Merci Matthieu pour ton CR (dans ton style toujours agréable a lire)

Que penses-tu du potentiel de garde  ?  Tu parles d'une structure importante notamment

Merci d'avance
Cordialement
Marc

Bonjour Marc,

Merci :-)
Joli potentiel de garde, voir même à garder, ce que je dis dans la vidéo... A mon avis 3 à 5 ans, que tout ça se polisse sous verre...

Après, tous le problème avec les carignans (de mon expérience), c'est qu'au vieillissement, tu perds un peu de la magie du carignan, cette délicatesse fleurie qui équilibre la structure souvent imposante de la bouche pour aller vers un côté plus mat aromatiquement, plus animal/cuir, fruit noir... plus dark quoi, qui leur va moins bien, je trouve. (Exemple récent avec Vol de Nuit du Mas Amiel, que j'ai trouvé plus beau en jeunesse qu"à 10 ans...)...

Des vins pas facile pour avoir la bonne fenêtre d'ouverture ;-) Mais quand tu l'as, moi je trouve que l'on oeut boire des merveilles...

Amicalement, Matthieu

Merci Matthieu, je prends note  !
J'ai commandé x2 Los Rougeos 2019 il y a 10 jours. 2019 est l'annee de naissance de mon fiston, et je n'ai encore jamais bu de vin de Mas Jullien... J'avais donc envie d'en savoir plus.
Je ne manquerai pas de faire un CR quand je decouvrirai ce vin  ; )
Bien cordialement
Marc

Le Mas Jullien, Terrasses du Larzac 2014
Ce soir, côte de boeuf+onglet au BBQ; Je descends à la cave avec l'idée de remonter un Châteauneuf ( domaine du Banneret ) voire un Divem, mais les Mas Jullien me font de l'oeil, et je ne me souviens pas avoir goûté les 2014 ( les 2011 m'ont enthousiasmé, et 2013 réjouit ), alors va pour un Mas Jullien 2014 !
Vin ouvert et épaulé une bonne heure avant.
Le nez est sur la framboise, la ronce, la menthe...un parfum de cave et de sous-bois aussi...
En bouche, on retrouve la framboise , une pointe d'orange sanguine. C'est bon. Néanmoins, on sent que ce que le vin pourrait donner est au stade de l'évocation. Un poil aqueux, pas au niveau de plénitude et de densité de ses prédécesseurs. C'est toutefois très bon, et frais.
En l'état, j'ai du mal à penser qu'il gagnera à vieillir, bien qu'il paraisse tout jeunot.
Bref, un bon vin en deça de mes attentes ( élevées ). Je ne vais pas me précipiter pour ouvrir ses soeurs, on ne sait jamais...( j'adore ce domaine, et il me reste des 2011 )
Bonne soirée
L

 Mas Jullien - Terrasses du Larzac - Les derniers états d'âme 2015

Quinze moi que je n'avais pas goûté cette cuvée.
Pour voir s'il s'est un peu civilisé, nous lui proposons d'accompagner un sauté de poulet basquaise au piment d'Espelette.

La bouteille est épaulée pendant trois heures et le vin servie à 14 d°.

La robe est d'un rouge sang concentré et soutenu.

Le premier nez est marqué par une pointe de volatile qui s'effacera pour laisser place à des fruits rouges et noirs, cassis, mûre, framboise, fruits à l'alcool, une nette touche végétale sudiste, avec la garrigue, le thym, des fragrances de menthe, et le tout épicé. Je trouve que la vanille et le sous-bois pointent le bout du nez. C'est agréable dans un registre riche et chaleureux.

Sans parler d'agressivité, la bouche est puissante, le fruité du début vite combattu par des tanins encore saillants. C'est assez complexe, généreux, un peu fouillis et la finale longue, chaleureuse et rustique n'apportera pas l'équilibre escompté. Néanmoins "il y a du vin" et la tablée le trouve à son goût !

Sans doute faut-il attendre encore pour trouver cet équilibre, opulent sans être capiteux, que j'attends des grands rouges languedociens, et que je trouve souvent long à venir dans les vins d'Olivier Jullien.

