Je suis régulièrement surpris par des vins que je pensais complètement morts et qui quelques années après retrouvent une seconde jeunesse. Depuis, j'évite les avis définitifs sur un vin quelque ce soit sans parler la subjectivité de la dégustation... ;-)
En particulier chez les vignerons qui respectent le terroir, l'expérience montre qu'à un moment, le terroir finit par reprendre le dessus et le vin retombe dans ses bottes.
Ensuite, on est jamais à l'abri d'une bouteille défectueuse, tout est une question de proportion. Si une sur dix par en vrille, il est vrai que ca fait beaucoup.

Pour moi, des vins pas en place. Pas de déviance sur 2008 pourtant les vins sont élaborés et sulfités de la même manière

En effet, aucune déviance sur les 08 bus. pas le cas sur 07 et 09, les aromatiques oxydées me semblent loin d'un problème de vin pas en place.

Pas bu 08 ni 09 pour ma part, mais environ 1 bouteille sur 2 ou sur 3 (je ne tiens pas de statistiques) avec des arômes oxydatifs prononcés...il m'en reste, je vais patienter un peu et les regoûter dans quelques temps, sait on jamais!

Une bouteille bue lors d'un merveilleux week end .

Domaine JF Ganevat, Côtes du Jura, Les Chalasses Vieilles Vignes, 2007
Apéritifs, Coppa Corse et gnama gnama



Oliv
La robe est peu teintée, sur un jaune un peu plus que paille mais moins que doré.
Le nez attaque sur une réduction peu avenante s'exprimant sur le grillé que parasitent des notes de lierre.
L'aération dans le verre révèle des senteurs désagréables de cidre bouché.
La bouche est bien plus en place, construite autour d'une acidité élevée qu'une jolie matière parvient à équilibrer.
Si l'aromatique me semble manquer de gourmandise, marquée par des notes un peu trop végétales, le corps du vin et sa tension sont agréables à mon palais.
La finale est en revanche un peu mangée par l'acidité.
Un vin correct mais manquant un peu de chair !

Enzo
Nez de cacahuète, grillé, iodé, fumé qui a l’aération laisse s’exprimer des notes d’abricot puis d’oxydo-réduction sur le cidre et la charcuterie.
Un nez limite une fois de plus sur cette cuvée.
La bouche est grasse, possède une belle acidité et un gros volume dans un ensemble assez puissant non dénué de gourmandise. C’est très long sur les agrumes en finale. Fond de verre grillé et iodé peu avenant. Belle bouche, dommage que le nez réduit ne s’ouvre pas.
Bien ++.

Ganevat Vin Jaune 2003

J'avais peur de boire ce vin si tôt (août 2012). Bouteille ouverte la veille et non rebouchée, le vin est ensuite laissé en carafe une dizaine d'heures avant le repas.

C'est tellement complexe qu'il est difficile d'écrire moins qu'un pavé sur l’aromatique de ce vin. Ce vin m'a ému, c'est immense, un volume extraordinaire, une bouche presque pâteuse, folle, grasse. Et pourtant, quelle fraîcheur! C'est BON, un régal, en plus d'être si profond. L'acidité relance ce vin qui semble peser et sécher un peu en milieu de bouche pour une finale inouïe de par sa longueur et sa complexité (me rappelant l'amplitude d'un certain montrachet). Sel, épices, zeste, agrumes, raisin, noix fraîche, noisette, eau de vie, encaustique, et blablablablablablablabla toute la nuit durant!

Un vin qui évidement était orgasmique sur le comté, le Beaufort et le gouda vieux. Mais j'ai arrêté de manger. Un bon fond de bouteille restant, j'ai déclaré à la famille que je finirais ce vin seul devant mon bureau, me voici parti à pied à la maison, buvant un peu au goulot en chemin. Avachi dans mon fauteuil, j'ai terminé la bouteille doucement, seul, au goulot. Un de mes plus beau souvenir de dégustation. Une bouteille exceptionnelle.

Domaine J.-F. Ganevat, cuvée de l'enfant terrible, 2009

Après un bon secouage des familles pour enlever le perlant, d'ailleurs le premier m'a obligé à aspirer la mousse pour ne pas en mettre plein la table, le vin se présente pas trop mal. Au nez c'est un poil animal mais tout en restant sur une ambiance groseille et fruits acidulé sans excès. En bouche c'est légèrement épicé avec une longueur moyenne. En vin rouge léger pour l'été il a parfaitement fait son affaire.

