Bonjour à tous,

 

Coteaux du Languedoc, Mas Julien Carlan 2016 (vidéo 5:50) : Un nez de fruit noir marqué, mûre, myrtille, note florale, plutôt violette, puis épice, réglisse, fond noyau et léger cacao. La bouche est charpentée, droite, tanins soyeux à l'attaque mais finissant un poil stricte, sec, sur le fruit noir, mûre, surtout myrtille, note plus épicée, réglisse, poivre, fond noyau et léger cacao. La finale est fraiche, tonique plus que puissante, et persistance intéressante. TB 90 (16)
 
Amicalement, Matthieu

Mas Jullien - Pays d’Hérault 2021 blanc :

Superbe robe or pâle brillante et bien grasse.
Nez complexe pour un vin jeune : agrumes à foison, un élevage discret mais efficace, un soupçon de fleurs, puis des fruits plus mûrs, du bâton de réglisse.
La bouche est d’abord large avec une matière qui s’impose puis arrive une acidité millimétrée qui donne du peps et un formidable élan au vin. On a une belle expression aromatique certes mûre mais gardant une bonne fraîcheur.
Avec la remontée en température le vin joue de son identité sudiste tout en respectant un certain classicisme formel qui lui va très bien.
La fin de bouche est longue et volumineuse puis se resserre sur un aspect salivant qui appelle à se resservir.

C’est vraiment très bon et c’est une très belle découverte.
 

Sur un couscous par Thien

Mas Jullien - Les Depierre 1995
Debouché le matin également. Le bouchon m’a donné du fil à retordre. Robe sombre là aussi mais le vin est beaucoup plus coopératif ! Open for business. Magnifique vin aux arômes sudistes, tout y est les fruits noirs (encore !), les senteurs de garrigue, la bouche est dense, presque moelleuse, mais avec une fraîcheur évidente par rapport aux Tours. Une sorte de rectitude assez medocain sudiste. Loin du déclin. Mais trop puissant pour le couscous. C’est pas que ça ne va pas mais le vin et le plat s’ignorent.

Bu ici

Mas Jullien - Pays d'Hérault blanc 2013
Paille doré
Nez bien élevé fruit jaune, citron, pas encore totalement libéré, mais déjà apaisé (si ce n’est délivré).
Charnu, sphérique avec une impression de chardo bien élevé, qui me fait immanquablement penser à Montus blanc. Car l’acidité (mûre) n’est pas en reste et laisse la bouche fraîche et porte la finale longuement.
Le blanc de la soirée pour moi.

 Le Mas Jullien - Terrasses du Larzac - Les Derniers Etats d'Âme 2015 - Le Ruisseau

Nez timide à l’ouverture sur les fruits noirs, des notes de graphite, de fruits au sirop.
Un vin que je ne cesserai de trouver sérieux, on n’est pas du tout dans l’accessible, il lui faudra bien une heure d’ouverture pour commencer à causer. À ne pas servir trop frais non plus pour profiter d’une matière velouté et caressante. C’est bon voire très bon selon les goûts mais il aura fallu attendre toute ces années pour en profiter, pour mon goût très personnel je trouve que ça manque un peu de fruit, on est clairement sur un vin de texture à placer à table.

 

LPV GRENOBLE 2013

Domaine du Mas Jullien, Terrasses du Larzac, terre de Jonquières, 2013
Robe plus dense. Nez plus austère qui se livre davantage au fil de la soirée. Je trouve ça très beau, c’est clairement sudiste dans l’aromatique tout en gardant un équilibre digeste.
Il y a encore du fruit rouge et noir, garrigue, thym, résineux (c’est assez typé mourvèdre je trouve). Touché de bouche parfait, ça glisse tout seul.
C’est un peu janséniste mais très bon+ à mon goût, et se boit déjà très bien actuellement.
Marc

Mas Jullien – Terrasses du Larzac – Carlan – 2016
 

Bue  ICI

Il s’agit d’un assemblage où le grenache l’emporte sur la syrah, le carignan et le cinsault.
La bouteille a été épaulée pendant 2h30 puis carafée une heure supplémentaire.

