Beaune du Chateau 2007 :

Grosse déception avec cette bouteille bue pour elle même entre amis

Vin dilué, court et creux

Aucun plaisir, sans compter le prix car on est loin des 17 euros mentionnés à la page précédente

A mille lieues du Monthélie 2007 du même domaine acheté récemment en FAV

Beaune Grèves Vignes de l' Enfant Jésus 2004

Whogshrog43

Le nez présente un nez "séveux" sur la résine, le bois, la vanille ainsi que le poivre. L'aération lui apporte des notes florales que j'associerai à la violette ainsi que des arôme de framboise. La bouche est un peu fluette, mais bien "mure" et d'une belle tension avec un équilibre sans faille et une belle finale sur des notes de café.
Ce vin j'avoue me laisse le c** entre 2 chaises : c'est pour moi l'antithèse des Bougognes que j'aime (à l’aveugle j'hésitais entre un syrah très boisée et un Bordeaux !!) par ce coté très élevé mais il faut avouer que çà reste quand même très bien fait et sans grand défaut en l'état. Je mets 2 notes donc : 12/20 (cerveau droit) / 15/20 (cerveau gauche)

Jean-Bernard

Nez fumé, boisé. Epicé et fruité. Très joli.
De la puissance, avec une matière soyeuse. Une certaine fraicheur végétale.
Une rétro "modern style"(j'aime moins). Je suis aussi parti sur le rhône nord...même si la robe indiquait plutôt la bourgogne ou certains chateauneuf.

Cédric42120
Nez sur les petites baies, la framboise et le vanillé. La bouche était épicée, fraiche, longue et fondue.. Un vin encore un peu jeune, que j'avais eu déjà le plaisir de gouter sur des années plus anciennes. Peut et va attendre. Bien ++

Bouchard Père et Fils Meursault "Les Genevrières" 2000

Un vin impressionnant de complexité et de matière qui est aujourd'hui à point.

Au nez le vin est très "Genèvrières" avec ses parfums épicés et presque musqués, très différent du Perrières 2000 beaucoup plus racé (mais moins gourmand et ample).
Ce nez d'une grande intensité commence aussi à montrer l'âge du vin avec des notes mielleux et des touches d'oxydation.
En bouche, on reste sur le même registre aromatique (mais sans les touches d'évolution) avec toujours une grande intensité et complexité, une matière dense, beaucoup de gras et de tension ainsi qu'une grande longueur sur l'acidité citronnée.
Excellent !

Ralf

PS: très bel accord avec des filets de julienne au persil - mais, avec son style un peu "Bâtard", le homard ne lui aurait pas fait peur

CR:Beaune 1er cru "Clos de la Mousse" 2002

Bouteille éventée pendant 5h. Le bouchon est à peine imbibé.

Au nez, le vin se présente sur des senteurs prononcées de cerises et de fraises. De belles larmes apparaissent sur le bord du verre.

En bouche, ce vin se caractérise par une jolie délicatesse, il est doté d'un très bel équilibre. La matière emplit le palais sur des notes de fruits rouges très prononcés. La finale, est marquée par une pureté et une persistance du fruit qui est très agréable. C'est intense mais en même temps très fin. Encore un poil serré avec des tannins tout juste perceptibles, mais c'est déjà très bon en l'état.

Nous avons eu beaucoup de plaisir à boire ce vin, il allie équilibre, puissance, et finesse.

Une très belle bouteille que l'on peut boire maintenant avec gourmandise ou encore garder quelque temps.

Les Vignes de l’Enfant Jésus, Bouchard Père et fils, 1999

Cela faisait quelques semaines que je me demandais comment serait ce vin. J'ai eu la chance de le découvrir lors d'une dégustation d'abord à l'aveugle puis accompagné d'un repas.

Au nez, c’est merveilleux, incroyablement complexe, précis, tendu. En bouche, c’est un requiem. Un vin où l’on sent le travail sérieux du vigneron pour exprimer son terroir. Pendant la dégustation à l’aveugle, il sera appelé “le rigoriste”.

Les autres vins dégusté ce soir là

'En bouche, c’est un requiem. Un vin où l’on sent le travail sérieux du vigneron pour exprimer son terroir. Pendant la dégustation à l’aveugle, il sera appelé “le rigoriste”.'

Et donc ..... ?
Doit-on en conclure qu'il faut le garder encore longtemps ?

