Nous avons 3085 invités et 45 inscrits en ligne

Escapade le long du Rhône. Part III

  • jeanclaude
  • Portrait de jeanclaude Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Escapade le long du Rhône. Part III a été créé par jeanclaude

Cà”TES DU RHà”NE VILLAGE - RASTEAU

ou

«Le Fût enchanté», titre que le divin Mozart lui même n'aurait pu renier (bbb)

Domaine de La Soumade - André ROMERO

Pour cette troisième partie, j'ai fais le choix de vous narrer deux visites rares et que tout amateur de vin doit apprécier. Deux rencontres qui sont autant de moments extraordinaires. Deux personnages dignes de la réputation de leurs vins.

En ce 24/12/04, quelques heures avant le naissance du divin enfant, je décide de me rapprocher du territoire de Rasteau afin de partir à  la rencontre des 2 domaines les plus réputés de l'appellation.

Pour ce faire, je quitte la chaleur du cocon familial et me rapproche des superbes et ensoleillées Dentelles de Montmirail et du Mont Ventoux, géant de Provence, pour me diriger vers le petit village de Rasteau. Je traverse Sainte Cécile les Vignes, Cairanne pour enfin atteindre le terme de ma première escale.

Une dizaine de minutes plus tard et quelques hectares de vignes traversés, me voilà  devant le caveau du Domaine de La Soumade. André Romero me propose de déguster quelques échantillons de sa production. Tout d'abord, nous commençons le dégustation dans la grande salle qui domine la splendide plaine du Vaucluse. Au loin, on peut apercevoir Orange, les Cévennes qui se découpent à  l'horizon et bien sûr le grandiose Mont Ventoux (que je ne monte à  vélo qu'avec 6 ou 7 grammes, pas moins (aaa)) dont la seule présence à  un côté rassurant que je ne pourrai vous expliquer.

Le premier vin dégusté est le Domaine de La Soumade rouge VDP Principauté d'Orange Merlot 2001. Au nez, la griotte, la cerise à  l'eau de vie. La bouche, ronde et douce, semble bien maîtrisée mais un léger creux en son milieu trahi quelque peu les sensations. Je ne suis pas emballé mais laisse tout de même au vin le bénéfice de l'élégance. Ensuite, le Domaine de La Soumade rouge VDP Principauté d'Orange Cabernet Sauvignon 2001 prend la suite. Nez s'épices, d'aubépines, de noisettes pour une bouche ample et droite. Le vin manque de concentration, la matière souffre un peu mais la finesse domine. Ce n'est pas suffisant toutefois et la finale, chaleureuse et légèrement plombée par la dominante alcoolique me laisse sur ma faim. On passe au Domaine de La Soumade rouge Rasteau 2002, au notes de fruits cuits, sur la fraîcheur mais en déficit flagrant de corps et de volume. Ca manque d'amplitude et de vigueur. Reste la vivacité mais c'est bien peu de choses. Dans mon verre se présente maintenant le Domaine de La Soumade Rouge VDP Cabernet Sauvignon Prestige 2001 et là  j'avoue que je commence à  y perdre mon latin entre toutes ces cuvées. Je le dis d'ailleurs à  André Romero et lui conseille de diminuer cette liste. Je pense qu'il préférera prendre l'avis pour cela de son nouveau conseiller, Stéphane Derenoncourt.

Depuis le millésime 2002, ce dernier offre son aide au domaine. Nous le verrons par la suite mais André Romero m'avouera qu'il ne reconnaît plus ses vins depuis que celui qui est devenu son ami en pris en main la vinification des vins de La Soumade. Désormais, c'est plus de finesse, d'élégance avec une puissance toujours présente mais qui s'intègre parfaitement à  un élevage ambitieux et parfaitement adapté. André Romero me répétera plusieurs fois qu'il ne reconnaît plus ses vins et qu'il en est vraiment ravi, vraiment satisfait ! 2003 me semble déjà  fort prometteur et l'on aperçoit déjà  la patte du maître, mais avec Derenoncourt et sur le millésime 2004, Romero développe des vins qui touchent le sublime. Il y a du Gourt de Mautens dans ces vins !! A ce sujet, Jérôme Bressy me dira qu'à  partir du millésime 2001, il recherche désormais à  allier finesse et plénitude dans ses cuvées (sur ce que j'ai goûté chez lui et sur fût, je le crois sans peine mais cela nous le verrons plus tard (bbb)), un peu ce même souhait qu'à  la Soumade. Plus loin dans le CR, je vous détaillerai la dégustation sur fût effectuée avec Romero mais je peux vous dire que je me positionne d'ores et déjà  comme un client potentiel pour les vins du domaine sur ce millésime 2004 !