La robe moyennement sombre paraît encore jeune avec ses beaux reflets violets.
Plutôt ouvert, le nez propose un beau fruité noir teinté d’arômes floraux.
La bouche est harmonieuse, rassemblant toutes les qualités attendues, mais manquant de personnalité pour que je m’extasie plus.
Très Bien

Jean-Loup

www.lapassionduvin.c...

Mas Jullien, Coteaux du Languedoc, Derniers Etats d'Ame 2008 

Gilles:
Un vin qui introduit les rouges et notamment une série de trois avec une certaine communauté.
La robe est d'une rouge foncé avec des traces d'évolution.
Le nez évoque un côté nature avec des notes animales, un soupçon de bretts, de beaux fruits noirs et des épices.
La bouche reste sur ce modèle et séche un peu en finale .
Le vin sera goûté de nouveau avec un rafraichissement et là il sera plus homogène et moins marqué par l'animal.
Bon vin.

Sébastien:
Nez possédant un joli fruité s'accompagnant de notes animales. 
Un profil plutôt frais en bouche, un peu astringent et un brin chafouiné par ces arômes un peu bestiaux en finale, plus marqués qu'au nez je trouve
L'équilibre d'ensemble reste néanmoins plaisant. 
 

 

Un très bon vin que ces Etats  d'Ame 2008 ,ça sent un peu la bête,sauvage,nature mais perso sans me déplaire.A noter que le vin s'améliore bcp pendant le repas et qu'il est resté du bon côté de la force comme on dit par ici.
Bernard

LPV GRENOBLE

Le deuxième est nettement plus intéressant, le meilleur de cette série à mon goût, plus complexe, plus de gras, frais, menthol, anisé, une immense longueur saline porte le vin, dynamise la fin de bouche.
Là aussi on aurait du mal à partir au sud si on ne connaissait pas le thème de la soirée. J’ai gouté plusieurs fois ce vin, aujourd’hui il est au top niveau.Les experts du domaine pensent effectivement à Mas Jullien, bien vu !
Mas Jullien, Vin de Pays de l’Hérault, 2013
Excellent

Marc

Mas Jullien – Terrasses du Larzac – Autour de Jonquières – 2013
 

Bue  ICI

C’est un assemblage associant 40 % de mourvèdre, 40 % de carignan et 20 % de syrah, avec élevage en foudres pendant deux ans.
La bouteille a été épaulée pendant deux heures puis carafée pendant une heure et demie supplémentaire.

Jean-Loup
La robe est sombre et montre encore des reflets violets de jeunesse.
Intense, mais moins qu’Elise, le nez se révèle également moins appétant avec certes des fruits bien noirs mais aussi un côté sanguin et du végétal noble.
L’aromatique est encore un peu plus sérieuse voire sévère en bouche avec des touches animales et de la garrigue, cette caractéristique étant peut-être renforcée par une matière très serrée, aux tanins denses mais polis. Une belle tension lui procure élan et allonge. Associée à une chair irréprochable, elle permet de se rassurer sur son avenir, mais il faudra je pense attendre au moins cinq ans.
Très Bien (+) en l’état.

Julien
Nez d’abord sur la ferme et l’écurie, beaucoup plus dense, fruits noirs, plus riche également. La réduction s’estompe pour donner des notes de liqueur de mûre.
Bouche avec un équilibre sudiste (normal ceci dit), puissant, assez alcooleux, tanins relativement asséchants.
Déception à la levée de l’aveugle, surtout que j’ai toujours bien gouté les vins du domaine dans l’ensemble. A attendre ?  

