Un petit repas en Normandie chez le Fredo, avec un temps superbe, Patrick Grisard de Cornélie et un éclopé !
Le programme est alléchant. Beaucoup de vins, une ambiance des plus festives, des envolées lyriques inoubliables de la part de notre philosophe au top de sa forme.

Petit retour sur les vins:

Champagne Gosset-Brabant noir d'Ay brut: Ce 100% pinot noir est un peu réduit, sur les agrumes, avec des bulles fines. Son amertume en finale et son aspect un peu passe partout ne m'emballent pas. Moyen -

Champagne Jacquesson Cuvée 733: bonne acidité, léger fruits rouges en fond, zest d'agrumes, beau corps, mais grossier de part sa bulle et son attaque gazeuse. Quelle décéption en dévoilant l'étiquette pour ce Jacquesson dont je ne reconnait pas du tout le style. Moyen +

Muscadet VV 2004 Domaine Bideau Giraud: Nez lacté, abricot, côté sauvignon assez prononcé. Pas de réelle typicité et très linéaire. Bof

Muscadet Expression D' Orthogneiss 2007 Domaine de L'Ecu: Exotique, fumé, délicat, bouche tendue et de belle vivacité. Semble t-il en pleine jeunesse. Bien

Émile Seltz Pinot Gris 2006: Floral, acacia, fumé. Nez très plaisant, la minéralité s'exprime bien. Onctueux. Je suis charmé par ce vin. Bien +

Domaine Prieuré Saint Christophe Roussette de Savoie Altesse 2007 (Roseline et Michel Grisard): Gros nez, très mûr, très aromatique. Léger poivré, très fin et équilibré. Superbe salinité en finale. Quelle claque pour ce vin magnifique. Très Bien.

Clos de Coulaine Savennières 2001: Acide, vernis...passons.

Antoine Arena Vin de Pays de l'ile de Beauté 2001: Pomme. (c'est beau les vins sans souffre, whaow ça pète). Passons.

Marsannay Charles Audoin 2004: Pois cassé, acidité prononcée en finale, pas de liant mais l'effet général est correct. Pêche par son milieu de bouche un peu light. Moyen +

Vincent Dureuil-Janthial Côte Chalonnaise Rully 1er cru "Chapitre" 2006: Notes exotiques, fraicheur végétale, complexité naissante, grosse ouverture nécessaire. Puissant et minéral, un style très Beaune, long sur une trame acide exquise. Très beau vin. Très Bien

Le prochain vin représente le vide total, rien au nez, on ne peut plus simpliste en bouche. La révélation de l'étiquette pique: Meursault VV 2006 Buisson Charles. Personne ne comprend le niveau de ce vin qui ne représente en rien cette appellation.

Domaine Ampeau Meursault "La pièce sous le Bois" 1982: Un peu réduit, champignon, Didier nous gratifie d'un "il a ses règles", pas très bien défini mais j'apprécie ce vin pour ce qu'il propose, ainsi que sa combattivité face au temps qui passe. Notes de roquefort en bouche. Un vin respectable.

Passons maintenant aux rouges. Un fou rire avec Didier mémorable lors de cette transition, on sait tous les 2 que ça sera tout bon ou tout pas bon pour nous. Que voulez vous, le penchant pour les blancs se confirme.

Côtes du Rhône VV 2006 Cave Coop. de Saint Paulet - 100% Carrignan: Didier, euphorique, se lance: " ça sent le soutif en sueur" ou encore " le coït Sado-Maso". Cassis, griotte et ronce se partagent le nez, la bouche est fluide, fraiche. Un vin festif qui se laisse boire mais qui ne me transcende pas.

Côtes du Rhône Villages Rasteau 2001 Les Adrès Domaine de Trapadis: S/bois, fruits noirs, café et goudron composent les arômes. Grande fraicheur même si le vin finit un peu court il est très agréable. Bien

Bouscat 2006 Bordeaux Supérieur: Mentholé, ronce, léger dans tous les domaines...
Bouscat 2006 La Gargone Bordeaux Supérieur: Grosse matière, mais l'alcool déséquilibre complètement le vin. Bouche charnue, fruit un peu en retrait. Mais il constitue un Bordeaux sup mieux que beaucoup d'autres.
Bouscat 2007 Les Portes de L'Am... Bordeaux Supérieur: Boisé outrancier, un jus de planche.

Le constat est lourd. On est très loin de Cheval Blanc. Mais je remercie encore une fois M. Dubernard et salue sa sportivité.