Jmm

Merveilleux maintenant, mais peut certainement encore se garder un bon moment, c'était encore très frais. Mais je débute dans le vin et ne suis pas un expert en garde. Les bouteilles que j'ai en cave ne vont pas faire long feu en tous les cas.

Merci pour ce complément.

Jmm

C'est un vin de très longue garde.
Je remets juste pour le fun ce que j'avais écrit en buvant côte à côte le 1947 et le 1865 :

Le Beaune Grèves Vigne de l'enfant Jésus 1947 a un nez très énigmatique de raisins confits. J'étais séparé par Bernard Hervet de Michel Bettane mais j'arrivais à entendre ses commentaires. Quel plaisir que d'écouter un homme d'une telle science. Il a vu bien avant moi ce que j'allais découvrir, il donne des perspectives historiques et des commentaires qui enrichissent la dégustation. Un vrai plaisir. Alors que j'avais déjà bu ce Beaune 1947, il fallait que je m'habitue de nouveau, là où d'autres experts étaient déjà de plain pied. Car en bouche, une structure d'une complexité invraisemblable. Une concentration rare. Un vin agressif qui ne fait pas l'ombre d'une concession. C'est du concentré de vin vinifié de façon parfaite. Une leçon d'histoire. Un vin déroutant comme je les aime. Quelle démonstration d'élégance.

Beaune Grèves Vigne de l'enfant Jésus 1865. C'est l'année légendaire de la Bourgogne. Le nez a la même trame que celui du 1947. En bouche, comment imaginer que ce soit si beau, si jeune, brillant, vivant. Il a la couleur d'un vin de 1970 et nous faisions la remarque à plusieurs, dont Michel Bettane, que nous nous tromperions à l'aveugle, sur plusieurs vins de ce soir de largement 100 ans ! Le 1947 est évidemment plus ingambe, mais quelle leçon de consistance d'un 1865 parfaitement fait. On ne peut pas imaginer à quel point ce vin est vivant et brillant. Je dirai à ce propos que lorsque Bernard Hervet me relatait ses dégustations de vins de cet âge, je mettais sur le compte de l'enthousiasme ses emphases sur la jeunesse de ces vins. Même si je le relate ici, vous pouvez vous aussi douter de ma sincérité quand je parle de leur jeunesse. C'est compréhensible, car l'étalage de cette jeunesse est irréel. Il faut noter bien sûr que ces vins sont surveillés, les bouchons sont changés quand il faut. On a l'idéal de la conservation.

Quand on voit effectivement la richesse et la concentration des épices, et le côté fauve de ce vin, que j'ai eu la possibilité de déguster pour ma part sur le millésime 2009, on se dit qu'il a un grand avenir, surtout dans de beaux millésimes comme 47, 99 ou 2009 !

Je ne doute pas des qualités des vignes de l'enfant Jésus 2009 (en primeur j'ai cependant préféré le 2008), mais je pense qu'il ne faut peut etre pas s'enflammer ( comme certains tarifs ) sur la qualité de ce millesime 2009 en bourgogne ( et même à bordeaux surtout la rive droite)

NB : Par certains tarifs je pensais à certains domaines stars ( clos de tart par ex )

Concernant les vignes de l'enfant Jésus
Perso, j'ai d'excellents souvenirs de dégustation des millésimes 90 et 95 , dont la fraicheur était impressionnante..
Et pour parler des tarifs du 2009 en primeur, j'ai eu le bonheur d'en commander à 43 euros HT.. et en comparaison aux Bordeaux Primeurs 2009, qu'aurais je pu me payer au même prix du côté de la garonne ?
Pour faire simple, je suis assez fan de ce cru...
Slts Cédric

Je l'ai eu à 46€ H.T sur un site internet... Et je suis également un fan de ce cru!

J'ai bu quelques bouteilles de Vignes de l'Enfant Jésus 1995 durant ces dix dernières années, c'est bon, fin, on peut parler d'une certaine fraîcheur, mais je ne laisserai pas mes bouteilles vieillir trop longtemps. A mon goût, nous sommes loin du niveau des 99, 2002 et 2005. Même le 96 m'a paru plus qu'un ton au dessus, sans atteindre la maturité et les promesses de ses cadets.
Je confirme pour le prix du 2009 en primeur [size=x-small](bon, parfois également, on a de la chance de payer moins grâce à des amis bien placés [/size]). Ce fut également mon choix privilégié, avec leurs Corton et Corton-Charlemagne.