Pascal
1er nez difficile, pas très net avec des arômes sanguins, métalliques.
A l’aération, cela s’améliore et la mûre prend le dessus.
Note d’herbes sèches en bouche, de thym. C’est puissant et ça rigole pas…J’ai trouvé la bouche très dure et la finale très riche avec des notes alcooleuses.
Pas beaucoup apprécié en l’état.

Eric
La robe est grenat translucide, un peu évoluée.
Le nez est réduit sur des notes animales. Avec l'aération arrivent les fruits confits et les épices.
La bouche est ronde, ample, veloutée, avec une matière fraîche et charnue qui vire rapidement sur le rustique. La finale offre une mâche savoureuse sur les fruits compotés et les épices.
Bu seul, il aurait pu sembler pas mal, mais la comparaison avec le vin précédent est cruelle. 
Peu de plaisir sur celui-ci. 

Cédric
Nez plus rustre, fermier, sur les fruits noirs, les épices, la tomate séchée.
Une bouche également plus ferme, plus puissante et sévère sur les fruits noires, les épices. Final racé, animal.
Bien / Très Bien 

Vivien
La robe est sombre, dense.
Le nez est sanguin, tomate séchée.
La bouche est compacte, dense, massive, sur les fruits sombres. C'est un peu strict, avec toujours ces notes de tomate séchée, de paprika, de poivron rouge. Il y a une grosse matière un peu abrupte, sévère, mais j'aime bien. A attendre encore. 
Très Bien

Florian
La robe est grenat foncée.
Le nez présente un fond amylique.
La bouche est douce, enrobée par de petits tanins gras. Les amers sont légèrement marqués. Ensemble frais, à la finale un peu sécharde, ce qui le déséquilibre, en particulier à cause de notes mentholées et de verdeur un peu trop prononcées à mon goût. Ensemble un peu raide et manquant de fantaisie. Pas hyper rigolo comme vin. 
Assez Bien à Bien (14,5/20)

Jean-Loup

 

Mas Jullien - Terrasses du Larzac 2020 " Autour de Jonquières " :
(ouverture 24h à l’avance)

Robe sombre à la limite de l’opaque avec de belles larmes sur les parois du verre.
Nez ouvert et pimpant sur les fruits rouges et noirs, un peu de garrigue, un petit côté reglissé.
La bouche est sur un vin juteux et fruité en attaque puis sur un milieu de bouche aux tanins étagés qui s’affirment de manière imposante.
C’est structuré mais d’un autre côté on retrouve le fruit du nez qui revient par flots.
La fin de bouche est longue et fraîche et sur une empreinte finale reglisée.

Mas Jullien – Pays d’Hérault – 2014
 

Bue  ICI
Selon Internet : 70% Carignan blanc, 30% Chenin

Jean-Loup
La robe arbore un or bien marqué.
L’intensité du nez, d’abord moyenne, va un peu grandir à l’aération, mais c’est sa complexité qui est son point fort : cocktail de fruits blancs et jaunes en fond de tableau, et arômes balsamiques, épicés et d’herbes aromatiques au premier plan.
La bouche généreuse et ample offre une matière concentrée, bien recentrée par une acidité mûre. La finale persistante et élégante confirme que ce vin est en haut du panier des blancs du Languedoc.
Très Bien ++ / Excellent

Ralf
Pour moi le blanc de la soirée – avec une dominante de cépages locaux qui pour moi sont plus adaptés que la Marsanne et la Roussanne.
L’aromatique est assez complexe et subtile mais c’est la texture lisse et caressante et la longueur qui m’impressionnent.
Excellent

Jean-Loup 

Bue  ici.

 Languedoc-Roussillon (Languedoc), Terrasse du Larzac, Mas Jullien – Carlan 2019
14°. 50% grenache, 30% carignan, 10% cinsault, 10% syrah. Sol caillouteux et gréseux exposé plein est avec 200m de dénivelé. Elevage en demi-muids de 600 litres pendant plus de 12 mois. En raison du référencement, c'est Vigneron d'Exception qui reprend la  fiche domaine  .

