D'autres développements sur le blog de Jim Budd !

jimsloire.blogspot.c...

C'est surtout que pour pressurer 35 ha rapidos il faut peut-être des installations démentielles, tout simplement...
Hommage à un grand vigneron qui aura été un exemple pour toute une génération.
Je me demande toujours ce qui pousse la RVF à diffuser des nouvelles comme celles là... Même si c'était vrai, ce qui m'étonnerai vu la parfaite entente entre les Chinois et Noël, à quoi ça sert de le présenter sur ce ton ? On dirait du "Voici"... Parfois, je pige pas....

Impensable en effet !

Si ça continue, on risque de trouver des RVF dans les salles d'attente chez le dentiste...

Olivier écrit: Je n'admire pas un vin parce qu'il est économiquement profitable.

Celle là, je l'avais raté... Le cimetière de l'histoire récente du vin français est emplie de vignerons qui avaient oublié qu'il fallait vendre pour pouvoir continuer à produire. Et leurs "oeuvres" sont aujourd'hui oublié ou ont finis sous le marteau d'un liquidateur judiciaire. Et quelque soit le prestige et le succès du domaine, il faut continuer à vendre et pour cela, qu'on le veuille ou non, s'adapter... VOUS, les consommateurs, décidez, que vous le vouliez ou non, qui continu et qui s'arrête. C'est comme ça et il faut l'accepter.

Sans la famille américaine qui est tombée amoureuse du domaine, où aurait il fini ? Sans leur patience et leur compréhension, comment aurait il survécu et continué, justement,à produire une gamme remarquable de vin dont des demi secs que si peu de personnes comprennent et plébiscitent alors qu'ils sont irremplaçables à table et indispensablent dasn une cave ? Sans leur soutient financier sans faille, comment le domaine commercialiserait-ils une gamme si unique de vieux millésimes ? Sans leur confiance dans une équipe technique remarquable, comment le domaine se serait il maintenu dans une vision si pragmatique de la bio-d dont Noël était l'un des plus respectables et des plus discrets disciples ? A ma connaissance, il ne menait pas tout seul 35 ha et tout ce qu'il a impulsé est toujours vivant. Faire une réflexion "il part, j'achète plus" est pour moi une façon assez remarquable de se discréditer sur LPV...

L'écho des poubelles de la RVF, sur un domaine qu'elle note en plus 3 étoiles, à juste titre, est pour moi, sur le fond et sur la forme totalement incompréhensible, d'une part, et bien sur inadmissible, de l'autre. Tout ça pour quoi ? Pour faire de l'audience sur un site internet ? Pour avoir du "pouvoir" ? Pour qu'on parle d'elle ? Pour l'ego d'un journaliste ? Sans jamais penser à ce que ressent l'équipe qui reste ? Le lecteur ? Où est l'humanisme, dans tout ça ? Qu'il eut été plus intéressant d'expliquer comment un tel vigneron passait le flambeau à ses fils spirituels... Autrefois, la RVF était l'amie et le soutien du vigneron. Ce temps semble révolu. Vient celui des ragots et des sous-entendus.

Bonjour Hervé
la boucle est bouclée!! Quand on parle d’œuvre d'art, d'artiste et j'en passe on peut lire ce genre de phrase!! Il faut admirer un vin à fortiori quand des considérations économiques s'en mêlent!
Par ailleurs bien d'accord sur l'injuste "silence" qui plane au-dessus des demi-secs. Je connais mal ceux de Noël Pinguet mais bien mieux ceux de Foreau qui sont quand ils ont un peu d'âge de formidables compagnons de table sachant trouver leur place sur des cuisines "exotiques" avec une fraicheur remarquable.
Bonne journée
R

De vrais enfants! J'aime L.PV pour cela aussi.

Le domaine Huet, est-il en difficulté financière les années à faible production de sec? J'ai cru comprendre, qu'un salarié du domaine Huet est membre sur ce forum. Il pourra peut-être nous éclairer.

Je ne crois pas avoir dit ni lu, qu'il fallait prendre des risques économiques au profit d'une quelconque idéologie. La désinformation n'est pas que sur la RVF, il faut rester vigilent partout

Il n'y a ni poésie, ni romantisme dans les propos de ceux qui trouvent dommageable de faire beaucoup de secs dans une année à moelleux. C'est pour cela, qu'à défaut de condamner, je serai à l'écoute des prochaines productions. Mais permettez au moins, au lieu de condamner et de polémiquer, à ceux qui aiment et qui sont fidèles au domaine depuis tant d'années, d'avoir quelques remontées gastriques quand certains fondamentaux culturaux sont remis en cause par des choix stratégiques. Choix qui peuvent EVIDEMMENT émaner d'un impératif de survie indispensable et EVIDEMMENT excusable et compréhensible.

