Pour répondre sur le 88 :

juste un rappel d'une dégustation d'une bouteille de Montrose 88 (achetée à Fred d'ailleurs )

MONTROSE 1988

merci pour le rappel ... voilà qui est très intéressant et confirme la perception de Bertou !

passer après Pavie 1990 et s'en sortir comme cela ne va pas de soi ... (j'adore Pavie 90 )

comme quoi le monde du vin possède une dramaturgie très particulière,
en effet combien vins pris pour moribonds réservent de belles surprises

Oui, effectivement je rejoins Alexandre et Steeve.
Je me joins à Claudius pour remercier ce rappel et partage ses sentiments.

D'accord avec vous, le vin est toujours riche en surprises, bonnes ou mauvaises

Amicalement,
Thierry Debaisieux

Gouter ce week en un Dame de Montrose 2008 il est excellent impressionnant j'ai l'ai trouver presque aussi bon que certain crus classé pour moi c'est de loin le meilleur second vin que j'ai déguster, trés peu boisé fin onctueux savoureux un effet différents des autre même si il est encore jeune ce second vin est une réussite chapeau bas au château montrose, je n'ai pas encore tester le château montrose qu'est ce que ça doit ètre!! Je le conseil vivement 26 euros chez u

Très Belle Dame de Montrose 2003 également bu recemment
Très prometteuse

Château Montrose 1990 S'il vous plait. Cela impose une description façon manga nippon :

Ce soir j’ouvre ma première bouteille de Château Montrose 1990 que je prépare selon le rite de F. A. en dégageant les épaules de la grande dame…de Montrose.

Après avoir fulminé contre certaines réactions malsaines de l’individu dans un fil initié par Vougeot, j’arrive par ce rituel à me dire qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments. En dernier recours, l’homme peut encore s’élever en levant le coude et sortir ainsi des pires labyrinthes.

Le vin s’habille d’une robe haute couture d’un bordeaux sombre soutenu à reflets tuilés rouille orangé. Une robe longue plissée du plus beau velours, elle tombe des épaules nues laissant en arrière une traine qui bruisse à chacun de nos pas qui déjà voudraient s’accorder. Pas encore.

Le bouquet qui accompagne ce premier mouvement me semble comme un air connu. Rien d’ostentatoire de premier abord, des notes de bois de santal, d’épices douces et de réglisse. C’est fort floral, et déjà envoutant. Je n’ose imaginer la bouche aujourd’hui, et je me mets à rêver ce que sera demain la belle endormie.
Là, elle se réveille à peine avec du sommeil encore plein les yeux et libérée encore un rien poussiéreuse au niveau de ses habits, de ses tannins crayeux comme une jeune écolière du siècle dernier.
Il faut juste qu’elle reprenne son souffle la belle accouchée, une respiration pour avoir demain l'aisance d'un petit rat de l’opéra glissant et virevoltant légère sur le parquet ciré.

Un tableau de Degas.

En bouche, c’est comme un baiser sucré du bout de la langue à touche-touche et voilà que la jeune ingénue nettement moins farouche partage son haleine mentholé-réglissée et échange avec moi une pastille de Zan italien, tout à la fois fruit mûr, réglisse et fleur exotique.

J’ouvre les yeux, la jeune fille est une femme aux formes héroïques. Elle se livre encorsetée de cuir, en lacets, délassée, la gorge généreuse et le cou offert aux morsures assassines.

Le goût de la chair et du sang de la terre.

La passion et l’ivresse.

Une douce chaleur m’envahit et fait vibrer ma nuque.
Accélération des humeurs et du cœur.

C’est elle qui me possède au bout du premier verre.

La grande dame de Montrose est un mystère, insaisissable.

C’est une femme, c’est une mère qui vous accueille, vous enveloppe et vous retient.

Je vais attendre la nuit et tout un jour pour m’en délivrer demain entre chien et loup et vivre libre mes premières amours.

C'est Twilight Fascination réécrit par Baudelaire

On attend Twilight Révélation avec impatience

Il y a des passages ou ce Montrose est limite carré blanc

[size=x-small]Il aurait fallu 3 bouteilles : 90 _ 61 _ 90 -[/size]

La "grande" dame de Montrose !
Je ne le savais pas pouvoir être aussi féminin !
Tu es partageur parce que ça donne envie.

Jolies mensurations, je n'avais pas saisi jusqu'alors....61 joli millésime assez semblable à 90 et c'est en plus mon année de naissance. 96-59-96 encore plus Gironde et pas dégueu dirait le beau sergeB)-

Merci pour tous vos posts et un salut amical en retour à Mr Vougeot.

Cheese:)

Château Montrose 1990 « The teen-age easy version »

Robe Bordeaux sombre soutenu à reflets tuilés rouille orange.
Le 1er Nez est retenu sur le bois de santal, les épices douces (4épices) et la réglisse.
Le nez se développe à l’aération, plus dense et compacte sur un registre floral d’un exotisme entêtant et des discrètes notes de graphite et de fumée. Puis le vin libère des arômes élégants de cuir, (sellerie, peaucerie) et de parquet ciré, (cire à bois, miel et encaustique). Les arômes lourds de fond de verre, une heure après évoquent le feu de cheminée, le cuir, la réglisse, le menthol, et le lys.
Un parfum aux notes orientales, florales et épicées pour une dame dans la force de l’âge. Opium déjà.