Pontet Canet 2001: Grande harmonie, séduisant, soyeux, long et fin. "On a l'impression de revenir à jeun". Un vin droit bien dessiné. c'est très bon, le masque tombe: PC 2001, l' assemblée retrouve le sourire. Très Bien

Haut Marbuzet 1990: Très frais, plus complexe, plus puissant aussi. Boisé encore un peu présent et un tantinet anguleux sur ses tanins. Ce vin me laisse une belle impression. Bien +

Charmes-Chambertin 1999 Henri Rebourseau: Bouche fluide, un peu dur avec une finale virile. J'ai du mal à cerner le vin. Je pense qu'il doit prendre son temps afin de le revoir plus tard. Bien -

Chambolle-Musigny 1er cru Les Fuées 2002 Jacques Frédéric Mugnier: Fruit intense, mûr, corps profond. Léger vanillé. Grosse matière. Ça envoie lourd et annonce un vin magnifique dans pas mal d'années. Très Bien

Palmer 1999: Grand nez médocain, fin, myrtille, chocolat, menthol. La bouche est pleine, équilibrée et longue. L'élevage se fait encore un peu sentir. Grand vin. Excellent

Haut Brion 1999: Fumé, graphite. Bouche ample et puissante. Dimension insondable. Là aussi ça cause sévère. Magnifique trame tanique parfaitement enrobée par un fruit subtil. Excellent

Château Soutard 1975: S/bois, belle matière, frais, vin soutenu. Légère dureté en finale. Réglisse +++, encore une belle impression. Bien +

Mouton Rothschild 1975: Nez généreux, grande ampleur, cigare, grande classe aromatique. Tanins encore présents. Le vin semble suspendu dans le temps. Merci Fredo. Très Bien

Je laisse mes compères commenter les liquoreux n'étant pas trop fan de sucre.

Mais en bonus nous avons droit à moult bouteilles: J'en sélectionne 3:

Gruaud Larose 1983: Nez plein, concentré, bouche ample et charnue. Beaucoup de mâche et de matière. Légère sècheresse en finale. Un vin remarquable. Superbe

Calon Ségur 1985: Très réglisse, et Pape Clément 1985 que je regoute ce soir...à suivre

Un grand merci à Céline et Fredo pour ce repas convivial, la présence de Cornélie est un plus incommensurable, une réelle chance et un beau partage, et surtout riche d'enseignement.
Encore félicitation pour la bonne humeur.

Mention spéciale pour Vincent qui nous a gratifié de sa présence en dépits d'une blessure assez sérieuse qui l'a réellement fait souffrir. remet toi bien et en forme pour le mois prochain.

je tiens à remercier tout le monde d'être venu, et surtout pour votre bonne humeur contagieuse !
on s'est bien fendu la poire, tout en restant sérieux sur la définition et description des vins, de biens beaux débats sur certains vins avec des envolées lyrique de derrière les fagots
la journée a été mémorable même si le père francky doit avoir un semi-remorque ou un marteau-piqueur dans le crâne
merci à vincent malgré sa souffrance actuelle d'avoir fait le déplacement
le CR suivra mais pas tout de suite !

rzac23 écrivait:

---

>
> Le prochain vin représente le vide total, rien au
> nez, on ne peut plus simpliste en bouche. Zéro
> pointé. La révélation de l'étiquette pique:
> Meursault VV 2006 Buisson Charles. Personne ne
> comprend le niveau de ce vin qui ne représente en
> rien cette appellation.
>
Franck !
Comparer ce vin à Croizet Bages n'a rien de charitable ! Mais c'est tellement vrai que je ne peux que t'approuver...


Vincent

vous êtes durs tout de même !
c'est vrai que ce vin en l'état est bien trop simple et linéaire, mais il faut aussi prendre en compte son âge très jeune
ceci dit, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : en l'état et SI ce flacon est représentatif, c'est une groosse déception
mérite t'il d'être regouté ? sûrement car on ne peut s'arrêter sur un seul flacon
mérite t'il de vieillir ? peut-être
n'ayant aucun recul sur ce domaine et appellation à part un goutte d'or 95 apprécié assez récemment je ne puis être juge et ne tient de toute manière pas à l'être
mais force est de constater qu'hier il y a eu fort mieux...
à suivre...

j'ai goûté il y a quelques mois le VV 06 de buisson charles et je retrouve dans vos commentaires des similitudes sur l'aspect fermé, linéaire, sans grand caractère. Par contre, sans défaut, assez bien équilibré, il mérite mieux que zéro pointé tout de même;)

Je ne connais pas le VV 2006 de chez Buisson-Charles.
Le 2007 est clairement le vin le plus fermé de la gamme, mais se boit néanmoins très bien.

Christophe

Enzo, il a fait l'unanimité sur le vide intersidéral. Nous ne comprenons pas, je te l'avoue.