Revenons à  nos moutons ou plus précisément à  nos cuvées et à  ce Domaine de La Soumade Rouge VDP Cabernet Sauvignon Prestige 2001. Au nez, le poivron rouge et la plante verte et grasse, assez surprenant. Passé ce cap, c'est envoûtant en prenant. La bouche est austère mais l'amplitude est certaine. Les tannins sont un peu durs sans pour autant être secs et la matière se veut caressante et suave. La finale, parfumée et de bonne contenance, termine bien la dégustation. La cuvée qui suit est le Domaine de La Soumade Rouge Rasteau Prestige 2002 au bouquet riche de fruits mûrs et juteux. C'est pur et strict, sans faille olfactive. Les épices, le thym, la vanille, la sauge s'invitent. En bouche, le vin montre immédiatement une structure cohérente, élégante et raffinée. Charnu, dense, frais et séducteur, ce 2002 est plus que réussi. Il domine de la tête et des épaules bien des vins de ce millésime que j'ai pu goûter dans la région et s'affirme comme une référence. Petit retour en arrière avec le Domaine de La Soumade Rouge Rasteau Prestige 2001 au nez dominé par l'alcool et par de petits fruits noirs. La bouche est puissante, franche et massive. Les tannins mûrs, nerveux sur une matière ample et généreuse qui laisse l'élevage s'exprimer en ajoutant un velouté exquis. La finale, riche en alcool, ne perturbe nullement l'équilibre d'ensemble. On change ensuite de secteur et l'on s'intéresse alors au Domaine de La Soumade Rouge Gigondas 2001. Un vin gras et généreux, riche et massif sans pour autant négliger finesse et soyeux de la texture et les belles sensations fruités. Un vin harmonieux avec beaucoup de pulpe et de profondeur. Puissant et longiligne, sauvage et séducteur. Après ce Gigondas, je fais l'impasse sur un certain nombre de cuvées. Le VDP Tannat notamment et me concentre sur les deux vins «prestige» du domaine. Je commence par le Domaine de La Soumade Rouge Rasteau Confiance 2001 au nez envoûtant, tenace et pur. Les fruits mûrs, gras mais délicats, la confiture de cerise noire et la crème de cassis mais sans lourdeur, à  petite dose. En bouche, la puissance s'impose sur des tannins francs et amples, ronds et bien intégrés. Il y a aussi de la fraîcheur et de la finesse que l'on va de même retrouver en finale, longue et persistante, riche et chocolatée. Le vin suivant, Domaine de La Soumade Rouge Rasteau Fleur de Confiance 2001 se situe encore un cran au dessus. Un nez délicieux, sur de douces notes de cuir, épicés, vanillées, avec de beaux arômes de fruits noirs bien juteux, crémeux et onctueux. La bouche est vive en attaque puis démontre, en puissance, une réelle élégance associée à  du fond, de la chair, de la fermeté et une mâche imposante. On retrouve ces épices et cette finesse dans la finale, savoureuse et longuement présente pendant plus de 50 secondes.