Cordialement,
Phil

De manière générale 95 ne m'a jamais emballé.

Nuits Saint Georges 1er Cru Clos des Argilières 2000

Aéré une heure avant dégustation
Robe : grenat sombre, voire noire, un peu cassis.
Nez : très puissant et fauve, on sent le terroir de Nuits Saint Georges qui parle, grande richesse d'arômes, déjà bien évolués, sur les fruits noirs et les arômes tertiaires de sous-bois, avec une touche d'élevage un peu fumée...
Bouche : l'attaque est puissante, mais les tannins sont bien structurés et harmonieux, ça tapisse bien le palais, on en redemande assez vite !
Finale : belle finale qui s'étire en longueur...

Vraiment un excellent vin, encore très frais, et qui nous a tous procuré de très bonnes sensations.

LE CORTON 1950 Bouchard Père et Fils

Un diner pas comme les autres :

Nous avons ouvert une bouteille.... de plus de 60 ans.

Que dire de cette bouteille :
Première remarque: la capsule colle furieusement au bouchon. Puis après 5 minutes j'arrive enfin à l'enlever mais une partie du bouchon par avec !
Le bouchon est très souple ( trop ).
Il va s'emietter:X malgré d'infinis précautions. Je ne réussi pas à éviter qu'un petit bout de liège tombe dans la bouteille ! sacrilège !

On goutte : mon cousin et moi ( sommelier et acheteurs de vins il est connaisseur !) verdict :

L'attaque n'est pas désagréable.
Le millieu est ... absent
La finale est plaisante, sur les épices, le tabac, le pruneau. Durée ... entre 5 et 10 secondes.

Nous décidons d'attaquer le dîner car d'autres belles bouteilles vont être de la partie.
Après trois heures d'aération : voiçi le moment de le servir.
On rigole ..... 61 ans mais encore interessant !

Arrivé dans le verre.......... Il est transformé..... tout le monde est sur le ...
Il est FABULEUX !!!

Complexité sans fin : pruneaux, tabac, fruits noirs, épices ....... Totalement indescriptible !
Un moment inoubliable partagé avec ma famille ( dont 2 connaisseurs en vin ).

" je n'ai jamais bu un vin de cette teneur...fabuleux "
" Une sculpture, une oeuvre, un Michel-Ange "
Voici les remarques des invités !

Moi : je suis resté sans voix !
J'ai déjà eu l'occasion de boire des bouteilles anciennes ( mon pêché mignon ) de grandes valeurs! mais ici on atteind un sommet.
Je ne sais pas dire si elle vaut 100/100 PARKER et je m'en moque !!!!

Mais le plaisir d'ouvrir et de boire ensemble une telle bouteille vaut clairement de l'avoir attendue 61 ans.
Nous avons partagé durant ce diner :
Chassagne Montrachet 1966. Pillot.
Le Corton 1950.
Echezaux JAboulet-Vercherre 1978
Gazin 1982
Sainte Croix du Mont 1955
Tokay Pinot Gris SGN Seppi Landmann 1997.

Retrouvez les comptes rendus sur les autres bouteilles dans les rubriques concernées !

Ce qui est sur après avoir dégusté le Corton : c'est que je suis pas près d'oublier B§F : je vais allez voir !!
Si des LPViens ont des infos ou connaissent bien ce domaine : je suis interessé.
Il me reste en cave leur " vigne de l'enfant jésus " 1950 : ce sera pour noël !! (petit clin d'oeil)

PS je n'ai pas réussi à mettre une photo si quelqu'un peux m'expliquer en MP Merci

Corton Charlemagne 2003

Robe paille.
Nez intense et aromatique, d'une très grand finesse : vanille, fleurs blanches et poire.
Bouche certes au boisé présent mais élégante et complexe. La finale s'étire langoureusement ...

Je rejoins complètement le commentaire de jmg d'avril sur ce même vin mais sur le millésime 2002 !
Un très bon vin, même si ce n'est pas exactement ce que j'attendais (et d'autres dégustateurs non plus) d'un CC. 17 / 20.