La première impression en bouche renvoie furtivement au bois et à la craie. Puis le touché de bouche devient velours et le vin s’épaissit en même temps qu’il se dynamise.
En rétro-olfaction apparaissent des notes de menthol, de réglisse qui évoluent sur le Zan italien (réglisse-fleur exotique-menthol).
En AR fond des épices (Cannelle-Girofle), le cuir délicatement fumé et des notes de prunes en sur-maturité (quetsches cuites).
Ce qui frappe c’est la densité du vin, plein de sève, tellurique et son équilibre parfait.
La bouche se montre suave et sapide et invite à se resservir. Une boisson que l’on devrait ranger dans les produits illicites au risque d’une totale dépendance. Opium encore

A table, la dame est de grande classe, présente, elle vous accompagne sans ostentation et participe avec intelligence à la conversation. Par endroit, elle prend des allures fières andalouses et si par mégarde on l’oublie, elle a vite fait de transformer les minotaures en petits taurillons pour régner en reine dans l’arène. Autant dire qu’à table, elle éclipse toute autre prétendante.

Montrose 1990

je me souviens encore de la mini-horizontale 1990 chez Luc ...
il avait désintégré toute la concurrence ...
l'un de mes Bx préféré

J'adore le CR de Cheesecake...
Autant dire qu’à table, elle éclipse toute autre prétendante.
C'est marrant, ça m'a fait la même chose avec le GPL 82, avec mon épouse qui voulait boire dans mon verre...

Je rêve où les tarifs de Montrose ont explosé ? Il me semblait avoir payé dans les 40€ mes 2004 et voilà qu'on me propose 2000 à 159€?!

Explosé? non c'est juste une petite inflation assortie d'une spéculationnite aiguë d'après mon docteur....bordelais;)
Vineusement et joyeux Noël quand même

Accepter le prix de marché, c'est aussi faire un geste culturel pour l'amélioration des programmes de TF1 et le logement social de la bonne ville de Neuilly sur Seine. Les néo-patrons de Château Montrose ont besoin de cash flow pour bâtir. Faites leur confiance.
Le 90 se payait quand même 110 unités monétaires françaises de l'époque en achat primeur en 1991. De là à réclamer le retour au franc?

Pas Cheese:X

Le 90 en primeur était proposé à très exactement 80 frs h.t. ! Heureuse époque !

Bon sang, c'est dingue ! Bon, je préfère la spéculationnite à la pancréatite

Arrêtez les gars vous vous faites du mal!
Cordialement.

Saint Estephe Château Montrose 2002

Robe noire, dense, plus jeune. Le nez est assez discret, laissant entrevoir un peu les fruits noirs mais pas plus. En bouche, le vin présente de la matière (surtout en comparaison avec le Margaux), sur des arômes de fruits noirs à nouveau mais aussi moka,cuir et tabac. C'est assez rond, les tannins sont fondus, le vin prend du volume en bouche. La finale est de longueur moyenne.

Bon vin, pas vraiment austère mais dont j'ai apprécié le coté très droit.

Bonjour JB, j' ai également bu un Montrose hier, c' était le 2001
Très agréable dans le nez (champignons, fruits noirs, graphite), dans la bouche au début les acides sont assez présents mais après 15 minutes le vin s' adoucit et se montre vraiment à point.
A mon avis, quoi que il peu encore viellir, ce 2001 se boit très bien aujourd' hui.

Amicalement

Jo

Bu hier midi , un Montrose 2004 qui possède une superbe robe violaçée avec des reflets rubis.
Le nez est très jeune , sur des notes de cassis , de mûre , de cèdre et de confiture de groseille.Bien qu'il commence à se développer , il reste jeune et fougueux et l'aération lui fait du bien. On retrouve par la suite quleques notes de graphite et de violette.
Belle entrée en bouche , souple , avec un vin très soyeux .Le vin possède une belle acidité et les tannins bien présents comencent à s'assouplir.
On sent tout de même une très belle structure et une belle concentration. Des arômes de groseille et de baies rouges se déploient en bouche , puis celle-ci s'étoffe pour libérer des notes de menthol et de chêne.Belle finale sur la réglisse et déja une grosse longueur. Beaucoup de classe dans ce vin !
Un beau vin dont le seul repproche que l'on pourrait lui donner est son jeune âge ! A revoir dans quelques années !

amicalement
Charles

Bouteille ouverte 3 heures avant de passer à table.

Couleur sombre, sanguine et limpide.
Vin de demi corps.
Très beau nez envoûtant sur le cassis, la mure, le fumé et le cuir.
La bouche est agréable, fruitée avec un très beau grain de tanin fin et enrobé. Ce vin ne fait pas dans l'oppulence mais plutôt dans le registre de l'élégance, et c'est tant mieux!
La longueur est honnête.

