bonjour,j'aimerai ouvrir un montrose 2002,avez vous une idée approximative de la durée d'aération pour que le vin s'ouvre?
merci à tous et toutes(tu)

J'ai ouvert une bouteille de ce 2002 la semaine dernière et l'ai bue sur deux jours.
Le premier jour, j'ai dégagé la bouteille jusqu'à l'épaule environ quatre heures avant dégustation et ai dégusté pendant deux heures.
J'ai bu le reste le deuxième jour.

Conclusion : le vin n'a que très, très peu évolué pendant ces deux jours et m'a semblé assez peu expressif. On sent une assez bonne puissance contenue et une acidité de bon aloi. Selon moi, il est dans une phase intermédiaire. C'est intéressant de le déguster pour se forger une opinion mais, pour ce qui me concerne, je n'y toucherai plus pendant au moins trois ans.

Didier

Montrose 1990 effectivement c'est anormal ... ça doit encore être un ado en pleine forme...
Le bouchon ne veut rien dire, j'ai eu des bouteilles hyper oxydées avec un bouchon et niveau impec. Une bouteille mal conservée, ça ne se voit parfois que dans le vin!

Millesime.com (hors sujet)
Expériences diverses sur ce site en général plutôt positives, mais sur les anciens millésimes c'est une loterie comme partout.
A mon avis, Ils achètent aussi à des particuliers et peut-être parfois sans tester (sur un Montrose 90 c'est une ruine de tester!). Une bouteille de la chapelle 95 de chez eux avait un niveau un peu bas .... mais le vin était encore bien, mais pas au niveau attendu.
Mais c'est la seule expérience un peu à la limite sur 4 ou 5 achats sans problèmes. Donc un bon site assez fiable 'en moyenne'.
Je n'achète en général chez eux que des millésimes récents et des vins rares que je veux absolument dans ma cave et que je n'ai pas pu acheter à leur sortie.

MERCI DIDIER

D'accord aussi avec Didier
J'ai bu Montrose 2002 en début d'année, il est bien mais je l'ai nettement préféré jeune, donc il faut attendre car le vin est sans doute un peu fermé (comme beaucoup de 2002, notamment Sociando Mallet).

montrose 1989

ouvert pour notre anniversaire de mariage ce lundi. nous l'avons passé en carafe 6 heures avant de le déguster sur env. 2 heures de temps. je n'ai pas encore beaucoup d'expérience dans les vins de cette gamme (de prix ou de noblesse...) mais ce vin est incroyable, une bombe à retardement! je pense qu'il a encore quelques belles années devant lui. mais en ce moment ça se boit déjà très bien. quelle harmonie, complexité, longueur... si je réfléchis bien, ça doit être un des meilleurs vins que j'ai bu jusqu'à aujourd’hui.

Je partage l'avis de tan: Montrose 89 est actuellement au sommet de sa forme, et certainement, pour moi aussi, un des meilleurs vins que je connaisse,
Claude

comme quoi ça vaut la peine d'attendre.
Je l'avais bu en 1998 lors d'une verticale, un bon souvenir car lors de la verticale il y avait un 1970 magnifique et intemporel, sur les fruits noirs et épices orientales ... mais le 1989 était encore fermé à triple tour à l'époque.
Malheureusement je n'ai pas ce vin en cave :-(((

Un nez assez simple, une bouche présentant des tanins assez austères, un vin "dur" même après 24h en carafe. Je ne sais pas si c'est un problème de bouteille ou non mais j'ai trouvé ce vin très fermé, plat, sans beaucoup de relief. A revoir dans au moins 5 ans. Une déception
SEB

Montrose - 1999

Dégusté il y a quelques week-end en arrière soit début octobre.
Bouchon imbibé sur environ 1cm

Robe: Couleur cerise un peu mûre, légère évolution, de très belles larmes cisellées sur les contours du verre.

Nez: Une explosion de fruits avec du cassis, de la groseille et de la cerise, de légères notes de vanille, cacao, café et chocolat viennent ponctuer cette jolie palette. Un vin qui se montre très expressif et déjà très gourmand au nez.