Jean-Loup

Trois 2006, ce week-end:
-Beaune Teurons Chanson 2006
-Beaune Clos des Ursules Jadot 2006
-Volnay Caillerets Ancienne Cuvée Carnot Bouchard 2006

A mon avis, trois beaux vins au beau rapport qualité/prix.
Le Beaune Teurons, à 22 euros, me charme par ses belles notes de noyau et de réglisse, que je perçois en finale.
Clos des Ursules me semble plus ... Tout... Concentration, volume , longueur.
Le Volnay A.C.C. s"impose, je pense, par son élégance et son harmonie.

Un excellent moment face à ces trois 2006.
J'espère que cet avis peut être partagé.

Cordialement,
Thierry Debaisieux

Bonjour Thierry,

Je vois que tu continues ta découverte de la Bourgogne, et à grande vitesse! J''aime beaucoup la cuvée Carnot de Bouchard toujours d''une grande élégance.
A bientôt,
Didier

Il serait intéressant de comparer , meme millésimes, la cuvée Carnot de Bouchard avec la cuvée Carnot de la vente des Hospices de Beaune

Claude

Domaine Bouchard Père et Fils, Beaune du chateau 1er cru 2006 blanc.

Dernière de mes 4 bouteilles. Les 3 autres ayant été bues sur la jeunesse avec un plaisir certain.

Nez bien définie sur les fruits blancs, des notes florales. C'est relativement fin.
Bouche élégante mais un peu molle. La finale sur des notes très mures le rend très difficile à situer à l'aveugle. On partirait presque en Rhône ...

C'est bien fait, mais ca manque de vivacité et de tension. On ne peut pas dire que c'est pas bon, mais on est forcément déçu du résultat un peu mou. C'était meilleur sur la jeunesse à moins que ce soit cette bouteille qui ait vieilli un peu plus vite.

Nicolas,

Tu me donnes l'occasion de dire un mot des Meursault Gouttes d'Or et Perrières 2006 de Bouchard, bus en même temps qu'un Clos des Perrières 2006 de Grivault.
"L'effet millésime" dont tu parles dans ta note sur Beaune du Château 2006 se fait, à mon avis, un peu plus sentir sentir dans le Gouttes d'Or, pourtant très agréable, complexe, ample et long. Perrières est, je pense, plus vif, plus élégant, plus tendu et l'ensemble de mes invités l'ont trouvé excellent, même si le Clos des Perrières était un peu plus plein, un peu plus long.

Cordialement,
Thierry

. Domaine Bouchard Père et Fils chablis 1er cru Fourchaume 1984

Bouteille retrouvée au fond de la cave familiale.
Le niveau est bon.
Je n'ai pas grand espoir dans ce vin mais c'est a l'occasion du passage d'une copine née en 84 que je décide de l'ouvrir.

La robe est d'un bel or pas trop évoluée.
Le nez est assez expressif, on a du brioché, des arômes de champignons, un peu de truffe, on a aussi un aspect végétal assez marqué, fougère. Le nez peut faire penser a un vieux moelleux.
La bouche est un peu décharnée, on quand même un peu de brioché, un peu de champignon, la bouche manque un peu de caractère, on a du citron, un peu d'épices, un peu de truffe, la finale est assez longue mais est un peu déséquilibrée sur l'acidité un peu mordante.
Le vin est clairement sur la pente descendante mais n'est pas mort ce qui est une bonne surprise. En l'associant avec un plat adéquate je pense même qu'il apporter pas mal de plaisir.

Domaine Bouchard Père et Fils Volnay Fremiets clos de la rougeotte 1983

La maison Bouchard n'a pas gouté de 83 depuis longtemps et n'est pas très confiante dans ce millésime, malgré cela je pense qu'on peut prendre du plaisir avec ce millésime qui commence a arriver en bout de course.
Sur cette bouteille je sens un petit peu d'aromes de maderistion, mais ça reste soyeux, fin et délicat. J'avais peur que l'acidité soit un peu trop marquée mais ce n'est pas le cas et l'équilibre est très bien.
C'est surtout le nez qui est enjôleur et avec une belle complexité. Les personnes présentent qui ne connaissaient pas le monde des vieux vins ont aimées voir adorées.