Avec André Romero, nous décidons de continuer la discussion / dégustation, que nous avons entamés depuis maintenant plus d'une heure, dans le cuvier. Nous passons dans un premier temps dans la pièce adjacente pour quelques dégustations, tout d'abord en cuve inox. Le 2004 se repose tranquillement. Nous allons ouvrir quasiment toutes les cuves ! Je vais retenir de ces instants superbes la magnifique prestance du 2004 et en particulier la classe du Cabernet, l'onctuosité du Merlot et surtout l'extrême qualité des contenants réservés aux cuvées Confiance et Fleur de Confiance 04. Ca promet d'être grand ! Mais ce n'est pas fini. Le verre en main, nous descendons dans le chai à  barriques où trônent les fûts attitrés au millésime 2003. Ce dernier n'a pas encore terminé sa malo. Ca dégaze terrible et le CO2 est limite agressif (bbb). Les bondes, à  peine enlevées, laissent échapper un filet de gaz qui me font douter un instant de mon état de santé (aaa). Et là  encore, nous goûterons un nombre impressionnant de fûts. Toutes les cuvées du domaine vont y passer ! Bien sûr, les 2003 présentent une austérité naturelle à  ce stade mais le potentiel me semble important. Fleur de Confiance 03 donne une impression énorme, un sentiment de puissance et de raffinement intense. Riche et soyeux, massif et doux, tout en équilibre ! On discute encore, on passe dans sa cave personnelle et l'on s'arrête devant les bouteilles de divers horizons qui s'y entasse. Espagnols, Chiliens, Américains, Hongrois, Italiens....Il aime le vin, les vins, cet homme là  (bbb). En passant, j'aurai bien ouvert la petite bouteille de Pétrus 82 qui traînait sur une étagère, agrémentée d'une Réserve des Célestins 90 que Romero me montre en souriant. Non, vraiment, il aime les bons vins et c'est quand il veut pour une invitation à  dîner (aaa).

En traversant le chai et entre les fûts de chêne, Romero me dit qu'on ne peut se quitter sans goûter son VDN de Rasteau. Allez, c'est reparti pour un tour !(bbb) On remonte et l'on retourne dans la salle principale du caveau. Le premier, Domaine de La Soumade VDN Rasteau Rouge 2000, se présente particulièrement bien. Une petite douceur où noix, fruits exotiques, épices et fleurs blanches forment un bouquet fort intéressant. Le second, Domaine de La Soumade VDN Rasteau Doré 2000 quand à  lui est une pure merveille. Au nez, on s'y tromperait : C'est un Bourbon ! La méprise est facile ! En bouche, c'est onctueux et suave, gras et légèrement sur un sucre bien assimilé et tendrement positionné. Cette puissance au nez ne se retrouve que partiellement en bouche pour un équilibre bien en place. Une gâterie bien comme il faut et un moment de douceur qui me permet de me rincer les dents, noircies par les primeurs que je venais de déguster. Avec tout ça, il se fait tard et il est plus que temps de prendre congé. A.Romero pour sa part doit se rendre en ville, il n'a pas encore fait ses achats de Noà«l (bbb). On se quitte là  dessus et prenons rendez-vous l'année prochaine pour une dégustation au moins aussi enrichissante. Vivement Noà«l 2005 !(bbb)

Domaine Gourt de Mautens - Jérôme BRESSY

Je reste sur Rasteau. Ce n'est pas la même date mais le secteur reste le même. 3 / 4km séparent La Soumade du domaine Gourt de Mautens. J'ai rendez-vous en fin de matinée avec Jérôme Bressy en ce 28/12/04. Le froid est vif, le soleil est bien là  mais ne suffit pas à  réchauffer l'atmosphère.

A l'heure prévue, Jérôme m'accueille et me propose d'attaquer directement dans le vif du sujet. Ensemble, nous entrons dans la salle du chai utilisée pour les dégustations. Si vous tentez la visite, ne vous attendez pas à  des locaux high-tech mais plutôt à  un bâtiment récent et strictement fonctionnel que la villa familiale attenante rend encore plus attachant. A cet instant, à  l'intérieur de la petite maison dans les vignes, Madame range les courses et part s'occuper des enfants. Avec Jérôme Bressy, nous prenons chacun un verre et entamons une dégustation que je ne suis pas prêt d'oublier.