Est-ce vraiment le cas? Allons-nous être submergés de sec de la veine des 2006 et 2009. J'en ai peur.

Quant à la perte de crédibilité éventuelle sur LPV, orchestré par un propos lyrique et qui dénature la substance des propos d'autrui, je vous serez gré de modérer vos mauvais points et votre sentence, pour la moins aussi injuste et illégitime qu'une lecture naive des propos de la RVF. Je suis un client et amateur de Huet et le resterai....avec une vigilance accrue sur la production et de son expression. A-t-on encore le droit à cette liberté?

NB: Si la survie de Huet dépend d'une production à 100% de secs et évite ainsi des licenciements économiques et des drames familiaux, alors je préconise cette solution. Est-ce suffisamment Humain monsieur Bizeul ?

Petite précision: Oliv n'avait fait que reprendre cette phrase qu'il désapprouvait...

Sinon,

"VOUS, les consommateurs, décidez, que vous le vouliez ou non, qui continu et qui s'arrête. C'est comme ça et il faut l'accepter. "

c'est pas la loi de l'offre et la demande ça

Pas taper

Bonne journée

Gilles

Je risque de me concentrer, dorénavant, sur les vins de Chidaine, Blot, Foreau..

Une chose est certaine, je n'achèterai pas les prochains millésimes. J'attends une meilleur lisibilité. Triste évolution, les cuvées étaient tellement belles.

C'est pour cela, qu'à défaut de condamner, je serai à l'écoute des prochaines productions.

C'est bien, il y a du progrès

Benji

Une chose est certaine, je n'achèterai pas les prochains millésimes..........à l'aveugle.

Je passerai goûter au domaine.

Loire
Après 40 ans de vinification, Noël Pinguet a quitté le domaine Huet, dans la Loire. Le vigneron, renommé pour son vouvray, précurseur de la biodynamie, confirme une divergence de points de vue avec la famille Hwang, propriétaire de Huet. Néanmoins, les deux parties vont continuer de travailler ensemble.

www.larvf.com/,vins-...

Bonjour à tous,
Je retranscris ici une dégustation de ce WE portant sur les blancs secs de Loire. Cinq vins ont été dégustés (les CR de chaque vin sont retranscris dans leur rubrique dédiée), dans cet ordre :
1) Domaine Richard Leroy, Vin de France, « Les Rouliers » 2009
2) Domaine François Chidaine, Montlouis sur Loire, « Les Bournais » 2008
3) Domaine Huet, Vouvray, « Le Haut Lieu » 2010
4) Domaine du Clos Naudin –Philippe Foreau, Vouvray, 2010
5) Domaine Philippe Delesvaux, Anjou, « Feuille d’Or », Vendanges 2008

Troisième bouteille : Domaine Huet, Vouvray, « Le Haut Lieu » 2010

Robe : jaune clair.

Nez : assez ouvert, sur les fruits blancs.

Bouche : La première impression est de penser un peu à un vin de Chablis : le côté minéral sans doute. Les agrumes prennent rapidement le dessus et l’acidité est présente sans être dominante. Vin relativement équilibré (même si c’est difficile – très difficile – à juger surtout pour un vin aussi jeune). La longueur est très correcte (mais elle est nettement inférieure aux Bournais de F. Chidaine), sur les agrumes. Là encore, on sent un peu le pamplemousse et la minéralité.
A garder je pense car le vin va selon moi se complexifier et l’acidité lui assure une bonne garde.
S.

J'ai eu l'occasion de goûter chez un ami.
Le vin est fermé, sans harmonie (rien d'étonnant).
A laisser tranquille quelques années, ce que je vais faire avec mes bouteilles.

Encore un très beau vin du domaine, encore plein de fraîcheur, de mordant et qui se boit très facilement.

Arnaud,

je pense (tout comme toi) qu'il est urgent de laisser en paix les blancs de Loire de 2008, mes trois derniers essais (montlouis - menetou salon - sancerre) se sont révélés peu concluant

geoffrey

abnono écrivait:

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> J'ai eu l'occasion de goûter chez un ami.
> Le vin est fermé, sans harmonie (rien
> d'étonnant).
> A laisser tranquille quelques années, ce que je
> vais faire avec mes bouteilles.

De mémoire, je me souviens de Noël Pinguet qui parlait de ce Mont Première Trie 2008 comme étant capable de défier les décennies : il le voyait encore très fringant dans cinquante ans. Il me semble que Philippe Foreau n'était pas loin de penser de même à propos de son propre moelleux.
Je laisse mes bouteilles dormir et ne suis pas prêt de les sortir de leur sommeil. Je pense que je commencerai les 2009 avant.

