux autres villages du Médoc, mais cela n'engage que moi).

Ce soir-là, Cos a survolé la soirée. Il était notamment très au-dessus de Sociando 96, qui s'était pourtant montré à la hauteur de sa réputation à très haut niveau.

EtienneBF écrivait:

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> J'ai ouvert une bouteille de Cos d'Estournel 1996
> il y a un an et demi environ au cours d'une soirée
> sur le thème "1996". Carafé deux heures à
> l'avance, et dégusté à l'aveugle.
>
> Dès les premiers coups de nez au-dessus des
> verres, il y a eu unanimité pour saluer le très
> haut niveau de ce vin. Une classe immense ! Très
> grosse puissance, mais tout en élégance grâce à un
> équilibre parfait, avec incontestablement un
> brillant avenir devant lui. Déjà très complexe,
> mais dont on sent que le potentiel de
> développement est énorme. Un style très classique,
> pas dans le genre "moderne et démonstratif".
>
> Sa finesse le rapprochait peut-être plus d'un St
> Julien ou d'un Pauillac que d'un St Esthèphe (j'ai
> toujours une vision un peu "rustique" de cette
> appellation par rapport aux autres villages du
> Médoc, mais cela n'engage que moi).
>
> Ce soir-là, Cos a survolé la soirée. Il était
> notamment très au-dessus de Sociando 96, qui
> s'était pourtant montré à la hauteur de sa
> réputation à très haut niveau.

Cette race dont vous parlez avec brio, j'ai bien cru la tenir pendant quelques instants avec par moment un nez complexe sur de beaux fruits noirs tels que le cassis. Je pense comme l'a évoqué Jean-Marie que le vin n'a pas été remonté suffisament tôt, même si à table il ne semblait pas froid mais à température. Un vin doit être remonté quelque temps avant afin de se réveiller surtout après une longue période de sommeil provoqué par le froid ambiant. Cette année fut particulièrement froide certes mais cette fraîcheur s'est installée depuis longtemps. Je pense que votre procédure est logique.

Toutefois, je continue à penser que ce vin n'est pas encore prêt car j'ai trouvé une certaine austérité dans le grain du tanin. Très certainement le choc thermique aura mis en relief les tanins par rapport à la matière. Etrangement et contrairement aux idées reçues Cos n'est pas toujours flateur ni dominé par le Merlot. On le ressent dans l'élégance du nez et dans la trame de la bouche. D'ailleurs sur cette année de Grand Cabernet, je pense que la proportion de Merlot est plus faible qu'à l'accoutumée.

Enfin, si il est vrai que le vin n'a pas été fait dans l'exubérance, je pense néanmoins que l'élevage qu'il a suivi ne lui permettra pas d'exprimer toute la personnalité de son terroir et c'est bien dommage. Pendant tout le repas, on sentait le poids de l'élevage sur le vin. Je trouve cela dommage J'aimerais que certains grands domaines de bordeaux changent leurs procédés, leurs vins gagneraient en personnalité. Même si je ne suis pas un grand connaissauer de Saint Estèphe, je dois avouer qu'à l'aveugle et en l'état, j'aurais pu mettre ce vin n'importe où dans le médoc.

A noter, quand même, que le témoignage d'EtienneBF vient corroborer un certain nombre d'avis très favorables à propos de Cos 1996.

Mon CR d'avril 2007 (page 16) est proche de celui de Chassertin (austère, boisé,...).
En gros je pense que ce vin est encore "trop" jeune, il mérite quelques années supplémentaires de cave mais sur cette unique dégustation je ne peux pas dire que j'ai eu l'impression d'avoir à faire à un (très) grand vin.

M@nuel.

M@nuel écrivait:

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En gros je pense que ce vin est encore "trop" jeune, il mérite quelques années supplémentaires de cave mais sur cette unique dégustation je ne peux pas dire que j'ai eu l'impression d'avoir à faire à un (très) grand vin.

Je vous rejoins complètement. Dans notre cas l'austérité est liée je pense à l'élevage made in Prats.

A ce jour les vins qui m'ont le plus séduit sur le millésime 96 ne sont pas les grandes stars annoncés. Barton, Gruaud, Sociando, Pontet Canet et GPL. Avec une nette préférence pour ce dernier qui m'a complètement séduit par son moelleux attachant, son fruit encore présent, sa complexité et son équilibre.

Les ténors annoncés en 97 (Poyféré, Cos, Palmer, Montrose, Baron, Mouton) ne m'ont pas impressioné voire franchement déçus. Toutefois comme je ne veux pas tirer de conclusions attives, je continue à me dire que la grandeur de ces n'est pas encore perceptible et qu'il leur faut encore du temps. Même si dans mon esprit les élevages ont gaché beaucoup de chose.

D'ailleurs, je suis de plus en plus circonspect sur la grandeur prétendue des terroirs Medocains. Je me demande si l'imagerie collective n'est pas un peu désuette. En tout cas je trouve de moins en moins de personnalité à ces vins et cela me dérange. C'est est d'autant plus vrai lorsque je lis des ouvrages consacrés à tel ou tel Château, je me demande si l'auteur est partisan ou bien si c'est moi qui déraille.

Avec sa dévotion pour le tout oenologique, je pense que Bordeaux perd régulièrement de sa personnalité. Malheureusement, la remise en question n'est pas de mise car sous couvert de leur marque, ils endorment les consommateurs. A mon sens aujourd'hui il s'agit de l'appellation la moins vibrante même si je continue à me dire que je me trompe.

Chassertin,

Dans la liste des 96 que vous citez, je n'ai goûté que Sociando (à deux reprises, une des deux étant le même soir que Cos, servi immédiatement après celui-ci). C'est un vin superbe de puissance équilibrée et de complexité. Cos est dans le même registre mais avec encore plus d'élégance et de complexité comme je le disais plus haut.

Votre circonspection vis à vis des grands médocs m'amène une question : quel âge avaient ces bouteilles lorsque vous les avez bues ? Plus je connais ces vins, et plus je me dis que décidément c'est une chose magnifique qu'un grand médoc A MATURITE !!! C'est à dire après un long séjour en cave, le temps que les arômes se développent et que les tanins se fondent.

Plus j'ai l'occasion d'en goûter, plus je me dis que les grands médocs dans les bons millésimes doivent être attendus vingt ans pour s'exprimer pleinement.

Je n'ai pas souvent goûté Cos. Mais le 1988, bu à trois reprises, est magnifique avec une ampleur majestueuse où se distinguent notamment des arômes de cèdre comme je n'en ai jamais trouvé ailleurs. Au niveau du Pichon-baron 88, c'est dire !

Mais le "bon âge" d'ouverture des bordeaux est un sujet qui mériterait un débat à lui tout seul (et qui doit bien avoir déjà été abordé à de multiples reprises sur ce forum ou un autre).