Pour information, le bouchon avait une coulure et il était bien souple.

Le Jad écrivait:

---

> Vin Jaune 2003
> Et pourtant, quelle fraîcheur! C'est BON,
> un régal, en plus d'être si profond. L'acidité
> relance ce vin qui semble peser et sécher un peu
> en milieu de bouche pour une finale inouïe de par
> sa longueur et sa complexité (me rappelant
> l'amplitude d'un certain montrachet).

Bue le mois dernier, il m'arrive encore de humer la bouteille qui trône dans mon entrée tant celle-ci est imprégnée par le vin.
Je comprends que l'on puisse devenir Jaune addict, ces vins sont d'une telle plénitude...
La plus grosse émotion pour ma part restera les savagnins longuement ouillés de Ganevat (99) et Overnoy (98). Je te conseille de tester les vignes de mon père (pas le mien, celui de JFG) si tu ne l'as pas déjà fait, ça laisse des traces indélébiles

Rémi

On m'a conseillé d'attendre ces bouteilles encore quelques années (le 99 et le 00). J'essaie d'être sage!

J’aimerais relever au passage le côté gourmand, voluptueux, hyper passionné et même passionnel du très beau CR de Le Jad sur ce Jaune 2003 !
Je me permettrai juste une petite réaction : tu aurais pu doubler et prolonger ton plaisir en finissant le clavelin dans un verre plutôt qu’au goulot, ce qui permet de jouir des arômes au nez en plus d’en bouche.
Sinon, bravo et merci pour ce récit touchant qui exprime tout l’amour du vin, et qui montre en passant que si ce dernier est partage, il n’exclut pas à l’occasion un petit plaisir solitaire - toute honte bue, même au goulot...

Je plussoie sur l'hédonisme de ce CR, relevé à juste titre par Frère Phil l'Enthousiaste

...avec toutefois un bémol.... Et si Jad n'aimais pas les desserts ? hein Phil ? ça relativiserait un peu la folie furieuse du geste....

[size=x-small]...hein quoi ? La porte ? oui mais celle du bureau alors..[/size]

Mais j'avais, il faut le préciser, passé la journée et la soirée en cuisine! à la fin, j'ai passé tout mon temps le nez dans le verre, osant à peine boire!

Voyant que la bouteille serait victime de mon cousin libanais qui souffre d'attaques acides, de mon oncle hongrois qui fait du rosé pétillant maison, et de mon père qui n'a plus d’odorat, je me suis dit quand même: prends le reste, tu es bien heureux, aux anges! rentres chez toi avec ton breuvage! une pulsion, que du bonheur en pleine nuit le vin jaune à la main comme compagnon de promenade!

Jad, superbe CR pour un superbe vin.
Une question, comme ça, en passant : dans le test de la RFV (cf rubrique A propos), tu rentres dans quelle catégorie ?

Jean-Paul

Côtes du Jura Domaine Ganevat "Les Challasses Vielles Vignes" 2009

Bu à l'occasion de l'anniversaire de ma fille, j'avais envie de voir l'évolution de ce vin suite aux différents commentaires assez variés sur ce millésime

Nez assez lourd sur la pomme et la poire un peu vieillie.
je rejoins le dernier commentaire de Laurent sur la bouche: "pleine, puissante, large, dense, ultra gourmande avec un grand équilibre"
on ne demande qu'à se resservir
mes convives qui n'avaient jamais bu de Ganevat ne voulaient pas croire que c'était un cote de Jura !!
La finale est longue et puissante
un vrai plaisir pour moi !!!

on l'a bu comme toi Christophe, si le nez avait été à la hauteur de la bouche, c’était un grand vin.

Laurent,

Sans vouloir lancer de polémique (et peut-etre un sujet séparé s'impose). Pourquoi accorder une telle importance au nez ? Chez Ganevat ou ailleurs bien sur.

Dans la situation inverse, tu ne flinguerais donc pas un vin au nez splendide mais a la bouche totalement en dedans ? Ca peut se présenter aussi

Bien sur le nez, c'est la premiere impression. Si elle est mauvaise, cela s'eclipse totalement si la bouche est superbe me semble t-il ?

