Ca y est, le moment tant attendu et tant préparé arrive, nous allons débuter les agapes.....-D

Quelques commentaires sur les vins, majoritairement similaires a ceux d'Oliv :

Champagne Moet & Chandon, Brut Impérial, 1978
Bulle faible, couleur évoluée, beau vin mais il faut tout de même aimer le champagne évolué..... [size=small](Il faut que je songe a remercier mon ostéopathe pour cette bouteille, à chaque visite elle me met dans les mains 2 bouteilles de champagne dont elle a hérité et qu'elle n'aime pas.....aie, j'ai un peu mal au dos....:)[/size] Bien

Domaine Jean François Coche Dury, Meursault Rougeot, 2002
Quel nez fantastique ! J'adore ! En bouche, le vin est net, droit, très salivant. TB+

Domaine Dauvissat, Chablis GC Les Preuses, 2000
Un vin qui a sans doute été évincé par le Coche Dury. Beau nez, en bouche c'est un peu mou. Bien

Domaine Jean François Coche Dury, Auxey Duresses, 2005
Mon premier JFCD rouge! Le nez n'est pas aussi exubérant sur les fruits rouges que ce qu'il eut du être....me disent mes hotes, les 2 spécialistes JFCD.... Al et Oliv ! Moi je trouve ca bien. En bouche, je suis surpris par l'austérité sur ce 2005, une phase un peu ingrate qui nous confortera dans l'idée de ne pas ouvrir au repas suivant un Ausone 2005 comme nous l'avions envisagé. Un vin agréable sans défaut mais qui ne m'a pas séduit autant que le l'espérais. Bien

Domaine Jean Marc Burgaud, Morgon Côte du Py, James, 2005
Une bouteille qui a un défaut ressenti dès l'ouverture qui ne fera que s'accentuer au cours des jours suivants (oui, elle n'a pas été bue...c'est un signe...). Nez sur le vernis, en bouche une sorte d'acidité acétique. C'est pas bon du tout

Domaine Julien Labet, La Paille Perdue, 2006
J'aime le sucre mais ce vin en a trop. Il y a trop de sucres qui ne sont pas compensés par une belle acidité. Le nez est beau mais c'est le seul aspect positif. En bouche c'est lourdaud. Peut être que dans 50 ans quand le vin aura mangé ses sucres il sera plus agréable. En l'état je le trouve sans intérêt.

Peter Mertes, Beerenauslese Edelsüss Nachtgold, Rheinhessen
Un vin que j'avais ouvert la veille car je me souvenais que Jull l'avait trouvé bien plus ouvert après quelques heures.
Un vin moelleux agréable qui donne accès au monde du sucre. Un vin simple sur le pamplemousse, fruits de la passion et l'abricot. La finale est courte mais en bouche c'est frais. Bien
Sur un Kouign Amann, ca glisse.

Jull'OVNI
Je n'aurais pas du attendre trop, ce vin doit être bu dans sa jeunesse, pétillant et vif. Néanmoins je le trouve agréable mais sur une gorgée.

Domaine de Souch, Jurançon, Marie Kattalin, 2005
J'aime finir un repas sur un vin "positif" alors bien qu'il ait été décidé de ne pas abuser je prends discrètement le tire-bouchon et me dirige vers la cave... Alain m'apercoit.... Mince, je suis fait..... Oliv me dit NOnnnnnn.......[size=small].non[/size], [size=x-small]non[/size]............... [size=large]ca serait quoi si oui....?..[/size] Un Jurancon MK 2005....Sourire d'Oliv qui vaut acquiescement et hop c'est parti.....!! -
Au nez, un peu de truffe blanche, des fruits exotiques. C'est explosif, j'adore. En bouche, une belle acidité compense le sucre, le vin est salivant, belle longueur. C'est beau pour finir un repas ! TB

Un superbe moment et une grande rencontre avec Al expert es JFCD entre autres....
Vivement samedi....