Accord sans peine et en force avec le plat.

Gérard

 

Mas Jullien - Terrasses du Larzac - Lous Rougeos - 2016

 

La robe est sombre et jeune, quoi de plus normal ?
Intense, le nez part sur les fruits noirs, tourne à droite vers la garrigue, les épices et une finesse mentholée, puis à gauche vers la réglisse.
La bouche se révèle charnue et d'une belle charpente sans être massive, habillée d'un fruité profond.
Les tanins poudreux et une bonne vivacité structurent l'ensemble en le guidant vers une finale effilée toute en élégance.
Déjà Très Bien (+) mais à attendre quelques années pour plus de complexité.

Jean-Loup

 Mas Jullien - Terrasses du Larzac Rouge 2010
Joli nez net et intense qui propose à la fois des arômes évolués sur la fourrure, humus, côté animal et aussi des notes de fruits frais sur la mûre, cassis. C'est complété par de la violette, poivre, réglisse. C'est profond, noir, mais avec de belles nuances. Il se dégage à la fois du sérieux, mais aussi de la gourmandise.
La bouche est puissante avec de la mâche. La matière est dense, mais le vin n'est pas serré. Il propose une belle buvabilité. Bel équilibre avec une acidité qui soulève la matière et une structure tannique affirmée, dans le jus. Les tanins sont gras, fondus et le fruit s'exprime très bien. Je trouve le vin moins animal, évolué qu'au nez avec un côté mûr et acide dans le fruit. Longue finale réglissée avec un retour de menthol.
Excellent. Un vin puissant mais non dénué de finesse.

Mas Jullien - La Méjanne 2009

Robe très limpide, de couleur caramel mais très peu appuyé, très pâle.

Nez très expressif sur des notes de fruits frais : pomme, poire, coing ; puis pâte d'amande et pomme tatin dans la profondeur.

Bouche très aérienne et sublime de légèreté et d'équilibre, entre moelleux et acidité. Très grande longueur sur la pomme tatin et la poire bien juteuse. La fraîcheur est magistrale, avec notamment cette finale acidulée et salivante. Superbe unité de ce vin.

Exceptionnel.

Superbe association avec une tarte amandine aux poires.

Wouah, quelle découverte !!

80 g/L de SR. Assemblage chenin/viognier/grenache blanc

Antoine

Un vin bu dans cette série .

Mas Jullien – Coteaux du Languedoc 2006 

Robe grenat, légèrement trouble, début d’évolution.

Joli nez qui conjugue un côté sudiste (fruit noir un peu confituré, prune, caramel) et une belle fraîcheur (menthol, eucalyptus), notes grillées, garrigue. Très joli, assez sérieux, il paraît presque aussi bordelais que languedocien.


La bouche est belle, fraîche en attaque, veloutée mais vigoureuse, des tanins encore assez présents, puissante mais sans excès. Belle longueur, avec une finale où ressortent des notes rafraîchissantes qui évoquent l’eucalyptus.

Très beau vin, qui en outre a bien tenu à l’aération. Il me semble avoir atteint le début de son plateau de maturité.

Très bien  

Mathieu

Mas Jullien - Terrasses du Larzac 2018 " Autour de Jonquières " :

Robe assez dense mais translucide.
Nez assez timide et strict sur des notes de fruits rouges et pas grand chose d'autre.
La bouche est marquée par une forte tension et un aspect vertical là encore assez strict mais sans défaut de matière. Avec le réchauffement dans le verre, le vin se fait plus aimable.
Les tanins sont en revanche de grande qualité et laissent augurer d'une belle garde.
La finale est longue et fraîche.

Un vin qui me rappelle le 2014 par son côté pas évident et qu'il faudra attendre longtemps je pense.

écrit:

Mas Jullien - Terrasses du Larzac 2018 " Autour de Jonquières " :
Un vin qui me rappelle le 2014 par son côté pas évident et qu'il faudra attendre longtemps je pense.