Ceci dit, si c'est trop boisé au nez, je ne goute meme pas

Pourquoi accorder une telle importance au nez ? Chez Ganevat ou ailleurs bien sur.

non pas une telle importance Hugues, mais une importance suffisante, en gros un tiers de mon appréciation (à la louche hein, ce n'est pas mathématique pour moi), la bouche étant plus importante. Mais si je qualifie un vin de grand, il faut que j'ai les deux. et si le nez est désagréable, je n'apprécierai pas le vin à sa juste valeur.

Dans la situation inverse, tu ne flinguerais donc pas un vin au nez splendide mais a la bouche totalement en dedans ? Ca peut se présenter aussi

une bouche en dedans, il faudrait que tu soit plus précis car pour moi ce n'est pas rébarbatif. mais si tu parles d'une bouche désagréable, je ne le flinguerai peut-etre pas, mais je l'apprécierai moins bien qu'un vin au nez désagréable et à a bouche superbe.

Bien sur le nez, c'est la première impression. Si elle est mauvaise, cela s’éclipse totalement si la bouche est superbe me semble t-il ?

pour moi c'est un ensemble même si la bouche prime, car une aromatique désagréable revient en fin de bouche par la rétro.

Domaine Ganevat - Cuvée Prestige 2007

Le 8/08/2012 Mouvin écrivait: Ce savagnin vinifié sous voile durant 4 ans est remarquable pour sa puissance et son exceptionnelle élégance... Il me fait indéniablement penser à un très grand... Château-Chalon!
Sa robe est assez pâle... Son premier nez est d'une pureté absolue sur la noix fraîche et la levure de bière blanche... C'est très ouvert, intense, concentré et particulièrement élégant pour un vin finalement très jeune! Le style oxydatif est bien présent mais ne domine jamais ce
bouquet complexe : des notes florales (tisane de camomille), fruitées (mirabelle, pommes vertes, poires cuites, pamplemousses) et épicées (safran et curry doux) accompagent cette corbeille pure et équilibrée...
La bouche franche et acidulée est d'une rare délicatesse. Elle est soyeuse, avec une rétro très longue sur les fruits secs... mais, ce qui distingue ce vin de nombreux autres savagnins élevés sous voile, c'est son incroyable puissance en milieu de bouche : ce goût de jaune est porté par une matière incroyablement raffinée! Il y a ce qu'il faut de gras, avec une densité hors du commun pour équilibrer la fraîcheur tranchante du millésime... Un vin de très grande garde, à intercaler, comme vin "pirate", pour le fun, dans une dégustation de Château-Chalon... dans plusieurs décennies! Décidément, Jean-François, qui se retrouve souvent sous les projecteurs pour ses chardonnays ouillés, est capable également de réaliser des vins divins dans un style plus traditionnellement jurassien...
Cordialement, Mouvin.

Au risque de paraître mou-vin du genou après cette enthousiaste et enthousiasmant CR je me risque à rédiger quelques mots sur ce vin, que j'ai bu sur une dizaine de jours.
Le nez possède les caractéristiques du jaune en effet, sur la noix fraîche, la morille, la pomme, les épices, l'alcool de fruit.
L'attaque est fluide, l'acidité très haute. La finesse et la pureté dominent ensuite me semble t-il, malgré une sensation légèrement tannique le premier jour. La finale est d'ailleurs légèrement astringente.
Au fil des jours la matière deviendra plus fondue, sans que l'acidité ne s'assagisse.
La persistance aromatique est remarquable.
Plaisir un peu gâché par la forte acidité, mais effectivement ce vin classieux semble armé pour traverser les lustres.

Amicalement,

JB

Domaine Ganevat - Les Chalasses Marnes Bleues 2009

Bouteille passée en carafe 1 heure.
Nez discret, grillé, puis des fruits à chair blanche apparaissent ainsi qu'une touche de pomme fraîche. En bouche, du volume, c'est mûr, on pense à un vin blanc du sud. La finale, même si on ressent une certaine chaleur, est impressionnante, de par sa longueur très marqué par l'iode, et de par sa pureté, sa netteté. Un vin profond long et pur, d'une dangereuse gourmandise.