Ps : pour les Pacas, dès que j'ai un peu de temps.j'organise une horizontale de Bouchard en 83.

domaine Bouchard père et fils 1997 chevalier-montrachet grand cru

sur le papier, on est sur du lourd. mais l'an dernier j'ai été tant déçu par un 1992 pourtant grande année, que j'avais la sensation de prendre 100% de risques, et ce, même si christophe n'a fait que vouloir me rassurer, je ne l'ai été qu'une fois le nez dans le verre et le vin en bouche...

j'en ai eu les larmes aux yeux... de bonheur !

le nez est ample et puissant avec de très fines notes de noisettes fraiches, hyper-complexe et donnant 2 impressions dominantes : extrême jeunesse et grande énergie, j'ai bien dit grande !

la bouche est un modèle de jouissance absolue et donne pourtant une impression de jeunesse insolente (christophe m'a dit qu'il avait un ami qui ne touchait pas à ses chevalier de bouchard avant 30 ans !) grande complexité, une tension acide absolument superbe donnant une précision proche de la perfection.

le vin est aussi super-riche et ample et l'équilibre porté pâr de grandioses amers nobles me met au fond de mon siège, tout petit dans mon slip (et pourtant je ne rentre pas dans le 36 loin s'en faut !) : ce vin force l'humilité, sa classe est aussi évidente que sa profondeur est énorme, même si on n'a pas l'impression de commettre un infanticide, c'est clairement encore très tôt et pourtant ce diable se livre déja très bien !

la longueur est grandissime et finit en queue de paon sur des amers donnant une grandissime énergie à cette bouteille qui a fait l'unanimité autour de la table, un signe

un grand vin pour bientot, grosse émotion...

excellent++/grand -

Domaine Bouchard père et fils. Vignes de l'Enfant Jésus 2004 :

img15.imageshack.us/...

Lors de notre dégustation mensuelle ayant pour thème « les belles bouteilles ou grosses cartouches », j’avais apporté les vignes de l'Enfant Jésus millésime 2004.

L’Œil : belle robe grenat aux reflets mauves
Au nez : ce sont les fruits noirs murs qui me viennent à l’esprit et d’épices de poivre très doux.
En bouche : c’est ample, des tanins fins mais là, une belle présence en bouche, de la longueur, mais il faut bien le dire, c’était un infanticide; Il aurait fallu lui donner un peu plus de temps pour sonder son « âme ». Promis je donnerai du temps à ses petits frères en cave.

Voila les commentaire (copier/coller) de mes compagnons lors de cette dégustation :

** 12 - Bouchard - Vignes de l'Enfant Jésus 2004
nez sur les fruits rouges, et le sous-bois. J'y trouve également la fraise assez dominante. Les épices gagnent du terrain à l'aération.
La bouche est très asséchante.
Bien -

**11 - Bouchard - Vignes de l'Enfant Jésus 2004
Nez sur des notes de sous bois et de groseilles.
En bouche, une très jolie longueur sur des arômes de fraises écrasées.
Bien +

**11- Bouchard Vigne de l'Enfant Jésus 2004
Bon, l'entrée dans une série de PN me fait mettre le doigt sur ce qui m'a trompé au sujet de la GDP. Poivré et pas très expressif mais pas de géranium
En bouche pour moi, des tannins asséchants qui marque un défaut clair du vin. Ok, cela s'estompe sur la nourriture, mais il n'en reste pas moins qu'ils sont là. Très conforme à mes impressions sur la dernière dégustation de ce vin (pas ce millésime). Pour moi, c'est pauvre, formaté et trop jeune mais les tannins secs n'augurent pas grand chose de bon. 69/100

**Bouchard Père & Fils, Beaune 1er Cru Grèves, "Vignes de l'Enfant Jésus" 2004
Le premier vin est plaisant au nez, complètement différents des vins précédents : il est fin, léger sur les fraises, les épices (poivre). En bouche, c'est salivant, frais, sur les fruits acidulés avec, en plus, un léger côté végétal qui accroche encore un chouille les papilles. Sur une trame plutôt acide, mais le vin est équilibré. J'évoque un vin issu de "vendange entière" (faux ? plutôt, le côté 2004 ? :p). Belle longueur en bouche. La fraîcheur et les fruits rouges nous évoquent un Pinot bourguignon, un peu plus âgé que ce que l'étiquette nous dévoile.
B+

**Bouchard Père & Fils, Beaune 1er Cru Grèves, "Vignes de l'Enfant Jésus" 2004
Une robe rouge sombre.
Le nez est poivré, sur le menthol.
En bouche, on retrouve ce poivre. C'est étrange, je note Syrah
Belle bouteille
14

