allemand.th @ orange.fr

Gros merci Oliv' !

Je crois savoir que le domaine ne prend pas de nouveaux clients (aux dernières nouvelles).
Les prix domaines aux particuliers pour 2008:
Chaillot: 37 euros
Reynard: 45 euros

Stéphane

Je confirme

Merci, je vais faire le forcing pour y entrer !

Goûté sur 24h00. 3h00 d'aération ne suffisent pas. Au bout de 24h00, je trouve que la bouche se fluidifie de trop et que les arômes perdent en intensité. Je pense que l'idéal serait d'ouvrir la bouteille le matin pour le soir même.
Nez chaud et très expressif sur les fruits noirs frais (cassis, myrtilles) et dans une moindre mesure sur les fruits cuits (pruneaux à l'eau de vie...), le tout laissant une impression de fraicheur. Boisé bien intégré, léger (cèdre) mêlé aux notes de réglisse (très nettes), de violette, de truffe noire, de terre humide et peut-être un peu d'encens. Impression finale sur le menthol. Bouche onctueuse mais chaleur assez sauvage. Amplitude moyenne. Les arômes ressemblent aux parfums sentis précédemment avec un peu moins de précision (cassis, zan et truffe). Belle acidité qui lance une finale assez longue. Pour résumer: force, profondeur et fraicheur. Belle bouteille, beaucoup de plaisir.

Bonjour,
Quelqu'un pour nous parler des 2008 ?

Allemand Cornas 2008

Les 2008 "détonnent", en comparaison de ce qui s'est fait dans la région.

Alors que ce que j'ai goûté chez les bons est souvent taillé pour un plaisir immédiat, les 2008 de Thierry Allemand sont encore sur la retenue.
Au premier nez, c'est la truffe qui domine, suivie de notes de mûre et de réglisse, le corps me semble intermédiaire des 2007 et des formidables 2006.
De l'avis même de Mr Allemand, les 2007 se goûtent mieux actuellement.

Une longue garde est à prévoir.

Alors que quelques mois en arrière, il me disait ne pas penser que 2009 serait un grand millésime (trop riche), Mr Allemand semble fonder plus d'espoir en ses jus:
"Je n'ai pas encore fait les assemblages mais ça devrait être "pas mal"", m'a t-il dit non sans malice.

Stéphane

Je ne sais pas si 2008 est comparable ou pire que 1996 en tant que millésime difficile, mais si c'est du même niveau que le Reynard 1996 bu il y a peu, aucun soucis à se faire. Quel vin!

Marc

Alors que ce que j'ai goûté chez les bons est souvent taillé pour un plaisir immédiat, les 2008 de Thierry Allemand sont encore sur la retenue.
Le Cornas de Guillaume Gilles, Stéphane, est déjà goûteux jeune, mais il sera de garde assurément aussi tant il est équilibré avec du fond mais c'est vrai que ce n'est peut-être pas la norme de l'appellation sur le millésime qui à mon sens n'est pourtant pas un mauvais millésime, rien à voir avec la côte rôtie.

c'est vrai que ce n'est peut-être pas la norme de l'appellation sur le millésime qui à mon sens n'est pourtant pas un mauvais millésime

C'est le millésime idéal pour savoir qui sont les bons, voire les grands vignerons.
Je suis vraiment surpris du niveau qualitatif de Cornas, je n'ai pas tout goûté mais aucune bouteille ne m'a déçu (à noter également par exemple Johann Michel, qui joue lui sur le plaisir immédiat).
Je me rappelle du déluge qui est tombé peu avant les vendanges, ce n'était pas gagné.

Stéphane

Merci pour vos réponses

Effectivement Stéphane, septembre 2008 sur la région Drôme Ardèche fut l'épisode d'évènements climatiques de forte intensité ayant notamment débouché sur la reconnaissance de plusieurs communes en l'état de catastrophes naturelles pour les évènements Inondations et Coulée de Boue, autrement dit, cela m'a donné du travail pour les 4 mois qui suivirent. La déclivité des environs fait comprendre la raison de la survenance des sinistres, les vignerons ont eu du mérite à vendanger. Le samedi, jour des évènements, nous visitions avec le feu cercle Rhône Vallée le domaine Clape.

Sébastien

2008/2009
Les terroirs de Thierry Allemand sont plutôt chauds et profitent d'un millésime frais comme 2008. Evidemment, il faudra être patient mais ça promet d'être grand.
Les 2009 a contrario s'exprimeront plus sur la richesse, d'où la petite inquiétude quant au manque de fraîcheur, tout relatif, chez cet excellent vinificateur.

Au plaisir,
Julien Guinhut

enzo d'aviolo écrivait:

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Nez de musc, de cuir, d’épices, une pointe animale que l’on retrouvera à l’aération avec un côté sanguin. On sent la puissance mais ça manque un poil de netteté.
Par contre la bouche est immense, d’un gros volume et d’une densité superbe, cela possède encore la puissance de la jeunesse avec beaucoup de richesse mais des tanins ultra soyeux qui tapissent la bouche et qui lui donne un côté velours avec de la gourmandise. Très grande persistance finale. C’est encore un vin massif et monolithique mais quel potentiel et plaisir déjà aujourd’hui. Un grand vin. Excellent..

Je suis assez d'accord avec la description de Laurent mais ma conclusion est assez différente !