Domaine Jean Marc Burgaud, Morgon Côte du Py, James, 2005
Une bouteille qui a un défaut ressenti dès l'ouverture qui ne fera que s'accentuer au cours des jours suivants (oui, elle n'a pas été bue...c'est un signe...). Nez sur le vernis, en bouche une sorte d'acidité acétique. C'est pas bon du tout

J' ai eu le même problème avec un Côte de Py 2010. En espérant avoir affaire à des bouteilles isolées.

jmw

Très beau reportage, comme à chaque fois.

Amitiés,
Thierry

Ah, ce matin, la grisaille semble de retour !
Des sacrés grains défilent et la pluie tombe en rafale sur les carreaux des fenêtres.
Mais le miracle des bords de mer fonctionnent à plein et le ciel s'éclaircit rapidement pour nous laisser le temps d'une petite balade à Roscoff.

L'Ile de Batz fait face à la petite ville portuaire dont l'estacade trace un trait dans la mer, comme une invitation à la traversée.
En cette période pré estivale, les rues ne sont pas encore surchargées de touristes en quête d'air marin et la promenade est très agréable.
Une fois passés lester nos sacs de quelques sardines et autres joyeusetés estampées La Belle Illoise, nous retournons au gîte, rafraichis et alertes !

Comme faut anticiper les agapes à venir, aujourd'hui, c'est régime... -

---

Domaine Dauvissat, Chablis GC Les Preuses, 2000
Araignée de mer mayonnaise

Retour à midi sur la bouteille peu appréciée hier soir.
Le vin a peu évolué aromatiquement, toujours sur ces notes chablisiennes très mûres de miel et de croute de fromage.
La bouche semble un peu plus tendue, notamment par la présence de fins amers qui étirent la finale et que je n'avais pas ressentis la veille.
L'ensemble reste toutefois un peu trop replet à mon goût, semblant manquer un peu d'énergie pour se relancer.
La finale n'a pas gagné en longueur ni en précision.
Agréable, sans plus.

On n'insistera jamais assez sur le goût génialement précis et fin de l'araignée, un crustacé un peu mésestimé, peut être à cause de sa difficulté d'épluchage vis à vis de ses comparses sous marin, crabes et homards.
Mais le jeu en vaut la chandelle, quel plaisir une fois le travail effectué !




Domaine de la Louveterie, Muscadet Sèvre et Maine, Hermine d'Or, 2007
Tourteau mayonnaise

La robe est très peu teintée, sur un léger grisé vert.
Le nez est délicat, très élégant, sur de gourmandes notes de poires bien mûres et des senteurs minérales appétissantes.
La bouche est bien mûre, sur un joli volume et une matière ample qui manquerait presque d'acidité pour s'accorder avec la chair du tourteau.
Le vin est plus large que long, d'une grande évidence gourmande.
Seule la finale très courte est une petite limite au plaisir pris.
Une bien jolie bouteille !

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Z'avez vu, aujourd'hui, on a été sage !
L'intégriste en crustacés avait dit Mollo sur le Homard mais ses collègues de promenade submarine l'ont remplacé avec brio !

La pression monte.
Demain, c'est grand repas !
Et c'est nous qui recevons...... ()



A suivre...
Oliv

Crédit photos :
www.foodcoaching.fr/...

[size=x-small]message codé message codé message codé[/size]

Quand l' Oliv et le Totolouga vont pêcher la crevette, ont-ils un Vin de Palme dans leur musette, je répète : ont-ils un Vin de Palme dans leur musette ????X(

Quel week-end !!

Daniel

J'aime bien l'Hermine en général. A 7-9€ de mémoire, on n'est pas volé je trouve. La 2010 est bien réussie

Marc (arachnophobe par manque de patience)

Magnifique reportage ! Raphaël est vraiment le genre de (totolou)gars que l'on a réellement envie de rencontrer. J'espère que ce moment viendra...

Daniel,
Si tu veux je te reserve le dernier vin de palme qui me reste.... mais si j'ouvre tu bois, non mais on ne va pas gacher un beau produit local...-
Les agapes étaient étalées sur plus d'un WE.....heureusement pour savourer toutes les belles bouteilles et les bons plats !