Petite discussion, rappel de la visite de membres éminents de LPV, distribution de carte de visite et attaque du problème par la face sud. En douceur, Jérôme s'équipe d'un tire-bouchon et extrait le morceau de liège d'une bouteille de Domaine Gourt de Mautens Blanc 2004. Un vin au nez d'agrumes et de fleur d'acacias, à  la bouche ronde et grasse, aux douces notes de fruits exotiques, de mangue et de noix de coco. Encore en légère fermentation, le vin dégage un peu de CO2 mais laisse deviner une intensité sensuelle. Un retour fort sur l'arôme de Poire me fait me pourlécher les babines (bbb). C'est bon ! Pas le temps de se regrouper que déjà  mon hôte découvre une bouteille de Millésime 2002 de Jérôme Bressy Rouge 2002. Alors, là , il faut un peu de précision. J.B, sur ce millésime, a préféré «déclasser» son vin, ne pas lui donner le nom de Gourt de Mautens. Cela reste en Rasteau mais sans sa marque habituelle. C'est son choix. Comme il a fait le choix, depuis 2001, de parier sur finesse et densité, puissance et élégance le tout en conservant une pureté de fruit quasi parfaite. Ses vins maintenant vont jouer une carte différente, plus caressante, moins ostentatoire peut être que par le passé. Il conserve de petits rendements (sur 2002, il obtient 7/8 hecto/ha et sa production est encore plus confidentielle que d'habitude mais cela n'est pas franchement étonnant) mais limite l'extraction pour garder à  son vin l'âme qu'il souhaite lui donner. J'aurai pu l'écouter des heures (et c'est bien ce que j'ai fais (bbb)). D'ailleurs, dans le fil de la discussion, nous nous sommes trouvés des amis d'enfance communs et des souvenirs de Lycée qui ne nous rajeunissent pas (bbb).

Pour en revenir à  ce Millésime 2002 de Jérôme Bressy Rouge 2002, il présente un joli bouquet de fruits mûrs, tendrement acidulés. La bouche est légère, un peu dissociée encore. Elle tarde à  se mettre en place. L'embouteillage est encore trop récent mais l'on devine la fraîcheur qui marque ce vin, sa finesse aussi et sa petite matière, racée et structurée. Le fruité, délicat mais chaleureux, donne à  cette cuvée 02 un côté gourmand et attrayant. Un vin plaisir pour lequel une consommation sur 4/5 ans doit être envisagée. Au delà , c'est prendre le risque de voir le vin se décharné.

Tout en conservant nos verres, nous descendons à  l'étage en dessous. Le cuvier est sous nos pieds. Sur place, quelques foudres et autres cuves inox sont positionnées le long du mur. Nous approchons une cuve inox de moyenne contenance et attaquons la dégustation du millésime 2004 avec Gourt de Mautens Rouge 2004 en cuve sur des notes de fruits compotés, riches, légèrement sucrés, onctueux. La bouche est massive, compacte mais non dénuée de finesse, loin de là . La matière est enrobée, dense, solaire et laisse le cassis, la mure et la groseille s'ébattre en liberté. On passe ensuite sur les gros foudres, de 400 litres de mémoire et avec le premier (j'ai oublié les cépages (jjj)), Gourt de Mautens Rouge 2004 en Foudre 1, un léger boisé ressort, élégant et distingué. Un peu de CO2 refait surface. Les fruits gras et ronds sont bien là  avec une noblesse de matière impeccable. C'est très soyeux et séveux. Vient le Gourt de Mautens Rouge 2004 en Foudre 2, assemblage de Mourvèdre / Grenache, avec toujours ces fruits bien mûrs et quelques épices, poivre et cumin. Très bonne amplitude, richesse et générosité. Et encore cette sensation de finesse, d'élégance qui semble un trait commun à  toute cette dégustation. Toujours la pipette en main, JB ouvre le contenant suivant, Gourt de Mautens Rouge 2004 en Foudre 3, avec encore un assemblage Mourvèdre / Grenache. Cette fois, c'est le gras et la rondeur qui dominent. La longueur aussi, étonnante et captivante. Le fruit reste aussi prononcé et le boisé toujours aussi subtil. Le cuir et les fruits noirs, le cassis en tête, imposent le respect et s'expriment intensément. C'est très bon. Puis, le Gourt de Mautens Rouge 2004 en Foudre 4, un assemblage Grenache / Carignan cette fois. Très souple, rond encore, soyeux et suave. L'extraction est bien pesée, moyenne et aisément digérée. Le fruité à  la place ouverte, le cassis revient en force et accompagne épices et notes florales, violette, aubépine. Envoûtant ! Pour terminer, on ouvre le Gourt de Mautens Rouge 2004 en Foudre 4, assemblage identique, Grenache / Carignan mais en provenance d'un autre terroir. Le nez est encore plus riche que pour le précédent. C'est superbe ! Gourmand, profond, dense, le vin se veut onctueux et généreux. Sauvage et épicé, le fruit reste délicat et chaleureux. J'adore croquer la grappe de raisin que l'on présente tant la pureté semble intense. Le millésime 2004 se présente parfaitement équilibré, serein et magnifique de profondeur, de densité et de finesse.