Domaine Huet- Haut lieu - sec - 2010

Robe : Belle robe, claire, limpide et brillante (+). Couleur or gris aux reflets argentés.

Nez : Nez très agréable, ouvert et élégant. Sur les fruits frais sans boisé ressenti. Arômes de fruits blancs (nectarine, pomme, coing), d’agrumes (citron, écorce d’orange confite), florales (jasmin, acacia), Pointe anisée, de noisette et lactique.

Bouche : Bouche très agréable. Première attaque droite. Belle matière : ample et soyeuse. Grande vivacité, presque nerveux. La bouche est assez puissante, riche, mais élégante et équilibrée. L’alcool est bien intégré. C’est très long. Belle finale harmonieuse sur la fraicheur.

Conclusion : Noël Pinguet fait (faisait) des merveilles au domaine Huet et cette cuvée « Haut lieu » sec 2010 est un pur plaisir. Même si il a été dégusté beaucoup trop jeune, il y a déjà une grande précision dans ce vin. C’est riche, vif, tendu, profond. La palette aromatique impressionne. La finale est longue, saline et minérale. Bref c’est impeccable ! A ce prix là, c’est indécent… Et qu’est ce que c’est bon !

Bonjour à tous,

bu hier soir un Vouvray Le Clos du Bourg sec 2004 du Domaine Huet L'Echansonne, carafé une heure.

Un nez légèrement discret mais élégant et gourmand sur de beaux arômes miellés, l'abricot confit, la gelée de coing, la poire...A l'aération le nez prendra un peu d'ampleur et évoluera sur de belles notes florales accompagnées par des notes d'agrumes confites "orange" (mandarine ? zeste d'orange ?). Un nez qui même sur la retenue offre donc une belle complexité.

La bouche est de demi corps avec un peu de gras en attaque puis le vin déroule une trame essentiellement minérale (on boit du "caillou" ) soutenue par une fine acidité qui assurent une belle tension sans aucune forme d'agressivité. La bouche est donc fraiche et à la fois tendue et dotée d'une forme de délicatesse. La finale sur les notes d’agrumes ressenties au nez est juste un peu courte et le vin manque peut-être d'intensité pour passer au pallier supérieur mais que ce mélange de gourmandise liée aux fruits, de sensation minérale, de tension et de délicatesse est agréable : 15/20

Domaine Huet - Vouvray Le Mont - 2010

Superbe nez sur des notes citronnées et minérales. L'aération et le réchauffement font apparaître des notes de fruits blancs frais
La bouche est large, mais d'une belle dynamique malgré une petite sucrosité perceptible.
Finale intense tout en tension sur des notes calcaires

Beaucoup de plaisir avec ce vin. Je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi expressif. Très bel accord avec des Saint Jacques ( lapassionduvin.com/p... )

Marc

Quelques mots sur le Vouvray clos du bourg Moelleux 1ere trie 2006 du domaine Huet, bu jeudi soir au débotté qui s'est montré superbe de finesse, de légéreté et d"une très grand fraicheur. Un nez un peu simple sur la poire, la gélee de coing et quelques notes exotique mais surtout une bouche très rafraichisante et d"une très grande finesse. 16/20

PS : désolé pour le coté succin du commentaire, absence de notes et fin de soirée "difficile" obligent...

Domaine Huet - Vouvray Le Mont Moelleux - 1990

Bouteille achetée sur un site d'enchères bien connu et bue sur plusieurs jours lors du printemps...

Robe : grosse évolution, on est sur un ambre bien prononcé
Nez : moi, j'y ai ressenti quelque chose d'assez particulier, le miel de chataigner, c'est-à-dire un miel aux saveurs prononcées et assez viril plus une touche de raisins de corinthes
Bouche: on y retrouve ce goût de miel concentré fortement prononcé mais il se marie bien avec le côté fruits secs (abricots) et raisins de corinthes, belle longueur mais avec un bémol cependant qui serait une trop importante sucrosité en finale (s'il fallait y trouver quelque chose de négatif toutefois)

Beaucoup de plaisir, belle rencontre...

Bien -

Domaine Huet à Vouvray - Le Mont demi-sec 2001

Robe or assez intense, brillante.

Le nez est au départ un peu compliqué, faisant le grand écart entre des notes confites, légèrement exotiques, et des notes de foin séché nettement moins agréables. Après une bonne aération, il est nettement plus pur, très séduisant, sur la poire, des notes exotiques sans exubérance, la framboise, quelques touches de miel, de camomille. Au-delà des descripteurs aromatiques, l’impression est surtout celle d’une grande fraîcheur. Très joli.

La bouche est à l’avenant, marquée par une belle acidité, fraîche, digeste, avec des sucres bien intégrés. L’amertume est assez conséquente. Bel équilibre malgré cela.