La chair de l'araignée est effectivement bien plus fine que celle du crabe (tourteau) et à l'instant me vient une idée, pourquoi ne pas faire les fonds d'araignée chauds au four un peu comme le homard? A suivre...

Daniel,
Si je peux me permettre, quitte à rester dans les découvertes nigérianes, plutôt que de t'intoxiquer une nouvelle fois avec le jus de jambon au pastis, je te conseille... la production du Coche Dury local !



Jamais mangé de ma vie des cahouètes de cette qualité !

Oliv

çà vaut bien la Palme d' Or ! :

Daniel

Les arachides qu'on mange en Afrique ne sont effectivement pas les mêmes que celles qu'on grignote ici !

Mais le Sénégal me semble à ce jeu mieux placé que le Nigéria.

Ah les cahouètes nigériannes, c'est vrai qu'elles sont sublimes ! Pas de sel, juste légèrement torréfiées sur une poêle au feu de bois.

Trois CR aussi jouissifs les uns que les autres : quel enchaînement service-volée !

Superbe CR. Est-ce pour faciliter les devinettes à l'aveugle qu'on trouve assez souvent un vin de Coche en 2 ?

Olivier

Bon aujourd'hui, foin de balade le nez au vin, euh au vent, ce soir, c'est nous qui recevons !

Depuis ce matin, c'est tempête sous les crânes, branle bas d'combat dans les casseroles et course aux courses.
Raphaël nous fait profiter de ses fournisseurs personnels et nous embarque dans une superbe chasse aux produits du Léon, le tout arrosé d'un passage chez ses copains du coin. Je commence à trembler en imaginant le traquenard possible mais ouf, tout le monde reste sage et le coffre se charge petit à petit...

Les homards gigotent dans le vivier d'un pêcheur local, le bar a l’œil de biche, l'andouille est préparée de la veille, l'épaule d'agneau sort de chez un boucher qu'on tutoie, les pommes de terre étaient encore en sol sur l'Ile de Batz que je vois depuis ma fenêtre il y a peu...
Plus frais, je connais pas ou alors faut être plongeur, équarisseur ou agriculteur !
Seuls les caldos ont fait le voyage depuis Paris... une vague angoisse de manquer de munitions, peut être !

Bon, je vais pas vous chanter Ramona pendant deux plombes, ça pourrait ramener la pluie...
L'après midi fut studieuse, les homards ont été dignement honorés (c'est à dire zigouillés avec humilité et respect), le poisson bien fileté, les crevettes patiemment décortiquées, l'agneau frotté, les gougères montent dans le four... Ça sent fichtrement bon dans la maison !
Les vins sont à température, pas de TCA en vue, nos invités arrivent...

Tout est prêt pour passer un beau moment...

On passe à table...

---

Domaine des Comtes Lafon, Meursault Clos de la Barre, 2005
Gougères maison

Robe assez claire, sur un jaune léger.
Le nez est remarquable de précision, sur de superbes notes florales matinées d'un très fin grillé, sur la noisette.
La bouche est remarquable d'équilibre, sur une matière confortable idéalement élancée par une acidité parfaitement intégrée.
L'ensemble produit réussit l'exploit d'être à la fois gourmand, par ses goûts très purs de fleurs et de fruits jaunes, et classe, par une droiture certaine.
La finale est marquante de fraicheur et appelle irrésistiblement à se resservir.
Un vin absolument délicieux, avec encore un beau potentiel !

Les gougères de Monique sont un vrai délice et permettent au vin de développer toutes ses qualités !




Maison Trimbach, Riesling Clos Sainte Hune, 1994
Mousseline de bar et crevettes grises

Robe très nettement dorée, sur le vieil or.
Le nez est ultra puissant, attaquant sur des notes pétrolées qui s'ouvrent, à l'aération sur le tabac blond puis des senteurs, compromis de notes minérales et fruitées. Aucun besoin de tourner le verre pour en prendre plein les narines !
La bouche propose une attaque traçante, sur un volume impactant, d'une matière très puissante construite autour d'une acidité élevée.
Le vin tapisse fortement le palais, sur un équilibre étonnant entre gras et grande tension.
La finale est toutefois un peu chahutée par des amers en excès qui l'empêchent de se développer en créant une pointe d'âcreté.
Très bon vin qui aurait pu être grand !

La finesse de la mousseline de bar est un peu écrasée par la puissance du vin.
Quelque chose me dit qu'une bisque ou une sauce aurait pu mieux lui convenir.




Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1999 & Domaine JF Coche Dury, Corton Charlemagne, 2003
Homard breton flambé au marc de bourgogne, sauce safranée

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1999
La robe est sur un jaune paille assez clair.
Le nez est élégant, fin, sur des notes de beurre frais, un grillé léger et un ensemble floral.
La bouche attaque sur une belle matière ample, sur de jolis goûts francs d'amande et de noisette fraiche.
L'acidité est présente bien qu'un peu poussive pour mobiliser cette large structure.
La finale est agréable, longue mais peut être un peu saturante, manquant un peu d'allant.
C'est bon, pour le moment...

Domaine JF Coche-Dury, Corton-Charlemagne, 2003
La robe est cristalline, à peine teintée d'un léger gris vert.
Le nez est superbe, précis, pointu, sur de très fines notes minérales et florales qui forment un compromis absolument remarquable d'élégance.
La bouche est... gigantesque de présence !
L'attaque se déroule d'une manière totalement différente à celle du Bonneau du Martray.
Le vin démarre sur une très belle acidité ciselée, donnant un impression de finesse dans un premier temps.
Mais dès le milieu de bouche, une présence monumentale s'affirme, déroulant une puissance d'un équilibre incroyable !
L'impact en bouche est redoutable, avec des gouts sont d'une pureté absolue, sur les fruits blancs et un côté calcaire qui travaille la langue.
La finale est d'une fraicheur absolue et le vin possède un charme fou, une évidence gourmande et sexy qui le rend véritablement délectable.
Grand vin !

Terrible et douloureux moment que de constater combien la tension et la puissance du Coche Dury écrase le Bonneau du Martray de toute sa classe.
La marche arrière est totalement impossible et ne laisse aucun espoir de retour en grâce.
Et dire que selon Al' qui a bu l'intégralité des Corton Charlemagne du domaine, ce 2003 ne se classe pas dans les plus grands !
Ce 2003 n'a peut être pas la puissance phénoménale du 1992 mais je lui ai trouvé une évidence charmeuse assez irrésistible en l'état.
Nom di djiou, quel pied !




Château Canon 1990
Épaule d'agneau aux herbes de Provence, pommes de terre nouvelles de l'Ile de Batz

La robe est assez claire, sur un bordeaux encore jeune, d'une transparence notable.
Le nez est très fin, pas du genre à envoyer la grosse cavalerie évidente qui vous en colle plein l'pif !
Il faut un petit peu aller le chercher, en particulier en début de repas. Il gagne toutefois de plus en plus en précision pour offrir un bel ensemble très bordelais, très beau compromis de senteurs de fruits rouges qui s'ouvrent sur des notes de tabac, d'épices et d'humus. L'ensemble est hyper élégant.
La bouche est elle aussi d'une grande finesse, sur un équilibre léger entre une matière sans rondeur mais sans faiblesse et une acidité structurelle qui soutient bien le vin.
La finale est très agréable, précise et longue, aux tanins totalement fondus.
Un très beau vin, à la fois discret et d'une grande classe.
Un style qui me convient bien !




Château Pavie 1990
Épaule d'agneau aux herbes de Provence, pommes de terre nouvelles de l'Ile de Batz

Robe profonde, sans excès mais bien plus concentrée que celle du Canon.
Le nez est beaucoup plus évident, sur les fruits noirs, des notes cacaotées et un enrobage tertiaire un peu forestier très agréable.
L'ensemble est ouvert et d'une évidence immédiate.
La bouche est charnue, pleine, avec un beau jus, sur des aromes de fruits noirs, des notes finement torréfiées gourmandes.
Les tanins sont gras et participent au bel équilibre du vin.
La finale est puissante, longue et d'une belle fraicheur.
Un vin concentré, ouvert et évident.
Très belle bouteille.



Château Tertre Roteboeuf 1996
Épaule d'agneau aux herbes de Provence, pommes de terre nouvelles de l'Ile de Batz

La robe est jeune, sur des notes bordeaux sombre et un disque encore bien coloré.
Le nez est puissant, plus concentré et primaire que le Canon et le Pavie, sur les fruits noirs, une pointe végétale et de belles notes chocolatées.
La bouche attaque sur une matière encore jeune, d'une ampleur sans aucun excès de rondeur qui commence à présenter un équilibre avenant.
L'acidité est haute mais bien intégrée à un joli jus charnu. Le vin est savoureux quoiqu'encore un peu énergique à mon palais.
La présence tannique se révèle sur la finale où elle étire le vin sans pour autant l'assécher.
Très beau vin, à attendre encore un peu pour qu'il gagne en complexité.

Superbe série de St Emilion parfaitement mis en valeur pour une épaule d'agneau d'une tendreté remarquable et des pommes de terre fondante à se taper le cul par terre (et la tête dans le plat !)
Chaque vin présentait des particularités parfaitement assumées qui permettaient de profiter de leurs qualités intrinsèques, finesse et élégance pour le Canon, chair et gourmandise pour le Pavie, jeunesse et noblesse pour le Tertre Roteboeuf.
Un très beau moment de gastronomie !



Château d'Yquem 1983
Roquefort Baragnaudes, Stilton, Fourme d'Ambert

Robe sur un doré qui vire presque à l'acajou.
Le nez est assez discret, sur l'orange confite, de fines notes de caramel au lait et de praliné.
La bouche est géniale d'impact, attaquant sur une acidité grandiose qui ne laisse pas le temps à la sucrosité de s'exprimer comme sucre mais uniquement comme volume.
Le vin est plein, rond et suave mais immédiatement étiré, mis en mouvement !
Les goûts sont ultra agréables, sur le safran, l'orangette, une très fine pointe cireuse.
Mais là où le très grand vin se signale à mon goût, c'est sur l'incroyable qualité des amers qui portent la finale vers un moment d'exception.
Vin incroyablement frais, gourmand et noble.
Un grand moment, encore une fois !

L'accord sur les persillés fonctionnent à plein, particulièrement sur le Stilton et plus encore sur la douceur crémeuse et fondante du Baragnaudes qui épousent à la perfection l'équilibre d'Yquem.
Je passe un moment, comment dirais-je sans excès de langage..., euh, sympa ?

---

Bon, ben, c'était pas loin d'être une certaine idée du bonheur gastronomique, cette petite affaire !

Un grand merci à Raph' et Bertrand pour l'excellent moment passé ensemble !

Si j'vous dis qu'on remet ça demain, vous m'en voulez...



A suivre...
Oliv

Crédit photos :
www.alotonherplate.c...
dinnerdiary.org/2009...
thegarumfactory.net/...

Si j'vous dis qu'on remet ça demain, vous m'en voulez...
oups-pardon-9877.gif
Ben non, ce furent des grands moments de plaisir partagés !

Nom di djiou comme qui dirait ! Seule la jalousie me fait penser aux pov' gars qui vont se coltiner le caisson à verre dans le secteur...



[size=small]N'hésite pas à venir visiter les Marches de l'Est à l'occasion, y a pas de si beaux homards mais Phil l'Enthousiaste pêche les Saint-Jacques au lamparo dans le lac...[/size]

Non de non ça donne envie ! Bravo pour ces récits salivants.

[size=small]Très beau couteaux que vous avez à table Monsieur Raphael, je veux les mêmes.[/size]

[size=x-small]mais vous auriez pu enlever l'élastique de la pince du homard avant la cuisson...et dans l'assiette ![/size]

Gildas

Excellent

Super! Y en a qui s'amuse donc sous le soleil pluvieux breton!

C'était Noël ou bien ?

Ben mes cochons. :

Mais en milieu de matinée, c'est une lecture un peu difficile, quand même.