à ce point, p'être un problème de bouteille tout de même!

messieurs,
il en reste dans le flacon, j'espère pouvoir le regouter ce soir, en espérant que le flacon ne soit pas "mort"
je ne serais pas aussi sévère que mes congénères-énergumènes ) car même si ce vin est certes léger, il n'en demeure pas moins d'un bon équilibre, même si en l'espèce le manque de saveurs est latent et net
la période de fermeture est nette
si j'ai décidé d'ouvrir ce vin face à un largement plus viieux c'est que le caviste qui me l'a vendu m'a conseillé d'ouvrir plutot ce flacon que le 2005 acheté le même jour, il s'est complètement planté et je vais lui en parler, car si c'est pour conseiller les gens comme ça, c'est pas la peine que j'y retourne...
je rappelle à tout le monde, que quand on juge, on juge certes mais à l'instant "T" sur le flacon en face de nous tout en gardant la retenue due à cet égard car combien ont un réel recul sur ce domaine ? pas moi...
tel qu'il a été gouté, dans la bonne humeur, à bonne température, pas trop chaud dehors (on est en normandie ! 19°) chaud dedans (fallait cracher !), bref les conditions n'étaient pas faites pour que ce vin se goute mal, point.
pour preuve, le reste s'est remarquablement gouté avant et par la suite, même si franck est apparemment un peu grincheux ce jour, la faute certainement à une gueule de bois persistante (nurofen est ton ami )

On dira ce qu'on voudra, Fred, et on peut trouver toutes les excuses à tous les vins de la terre.
Moi, je me mets à la place de l'acheteur japonais, anglais ou américain - français pourquoi pas - qui achète un Meursault, appellation qui fait quand même rêver pas mal d'amateurs. Il est tout de même sensé trouver autre chose que ce qu'il y avait dans cette bouteille. A sa place, j'aurais bien les boules... D'ailleurs, il me semble que tu les as eues légèrement, si mes souvenirs sont bons.
A comparer, pour méditer, avec les résultats du Rully 2006 de Dureuil Jeanthial...

En tout cas, merci pour le merveilleux moment que tu nous as offert hier AM.-D
Vincent

La mise à jour des rouges est faite.

PS: Fred, le Meursault Ampeau 82, ce soir est absolument magnifique. Il a trouvé un peu de cette précision qui lui faisait défaut hier. Merci encore.
Mouton semble tomber un peu et Gruaud ne bouge pas, campant sur cette assise de mammouth

Quel magnifique dimanche, je prépare un post de furieux!
De grandes fulgurances vineuses et pis quelques bouteilles polémiques.
Ma première grande EMOTION en bordeaux, je suis dépucelé affectivement.

Avé Frédo!

Didier, le malin s'est installé en toi. Puriste du noble monocépage voilà que tu cèdes aux sirènes de l'assemblage !!!!
Je plaisante, cette série de Bordeaux en impose et prouve la classe de ses grands vins. Fredo change rien, on revient l'année prochaine !!!

le meursault 2006 ce soir se présente nettement mieux au nez : il est d'une jolie fraicheur sur des notes d'agrumes (citron,pamplemousse) et semble présenter une certaine profondeur
la bouche présente un vin nettement meilleur qu'hier même si on n'est pas au top, c'est clair, le milieu de bouche est étriqué sans être creux (impression d'hier) la finale nettement plus longue (sans aucune commune mesure) mais un vin porté par une acidité assez marquée et une petite pointe d'alcool en finale, même s'il reste simple et monolitique
si nous l'avions gouté comme ça hier, j'aurais mis bien+
j'en parlerai au caviste qui m'a (mal) conseillé car de toute évidence ce n'était soit pas le moment de le sortir, soit pas du tout ce que j'en attendais, surtout à 23 euros

sinon, à part le BC 2006 meursault, aucun des blancs que j'ai regoutés n'a tenu la route : tous à l'évier
je ne tiens pas à me faire l'avocat du diable mais il me semble que c'est un signe...
le raymond lafon 89 se présente avec un nez somptueux de rôti, d'abricot et d'orange confite d'une très grande ampleur
la bouche est encore jeune car le susucre est encore un poil trop présent, l'équilibre est basé sur une acidité basse qui peut faire dire qu'il manque un peu de peps
la richesse en extraits est bel et bien là, et la finale bien longue, à regouter dans 3/5 ans ou on se sera pas loin de la vérité question maturité, très bien+/excellent pour amateurs de sauternes à maturité !

Et ce fabuleux vin de Savoie que Patrick a ramené ? il n'a pas tenu non plus ?

non... complètement éteint...
ceci dit il avait gardé son côté minéral mais l'alcool domine et la bouche est fade et il tombe vite...

LES PAROXYSMES DE FRED

(je sais, ça fait un peu film X)

C'est facile de flatter les égos, il n'y a pas de vanité intelligente, disait L.F Céline. Oui, mais j'avoue mon immense chance et ma profonde gratitude d'avoir rencontré des "gens" qui sont devenus des Amis, et pas seulement des amis du vins.

Alors, je me dis, en arrivant chez Fred que franchement, y a pas de raison d'être pudique non plus, il faut juste savourer le moment présent et jouir de l'amitié vraie.