On reste sur place. JB récupère son tire-bouchon et entame l'ouverture d'un Domaine Gourt de Mautens Rouge 2003. Le nez est finement grillé, fumé et épicé, sur de subtiles notes torréfiées et de fruits exotiques, de noix de coco. La bouche est onctueuse, riche avec une petite amertume en pointe. La matière est enrobée, les tannins soyeux et la puissance semble parfaitement dirigée vers un plaisir immédiat. Souple et fraîche, la finale reste dans la ligne inspirée de ce vin. Jolie texture et douceur aromatique. Puis, JB utilise encore son ustensile pour ouvrir un Domaine Gourt de Mautens Rouge 2001. Le nez est plus animal, volaille à  plumes, de cuir, de terre, avec quelques notes florales et fruités où la cerise semble prendre le dessus. Belle complexité du bouquet. La bouche est encore bien jeune, puissante et dense mais tout en finesse. Les notes de noyau de cerise explosent et assimilent parfaitement la fraîcheur qui ressort. L'amplitude est superbe. Avec ces petites notes de fruits, on retrouve aussi le cuir, la vanille et l'encens. Riche, net, avec une belle intensité de la sève, concentré, plein, voilà  un vin qui s'exprime en beauté. Pour ne pas en rester là , nous décidons d'en ouvrir une petite dernière. Un Domaine Gourt de Mautens Blanc 1999. Le nez est intense, sur des notes de cuir, de genévrier, de safran qui me fera dire que ce vin accompagnerai magnifiquement quelques plats asiatiques. La bouche est grasse, soyeuse, douce aussi, avec une minéralité, une maturité qui donne beaucoup d'ampleur à  l'ensemble. Très bon équilibre en bouche et finale longue et élégante, dominée par l'écorce d'orange amère. Tout ce fait sans lourdeur, de façon ordonnée, calibrée, sans faute de goût. Un vin au potentiel encore intact, avec beaucoup de saveurs en bouche.

Cette fois, il est temps de remonter à  la surface. Encore quelques minutes à  discuter de tout et de rien et nous reprenons rendez-vous l'année prochaine pour suivre l'évolution de ces vins que j'ai franchement envie de continuer à  suivre au plus près. Je quitte le gentil et généreux Jérôme et tranquillement prend le chemin du retour. La bouche noire et le cÅ“ur joyeux (bbb).

16 Jan 2005 10:43 #1

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 8462
  • Remerciements reçus 398

Réponse de Anthony sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Que dire .... je m'incline devant un tel professionalisme et renonce definitivement a tous mes abos de revues vinicoles.

Petit detail a corriger: il y a deux futs no4 chez JB ....

(hhh)

Anthony
16 Jan 2005 13:09 #2

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • jeanclaude
  • Portrait de jeanclaude Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Bien vu Anthony. J'avais aussi remarqué la faute de frappe mais j'ai eu la flemme d'éditer (bbb).
16 Jan 2005 13:39 #3

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Thierry Debaisieux
  • Portrait de Thierry Debaisieux
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 21387
  • Remerciements reçus 59

Réponse de Thierry Debaisieux sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Bravo(hhh) et merci!

Amitiés,
Thierry
16 Jan 2005 13:40 #4

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 19634
  • Remerciements reçus 4773

Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Bravo et merci pour cette conribution.
Bientôt la page d'accueil ne suffira plus à  annoncer tous tes reportages!