Bouche: L'attaque est tranché, vive sur une belle acidité avec le cassis et la cerise temoignant en premier lieu d'un vin encore sur le fruit après 11 ans. En milieu de bouche les tanins sont fondus, enrobés. Le vin est fin, d'un très beau touché. La gourmandise envahit la bouche avec des notes de café, de fruits plus à maturité mais surtout on retrouve le chocolat. Tout ceci tapisse le palet, c'est intense et la finale est longue.

En conclusion c'est un très bon vin qui surprend pas son fruit encore bien présent et vivace. Pour ensuite nous amener sur un vin à maturité.

Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour vos récents CR.

A tous ceux que cela concerne, merci également de prendre la peine de vérifier que le titre de vos messages corresponde bien au vin décrit sous la forme ici de "Montrose XXXX", ou à une réponse à une intervention précédente sous la forme "Re : Montrose YYYY".

Si tel n'était pas le cas (... et cela ne l'est pas si souvent , il serait bien de corriger vos titres afin qu'ils reflètent vraiment ce dont vous traitez (Suppression du " Re: " s'il ne s'agit pas d'une réponse à une intervention précédente concernant cette cuvée, ou ajout du millésime évoqué dans le corps du message, etc.).

Rien de grave évidemment, mais c'est une habitude à prendre afin de rendre la lecture des longs fils et de leurs fréquentes digressions le plus clair possible, sans oublier l'efficacité du moteur de recherche.

Cordialement,
dfried

NB : ATTENTION >
Le prochain qui publiera un message dans ce fil suite à mon intervention doit faire attention à ne pas reprendre le "Re : Intermède mise en forme", qui ne manquera pas d'apparaitre automatiquement dans sa case titre.

NB2 : Evidemment dès que vous vous rendez compte que l'un de vos messages anciens, où qu'il soit publié, mérite d'être corrigé d'une façon ou d'une autre, n'hésitez pas à le faire

Montrose 1989

Niveau parfait : 5mm sous le bouchon
Bouchon en très bon état, légères remontées sur 10mm
Non carafé - T° 19/20°c

La robe est plutôt dense, rubis, très légèrement terne mais de faible évolution.
Le 1er nez est assez exceptionnel, grande complexité, subtil, frais ! Puis tout de suite après un côté plus viandé fait son apparition. Par la suite cette note s'atténura sensiblement jusqu'à pratiquement disparaitre. Finalement un bouquet assez intense et fondu où l'on trouve des fruits noirs, du cèdre, du tabac et des épices.
En bouche le vin est tout à fait fringant, à son apogée me semble-t-il. C'est fin, riche, intense, équilibré, avec des tanins parfaitement enrobés et intégrés. La finale de grande amplitude s'offre un long séjour dans le palais.
Grand vin !

Apogée probable : jusqu'en 2025-30 ?

94/100

M@nuel.

Manuel,

Nous sommes d'accord
Cela fait quelques années que j'écris que je préfère le 1989 au 1990, pourtant 100/100 Parker.

Bien cordialement,
Thierry

Bu il y a une dizaine de jours, le Montrose 90 s'est révélé plaisant sur des arômes sanguins et végétaux (foin coupé). Loin du monstre de concentration décrit par Parker, il est actuellement à parfaite maturité. Il fut supplanté par le Troplong Mondot du même millésime, autrement plus fringant et civilisé. A boire.

C'est vrai, je trouve, moi aussi, Troplong-Mondot 1990 superbe

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Bonjour à tous,

Merci beaucoup pour vos récents CR.

A tous ceux que cela concerne, merci également de prendre la peine de vérifier que le titre de vos messages corresponde bien au vin décrit sous la forme ici de "Montrose XXXX", ou à une réponse à une intervention précédente sous la forme "Re : Montrose YYYY".

Si tel n'était pas le cas... et cela ne l'est pas si souvent , il serait bien de corriger vos titres afin qu'ils reflètent vraiment ce dont vous traitez (Suppression du " Re: " s'il ne s'agit pas d'une réponse à une intervention précédente concernant cette cuvée, ou ajout du millésime évoqué dans le corps du message, etc.).

Rien de grave évidemment, mais c'est une habitude à prendre afin de rendre la lecture des longs fils et de leurs fréquentes digressions le plus clair possible, sans oublier l'efficacité du moteur de recherche.

Cordialement,
dfried

NB : ATTENTION >
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NB2 : Evidemment dès que vous vous rendez compte que l'un de vos messages anciens, où qu'il soit publié, mérite d'être corrigé d'une façon ou d'une autre, n'hésitez pas à le faire

Très belle surprise pour un millésime aussi réputé médiocre. Effectivement lors d'une soirée dégustation, après avoir dégusté plusieurs vins de 1988, je décide de tenter l'expérience d'ouvrir cette bouteille, décision particulièrement osée, vu que la bouteille arrive après un Hermitage la Chapelle 1988 (le sommet de la dégustation). Le Montrose n'est évidemment pas pareil mais se compare très facilement et se veut même un brin supérieur à Sociando Mallet 1988, Phélan Ségur 1988 et même les Carruades de Lafite 1988 (déception de la soirée quand on sait le prix que les gens sont actuellement d'accord de payer pour ce vin!). le vin est assez fluide mais présent avec de beaux arômes sur l'évolution, la couleur est encore assez jeune mais pas très foncée. A boire cependant assez vite, sans carafage.

Il faut reconnaitre que cette bouteille a toujours été conservée dans la même cave dans de parfaites conditions.

Déguster ce soir après une aération de 12h : MONTROSE 1995.
Une bouteille superbe marqué par des notes tertiaires.
Un vin avec une charpente vraiment marqué typique des Saint Estèphe.
Beaucoup de plaisir sur cette bouteille , pourtant une certaine astringence et des tanins encore présents démontre qu'il en a encore sous le pied pour quelques années.
Un flacon vraiment magnifique et qui m' a plus séduit qu'un Mouton 97 déguster pour Noël.
8 - EXCELLENT
Cdt

Bonjour,

Bu ce week-end une bouteille de Château Montrose 1989. Le vin a été épaulé une heure et demie, puis carafé une heure. Le niveau était à 1,5 cm du bouchon (encore dans le goulot). Le bouchon était imbibé sur la moitié de sa longueur.

La robe du vin est rouge intense, avec des reflets ocres. Le nez est complexe et intense : on sent les sous-bois, le cassis, la boîte à cigare. En bouche, c'est un pur régal : le vin tapisse le palais, il est gras, charnu, plein et d'une sapidité incroyable. On se retrouve sur le cassis, un boisé harmonieux et sur la réglisse. Longueur digne d'une grande bouteille.

Moment magique partagé avec un fan de Bordeaux et nos épouses. On a passé la moitié du repas le nez dans le verre... c'est tout dire.

Pour la petite anecdote, cet ami, en goutant le vin (il n'avait pas encore vu la bouteille), m'a dit que ce dernier lui évoquait le Lynch Bages 1989 qu'il avait dégusté quelques années auparavant.

Serge

Montrose 70.

Une petite merveille à mon sens.
D'abord par son prix, qui prouve à nouveau que nul n'est besoin de dépenser des mille et des cents pour boire une grande bouteille (65 euros il y a trois ans, on est loin du scandale).
Ensuite parce que ce millésime m'a prouvé qu'il était, certes hétérogène, mais décidément plein de bonnes surprises.
Enfin, pour le flacon lui-même...

Et puis ce Montrose 70 est plein d'autres enseignements.
Par exemple, celui que l'on retrouvera encore lors des primeurs..., relatif aux notations, et qui rappelle la subjectivité de chacun; ou bien encore (pour ces vins plus anciens) qu' "il n'existe pas de grands vins, mais seulement de grandes bouteilles"; 87 WS ou 92 RP, mais 19 JMQ. Comme quoi...