C'est le labyrinthe pour aller chez Fred et sa douce et patiente dulcinée. Sans GPS, c'est la chasse au trésor en pire, mais sans hélicoptère! Après un itinéraire fléché, Fred nous propose une dégustation à l'aveugle, sans fléche, sans indication, sans rien, on plonge dans la dive bouteille et on est animés! on va pas vous faire un dessin.

1° CHAMPAGNE GOSSET BRABANT 100% PINOT NOIR D'AY: le nez est réduit avec une bouche fermentée sur la pomme. C'est âpre et pour tout dire un peu aigre. rafraîchissant mais bilan moyen.

2° CHAMPAGNE JACQUESSON CUVEE 733: nez également réduit, mais une belle bulle et une belle fraîcheur. La bouteille fait dans la belle vinosité avec une pointe de gaz qui est un peu déplaisante. On est clairement sur les agrumes. AB

LES BLANCS

3° MUSCADET 2004 VV BIDEAU GIRAUD: je défends cette bouteille qui ne brille pas par sa vivacité, mais qui est marquée par un beau nez de gruyère, de comté et d'abricot. La bouche est soyeuse, mais je confirme l'acidité un peu basse. BIen +

4° MUSCADET 2007 DOMAINE DE L'ECU. EXPRESSION D'ORTHOGNEISS . Nez poire, abricot. La bouche est satinée, typée sauvignon, mais j'ai l'impression que l'acidité déséquilibre le vin. AB

5° PINOT GRIS 2006 EMILE SELZ Je note "nez pétrolette, mobylette de compét" car depuis qu'on parle de buvabilité en parlant d'un vin, j'use des métaphores à ma guise, c'est toujours mieux que des tautologies! Bouche harmonieuse, définie et belle acidité.Un beau vin. B.

6° ROUSETTE DE SAVOIR ALTESSE 2007 PRIEURE SAINTE VICTOIRE: coup de coeur pour cette bouteille! Le nez est salin et minéral. La bouche indique l'accouplement d'une moule avec du silex (quel accouplement). Chapeau pour l'exercice. TB.

7° SAVENNIERES CLOS DE LA COULAINE. PAPIN CHEVALIER 2001. Le nez est fermenté, sur le feuilleté au fromage; la pomme et le chèvre. La bouche est discrète et un peu prosaïque. Moyen.

8° VIN DE PAYS DE L'ILE DE BEAUTE 2001, ARENA: je préfère Arena à la piscine car le nez est sur le mercaptan et la bouche de noisette est lourde, grossière. Médiocre.

9° MARSANNAY 2004 AUDOUIN: nez champignon chinois (faut réfléchir à la différence avec le français) champignon noir. La bouche est sur le pois cassé et dénote une apreté déséquilibrante. Moyen +

10 RULLY 1ER CRU CHAPITRE VINCENT DUREUIL JANTHIAL 2006 Nez banane et ensuite agrumes. Bouche Minérale, voluptueuse, longue et imposante. Se Marie très bien avec le riz au safran et les escalopes à la crème. Merci Céline! Bien +.

11 MEURSAULT 2006 BUISSON CHARLES. Nez champignon et bouche sur la noisette, le vin est posé, défini, sans défaut, mais ça manque cruellement de complexité et de structure. Souffre de la comparaison avec le Rully. Moyen.

12 MEURSAULT 1982 AMPEAU: je n'ai pas accroché à ce vin, mais si j'ai déjà goûté quelques vieilles bouteilles de Meursault. La bouche me semblait déséquilibrée sur le gaz et le foin.

la suite est jubilatoire!...comme vous le savez déjà.

quand je vous disais qu'il était dans une forme olympique

LES ROUGES

bein ils nous ont fait oublié les blancs! chose difficile parfois.

Bonus d'entrée

COTES DU RHONE VV2006 100% CARIGNAN SAINT POULET VIGNOBLES: nez cerise griotte, ronce, SOUTIF EN SUEUR, bouche fluide et très virginale, euh originale, un vin de vicieux. AB+

RASTEAU 2001 DOMAINE DU TRAPADIS CDR VILLAGES: nez cassis, myrtille, goudron. Bouche fraîche et légère, sans défaut. AB+

Notre ami Franck désire notre avis sur 12-13-14 qu'on sert à la suite, toujours à l'aveugle.

12 BORDEAUX SUPERIEUR DOMAINE DU BOUSCAT 2006 DUBERNARD: nez mûr, cassis, bouche très mûr, finale chaude avec une dureté désagréable. ça manque de tout, donc de fond. Moyen.

13 BORDEAUX SUPERIEUR DOMAINE DU BOUSCAT DUBERNARD CUVEE LA GRANGIONE 2006: nez mûr cassis de même acabit, bouche sur l'alcool, l'olive et la noisette. Aucune complexité. Moyen +.

14 LES PORTES DE L'AM.. DUBERNARD 2007: bein, il aurait fallu les franchir les portes! On se croirait dans un languedoc maquillé. On a affaire à un jus de planche light sans fruit. Rien de vineux ici. C'est finalement un Bordeaux Supérieur! On n'a rien compris, personne n'a rien compris, il fallait lire Les portes de l'Amer.