Son géniteur l'a classé dans sa catégorie "millésimes lunaires à énergie décalée. Des vins à aller chercher" juste après le 2014. Bien vu ! (ou plutôt bien goûté ) !

Au nez, il reste discret sur des notes de fruits rouges. En bouche cependant, il est superbe. Il est à la fois délicat et d'une profondeur magistrale, avec une longueur qui n'en finit pas de surprendre. Les tannins sont fondus, l'aromatique tourne autour des fruits rouges bien mûrs mais pas compotés, et s'allonge sur des airs de garrigue, de poivre noir, de cacao, et de mine de crayon. 

Bien cordialement,

Thibault

 

La gamme des rouges chez Olivier Jullien est devenue au fil des années assez diversifiée et je dois reconnaître qu'aujourd'hui je suis un peu perdu. J'ai bien remonté quelques pages de la rubrique mais n'ai rien trouvé de vraiment clair sur ce sujet.

Alors une bonne âme saurait-elle m'indiquer les différentes cuvées actuellement travaillées par le vigneron, de l'entrée de gamme à la "top cuvée", si tant est que l'une d'entre elles soit considérée comme telle, et si possible - mais pas nécessaire si c'est trop prise de tête - leur encépagement (sans considération de pourcentage de chaque cépage).

Revenant vers le domaine après bien des années "off", j'ai rentré quelques bouteilles de la cuvée Autour de Jonquières. Correspond-elle à la cuvée unique des débuts en AOC Coteaux du Languedoc puis Terrasses du Larzac ou bien tout a été redistribué?

Merci.

Jean

Malheureusement je pense que c’est mal engagé si tu attends une explication logique et didactique. Olivier Jullien est connu pour tout changer tout le temps. Il ne peut pas s’en empêcher, les cépages, les vignes, l’élevage tout y passe …

L’entrée de gamme reste pour moi les états d’âme, mais pratiquement toutes les vignes ont changé si je ne me trompe, notamment avec l’arrivée de terroirs plus en altitude pour la cuvée Lous Rougeos et de cépages plus locaux comme le Carignan.

En revanche une chose ne change pas je pense, les vins sont toujours à attendre 10 ans minimum …

En effet ce ne sont plus forcément les mêmes vignes dans chaque cuvée. Pour bien comprendre il faut lire La mécanique des vins de Laure Gasparotto. 

Pour simplifier tu as aujourd'hui :
- La brune : nouvelle cuvée cinsault grenache, assez légère pour mas Jullien.
- Carlan : assemblage assez classique avec un peu de cinsault, relativement légère aussi.
- Autour de Jonquières : la cuvée classique du domaine avec Syrah, carignan.... Ça correspond à celle qui n'avait pas de nom avant.
- Lous rougeos : vieux carignans sur st privat. 
- États d âmes rouge et blanc (pour les particuliers)
- Blanc- rosé
- Carthagène
- Trescol dans l Aveyron

Merci à tous les deux pour ces infos qui me permettent de m'y retrouver un peu mieux dans le travail et la philosophie d'Olivier Jullien.

Anniversaires pantagrueliques avec les PACAs




Mas Jullien blanc, Pays d’Hérault, 2007
Magnum. Étiquette découverte.

Oliv
Robe jaune paille.
Nez terne et peu expressif, très difficile d'aller y chercher une senteur vraiment définie sans pour autant qu'il semble éteint ou douteux. Un peu de fruits jaunes peut-être ?
Bouche bien structurée, sur une attaque épaisse à la largeur bien tempérée par des amers salivants très agréables et qui accélèrent le vin en bouche en posant un équilibre cohérent.
Malheureusement, l'aromatique reste toujours aussi mutique, limitant le plaisir pour un vin aux qualités de structure indéniable.
Bien.

Enzo
Nez peu expressif, sur l’amande, les fruits blancs, sans gros relief.
Très belle bouche par contre, harmonieuse à table, gourmande, confortable, sans aucun alcool perceptible même si peu exubérante.
Un vin sénateur qui a parfaitement répondu au homard mais dont on aimerait un peu plus de gnaque et de relief.
Finale de bon niveau.
Très Bien.