Je trouve la bouche de ce vin un peu en retrait par rapport à la beauté du nez. Je pense qu'il gagnera encore à être attendu, même si il procure déjà pas mal de plaisir aujourd'hui. Le dernier verre de la bouteille était le meilleur.

Grégory

Je pense qu'il gagnera encore à être attendu, même si il procure déjà pas mal de plaisir aujourd'hui. Le dernier verre de la bouteille était le meilleur

D'accord avec toi, Grégory.

Actuellement, je bois mes 1986 et ils me semblent avoir encore un beau potentiel.

A mon avis: ne pas boire les grands Bordeaux avant 20 ans

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux
"Laissons la place aux jeunes !"

Bonjour Thierry
Pour 2002 et 2004 de Montrose je pense que le vin n'aura pas besoin d'être attendu 20 ans,ces deux millésimes sont déjà bien accessibles et agréables à boire mais avec bien entendu un potentiel. de plusieurs années encore.
Cordialement Denis

Je suis d'accord avec vous deux!

Montrose 2002 est très bon aujourd'hui, mais délivrera probablement davantage de choses dans quelques années.

Cordialement

Grégory

[size=x-large]DAME DE MONTROSE 2008

[/size]Excellent second vin, pour moi le meilleur: parfum vanillé et très léger boisé arôme de fruits rouge,sous bois,terre , léger réglisse qui disparait après aération, la robe est fine,grenat légèrement transparente le gout très cerise et les tannins biens présents l'alcool bien intégré et l'ivresse de ce vin est très particulière et différente des autres vins..
c'est un vin très féminin je trouve.......... ()

Thierry Debaisieux écrivait:

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> Actuellement, je bois mes 1986 et ils me semblent
> avoir encore un beau potentiel.
>
> A mon avis: ne pas boire les grands Bordeaux avant
> 20 ans
>
> Bien cordialement,
> Thierry Debaisieux
> "Laissons la place aux jeunes !"

C'est bien ce que je me suis dit effectivement. Et un 1986, mon année de naissance, j'en avait un que des potes m'avaient offert il y a deux ou trois ans. Seulement, le niveau était aux épaules. Aussi décide-je de le boire à noël, en accompagnement d'un faisan rôti avec un risotto aux cèpes.

voici donc : MONTROSE 1986

J'avais redressé la bouteille en cave l'avant veille, et je l'ai remontée le matin.

Ouverte vers 14h pour le soir, première frayeur. La capsule, en métal assez épais, colle presque au bouchon et l'intérieur est tout noir de vin pourri, aïe ! Ce même vin pourri recouvre le disque apparent du bouchon qui nécessite un dépoussiérage. Il est manifestement moins un bouchon qu'une éponge désormais.

Lors du débouchage, c'est une éponge bien dure, mais le bouchon s'extrait d'un seul morceau, sans coller. Je crains vraiment que l’oxydation ait tué le vin. Mais lorsque je mets le nez sur le goulot, l'odeur qui se dégage n'est pas désagréable. Oserais-je un ouf ? Attendons.

J'en verse un fond de verre et là, j'ai la surprise de voire un vin assez sombre, pas tuilé pour deux sous, d'un rubis soutenu et profond. Le disque est assez net, et plus rouge. Le premier nez est discret mais concentré, on y décèle un fruit noir timoré.

L'aération développe ce fruit que je prends pour de la mûre, et décèle des notes plus minérales, graphite, et un peu de forêt. Pas de bouchon ni d'oxydation, un miracle ?

Je le laisse ainsi jusqu'au soir. Le monsieur est plus fougueux, les tannins polis tapissent le palais et le fruit prend de l'ampleur sur fond de sous bois élégant et de bois précieux (le fameux bois précieux que personne n'a jamais mangé mais que correspond bien à l'impression élégante que le vin laisse en rétro-olfaction). Et c'est là que je rejoins Thierry, malgré la situation délicate (niveau et bouchon) de cette bouteille, le vin est encore bien jeune !

Il est tout juste ouvert quand le plat, qui soutient bien le vin mais est un peu victime de sa puissance, arrive. L'accord sera intéressant, mais souffre d'un manque se cohésion et d'échange entre le vin et le plat.

Le fond de la bouteille sera bue le lendemain, sans pompage, et s'avère toujours peu loquace au regard de son âge et de sa trempe, mais d'un beau niveau tout de même, le champignon faisant son apparition. BIEN - je dirais...

Bref, j'aimerais pouvoir regoûter ce vin dans 5 ans ! Avis aux âmes charitables !

Bonne soirée.

l'intérieur est tout noir de vin pourri, aïe !

Ca ne présage en rien de la mauvaise qualité du vin....Ca m'est souvent arrivé.

Je me souviens avoir gouté Montrose 86 il y a 3 ou 4 ans et je l'avais trouvé austère aussi. La bouteille avait été terminée le soir même malgré tout donc je n'ai pas vu l'évolution après aération.

edit: typo