15 PONTET CANET 2001: antithèse absolue, du fruit frais, tu croques dans la grappe, c'est délicieux et luxuriant. C'est un vin parfait avant l'amour.
Tu as l'impression que ça a été vendangé hier. EXCELLENT!

16 HAUT MARBUZET 90: nez complexe, volumineux. Belle complexité mais un boisé qui n'est pas intégrée au vin. Les tannins sont un peu asséchants. Bien +

17 CHARMES CHAMBERTIN 99 REBOURSEAU Nez réglissé avec une pointe d'alcool. Bouche légèrement astringente sur fond de mûre. AB

18 CHAMBOLLE MUSIGNY 1ER CRU LES FUEES 2002 MUGNIER Nez réglissé, sucré, explosion de fruits et de dentelle avec une pointe de sucre qui me désarçonne et que je ne retrouve pas sur 2002 en général. BIEN.

19 MARGAUX PALMER 99: nez myrtille. Bouche caressante, soyeuse, longue. Grand vin. EXCEPTIONNEL.

20 LA CLAQUE ET LA 1ERE GROSSE EMOTION SUR UN BORDEAUX: nez monstrueux et abyssal. Explosion d'arômes (fruits, fumés, goudron, sous bois...) Une bouche de grande classse qui fait monter les larmes. Le grand vin en apnée, tout nu, sans fioriture. Longueur incroyable, me rappelle Goldorak. HAUT BRION 99

21 CHATEAU SOUTARD 75 SAINT EMILION GC. Nez mûre mure (si, si!). Bouche harmonieuse, mais tanin qui coupe un peu le vin. Bien.

22 PAUILLAC MOUTON ROTCHILD 75: nez fondu, merveille de fruits mûrs avec une légère dilution en bouche. B+

LIQUOREUX

23 GRAINS NOBLES SELECTION DE DELEVEAUX 94: nez excitant, libidinal avec aussi des arômes de coings, de miel, de safran, de curry, de cumin, de curcuma, bref une histoire de Q. Trou d'air en bouche. Encore une histoire de trou ()Dommage...

24 SAUTERNES CHATEAU LAFON 89. Nez safrané avec une bouche cumin, curry, safran. Beau volume. Bien.

Bonus: La tête des bonus!!!

SAINT JULIEN GRUAUD LAROSE 83: nez de grande classe avec une belle profondeur aromatique. Bouche sur la soie. TRB.

SAINT ESTEPHE CALON SEGUR 85: délice de myrtilles sur son lit de goudron. Superbe longueur et belle acidité. TRB. Régoûté le lendemain, le vin, que j'ai azoté à mon retour, est aussi splendide!

QUEL PLAISIR ORGASMIQUE
MILLE MERCI FRED pour cette beauté liquide!!!
MILLE MERCI CELINE pour ta patience devant nos excès de langage...
MILLE MERCI MES AMIS d'être ce que vous êtes.

Didier, maître hédoniste ! Excellent

Longueur incroyable, me rappelle Goldorak

Tu l'as connu intimement?

Benji

PS jolies images très explicites !

d'avance pardon, je vais être long (ça me changera oui je sais...)

une journée de folie : le CR

avant toute chose il faut bien se mettre en conditions : ne sont jugées que les bouteilles présentes qui peuvent ne pas présager de la production du producteur...
il peut en relater d'une déception et c'est ce que nous faisons en tant qu'amateurs qui payons nos bouteilles, n'en déplaise aux producteurs concernés
il n'y a pas contrairement à ce que j'ai déja pu lire que ce soit sur les autres ou moi-même de "délit de sale gueule" car je ne connais pas les producteurs concernés ni de près, ni de loin alors inutile de psychoter pour certains/certaines.
un CR quel qu'il soit ne juge que le flacon présent, à un instant "T", rien de plus, rien de moins, sans vouloir présager de son avenir même s'il parait franchement compromis, il relate le plus fidèlement possible de la manière dont la bouteille se goute
ce petit préambule me parait nécessaire car certaines personnes ont été traitées de malhonnêtes par rapport à leur analyse car ça n'arrangeait pas certains, inutile de préciser de qui il s'agit
autant les amateurs doivent respecter le travail du producteur ce qui est normal car les risques pris sont souvent énormes, autant le producteur se doit d'accepter des avis qui ne le favorisent pas, à partir évidemment du fait qu'ils proviennent d'avis de personnes autonomes et indépendantes, ce que nous sommes
les vins ont tous été servis à l'aveugle, mis à température idéale que ce soit pour les blancs ou les rouges, carafés pour certains (ce sera précisé) les autres ouverts bien avant (le matin pour celles étant déja sur place, les autres dès que "l'apporteur" est arrivé
certains vins ont voyagé avant d'arriver, pour la grande majorité, ce la ne les a pas empêcher de super bien se gouter
entre 2 nous avons mangé, bu beaucoup d'eau (plus d'une bouteille par personne) et mangé beaucoup de pain...
désolé pour ce préambule un peu long, mais je tenais à ce que les choses soient claires dès le départ
merci

la présence de patrickG à la maison pour quelques jours pour faire un break, était l'occasion rêvée pour faire une 'tite réunion LPV à la maison, connaissant la bande de joyeux lurons, j'imaginai bien ce qui risquait de se passer.