Icna
Le nez est assez discret sur l'ananas, c'est exotique.
La bouche est assez équilibré avec une belle fraîcheur, un peu salin. C'est plutôt discret mais avec un vrai caractère, ça me fait penser à du petit manseng sans la tension associée.
Ca fait encore jeune.

Laurent,

depuis quelques années les changements opérés par Olivier Jullien sur les terroirs et les encépagements, ainsi que son approche en cave font que les vins sont désormais accessibles beaucoup plus rapidement

Xavier

écrit:

La gamme des rouges chez Olivier Jullien est devenue au fil des années assez diversifiée et je dois reconnaître qu'aujourd'hui je suis un peu perdu. J'ai bien remonté quelques pages de la rubrique mais n'ai rien trouvé de vraiment clair sur ce sujet.

Alors une bonne âme saurait-elle m'indiquer les différentes cuvées actuellement travaillées par le vigneron, de l'entrée de gamme à la "top cuvée", si tant est que l'une d'entre elles soit considérée comme telle, et si possible - mais pas nécessaire si c'est trop prise de tête - leur encépagement (sans considération de pourcentage de chaque cépage).

Revenant vers le domaine après bien des années "off", j'ai rentré quelques bouteilles de la cuvée Autour de Jonquières. Correspond-elle à la cuvée unique des débuts en AOC Coteaux du Languedoc puis Terrasses du Larzac ou bien tout a été redistribué?

Merci.

Jean

La cuvée "unique" Mas Jullien n'était pas, me semble-t-il une cuvée "des débuts" d' OJ.
Il y avait à l'époque (années 85-96...si mes souvenirs sont bons) Les Cailloutis et Les Depierre.

jlj

écrit:

écrit:

Revenant vers le domaine après bien des années "off", j'ai rentré quelques bouteilles de la cuvée Autour de Jonquières. Correspond-elle à la cuvée unique des débuts en AOC Coteaux du Languedoc puis Terrasses du Larzac ou bien tout a été redistribué?
 

La cuvée "unique" Mas Jullien n'était pas, me semble-t-il une cuvée "des débuts" d' OJ.
Il y avait à l'époque (années 85-96...si mes souvenirs sont bons) Les Cailloutis et Les Depierre.
 

C'est très possible, mais je n'en sais rien car je n'ai jamais acheté que la cuvée "unique".

Jean

écrit:

écrit:

Revenant vers le domaine après bien des années "off", j'ai rentré quelques bouteilles de la cuvée Autour de Jonquières. Correspond-elle à la cuvée unique des débuts en AOC Coteaux du Languedoc puis Terrasses du Larzac ou bien tout a été redistribué?
 

La cuvée "unique" Mas Jullien n'était pas, me semble-t-il une cuvée "des débuts" d' OJ.
Il y avait à l'époque (années 85-96...si mes souvenirs sont bons) Les Cailloutis et Les Depierre.
 

Ce lien vers un message de 2003 te donnerait raison.

www.lapassionduvin.c...

 

écrit:

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écrit:

Revenant vers le domaine après bien des années "off", j'ai rentré quelques bouteilles de la cuvée Autour de Jonquières. Correspond-elle à la cuvée unique des débuts en AOC Coteaux du Languedoc puis Terrasses du Larzac ou bien tout a été redistribué?

 

La cuvée "unique" Mas Jullien n'était pas, me semble-t-il une cuvée "des débuts" d' OJ.
Il y avait à l'époque (années 85-96...si mes souvenirs sont bons) Les Cailloutis et Les Depierre.

 

Ce lien vers un message de 2003 te donnerait raison.

www.lapassionduvin.c...


 

Tiens... c'est possible.
Comme j'achetais ces deux cuvées à l'époque, je n'ai pas beaucoup de mérite.

jlj

 Mas Jullien - Terrasses du Larzac - Carlan 2013

Vin bu au restaurant avec des amis, servi dans des Zalto Bordeaux, non carafé.

Une robe brillante, intense.
Nez sur des notes de garrigue, empyreumatiques, un fond fruits noirs, un peu massif en l’état.