Un vin qui a quelques défauts, mais qui reste malgré tout très réussi, et qui semble à maturité. Il me semble à boire - sans trop se presser, mais d’autres millésimes me paraissent à privilégier pour la longue garde.

Très bien (-)

Mathieu

Beau vin, toujours citronné, pas très sec, mais très équilibré. Le clos du bourg 2010 bu précédemment m'avait déplu en raison d'une acidité trop présente à mon goût.

Domaine Huet Le Mont moelleux 1ère trie 2003 : le nez me surprend dans le sens où je m'attends, malgré la réputation du terroir de Vouvray à garder de la fraicheur dans les vins, à quelque chose de très riche et très mûr, millésime oblige. Or c'est un nez particulièrement fin et complexe qui s'exprime, avec des notes de cires, de fruits murs, d'herbes aromatique... La bouche est au diapason. Le seul signe qui rappelle le millésime est une touche légèrement caramélisée, mais pour le reste, la bouche est parfaitement équilibrée, avec une belle longueur. Très abordable aujourd'hui, mais avec la sensation qu'il ira loin et gagnera en complexité.

Domaine Huet Vouvray le Haut Lieu sec 2010

La robe est très pâle. Le nez est sur les fruits blancs, c'est floral, d'une grande légèreté.
La bouche est très aérienne, avec une belle finesse, une belle fraîcheur. J'aime beaucoup l'acidité de ce vin qui gagne en matière à l'ouverture. C'est délicieux. Je le verrai parfaitement accompagner un dos de sandre avec un beurre blanc. Un très joli vin. 16,5/20

Domaine Huet Vouvray Le Mont sec 1994

La robe est surprenante pour un Vouvray de 18 ans : sur l'ambre / vieil or, je lui donnerais tout de suite au moins 10 voire 20 années supplémentaires. Le nez est très marqué sur la truffe, puis vire au confit et à la douceur. Pareil, j'ai l'impression que le vin fait le double de son âge.
La bouche est très évoluée, avec une grosse acidité, c'est assez déstabilisant, pas net pour moi. Au final, le vin ne tient que par son acidité, il a vieilli précocement et n'est pas net dans son expression. Défaut pour moi. Non noté

Amicalement

Vivien

Dégusté le 13 mai 2012, sur un bar sauvage blanc.

Ouvert 8h00 avant. Servi très frais. Bien présent en bouche, un très bel équilibre entre minéralité et un mélange de fruits blancs et d'agrumes.

En finale, les arômes d'agrumes ressortent dominés par un mélange de citron vert et des notes de pamplemousse. Pour moi, c'est le vouvray dans toute sa splendeur. Magnifique. On n'est pas loin de la perfection. Note perso : 97/100

Domaine Huet - Clos du Bourg Moelleux 1989 1ère trie

Robe dorée, le vin a juste été épaulé pendant une trentaine de minutes. Nez intense sur les fruits jaunes, les agrumes avec quelques notes terpéniques.
A l'aveugle, je serais parti sur un riesling en VT ou SGN!
Bouche éclatante, équilibre parfait, fabuleuse longueur. Ce n'est pas un monstre de puissance, mais un vin à la finesse aérienne.
Magnifique vin qui devrait encore tenir des décennies!

Superbe accompagnement d'un foie gras chaud, de fromages et d'un biscuit aux amandes et à l'abricot.

Christophe

Domaine Huet - Vouvray - Le Haut Lieu Moelleux 1990

Bonjour,

Bu lors d'une dégustation Oenoschool sur le thème année 1990 le mois dernier.

Robe : Vieil or, un peu terne
Nez : waouh, ca donne envie... Complexe, grosse présence du coing et du miel, mais on sent également des notes d'ananas et de nèfle
Bouche : très équilibré, belle acidité qui contrebalance très bien le sucre, on sent moins le miel qu'au nez, on retrouve très bien le coing et notes d'amande amère, belle longueur

Superbe, a éclipsé selon moi le Guiraud 1990 qui était servi en face...
De mémoire, il était plus équilibré que Le Mont 1990 décrit plus haut sur cette même page.

Très Bien -

Moi ne comprends pas : c'est un 1990 ou un 2010??? 2010 ça ne colle pas avec le profil de la dégustation et avec la robe...
J'opterai pour la coquille et dirai donc 1990...

Vivien

Coquille corrigée - Mauvais copier-coller

Florian

Vouvra Clos du Bourg 2003 moelleux Huet bu ce midi :
- Couleur or
- Nez plutôt fermé et en retrait (?)
- Bouche équilibré et en finesse - rétro sur la pêche, les fruits jaunes, le coing et le miel doux

Bon vin, mais sans plus à cause du nez. Estce due à ma bouteille, à un stade évolutif ingrat, ou à un manque d'oxygénation ?