En cette première période de fêtes ce fut l’occasion de sortir quelques flacons en famille. Les bouteilles choisies pour l’occasion furent les suivantes :
Pour commencer la soirée la première bouteille est le
Champagne SALON 1996 – Une robe jaune brillante – Un nez allant sur des notes de fruits jaunes avec un coté légèrement miellé, les bulles sont d’une belle finesse et d’une effervescence soutenue – La mise en bouche est d’une belle tenue avec une persistance qui emplit le palais, je note une très légère évolution positive dans cette bouteille qui était encore sur la retenue il y a quelques mois, ainsi même si l’on est encore loin de son apogée, le champagne en prend la bonne route.
Autour des entrées je choisi de rester sur le même cépage, mais en changeant de région, et de millésime :
Le CHEVALIER MONTRACHET du Domaine Leflaive 2001. Au nez une explosion aromatique de fruits jaunes bien mûr, des notes briochées ainsi que du thé sont présents avec beaucoup de complexité et de persistance. En bouche le vin est superbement présent sur un équilibre gras / minéralité d’une belle longueur. Encore du potentiel pour ce Grand vin qui s’offre néanmoins sous les meilleurs auspices (il sera dur d’oublier encore quelques temps les autres bouteilles).
Pour changer de couleur, un parallèle autour du millésime
2001 sera l’occasion de déguster côte à côte
Château MARGAUX et
Château LAFITE ROTHSCHILD.
Les couleurs sont assez semblables avec un peu plus de profondeur pour Lafite – au nez Margaux offre un registre assez Cabernet alors que Lafite offre des notes de cassis, de graphites, d’épices et une profondeur de structure assez imposante. La bouche confirme à l’avantage de Lafite, avec une rondeur et un moelleux (presque crémeux) pour avoir eu la chance de déguster Lafite 2001 à plusieurs reprises (une bonne dizaine de fois) l’évolution lui va parfaitement bien et même si de nombreuses années de garde lui feront encore le plus grand bien, il est aujourd’hui déjà d’une grande harmonie et offre un grand plaisir à se livrer tel quel. LAFITE vainqueur par KO. Cela n’enlevant en rien les qualités de Margaux, qui (j’en suis sûr) prit tout seul, n’aurait pas démérité sur la table.
Voilà pour ce dîner et il faut maintenant penser à celui de ce soir, mais cela sera une autre aventure et un autre post.
Bonnes fêtes à toutes et à tous !
PS : Les photos sont de ma chère et tendre Marie (elle tenait à le voir préciser et n'ayant pas l'habitude de prendre des photos lors des dîners, mais en réclamant toujours à posteriori, cela était la moindre des choses de le noter)
2ème PS : Le Clos des Lambrays 1995 - fut servi le lendemain midi (et je posterai mes impressions un peu plus tard)
ERIC