je tiens avant tout à remercier tous et toutes qui nous ont honorés de leurs présence, de leur bonne humeur (c'est peu dire)
tout s'est merveilleusement passé sur le plan amical, faut dire qu'on commence à se connaitre pas mal, sur le plan dégustation tout n'a pas été parfait, mais honnêtement et même si c'était un élément de la réunion du jour, là n'était pas le principal

marc


cricri


benjamin


didier, notre philosophe !


franck


vincent, pas au top de sa forme... prompt rétablissement !


et le pat en méditation (qu'est-ce qui va m'arriver ?)

même pas encore arrivés, didier (notre philosophe de service) m'appelle pour me dire qu'ils seraient bientot là, et qu'ils étaient déja chauds, trèèèèèèès chauds, ça promet
à peine tout le monde arrivé, une fois les présentations faites, on sent une certaine retenue mais ça ne va pas durer... une journée de folie pure est lancée

pour commencer bien une journée, j'avais prévu de comparer 2 tites bubulles

le premier vin présente un nez brioché sur la pomme fermentaire (blette)des notes de noisette
en bouche les bulles sont amples mais pas agressives, vineux, d'une petite longueur, rien de bien transcendant même si le vin semble être sur la retenue
regouté le lendemain, les bulles sont restées mais autrement y'a pu rien assez bien
c'est un gosset-brabant grand cru noirs d'aÿ chmpagne 100% pinot noir me semble t'il


ne second présente un nez aussi brioché mais doté d'une finesse toute autre, avec des notes d'agrumes et une fraicheur que le premier n'avait pas
en bouche le vin présente des très belles bulles d'une belle finesse qui lui donnent une fraicheur remarquable et qui semble laisser la bouche propre et fraiche, il y a du vin derrière, très ample d'une assez bonne longueur, j'aime beaucoup très bien
c'est un jacquesson cuvée 733 champagne



la seconde série commence par un vin présentant au nez un semblant de fraicheur, des arômes citronnés, d'acacia et du sous-bois (?)
la bouche donne un vin dont l'acidité n'est pas élevée, un bon fond mais avec une ampleur limitée. je lui trouve aussi un manque de peps et un manque de fraicheur et un manque de longueur assez net moyen
c'est un muscadet 2004 du domaine Bideau Giraud élevé en fûts d'acacia


en face se trouve un nez très minéral, d'une grande fraicheur, citronné à souhaits
la bouche n'est pas trop mal faite, mais un peu trop tendue pour moi, l'acidité est trop marquée et la matière ne l'incorpore pas assez pour mon gout, grosse minéralité cependant, une vivacité qui mériterait de s'assagir un peu, une finale correcte sans être marquante assez bien+
je regoute cet orthogneiss, muscadet 2007 du domaine de l'écu pour la seconde fois en 2 mois, il est nettement mieux que la première, et la bouteille a été ouverte sur le champ...


nous continuons avec un vin au nez très puissant et démonstratif sur les fruits exotiques, très mûr, réglissé même, et même une tite pointe mentholée
la bouche confirme cet aspect très mûr, beaucoup de fond, la matière est ample et puissante, ça en jette, la finale est le point faible, moyenne et surtout une impression que j'ai eue que quelques grammes de SR trainaient, impression que je suis le seul à avoir eue, bien+ mais impossible à placer
émile Seltz 2006 pinot gris d'alsace, surprenant !


le suivant présente une grosse minéralité, une grande finesse au nez, beaucoup d'arômes, avec un côté presque salin confirmé en bouche, un vin tout en finesse et en dentelle, un vin magnifique qui a plu à tout le monde... je ne peux le décrire mieux car à ce moment j'étais un peu trop occupé... très bien !
domaine prieuré saint christophe "altesse" 2007 roussette de savoie ! d'un certain michel Grisard, amené par patrick... Grisard, amusant !



premier bisou !


la série suivante va présenter un premier vin avec un nez sur la pomme blette, avec des notes fermentaires, très mûr en bouche, début d'oxydation marquée, assez ample, long, très légere salinité mais loin du niveau ou je l'attendais assez bien-
clos de coulaine 2001 savennières pas glop...


le suivant est carrément défectueux alors qu'il a été acheté en cave récemment, complètement HS avec des arômes de fientes de poules, de cheval et tout ce qu'on voudra bien y mettre, un peu d'éther en plus, en bouche y'a quelques bubulles (oups) et pis rien, un sans-soufre ?
antoine arena 2001 "bianco gentile" vin de pays de l'île de beauté... on ne m'y reprendra pas !


