Un vin bu dans  cette série.  

Domaine Jacques Prieur – Bourgogne blanc 2014

 

Le nez est très élevé, il évoque le beurre frais (++), la brioche, le pain grillé, un peu de fruit blanc. Il ne fait pas son âge.

La bouche est impressionnante de matière pour le niveau d’appellation, elle est grasse, large. L’équilibre existe car il y a quand même une acidité sensible (les restes du millésime), mais cela reste un peu monolithique au plan aromatique, dominé par le côté beurré.

Un vin large, bien fait dans son style très (trop ?) mûr et élevé de la maison en ce qui concerne les blancs. En ce qui me concerne, je le bois avec un certain plaisir, mais le supplément beurre est de trop.

Bien 

Mathieu

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Domaine Jacques Prieur Volnay PC Clos des Santenots 2010

Stéphane: Robe sombre, semble extrait, nez flatteur, lacté, fruits murs, bouche dense, velouté , belle équilibre , m'a fait tout de suite penser au style du Comte Lafon 98 que Pierre avait apporté, malgré toutes ses qualités, l'évolution est très lente et reste très primaire, dans 5/10 ans je ne sais même pas s'il aura bougé !

Florian: Non à l’aveugle, ouverture 1h30 environ. Bouteille gardée précieusement depuis 1 an, puisque j’aurais dû l’emmener l’an passé. La robe est grenat foncée. On a un nez lacté, de vanille, de crème de fraise, de framboise et de mûre, assez gourmand et envoutant, très primaire. La bouche est fluide et ronde, toujours aussi addictive. Les tanins sont souples et enrobés d’un très beau gras. Ensemble présentant un très joli fond, profond, gourmand, élevé, mais terriblement craquant, dont l’équilibre d’ensemble entre puissance, matière, tonicité, acide et gras est remarquable. Composition de haut vol. Excellent - Exceptionnel (17,5/20).

Stéphane

Bu  ICI

Domaine Jacques Prieur, Musigny GC 1985

La robe est grenat sombre évoluée, un peu plus translucide (que le Cornas 85). Le nez est plus frais, sur la cerise confite, le noyau et le pain d'épices.

La bouche est  plus élancée, plus fraîche et souple, avec une matière soyeuse, digeste, au fruit gourmand.

La finale encore plus gourmande et fraîche, sur les fruits compotés et les épices. Un vin absolument délicieux ! 

 

 Deuxième et dernière visite du jour, après une partie de la matinée passée à Chassagne Montrachet, au domaine Morey-Coffinet . Nous sortons de table  quelques mètres plus bas avec près d’une heure de retard. Martin Prieur, que j’avais prévenu, nous a gentiment attendu. C’est donc avec plaisir que nous retrouvons le propriétaire, toujours plein de bonhommie, de franchise et d’humour. Nous voyons que le domaine est en plein travaux d’agrandissement de cuverie et de rénovation des chais.Nous ne perdons pas plus de temps et filons directement à la cave d’élevage des blancs du domaine ou nous dégusterons le millésime 2020. Nous nous apercevrons rapidement que les volumes n’ont pas été élevés sur ce millésime, vu la place encore disponible dans les 2 caves…et 2021 est encore pire… Meursault Clos du Mazeray Monopole : 2,87 ha, dans un grand clos en monopole ceint de murs situé dans les faubourgs de Meursault, sur un sol de coluvionnage argilo-calcaire posé sur un ancien lit de rivière. Elevage de 18 mois en fût.
Nez beurré, sur le pain grillé. Bouche assez fraîche et juteuse, avec de fins amers en finale. Ensemble assez court. TB

Beaune 1er Cru Champs Pimont : 1,42 ha, sur une grande parcelle escaladant le faubourg de Beaune. Orientation plein Est. Sol crayeux sur sa partie supérieure, ou le chardonnay est planté. Elevage de 19 mois en fût.
Nez essentiellement beurré. La bouche est une tartine de beurre frais, avec un joli volume et du gras. C’est frais, simple, mais gourmand. TB

Beaune 1er Cru Clos de la Féguine Monopole : 0,27 ha, exposé plein Sud, sur un sol très mince, brun clair, léger de nature limoneuse et argilo-calcaire, fissuré. Très pentu, il s’agissait d’anciennes carrières de pierre, ce qui assure un drainage parfait. Elevage de 19 mois en fût.
Nez exotique. Bouche sur le gravier humide, très pierreuse et saline, à la matière sèche importante. Ensemble tendu, se concluant par une finale un peu aride. TB-E

Puligny Montrachet 1er Cru Les Combettes : Parcelle d’ 1,5 ha, orienté Sud-Est, dominant le coteau de Puligny-Montrachet. Sol argilo-calcaire avec une forte présence caillouteuse. Elevage de 19 mois en fût.
Nez fumé et grillé, sur les fruits jaunes. La bouche est sèche, tendue, très longue, avec un retour sur les céréales. Ensemble dense et salin. J’aime beaucoup. E+ 

Meursault 1er Cru Perrières : Parcelle de 0,28 ha, sur un sol très pierreux et très mince, d’environ 15-20 cm, pentu, exposé plein Est. Le sous-sol est très calcaire, posé en feuillets. Elevage de 19 mois en fût.
Nez exotique, sur le litchi. Bouche dense, sur le gravier humide, avec des notes exotiques et en même temps florales, sur la violette. Ensemble long et pierreux, manquant un peu de définition plus précise. E

Corton Charlemagne : Parcelle de 0,22 ha, sur une vigne orientée plein Est, surplombant les villages de Ladoix-Serrigny et grimpant jusqu’au bois, sur un sol très pentu et très crayeux. Elevage de 22 mois en fût.
Nez fin, sur le citron vert. La bouche est très acidulée, avec une sensation très calcaire, presque râpeuse. Structure masculine pour un ensemble riche, gras et volumineux, se concluant par des amers un peu réglissés. Assez puissant. E+

Chevalier Montrachet : Parcelle de 0,13 ha, en haut de coteau, exposé plein Est, sur un sol mince et caillouteux, composé de marnes blanches affleurantes. Elevage de 22 mois en fût
Nez de céréales accompagné de notes grillées. La bouche est dense, ronde, à la texture un peu huileuse, au volume XXL, avec toujours ces notes de céréales grillées. Un golgoth. E

Montrachet : Parcelle de 0,59 ha, à mi-coteau, exposé Est/Sud-Est, sur un sol mince, caillouteux, riche en Na++, avec des marnes blanches affleurantes. Elevage de 22 mois en fût.
Nez salin, sur le gravier humide. Bouche très saline, sur le gravier, au volume énorme. Ensemble d’une longueur superlative, à la rémanence assez hors norme. On retrouve des notes un peu brouillonnes de violettes et de noix de coco. A attendre de façon impérative, évidemment. E-


Les blancs ne semblent pas totalement posés et paraissent encore un peu brouillon, voire « bordéliques ». On peut deviner la chaleur du millésime, s’exprimant par une certaine forme de richesse. Mais déjà, un sacré niveau malgré tout, car on devine que quand les différents puzzles se seront mis en place, ça devrait envoyer du gros niveau.
Nous changeons désormais de cave et direction celle des rouges.


Beaune 1er Cru Clos de la Féguine Monopole : Parcelle de 1,59 ha, exposé plein Sud, sur un sol très pentu, mince, brun clair et léger, de nature limoneuse et argilo-calcaire, fissuré. Il s’agissait d’anciennes carrières de pierre, ce qui assure un drainage parfait. Elevage de 15 mois en fût.Nez sur le bonbon kréma, le cassis et la cerise. La bouche est fraîche, au joli volume. Ensemble très fruité et croquant, avec un petit côté crayeux. TB+

Beaune 1er Cru Grèves : Belle parcelle surplombant les faubourgs de Beaune, sur un sol argilo-calcaire avec prédominance de grèves (petits cailloux) et de sable. Elevage de 15 mois en fût.
Nez grillé et fumé, sur le bonbon kréma, la cerise et un fin toasté. La bouche est sur la myrtille, et se montre dense, avec des une belle masse tannique, tout en étant malgré tout assez velouté, grâce à un très léger voile gras. Semble assez long, avec une finale sur le calcaire et quelques amers. TB-E

Volnay 1er Cru Santenots : Parcelle de 0,59 ha. Vignes plantées en 1997 dans le monopole Clos des Santenots. Elevage de 19 mois en fût.
Nez dense, concentré et hyper mûr. La bouche est très dense, sur la violette, la mûre, les épices. Quelques amers en finale, mais globalement ensemble assez gourmand. E-

Volnay 1er Cru Clos des Santenots : Parcelle d’1,19 ha de vieilles vignes situées au cœur des Santenots du Milieu, sur un sol brun, riche en manganèse, reposant sur un calcaire dur, arrondi de type pierres percées. Le sol est en pente, exposé plein Est à mi-coteau. Elevage de 19 mois en fût.
Nez sur les épices douces, sans rafle, sur la mûre, la violette et paraissant très mûr. La bouche est plus complexe que les jeunes vignes. Superbe allonge, sur la ronce, la myrtille, le cassis. Ensemble mûr et velouté, d’une très grande longueur. E+

Corton Bressandes : Parcelle de 0,73 ha, situé sur la colline de Corton, orienté Sud-Est, avec une légère déclivité, sur un sol argilo-calcaire. Elevage de 19 mois en fût. 28% de vendange entière.
Nez très épicé et viril. Bouche acidulée, gourmande, mûre et épicée. Ensemble de haute densité, long, tendu et crayeux, sur l’orange sanguine. E

Clos Vougeot : Parcelle de 1,28 ha, sur un sol argileux, sur le bas du clos, à cheval sur les « Quatorze journaux » et les « Moutiottes-Basses ». Elevage en fût de 22 mois. 40% de vendange entière.
Nez au fond lacté, sur le yaourt, les épices et la girofle. La bouche présente une grosse masse tannique. Il paraît terreux, plein, volumineux, à la grosse acidité. Long, avec une finale sur les agrumes. E+

Echézeaux : Parcelle de 0,36 ha, dans les « Champs Traversins », en plein cœur de l’appellation, planté Nord-Est ) à la sortie de la Combe d’Orveau. Sol brun, pas très épais, avec des cailloutis en surface, très fin et sablonneux et siliceux. Elevage en fût de 21 mois.
Nez sur la crème de mûre, l’orange sanguine, avec un fond fumé. Bouche sèche, sur l’orange sanguine, aux tanins très crayeux. Ensemble long, à la grosse acidité et très gourmand. Gros niveau. E+

Chambertin : 6 parcelles de jeunes vignes repliées en Gevrey Chambertin 1er Cru. 100% egrappé.
Nez un peu sanguin, avec présence de volatile, fond fumé, sur la myrtille et la violette. Bouche fraîche, sur les baies rouges, les épices douces. Ensemble dense, un peu terreux, long, aux tanins fins. E-

Chambertin : 0,49 hectare, sur un sol profond, brun, très évolué, sur des gros blocs de calcaires fissurés en sous-sol, exposé plein Est. Elevage de 21 mois en fût.
Nez plus épicé, plus sauvage également et réduit. La bouche est moins lisible car plus dense, sur le gravier humide, avec un côté terreux assez marqué. Epais et long, un costaud. E-

Musigny : Parcelle de 0,77 ha, sur une faille surplombant le Clos Vougeot et jouxtant la Combe d’Orveau, exposé Sud-Est, sur un sol mince et léger avec une forte présence de pierres. Elevage de 21 mois en fût.
Nez serré, ne se livrant pas, complètement fermé. Bouche au volume énorme, très rond et très ample, à la texture crayeuse. Long, énorme. Un vin de bouche pour l’instant. E++  



Au final, même si la dégustation s’est déroulée de façon plus rapide que prévu, nous remercions encore une fois Martin Prieur de nous avoir permis de toucher à la majeure partie de sa gamme, et pas la moindre. Globalement, les vins me plaisent car ils préservent toujours un côté gourmand / flatteur et relativement accessible, avec un élevage plaisant sur les blancs et de beaux touchés de bouche et de jolis grains de tanins pour les rouges.Concernant les blancs, effectivement, il faudra les revoir plus tard car ils ne sont pas en place. Les rouges paraissent dans une phase de construction plus aboutie, avec un côté solaire présent mais pas omniprésent. Les fruités sont purs et précis, les tanins sont beaux et mûrs. On sent une empreinte tellurique sur quelques-uns des crus les plus denses. Enfin, la hiérarchie des crus est globalement respectée, tout en sachant qu’il n’y a pas de creux dans la gamme dégustée ce jour-là. Un domaine qui fait vraiment partie des incontournables, à mon goût, et dont je prends toujours plaisir à ouvrir une de mes trop rares bouteilles…Il est désormais l’heure de reprendre la route et rentrer. Ce n’est pas tout à fait fini pour la journée, un léger débriefing est prévu en arrivant…

Domaine Jacques Prieur, Puligny Montrachet 1er Cru, Les Combettes, 2014

Bue lors des  fêtes de fin d'année

Robe or qui commence à se patiner. Nez classieux de fruits blancs, d’agrumes, de noisette grillée, de pétard et de viennoiseries chaudes. Bouche ample, tonique et d’un volume assez conséquent. L’aromatique est précise, vive, donnant de la tension et de la gourmandise à la fois, sur des notes d’agrumes mûres (orange, clémentine, citron…) et de superbes notes de boisé grillé, de pétard et de noisette torréfiée. Matière pleine et dense à cœur, finale longue, puissante et qui s’étire longuement. Excellent à Exceptionnel (17,5/20)

Texte de 1928 d'un des ancêtres de la maison.

 

 

 

 

 

Manu

Domaine Jacques Prieur - Puligny Montrachet 1er cru « Les Combettes » - 2008

Bouteille ouverte et servie à l’aveugle dans des Zalto Universel

Le nez nous emmène de suite sur un chardo de la côte de beaune
Nez sur l’ananas, un légèrement évolution sur l’oxydation (du bon coté : un peu comme certains champagnes)
En revanche la bouche est maigre, et le bois et les amers de bois sont dominant et n’apporte aucun plaisir

Dommage car le nez était sympa 
Mais sinon c’était vraiment pas mon truc 

 

écrit:

Domaine Jacques Prieur - Puligny Montrachet 1er cru « Les Combettes » - 2008

Bouteille ouverte et servie à l’aveugle dans des Zalto Universel

Le nez nous emmène de suite sur un chardo de la côte de beaune
Nez sur l’ananas, un légèrement évolution sur l’oxydation (du bon coté : un peu comme certains champagnes)
En revanche la bouche est maigre, et le bois et les amers de bois sont dominant et n’apporte aucun plaisir

Dommage car le nez était sympa 
Mais sinon c’était vraiment pas mon truc 

Vue la description Samuel, c'est le truc de personne !

bonjour,

 Domaine Jacques Prieur - Puligny Montrachet 1er cru "Les Combettes" 2017

 

La robe est d'un bel or clair. L'aromatique est superbe autours des fruits blancs, des fleurs blanches et va se complexifier et s'amplifier sur les agrumes, la créme de citron et des notes plus exotiques, l'ensemble étant d'une classe folle. La bouche ne décoit pas, c'est puissant tout en préservant une grande élégance et une finale d'une ampleur remarquable, le grand cru à l'aveugle n'est pas loin...ça vous réconcillie avec les blancs de la Côte de Beaune ce vin! 

Superbe vin.

 

 Domaine Jacques Prieur - Meursault Clos de Mazeray Monopole - 2018

 

Bouteille d'un domaine que je n'ai jamais gouté, apportée par nos invités hier soir et dégustée sur un saumon à l'unilatérale, baies roses, aneth.

A l'ouverture le nez est mutique, un passage en Zalto faute de carafe et vu les températures permettra de démasquer quelques notes beurrées surtout, un peu brioche, légère pointe agrumes et fruits jaunes. La bouche est dominée par ce côté gras, on a un peu l'impression de boire du beurre fondu...amers boisés en finale.

Ca manque singulièrement de tension, d'expressivité aromatique et d'élégance, c'est vraiment style à l'ancienne, gras et rond. Pas ma came. Assez bien / Bien -

Domaine Jacques Prieur - Puligny Montrachet 1er Cru, Les Combettes, 2017

La robe est d'un or peu dense.

Le nez est immédiat et complexe, sur une floralité blanche dominante, des notes de grillé, un élevage encore un peu appuyé qui laissera place avec l'aération à des arômes de graviers humides et une fine sensation agrumée.
La bouche possède un équilibre d'école entre une matière dense évoquant un terroir de grand cru et une grande sapidité.

L'ensemble tapisse délicatement le palais sans aucune sensation chaleureuse ou d'alcool prononcé, et se prolonge tout en verticalité sur des notes d'agrumes, avant une finale tout en longueur à la fois saline et pierreuse.
Un vrai voyage auprès d'un vin réconfortant qui nous a parfaitement accompagné et dont le mariage avec un poulpe roti / voile de colonnata, fenouil et un jus lié à la rouille a été réussi.

Effet "waouh" garanti pour cette bouteille que j'ai vraiment adoré.



 

Dégusté à cette occasion
Domaine Jacques Prieur Puligny-Montrachet 1er cru Les Combettes 2012
Premier nez beurré avec un élevage au boisé lacté encore sensible. On perçoit ensuite des senteurs de tarte aux pommes avec des notes florales et épicées. C’est mûr, ouvert mais pas très complexe.  La bouche propose une combinaison de fruits mûrs et de boisé. C’est rond, plutôt ample avec un bon équilibre général, mais aussi un peu brouillon et sans grande définition. C’est un vin plus confortable qu’élégant d’autant que quelques amers s’invitent en fin de bouche. Longueur correcte impactée par les amers et le bois.
Pierre

 

Domaine Jacques Prieur, Montrachet 2013

Robe d’une grande brillance, exprimant un or vif avec de fins reflets verts.

Aromatique exubérante qui va exprimer une salinité déconcertante, évoquant les embruns maritimes à plein nez associés à d’autres évoquant les fleurs blanches, mais également des notes levurées et un trait végétal.

En bouche, le vin présente une texture finalement huileuse qui enveloppe le palais, l’attaque est fine et très agréable puis le vin se déploie sur un profil moins massif et dense qu’attendue, avec un soupçon de trait végétal toujours présent.  La finale se montre un poil chaleureuse et manquera de longueur pour faire franchir un palier au vin. 

L’ensemble est très bon et harmonieux, mais on ne retrouve pas ce punch et cette densité qu’on est en droit d’attendre sur ce terroir ( mon ami sommelier penche pour un pet de bouteille, mais je pencherai plus pour un effet millésime). 

Les No-Raw chez Legui


Domaine Jacques Prieur, Volnay-Santenots 1er cru, 2010



Oliv
Robe grenat avec une petite évolution brique.
Nez marqué par un boisé lacté fumé désagréable qui domine et bride le fruit.
Bouche avec un vrai volume mais mal élevée car le boisé moka largue de la sucrosité et rend l'aromatique vulgaire.
Finale lourde et un peu écœurante à l’aromatique qui domine la buvabilité du vin.
Pas de plaisir possible.

JL75
Robe qui commence à tuiler.
Nez ultra boisé / fumé.
Gros volume mais on ne ressent que le bois, aromatique café , cacaotée. Finale sucrailleuse.
Je n'ai pas aimé.

Denaire
Nez marqué par l’élevage, laurier, girofle, et un côté pâtissier qui augmente avec l’aération. Le fruit est au second plan. La bouche a une très belle texture, très jolis tanins, légère salinité. L’aromatique n’est pas à la hauteur de la structure, où l’élevage domine le reste. Je serais, cela dit, moins sévère que mes camarades, je lui trouve malgré cela de vraies qualités. A noter que plus tôt dans la journée l’élevage me semblait moins caricatural et le plaisir plus grand. That’s life.

Pop
Nez de fruit mais encore dominé par le bois qui marque trop le vin.
C’est trop élevé mais grosse matière derrière.
A attendre 10 ans. Bien à très bien dans 10 ans. Trop boisé actuellement.