Robe dense et jeune, turbide (sans filtration). Nez agréable, complexe, combinant arômes de fruits rouges et d’autres plus solaires avec notamment des effluves de garrigues. En bouche, l’équilibre est très bien trouvé entre fruit sudiste et fraîcheur digeste. Pas de trace d’excès d’alcool. La bouteille fait l’unanimité et merci Pauline qui est notre rhéteur de la région.

Le Mas Jullien, La Brune 2019
Nez sur un panier de fruits rouges frais, puis sur la soupe de fraises. Très plaisant et engageant, le genre de nez qui donne le sourire.
Il y a du volume en bouche, conforme aux arômes du nez. Riche, fruité, très équilibré, ça se glougloute fastoche. Tout très bien et bon, quoi, comme un bon beaujo sur le fruit...ce qui est donc quand même légèrement déceptif, le vin étant assez simple à ce stade. C'était ma première bouteille sur cette cuvée.

Mas Jullien - Terrasses du Larzac - Carlan - 2014

 

Un assemblage de grenache, cinsault, syrah et carignan.
Bue sitôt ouverte.

Le nez présente un fruité expressif et chatoyant, sur des fruits noirs bien mûrs (de la mûre notamment), avec des accents torréfiés (café) et une touche de cuir sauvage.
La bouche est dans un registre frais, droit, noble et long. L'aromatique est plus en retrait qu'au nez , les tanins glissants et l'alcool (14 °) complètement intégré. La finale élégante est rehaussée de quelques légers amers, pas dérangeants pour moi, un peu plus pour ma chère et tendre qui y est très sensible.
Très Bien (+)
Dommage que ce soit ma dernière : j'aurais bien attendu une autre cinq ans de plus pour voir, histoire de voir apparaître des caractéristiques patinées d'évolution, avec une grande confiance sur le résultat.

Ce vin a été associé à un tajine d'agneau au butternut et aux navets boule d'or, volontairement peu épicé pour conserver le goût des légumes. L'accord (3,5 / 5) se trouve sur la finesse, avec une diminution de l'amertume finale (ce qui est étonnant car en théorie l'amertume des navets aurait dû s'ajouter à celle du vin, mais les deux étaient minimes, celle de la variété boule d'or étant faible, et d'autres ingrédients ont dû jouer), et en revanche une sensation d'alcool qui ressort plus.

Jean-Loup

 

 Mas Jullien, Les Derniers Etats d'Âme du Mas Jullien, Terrasses du Larzac 2017

Ma dernière bouteille. Nez pas explosif, mais où les fruits, la garrigue un peu sauvage, et l'élevage se mêlent en harmonie.
Joli toucher en bouche, la matière est là, élégante.
On souhaiterait davantage de longueur pour chipoter, mais c'est très bon, et loin de la fin de vie.

Dégusté à l'occasion de cette soirée: www.lapassionduvin.c...

MAS JULLIEN 2011 que j'ai carafé une heure et demi avant de manger: le nez est très ouvert et très avenant, complexe avec un mélange de fruits mûrs rouges et noirs variés et des notes épicées et florales. La bouche est sauve et veloutée avec des tannins parfaitement intégrés, c'est un vin puissant, riche, élégant  mais bien équilibré où rien ne dépasse. Grande longueur, beaucoup de finesse l'accord avec le plat est impeccable et procure un joli moment de plénitude, j'aime bien faire le parallèle entre la musique qui peut sublimer les images d'un film et le vin qui peut également transcender l'assiette (et vice versa)
Sur cet accord là je ne prétend pas que l'on est sur un accord de type Ennio Morricone sur les images de Sergio Leone mais ça m'évoque l'excellente BO de boogie nights, funky et colorée (je m'emballe un peu j'admet 
 mais qu'importe c'était la régalade)