Jérôme Pérez
16 Jan 2005 17:58 #5

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • jeanclaude
  • Portrait de jeanclaude Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Ouhla ! Je ne veux surtout pas bouffer tout l'espace disque disponible (jjj). Je vais donc arrêter de faire des CR (aaa).
16 Jan 2005 19:18 #6

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 10207
  • Remerciements reçus 3824

Réponse de claudius sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Jérôme Bressy est effectivement passionnant...c'est le vigneron le plus passionné que j'ai rencontré, c'est aussi qqn d'une grande sensibilté, ce qui lui permet sans doute de mieux percevoir et cerner ses terroirs. Je pourrais passer des heures avec lui. As-tu noté que la maison familiale semble un appendice liliputien de son chais?

As-tu préféré GdM 2001 au 2003 ?

Romero n'a pas voulu t'écraser avec son tracteur lorsque tu lui a dit que tu allais chez J.B.?

salutations amicales
16 Jan 2005 19:50 #7

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • jeanclaude
  • Portrait de jeanclaude Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Un choix entre 01 et 03 ? Difficile question et positionnement délicat. Le 2001 est magnifique, le 2003 suit de très près et j'espère simplement pour ce dernier qu'il saura éviter le danger de l'assèchement que certains 2003 dans le coin risquent de rencontrer (jjj). C'est en tout cas ce qui ressort de mes multiples discussions.

Romero n'étais pas sur son tracteur mais dans sa cave et puis quand je lui ai dit que je rendais visite à  Bressy, j'étais déjà  au volant de ma voiture, moteur démarré et vitesse enclenchée. Je n'ai donc pas eu de mal à  éviter la bouteille vide qu'il a lancé dans ma direction (aaa).
16 Jan 2005 20:47 #8

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Guest
  • Portrait de Guest
  • Visiteur
  • Invité

Réponse de Guest sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

bonjour

jerome bressy produit aussi un vin blanc.

avez vous gouté ce vin.?

si vous avez des ref de degustation de ce vin merci de l indiquer dans votre post.
17 Jan 2005 13:16 #9

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 8462
  • Remerciements reçus 398

Réponse de Anthony sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Le moteur de recherche vous permettra de retrouver certains CR sur le Gourt de Mautens blanc.

Anthony
17 Jan 2005 13:44 #10

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • jeanclaude
  • Portrait de jeanclaude Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

jean marc,

Chez Bressy, j'ai goûté Gourt de Mautens Blanc 2004 et 1999. C'est écrit plus haut (bbb).
17 Jan 2005 19:08 #11

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 44
  • Remerciements reçus 1

Réponse de rouby sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Salut
J'ai en cave un Gourt de Mautens 1996 rouge, crois tu qu'il est pret ?
Merci
Rohnny

Cordialement.
19 Jan 2005 17:39 #12

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • jeanclaude
  • Portrait de jeanclaude Auteur du sujet
  • Hors Ligne
  • Utilisateur
  • Enregistré
  • Messages : 2308
  • Remerciements reçus 77

Réponse de jeanclaude sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Je ne sais pas (jjj).
19 Jan 2005 20:08 #13

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 26208
  • Remerciements reçus 1388

Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Rohny,

C'est le seul millésime (le premier produit par Jérôme Bressy) que je ne possède pas en cave...(jjj)
Mais si on se réfère aux caractéristiques générales du millésime dans le sud de la vallée du Rhône, je pense qu'il ne devrait sans doute plus gagner grand chose au vieillissement. Le 1997 est aujourd'hui superbe.

Luc
19 Jan 2005 20:15 #14

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

  • Messages : 44
  • Remerciements reçus 1

Réponse de rouby sur le sujet Re: Escapade le long du Rhéne. Part III

Merci Luc, je vais le sortir de ma cave un de ses jours et ne manquerais pas de donner mes commentaires.
Bien à  toi
Rohnny (bbb)

Cordialement.
20 Jan 2005 19:23 #15

Connexion ou Créer un compte pour participer à la conversation.

Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck