Maison Joseph Drouhin - Corton Charlemagne 2011

Robe or paille, impression d'un vin légèrement âgé.
Nez expressif, beurre fondu, amande grillée.
La bouche est accueillie par un joli gras, de l'amplitude avec un bel équilibre.
Le gras ne masque pas l'acidité qui tend l'ensemble. Fond de verre séduisant.
Un excellent vin.
 

Maison Joseph Drouhin, Pernand-Vergelesses blanc, 2017

Curieux à l'ouverture de cette bouteille car le peu de blancs Bourguignons que j'ai bus sur 2017 m'ont ravi jusqu'à maintenant.
Le nez est vraiment centré sur des notes pâtissières et beurrées, derrière lesquelles je décèle des arômes de noisettes assez prononcés et de légères notes florales. 
Impressions confirmées en bouche, ça me paraît trop sur l'élevage, même si j'apprécie plutôt bien cette belle longueur sur la noisette, portée par une très belle tension. 
J'ai quelques doutes sur la capacité du vin à digérer cet élevage assez appuyé dans les mois à venir.

Bien. 

Un vin croisé en dégustation lors des Grands Jours de Bourgogne et que je m'étais promis de partager avec vous.

Joseph Drouhin, Montrachet Marquis de Laguiche, 2019

 

Robe... j'en sais rien car on est en cave.
Nez précis et magnifiquement bien élevé, sur de délicates notes de pain grillé qui porte les fruits à noyaux, avec une sensation de richesse confortable.
J'attends la bouche avec l'inquiétude d'une petite mollesse à craindre...
Et.... paaaaaaaf, le monstre !
L'attaque est large, avec une matière d'une texture épaisse et tapissante mais parfaitement portée par une acidité somptueuse, sur une forme de perfection de maturité qui crée un équilibre succulent, sur les goûts fruités bien élevés en cohérence avec les senteurs du nez.
La concentration en extraits secs du vin crée une capacité de relance monumentale qui concilie évidence immédiate et persistance interminable.
Exceptionnel !

On s'interroge souvent sur ses propres capacités à juger les vins, sur le nombre de déceptions qu'on croise et sur le fait de ne jamais rien y comprendre ou de se croire devenu un pisse vinaigre blasé.
Nom di djiou, là, les copines, rien à dire, ça faisait très longtemps que je n'avais pas pris une raclée pareille sur un vin jeune.
Quand la Bourgogne est à la hauteur de sa légende...
Whaou, respect !


 

Bonjour Oliv

Je partage complètement ton analyse, ce vin était bluffant et donnait vraiment l'idée de ce que doit etre un grand cru. Tous ceux de cette soirée ne l'étaient pas, et seul le Chevalier les Demoiselles de Jadot pouvait non pas etre à sa hauteur mais clairement se revendiquer de ce niveau exceptionnel. Je ne sais pas si tu as eu aussi cette impression, mais c'était ce soir là carton plein pour Drouhin car le Musigny 2018 était un modèle du genre : la finesse du Musigny, de l'équilibre avec une force musculeuse et une longueur stratosphérique.

Totalement en phase, avec toi, Fred. Mes hiéroglyphes du Demoiselles de Jadot se terminent d'ailleurs par "au niveau" !

Cette soirée dédiée aux grands crus des maisons de négoce a été l'occasion de croiser le meilleur de la Bourgogne.
Le Musigny de la Maison Drouhin, sur une longueur et des tanins de rêve.
Le Corton Pougets de Jadot 2018 était profond, un peu sérieux mais digne de son rang également.
D'autres vins convaincants : Le Criots Bâtard 2019 de Prosper Maufoux, le Chablis Les Preuses 2019 de Simonnet Fèvre et celui de Julien Brocard, le Corton Charlemagne 2019 de Bouchard.

Mais à côté du meilleur, il y avait aussi le pire dans la médiocrité.
Arriver à sortir d'un grand cru de pinot noir l'horrible jus creux et amer qu'une maison plus célèbre pour la beauté de ses caves que pour la qualité de ses vins a osé présenter, ça tient de l'exploit.

 

Présentation de Joseph Drouhin,  successeur du créateur de la maison,  notes de dégustation, et un passage au domaine bien à l'arrache par les journalistes lors des Ventes des hospices de beaune. 
  entre autres l'explication de la naissance du Clos des Mouches. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cordialement 

Manu


 

Je vois que certains ont deja goute le Musigny 2018. J'ai casse la tirelire et me suis offert un Musigny 2018 de Drouhin (une bouteille). Quand le boire? 20 ans, 30 ans ou juene?

Maison Drouhin marque Drouhin-Vaudon, Chablis 1er cru Mont du Milieu 2017

Niveau et bouchon sans problème ( bouteille achetée au domaine il y a qques mois)
jolie Robe assez pâle, nez  subtil  floral puis fruité.
En bouche le vin affiche d'abord sa finesse et son élégance il déroule tout en suavité, il est d'un équilibre et d'une pureté parfaits. Le Chablis que j'aime!
 Excellente bouteille déjà à ce stade .  
Cordialement.   