le suivant est présenté en magnum ( de peur de manquer sans doute)et surtout servi un poil frais au départ (me tapez pas !) notes de pois cassé voire de petits pois, de banane et de citron
en bouche le vin présente une jolie fraicheur, mais surtout une acidité marquée, un vin sympa de copains mais qui me laisse de marbre moyen+
marsannay 2006 de C.Audouin ...


le suivant est servi carafé et il aurait mérité plus de temps car il a fallu qu'on l'atende dans le verre pour qu'il daigne se montrer. le nez est complexe sur des notes d'agrumes et doté d'une profondeur certaine
la bouche confirme la beauté du nez, bien fait, complet riche, juste pile poil comme il faut, un vin qui me cause et qui finit long en plus, rallongeant le plaisir, j'adoooooooore très bien+ !
vincent Dureuil-Janthial rully 1er cru chapitre !


le suivant va alimenter une polémique et un débat ou chacun restera sur ses positions
j'avoue avoir été très déçu par ce vin dont j'avais demandé au caviste des conseils de savoir s'il risquait de bien se gouter ou pas, il m'avait répondu que oui
le nez semble bien mûr sur des notes de citron mûr et de noisette
en bouche l'acidité est très présente, le vin est certes droit, mais aussi très simple et linéaire en l'état, d'une grande délicatesse assez bien sans plus et ça me troue le c.. pour 23 euros
c'est un meursault 2006 du domaine Buisson-Charles
j'avoue être en pétard, pas tant sur la déception (réelle) de la bouteille qui à mon sens est gouté bien trop jeune, mais d'avoir été conseillé comme une patate par un caviste de grande expérience qui m'a certifié qu'il se goutait bien en ce moment
regouté le lendemain, le vin se présentait certes mieux (le seul blanc à avoir tenu) mais toujours aussi linéaire, la finale s'est cependant allongée
à revoir...


le suivant présente un nez sur la réduction, en effet on se croirait à deauville dans les écuries juste après une course !
en lui foutant la paix et en le rechauffant un ptieu, il se présente nettement mieux, même s'il est légèrement déséquilibré par une trame acide encore marquée (diantre !) mais le milieu de bouche se tient bien et possède même une belle ampleur, la finale est sur le champignon (dans le bon sens)
ce vin est loin de ce qu'on m'avait dit, mais les conditions de conservation (acheté dans un leclerc il y a une dizaine d'années) y sont sans doute pour quelque chose
il est encore remarquable de tenue pour son âge, je le respecte et l'aime même bien bien+
ceux qui l'ont regouté le lendemain me disent qu'il est encore meilleur, il aurait fallu le savoir mais il ne doit plus en rester des masse !
domaine ampeau 1982 meursault "la pièce sous le bois" :


fini pour les blancs !

le suivant, donc le premier rouge d'une bonne série..., possède un nez marqué par la cerise noire à l'alcool, le laurier et les épices douces
la bouche est très mûre et l'équilibre imparfait est basé sur une acidité basse, un peu de bois vient aussi assécher la fin de bouche. ce vin est néanmoins un vin de copains, gourmand qui se laisse boire facilement
assez bien pour ce pur carignan vieilles vignes de saint paulet de casson 2006 côtes du rhône (cave coop ?)


le suivant possède un nez marqué par une note étonnante de café en grain, de myrtille et de cerise
la bouche possède une buvabilité certaine, très aérien (d'autres ont dit léger ce qui est pour moi un défaut, pas pour eux) la bouchen possède une certaine richesse, le vin manque cependant un peu de finesse, et la finale est assez longue sans excès bien+ !
c'est un domaine du trapadis "les adrès" 2001 côtes du rhône-villages rasteau ! j'aime bien mais j'ai préféré les 2004 et 2005.


franck nous demande de faire une attention particulière, ne connaissant le producteur que de par le forum et le trouvant assez sympatique et surtout ne connaissant pas du tout ses vins, c'est un aveugle complet
les bouteilles ont été reçues le lundi précédent la dégustation (le dimanche) en direct de la propriété et ensuite conservées debout jusqu'à ouverture vers 12h00.

le premier possède une touche mentholée, très mûr avec une acidité basse, très simple
la bouche est d'une qualité très moyenne, pas grand chose pour la relever, pas de charme, trien de très mauvais non plus, un vin qui ne parle pas la même langue que moi, j'ai gouté pire, mais honnêtement ce vin n'a rien pour me plaire, il sèche même en fin de bouche (ps de type planche je précise) BOF !
c'est l'entrée de gamme du domaine du bouscat 2006 bordeaux supérieur... pas pour moi



le suivant présente un nez qui n'est pas sans rappeler le nez du précédent, avec des notes de fruits cuits à l'alcool, des notes très nettes de réglisse forte,
la bouche présente un vin pas mauvais mais complètement déséquilibrée et qui a tout d'un vin "extrait" fortement, manque de charme même s'il est plus buvable que le précédent, mais la fin de bouche sèche nettement, le bois n'est pas intégré moyen+
domaine du bouscat "cuvée la gorgone" 2006 bordeaux supérieur à une quinzaine d'euros, on se pose des questions si cette bouteille est représentative...