Excellente bouteille, bue pour elle-même, encore des sensations fortes avec les vins de Monsieur Ganevat. Faut-il garder ce vin des années?

Domaine Ganevat à Rotalier, Vin Jaune 2003

Bu Mardi soir en compagnie de Jad,

Je ne ferais pas de CR, mes impressions rejoignent celle de Jad dans son CR plus haut,
Un grand vin à l'équilibre magistral, tout est là, la matière, la fraîcheur, la complexité, la longueur...
et orgasmique sur le plateau de fromage!
Superbe!

David

J.F. Ganevat Cotes du Jura Pinot Noir Cuvée Julien 2006

Le nez est sur les fruits rouges, comme la framboise avec des notes épicées. Le nez est plus concentré que le Gevrey bu en parallèle, mais moins complexe et évanescent que ce dernier.
En bouche, l'attaque est ronde et marquée par une légère trace de gaz carbonique, qui n'est pas gênante. C'est agréable et velouté sur les fruits rouges avec une longueur moyenne. La comparaison avec le Gevrey n'est pas en sa faveur car ce dernier est plus précis et profond. J'aime bien ***

Voir dégustation de Pinot Noir ici

Didier

Ce jaune 2002 de Ganevat possède "l'ancienne" étiquette, il me semble en avoir vu aussi de la même année avec la nouvelle étiquette, il s'agirait donc de la 1er mise mais ce n'est que supposition.

Je classerais ce vin dans la catégorie "classique mais léger" pour un jaune, et ce à tous les points de vue. Ce n'est pas mauvais mais il manque un peu d'ampleur. Le millésime étant ce qu'il est, ce n'est pas très étonnant mais j'ai déjà goûté mieux. J'ajoute que l'oxydatif ne me semble pas être le point fort de Fanfan, en tout cas je n'ai pas encore pris de claque.

Ganevat Cuvée de l'enfant terrible 2010
Superbe poulsard.
Robe très claire, avec une légère teinte tuilée.
A l'ouverture, le nez qui fait un peu pinot bourguignon par le coté sous-bois. Après une petite heure d'ouverture, le nez s'est développé, avec des notes un peu fumées et caramélisées, et une petite salinité qui évoque des algues séchées ?
La bouche explose de fruits acidulés, principalement de la fraise, avec une longueur incroyable. Quand tu crois que c'est finit, hop un retour de goût fraise très plaisant.
Vraiment beaucoup de plaisir à boire, ça descend tout seul (11%), et mon meilleur souvenir de poulsard assurément.
Tellement bon que du coup.... on a ouvert une autre quille pour accompagner sa petite sœur.

Autant mon premier Ganevat (Trousseau Plein sud 2010) ne m'avait pas entièrement converti, autant la j'en suis !

Pierre-Yves

[size=small]Bouteille bue lors de cette superbe soirée LPV Loire[/size]
Vin 17

Robe jaune soutenu
Nez expressif de fruits jaunes, boisé.
Bouche avec beaucoup d’acidité, finale saline.
Un vin qui a souffert d’avoir été mis en même temps qu’une tarte au citron puissante. A revoir.

Il s’agit de :
Domaine Ganevat, Côtes du Jura « Chamois du Paradis » 2004
Chardonnay (ouillé)

Comme on en parle pas mal sur ce forum (26 pages tout de même) et que je ne connais pas, je décide de goûter les vins de ce domaine, histoire de voir de quoi il retourne.
J'achète donc deux bouteilles de rouge, un poulsard « enfant terrible » 2009 et un pinot noir « cuvée Julien » 2010, 20 euros tout de même chacune.
Pour faire bonne mesure, je prend aussi un Crozes blanc « K » 2003 de Dard et Ribo, qui me soulage de quelques 30 euros supplémentaires. Ça, c'est fait.
Tant qu'à faire de s'instruire dans le « bio », autant y aller à fond.
J'ouvre le poulsard et tombed'emblée sur un breuvage sans aucun intérêt, un jus de raisin grossièrement fermenté que j'hésite à appeler vin, trouble au dernier degré, rempli de gaz, sans profondeur ni matière, rigoureusement imbuvable. Pour moi, c'est un scandale pur et simple.
Rempli de crainte, j'enchaîne néanmoins avec le « Julien », pinot noir qui annonce la couleur avec des mentions de dépôt conséquent et gaz naturel soi-disant stabilisateur.
Cette fois encore, la piquette est bien au rendez-vous: quasiment inodore, incolore et sans saveur, la chose, lointaine évocation de pinot noir, affligeante de platitude, tristement oxydée, est une espèce de mousseux qui vous fait regretter le pire des Lambrusco, et rentre clairement pour moi dans la catégorie du foutage de gueule en bonne et due forme.
L'ami avec lequel je suis, grimaçant au dessus de son verre, me fait très justement remarquer que ce vin lui rappelle la piquette que son grand-père (et à peu près tout le monde dans le secteur à l'époque) fabriquait dans son garage.
Bravo, donc, et encore merci.
Décidé à boirele calice jusuq'à la lie, je débouche courageusement le Crozes « K » 2003 Dard & Ribo. Un bouchon en plastique, bien sûr. Ça commence mal, très mal. Je verse, et découvre avec horreur une mixture pisseuse et trouble, plate et bourrée d'odeurs déviantes, à peu près aussi appétissante qu'une flaque d'eau saumâtre infestée de larves de moustiques. Une infamie qui, au mieux, évoque un mauvais cidre ou un poiré faisandés. Merveilleux !
Inutile de préciser que je conserve un souvenir consterné de cette excursion dans le monde des vins de bobos, en face de quoi un Hautes Côtes de Beaune blanc de chez Ropiteau acheté 7 euros en grande surface a fait figure d'authentique merveille !

Condoléances respectueuses Hanib,

Si on peut parler de scandale quand on débourse autant pour au final avoir des vins dans cet état il faut aussi regarder du côté des conditions de conservation chez le caviste.
Les vignerons qui travailleraient en ne protégeant pas ou peu leurs vins devraient indiquer la méthodologie de conservations de ces vins sur les étiquettes.

JB

J'ajouterais que puisqu'ils veulent travailler ainsi ils devraient aller jusqu'à contrôler chacun de leurs revendeurs et transporteurs!

Certainement les "dommages collatéraux" de ce type de vinification sous-protégée. Quid de la conservation des bouteilles aussi...
Je précise que moi même je n'est jamais été convaincu par les rouges de Ganevat bien au contraire de ses blancs.
Un avis très tranché en tout cas.
Hannibal un peu "Le poids des mots, le choc des photos" de LPV;)

Elle a bon dos, la conservation, Jean-B !
Le Crozes, 8 ans, passe encore (encore qu'il était vraiment infect, rien que d'y penser j'en ai la nausée), mais les Ganevat de 2 et 3 ans d'âge, faut pas pousser mémé dans les orties !

J'ajouterais que puisqu'ils veulent travailler ainsi ils devraient aller jusqu'à contrôler chacun de leur revendeur!

Travailler comment ?
On fait du vin ou on n'en fait pas, et en l'occurrence c'est du travail de .......... !
Je ne suis pas du genre à prendre des vessies pour des lanternes.

Hannibal
comme vous y allez!! JF Ganevat a clairement fait le choix d'un type de vins et aussi probablement d'une "clientèle". Certains amateurs ne jurent que par ces vins qui les éblouissent davantage que des Meursault, Puligny ou Chablis pour rester dans le cépage chardonnay. J'en ai aussi quelques flacons en cave et je me suis régalé régulièrement et aucun souvenir de telles déviances. Je ne suis pas un "adepte" forcené du sans soufre pourtant.

Bonne journée
R

Hannibal, pour une fois que tu parles de vin tu te permets des appréciations péremptoires et définitives sur ces vins en utilisant des termes odieux (pisseuses notamment). Je suppose que c'est pour faire 3 pages de discussion. Je vais toutefois te répondre en indiquant que ce que dit JB sur les conditions de conservation est peut être à étudier sans avoir à jeter l'opprobre sur ces deux producteurs qui d'ordinaire sont plutôt appréciés. Pour Ganevat il aurait mieux valu le découvrir avec ses blancs ouillés. Enfin, combien au domaine les vins sont à moins de 20 euros ce qui semble être un prix doux vu le travail fourni