Sorti de la rvf de l'époque. 
 
 

Cordialement 

Manu

dégusté ici

Robe grenat à rubis 
Le nez est joli, un fruité rouge profond domine avec de la cerise, soutenue par des notes de fleurs plutôt séchées. ça pinote joliment. Enfin pour moi qui ne suis pas à l'aveugle, parce que le pinot n'a pas sauté aux nasaux de mes codégustateurs.
La bouche est douce et fine en attaque, la trame est fondue, la matière conserve cette finesse mais qui gagne en sapidité au fur et à mesure, la finale est longue et construite sur une acidité juste et presque saline donnant encore de l'allonge et de la fraîcheur.
C'est très bon et le vin offre un chouette accord avec le plat, plus harmonieux qu'avec le Ferret.
Maison Joseph Drouhin, Beaune 1er cru, Clos des mouches, Rouge 2014
 

  

Bu ici

Joseph Drouhin - Beaujolais-Villages nouveau 2018
Robe d'un beau carmin limpide.
A température de cave, nez plutôt discret : à peine a-t-on un peu de fraise et de fleurs. Première surprise : c'est tout à fait engageant.
La bouche continue sur cette lancée : elle est évidemment fluide, juteuse et acidulée, mais de bonne tenue, sans le moindre déséquilibre, avec des notes florales et fruitées, voire un peu épicées à l'aération.
Très agréable compagnon de spaghetti à la sauce bolognaise.

Bu au Jura Winter Tour :  Jura Winter Tour 2022 : Soirée éclectique - La Passion du Vin

Maison Joseph Drouhin Chambertin-Clos de Bèze Grand Cru 1998

Chrisdu74 :
Celui-là est sur un fruité plus frais et vif, fruits rouges; acidité finale de la bouche plutôt tendue avec néanmoins un soupçon de volupté, des notes de cassis là encore

Moi :
Nez encore bien fruité sur des notes de cassis évidentes mais le champignon et le sous-bois pointent pas très loin il me semble.
Bouche d'une belle finesse et de grande persistance même si l'acidité du vin pourrait à peine déranger. Je chipote hein car c'est très bon.

Maison Joseph Drouhin, Chambolle-Musigny 1er Cru, 2009

Ouvert pour remplacer le Leclerc un peu trop fatigué, le Spare n'aura pas fait trop d'ombre au titulaire du jour.

Nez avec un peu de fruit et un fond de banane flambée qui ne m'emballe pas du tout. Bouche correcte mais pas plus avec une finale de longueur à peine correcte marquée par une légère amertume.

1er Cru, 2009 dit l'étiquette... complètement anonyme et dispensable mais mieux goûté en jeunesse ceci dit.

Marc
 

La Maison Drouhin acquiert deux domaines

​​ www.terredevins.com/...

Maison Joseph Drouhin Fixin 1 er cru Clos de La Perriere 2009

Robe claire, nez fin et élégant, cerises fraiches, légères épices, en bouche on retrouve ce vin assez élégant, fine extraction, mur avec une certaine structure quand même associée à une bonne fraicheur qui lui donne un bel équilibre, des achats de raisins au domaine ci-dessous car c’est un monopole.

Bu à cette occasion www.lapassionduvin.c...

Stéphane

bu à cette occasion

 Beaune 1er Cru - Clos des Mouches 2009 - Joseph Drouhin

Adnane 
Nez classique, avec quelques rayons de soleil qui viennent taper au fond de ma cloison nasale. L’attaque très mûre confirment la solarité sous-jacente d’un jus qui se montre malgré tout délicat en entame. C’est en finale que tout se complique. Cette dernière « tord clairement du cul ». Ça démarrait pourtant si bien. B-

Sébastien
Robe rubis
Le nez est fin il m'évoque le bouillon, un caractère floral également.
La bouche se caractérise par la finesse et une matière aérienne avec une toute petite pointe d'alcool signant peut-être un millésime riche, pour autant, on a affaire un très joli pinot. 
 

Beau reportage. 









Manu

 

Maison Joseph Drouhin, Chassagne Montrachet 1er Cru Morgeot, Marquis de Laguiche 2018

Robe sur un or pâle limpide et clair.
Aromatique portée par une floralité blanche où l’aubépine domine, des fruits secs et une légère sensation éthérée.

En bouche, l’attaque est douce, le vin se présente sur un profil fin et délicat avec une grande sapidité. La finale manque cependant de mordant et fait preuve d’une certaine mollesse avec un fin déséquilibre sur l’alcool avec le réchauffement. 

L’ensemble reste cependant cohérent et en fait un très beau vin mais qui présente les limites de son millésime (et de son prix …).