Le premier jour, le vin était imbuvable : animal au nez et en bouche avec en plus une acidité redoutable.
Sur plusieurs jours, le vin a retrouvé son fruité sans perdre ses notes sauvages et gagné en moëlleux.

Le quatrième jour, le vin est assez fruité au nez (fruits noirs confiturés) mais raffraîchie par ses notes sauvages.
En bouche, l'attaque est douce sur un joli fruit, mais ensuite l'acidité prend le dessus et la finale, certes longue, est définitivement sauvage.
J'ai beaucoup aimé la texture du vin, avec une belle matière et des tannins fins mais l'aromatique est un peu trop Cornas à l'ancienne [size=x-small](réduction ? Brett ? ou, selon l'analyse de certains, conduite de la vigne ? soufre ? - bien sûr, il ne s'agit que d'interrogations).[/size]
Donc en note plaisir : bon/très bon - en potentiel : pas sûr que l'aromatique changera.
Par ailleurs, j'ai eu la même déception avec un "Reynard" 1997.

Alors si Laurent/enzo aime ce genre de Cornas, il doit adorer le "Clos Milan" !

Ralf

Ralf me cherche pas
Reynard 97 a été décevant pour moi aussi, acidité trop haute et vin à l'équilibre précaire. Ce qui ne fût pas le cas loin de là de ce 99 (reynard 96 est superbe aussi) et je penche plus sur la réduction que sur des bretts sur la bouteille bue car la bouche n'avait vraiment rien de décharnée. en outre le côté très sauvage que tu exprimes bien accentue cette sensation animale. le vieillissement à mon sens domptera sa puissance mais effectivement pas sûr que cette aromatique, que personnellement j'aime bien, change.

Autant j'avais été impressionné par la bouteille partagée avec (entre autres) Laurent en août 2010, autant celle goûtée au début de cet été (fin juin 2011) m'a déçue et m'a procuré les mêmes interrogations que Ralf, notamment sur la présence de bretts. Variation entre bouteilles, différentes mises etc...? Pourtant les deux venaient de la même source.
En tout cas pas de plaisir cet année avec ce Reynard 99, largement "enfoncé" par le Roc d'Anglade 2001 bu en parallèle.

Cordialement,
Patrice T

Patrice, c'est intéressant mais est-ce seulement l'aromatique qui t'a gênée sur cette bouteille ou la bouche qui était décharnée ou déséquilibrée?

enzo d'aviolo écrivait:

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> Patrice, c'est intéressant mais est-ce seulement
> l'aromatique qui t'a gênée sur cette bouteille ou
> la bouche qui était décharnée ou déséquilibrée?

Non malheureusement la bouche manquait d'équilibre et paraissait décharnée, vraiment très très loin de la bouteille bue ensemble.

Cordialement,
Patrice T

merci Patrice,ça laisse alors imaginer des bretts en effet.

ben ouais, et surtout ça laisse imaginer une grande variabilté entre les bouteilles
même expérience avec reynard 2006 dans sa prime jeunesse d'ailleurs
en tout cas, je pense que je ne vais plus jouer à la loterie avec ces vins...

cordialement,
Patrice T

oui je comprends, je ferais pareil.

Bonsoir

je n'ai pas bu des dizaines de bouteilles de ce producteur, toutefois toutes celles que j'ai pu goûter n'avaient aucun défaut et étaient au minimum remarquables. Elles avaient régulièrement deux caractéristiques fâcheuses :
contenu trop "short"
elles mettaient régulièrement en position délicate les bouteilles qui passaient après elles:S

Je m'approvisionne à la source, les vins ne sont malheureusement plus bon marché. Je peux comprendre que des expériences "désastreuses" fassent hésiter. Ce n'est pas mon cas, je continue donc jusqu'à nouvel ordre.

Cornas cuvée sans soufre 1997 - domaine Thierry Allemand

J'ai eu des expériences mitigées avec cette cuvée mais celle ci s'est révélée franchement convaincante. C'était malheureusement ma dernière...
Couleur encore incroyablement dense, très peu évoluée.
Le nez dégage des arômes typiques d'une grande syrah rhodanienne mais avec la touche sauvage de Thierry Allemand : zan, violette, tapenade, cuir frais, menthe, jus de viande... La palette est impressionnante !
En bouche, le vin est un peu vif (effet millésime) mais tonique, bien équilibré et surtout follement élégant et sapide. Un modèle de Cornas.
Excellent.

Denis

En bouche, le vin est un peu vif (effet millésime)

J'aurais compris cette remarque pour 1996, mais pour 1997 ?

Luc

96 et 97 sont deux millésimes plutôt moyens et les équilibres s'en ressentent.

Denis

Certes, mais leurs caractéristiques sont tout de même différentes, et la vivacité, je la place pour ma part plutôt en 1996.

Luc

Tu parles en règle générale Luc... Sur la bouteille bue hier soir et sur les autres cuvées de 97, l'acidité est bien perceptible. Peu importe que 96 soit plus acide...

Denis

Bien d'accord avec Luc tant en Bourgogne qu'en Rhône nord (et sud) l'acidité (vivacité si vous préférez!!) est nettement plus marquée en 96.

Est ce que j'ai dit que ce 97 était plus acide que 96 ?
Ce 97 et toutes les autres du même millésime chez Thierry allemand sont sur un équilibre un peu vif. Peut être moins que 96 mais plus que 99...

Denis