Voilà un elixir qu'il ne faut pas carafer. Le vieux vin (même s'il est loin d'être ancestral j'en conviens) est typique, je trouve, des bouteilles qu'il faut ouvrir et découvrir dans la foulée. Le carafage à l'avance tuerait la dégustation.
Bu lors d'un déjeuner, à trois, il n'a cessé d'évoluer pendant le repas. Magique sensation: comme s'il vous parlait et que vous le ressentiez; comme s'il vous racontait ses quarante ans de vie en deux heures, qu'il avait attendu son moment et se lachait enfin; un instant symbiotique, rapide et délicieusement violent.
Acide à l'ouverture (une belle acidité), il devient le vin parfait après une demi-heure pas plus.

Couleur d'un beau rouge profond; rouille sur les bords, bien évoluée.

Un nez magnifique de terre humide, de pierre mouillée, de fumé, de minéral.
J'y ai plus retrouvé un Graves que les Saint Estèphe que j'avais eu l'occasion de boire auparavant.

En bouche, et après une acidité très agréable sur le premier verre, le vin devient ensuite parfaitement ''rond'', avec des tannins, une acidité et -bien sûr- un boisé parfaitement fondus.
C'est gras, et la concentration est très impressionnante.
L'équilibre est magistral.

Une vraie noblesse et une vraie poésie, pour une bouteille restée humble.

Eric.

Bien beau CR

rep Montrose 1970

" Magique sensation: comme s'il vous parlait et que vous le ressentiez; comme s'il vous racontait ses quarante ans de vie en deux heures ".....que tu nous fais partager en quelques mots, comme un livre ou un film dans lequel on prend plaisir à s' avancer. Beau cr !

Daniel

J'ai eu la chance il y a quelques années de goûter ce vin dans une verticale.
C'était mon préféré de la soirée et pourtant il y avait 1990 et 1989 .... (sans doute encore trop jeunes à l'époque).

C'est par sa complexité et notes épicées dans la finale que ce vin m'avait subjugué...

... très beau souvenir en ce qui me concerne et je me retrouve parfaitement dans l'éloquent CR d'Eric.

alors que celle bue l'an dernier était fatiguée...

Bonsoir à tous,

Un grand et sincère merci à Guillaume, Daniel, et Sergio; ça encourage!

Frédéric, désolé...
Comme quoi, l'adage cité restera toujours valable...
Je constate que Sergio, sur une belle verticale manifestement, a rencontré les mêmes sensations.

Je crois qu'il y en a encore une cachée dans ma cave... il ne reste plus qu'à l'ouvrir pour vérifier ensemble! ()

Eric.

Très beau CR !

J'ai bu cette bouteille l'année dernière, et je partage entièrement ton avis, c'était un moment magnifique. Le vin était d'une jeunesse insolente, et cela constitue l'un de mes plus beaux souvenirs en Bordeaux.

Quentin

Bu il y a une dizaine d'année, j'en garde moi aussi un très bon souvenir de ce Montrose 70.

M@nuel.

Bu il y a quelques jours un Château Montrose 1994 sur des croûtes aux morilles. Bouteille ouverte à l'épaule une heure avant le service.
Très beau Saint-Estèphe avec encore beaucoup de potentiel selon moi, très belle couleur rubis foncé sans être tuilée, encore un peu serré mais magnifique.

Montrose 1994: bue il y a 5 ans, vin dur, fermé ... le message de Christr me rassure car il m'en reste 2.
Je suis curieux de voir l'évolution des 1ers et 2e crus en 1994 car j'en ai encore pas mal étant donné qu'à l'époque c'était vendu à un prix raisonnable (Haut Brion à 50 EUR par exemple... et ça paraissait encore cher!).
C'était le bon vieux temps ... même si 1994 n'était pas une grande année.

En tout cas pour ma part les 1994 me donnent beaucoup de plaisir actuellement, en particulier sur l'Evangile bu quelques jours avant le Montrose, Pichon Comtesse est superbe actuellement, Rauzan Ségla pas mal, même des crus moins prestigieux tels que Pibran ou la Louvière ont une jolie complexité.