Mathieu

Les plats donnent encore (presque) plus envie que les vins!
Super!

Merci, tellement bien écrit qu'on a l'impression d'être présent.
Ca "impact" beaucoup en ce moment. -D

Philippe - LPV Lyon

Quelques commentaires,

Domaine des Comtes Lafon, Meursault Clos de la Barre, 2005
Un nez magnifique de grillé très léger, ca donne envie de gouter et en bouche c'est un vin superbe qui fait saliver. Belle longueur ! TB
Les gougères étaient absolument délicieuses !

Maison Trimbach, Riesling Clos Sainte Hune, 1994
Un nez très particulier, puissant, quelques notes pétrolées, des agrumes. En bouche je suis déconcerté par l'amertume, la longueur est exceptionnelle! Néanmoins je ne suis pas convaincu, c'est un vin qui demande une certaine habitude que je n'ai pas. Cela m'a fait penser à mes premières dégustations de Jura, j'adore maintenant ! Un vin d'initié. B

Belle mousseline de bar du Mossieur Oliv, très bon !

Domaine Bonneau du Martray, Corton Charlemagne, 1999
Superbe bouteille mais devenue transparente après la première gorgée de l'exceptionnel vin qui suit.... Coche vs Martray TB tout seul...

Domaine JF Coche Dury, Corton Charlemagne, 2003
Pas plus de commentaires, tout simplement le meilleur vin blanc qu'il m'ait été donné de boire ! EXCEPTIONNEL Et la cuisson par Al des homards à la poêle...grandiose....

Château Canon 1990
Une couleur qui pourrait faire penser à un pinot, un nez fruité avec quelques notes tertiaires. En bouche les tannins sont fins, pas forcément mon type de Bordeaux mais c'est bon ! B

Château Pavie 1990
Couleur plus sombre que le précédent, des notes tertiaires de sous bois. En bouche, du fruit noir et une belle longueur. B+

Château Tertre Roteboeuf 1996
Un nez très agréable sur les fruits noirs. On sent un peu l'élevage tout de même. En bouche les tannins ne sont pas totalement fondus mais j'aime beaucoup. B+

Ces 3 vins accompagnèrent à merveille une épaule d'agneau sur pommes de terre !

J'ai bu ces 3 vins le lendemain et ils n'avaient pas bougé d'un pouce.

Château d'Yquem 1983
Comme à chaque fois sur ce millésime, c'est magnifique !! C'est Yquem dans une grande année ! TB+

Et la cuisson par Al des homards à la poêle...grandiose.

Alors là je demande clarification et des détails sur la méthode ! Parce que j'ai quand même un poil plus de chances de manger du homard ainsi cuit que de goûter un CC de Coche 2003, quand même !

Olivier

Je l'ai déjà faite mais là c'est trop !

wanderingcity.files....

Olivier,
Pour les homards à la poêle, il faut faire comme si c'était au four (les couper vivants en deux).... en fait Al les a faits à la poêle car le four était pris par l'épaule d'agneau..... flambage au marc de bourgogne en fin de cuisson et hop....avec une délicieuse sauce au safran......
On s'est régalé, la cuisson des corps était parfaite il manquait juste quelques secondes pour le bout de quelques pinces . C'était aussi une découverte pour moi et le résultat était vraiment convaincant, d'ailleurs pour les petits homards je ferai ainsi la prochaine fois car ca permet de gérer pile poil la cuisson. En plus on peut flamber les bestiaux !

Merci Raphaël, Ca se tente ...

Olivier

ah!!! quelle belle rencontre! et que de belles agapes! le solide était au niveau du liquide! tout a déjà été dit par les hôtes de cette belle soirée(Raphael, Oliv et Al et leurs épouses) j'ai senti un fort engouement pour la Bretagne,
et surtout pour Raphael, crème d'homme si l'en est, passionné jusqu'au bout des ongles et d'une générosité confondante...
les vins étaient tous à leur meilleur avec deux mentions+= le CC de JFCD 2003 et d'Yquem 1983
une superbe soirée
merci à tous
à refaire mais chez moi cette fois!
Bertrand