Un vin qui se présente plus aimable que le nez le laissait supposer, contre toute attente les tanins sont fins, si ce n’était la charge alcoolique on pourrait même le qualifier de délicat. Très jolie bouteille, à point à mon goût. Beaucoup plus accessible que ce à quoi je m’attendais. Toute la tablée a apprécié.

Mas Jullien Blanc 2011 - vin de Pays d'Hérault

Belle robe jaune clair.
Le nez est intense mais délicat; il est dominé par de belles notes de fleurs blanches puis arrivent la cire, le miel de manière discrète.
La bouche est de longueur moyenne ; il y a un bel équilibre entre le gras ,l'amertume et la fraicheur.
C'est un excellent vin blanc dont il n'est pas facile de trouver l'origine à l'aveugle.

Gilles

Mas Jullien - Carlan 2013 - Terrasses du Larzac

Un vin à la robe profonde et brillante d'une belle noirceur.
Le nez est puissant, intense et évoque le fruit noir , la fumée.
La bouche est très fruitée et mesurèrent par son acidité soutenue mais agréable.
Ce carlan est bon et à point.

Gilles

Mas Jullien 2008 - Terrasses du Larzac

Un joli vin noir.
Le nez est discret sur les fruits noirs.
La bouche présente une structure assez légère ; elle se caractérise par de la fraicheur et une belle élégance.
Le côté soyeux est également agréable.Une légère amertume est donnée par une belle note cacaotée.
Le fruit noir est omniprésent.
Bon vin !

Gilles
 

Mas Jullien - Autour de Jonquières 2017 - Terrasses du Larzac

Beau vin à la robe profonde et noire.
Le nez est d'intensité moyenne mais de belle expression sur le cassis , le fruit noir.
La bouche n'est pas bâtie sur la puissance mais sur l'élégance et la fraicheur.
Il y a une belle complexité par l'association des fruits noirs, de la fumée et de réglisse.
C'est simplement très bon.

Gilles

Mas Jullien 2010 - Terrasses du Larzac

Belle robe noire.
Le nez est intense et pur sur un magnifique fruit noir.
En bouche de la puissance et de la finesse.
Un vin très long qui trace.
Du fruit noir, de la griotte.
Excellent vin.

Gilles

Bonjour à tous,

Coteaux du Languedoc, Mas Jullien Lou Rougeos 2015 (vidéo 6:00) : Un nez qui commence à évoluer sur le tertiaire, cerise noire, note florale violette qui sont dominés à l'ouverture par un côté plus animal, cuir, encre, pointe presque pain d'épice, touche de garrigue, fond cacao. La bouche est charpentée, droite, joli structure marquée, tenue pas des tanins soyeux, sur la cerise noire, le cassis, note d'épice, pointe fleurie violette, pivoine, puis le côté animal/cuir mais plus léger qu'au nez, la touche garrigue et le fond cacao, chocolat. La finale est quasi fraiche, sur la structure, empreinte légèrement séchante, et jolie persistance de cerise noire, cassis, pointe violette, pivoine, note épice, garrigue et fond cacao. Excellent 92 (17) Cette cuvée est composée de vieux Carignans comme je l'ai découvert cette année, du coup je l'avais rapporté de la cave car moi j'aime les Carignans sur leur aromatique de jeunesse. De plus, je ne serai pas surpris que sur ce millésime, il y ait pas mal de syrah pour composer l'assemblage. Et là, l'aromatique du Carignan est en passe de basculer dans le tertiaire, par contre la charpente du vin fait très carignan :-)

Amicalement, Matthieu

 Mas Jullien, Les Derniers Etats d'Âme du Mas Jullien, Terrasses du Larzac 2017

Après une 1ère bouteille ouverte en début d'année avec bien du plaisir à la clé, cette seconde quille est encore meilleure.
Le nez et la bouche ont gagné en plénitude, ou alors étais-je encore mieux disposé ce soir-là. Fruits et épices douces se sont bien associés, l'équilibre est bien présent en bouche, les angles se sont arrondis, c'est très bon et gourmand, tout en restant classe.