**On change de registre avec le vin n°11, qui se présente sous une robe plus diaphane.
Le nez est très joli, net, très frais, sur la cerise, la groseille, avec un je-ne-sais-quoi de végétal frais, et quelques notes épicées (poivre).
La bouche présente une légère astringence en attaque, puis le milieu de bouche se fait plus fluet, avant de s’épanouir dans une longue finale, sur les fruits rouges. Très belle impression en bouche, où le vin décolle littéralement en milieu de bouche. C’est loin d’être parfait (tannins saillants, perceptibles surtout en attaque), la matière est moyennement intense, mais le vin possède beaucoup de charme, et une très belle longueur. J’aime.
Très bien
Bouchard Père et fils, Beaune 1er cru Grèves 'Vigne de l'enfant Jésus', 2004. Comme quoi, 2004, des fois…

***De même, comme dit plus haut, je classe Enfant Jésus facilement très bien+ alors qu'il est sûrement destiné à une bien plus longue garde et qu'on était en plus sur 2004.

Bonjour à tous.

Bourgogne - Domaine Bouchard Père et Fils - Meursault-Genevrières 1er Cru 2007 - 13,5%.

[IMG=http://img23.imageshack.us/img23/9959/dsc03413h.jpg][/img] [IMG=http://img254.imageshack.us/img254/6030/dsc03414w.jpg][/img] [IMG=http://img267.imageshack.us/img267/7623/dsc03415le.jpg][/img]
Bouteille bue ce midi, lors d'un repas entre collègues, sur une entrée composée de Saumon fumée sur tranche de pain et beurre.

La bouteille est sortie du réfrigérateur une demi-heure avant d'être servie avec le met.

[IMG=http://img812.imageshack.us/img812/4483/dsc03422e.jpg][/img]
Le bouchon, de très belle qualité, est nickel. Seule le disque présente un léger côté imbibé.

[IMG=http://img687.imageshack.us/img687/759/dsc03426rl.jpg][/img]
Œil : Le vin se présente sous une belle couleur or, assez soutenue. Quelques reflets verdâtres sont perceptibles en son sein. Elle est vive, limpide, lumineuse, intense et brillante. De belles larmes, fines mais consistantes, coulent le long des parois du verre. Belle couleur.

Nez : Très (trop) discret à l'ouverture, il mettra un peu de temps à s'ouvrir. Le nez est frais, vif mais manque de puissance et de précision. On perçoit assez rapidement le bois, beau certes, mais qui prend le dessus sur le reste du nez. Malgré le réchauffement, celui-ci restera en retrait.

Bouche : La matière semble sur la retenue masquée par une sensation de bois très présente. Après quelques secondes, le bois est toujours là mais quelques fruits et fleurs blanches apparaissent. Néanmoins, le vin me semble peu puissant, assez peu équilibré avec une acidité prédominante et un boisé omniprésent. Peu à peu la matière et les fruits prennent le dessus mais sans être extra. La finale, assez fruitée tout de même, est courte.

Grosse déception sur cette bouteille de 1er cru de Meursault-Genevrières de ce domaine. Je m'attendais à beaucoup beaucoup mieux. Même sensations et déceptions pour mes collègues.

Défaut de bouteille, mauvais met ? En tous cas, grosse déception.

Bon après-midi à tous.

@ bientôt.

Nathenri.

Henri,

D'accord avec toi sur le côté peu agréable, actuellement, des Meursault Bouchard 2007, alors que d'autres 2007, comme ceux de Michel Bouzereau par exemple, se boivent beaucoup mieux.
En ce moment, je préfère ouvrir un 2006.
J'ai eu beaucoup de plaisir avec Perrières et Gouttes d'Or 2006, il n'y a pas longtemps.

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

J'ai justement ouvert un Meursault G 2007... en mars dernier. C'était vraiment bien quoiqu'un peu en retrait. Sans doute en train de se refermer. Par contre, le vin ne m'a pas déçu, même si le boisé est là, c'est clair.

Les 2006 goûtent en effet beaucoup mieux en ce moment.

Pour ce qui est de l'accord mets-vin, je dirais que oui, c'est un (très) mauvais accord car le saumon fumé (ou au sel, gravolax) accentue le boisé, le fumé, le végétal et couvre le fruit, le gras de manière assez dramatique. J'ai fait encore cette cruelle expérience cette semaine.