le suivant, je vais essayer de vous le décrire le plus précisément possible...
le nez comment dire... très légère note de fruits noirs (cerise) à l'alcool complètement dominé (j'ai entendu et pensé maquillé) par un boisé très nettement too much par rapport à la matière
la bouche présente un vin qui n'est, je l'espère, pas en place : boisé, boisé, boisé du début à la fin, on le laisse évoluer dans le verre,l'astringence est agressive,on le regoute rien n'y fait, la finale planche très nettement et râpe totalement la langue, l'impression de lécher une planche mouillée...
et la matière ? on cherche encore ou elle pourrait contrecarrer les plans du bois...
soyons nets : l'impression d'un vin sur-extrait, surboisé et maquillé... à ce point j'espère que ce sont soit le voyage ou l'âge jeune (j''en doute...) de l'échantillon qui ont joué
impossible à noter...
à noter le packaging de luxe (forme de la bouteille), le style résolument moderne avec un boisé très/trop marqué... autour de la table et pour être honnête, personne n'aime ce style... tirez-en donc les conclusions qu'il vous en plaira surtout pour 35 euros...



on boxe ensuite dans une catégorie qui n'a rien à voir... j'ai été heureux de partager ces quelques flacons avec des amis qui m'ont tant donné, même si tout le monde n'était pas là.
le nez possède une très belle fraicheur, des notes de cassis, de tabac, de cèdre et une petite pointe de grain de café, belle profondeur et complexité
la bouche est d'un soyeux rare et d'une très grande qualité, premier orgasme de la journée tellement ce vin est splendide, la bouche est d'une grande amplitude, déja super-agréable, d'une profondeur rare, très grande longueur si bien que je revérifie sur mes notes que je ne me sois pas gourré excellent+ !
il n'y a pas d'erreur, c'est bien un chateau Pontet-canet 2001 pauillac 5e cru classé super-glop !



le suivant n'a rien à lui envier :
le nez est marqué par des notes fines de bois, une grande complexité, des fruits noirs et d'une jolie fraicheur
la bouche se présente un poil moins soyeuse que le vin précédent, mais elle est sphérique et d'une très grande richesse avec toutefois un léger boisé qui même s'il est parfaitement intégré n'est pas totalement fondu, un vin dont on se ressert encore et encore, second orgasme de la journée, excellent et une grande bouteille !
chateau haut-marbuzet 1990 saint estèphe qui n'en est qu'au début de sa longue vie !, tellement que plus de la moitié de l'assemblée a cru qu'il était plus jeune que le précédent !



on continue avec un vin qui nous fait changer de région avec un nez qui pète de fruits rouges, de cerise, de framboise avec cependant une petite pointe d'alcool, mais très légère
en bouche le vin est délicat et possède à mon sens beaucoup de charme, le toucher de bouche est d'un beau soyeux mais qui sera je le pense encore plus plus tard, la fin de bouche présente une bonne longueur mais aussi une amertume et un retour sur l'alcool qui me font penser qu'il ne se dévoile pas complètement même si je suis très loin de connaitre la région sur le bout des doigts très bien+ à revoir plus tard
c'est un charmes-chambertin grand cru 1999 du domaine rebourseau ! mon premier et j'aime beaucoup


on continue sur un nez explosif, très puissant sur un panier de fruits rouges et noirs, très profond et complexe
la bouche est très ample mais étonnement encore un peu sur la retenue, le soyeux extrême du milieu de bouche me donne l'impression de pouvoir se développer encore, le vin est caressant, très profond, très riche et doté d'une très grande longueur, en bref c'est une bombe de plaisir actuellement mais je parie sur son avenir, 3e orgasme même si ce vin fera débat excellent en devenir
JF Mugnier 2002 chambolle-musigny 1er cru "les fuées" que je ne pensais pas à un tel niveau... pierrot, c'est ta faute lol



déja j'entends les amis franck et didier commencer à parler de se mettre en slip dans le jardin car il savent qu'il reste 4 rouges à suivre...
le premier est doté d'un nez énooooooooooorme sur un léger torréfié, mais surtout copieusement marqué de fruits noirs et rouges, d'une somptueuse fraicheur, quelle profondeur !
la bouche possède un soyeux fantastique tellement c'est un gouffre d'arômes fantastiques, super-riche, mais en même temps un vin aérien qui semble suspendu dans ma bouche et je ne veux pas l'avaler tellement l'émotion est grande, l'exemple-type du vin qui vous met un aller et retour et vous retendez les joues pour recommencer... finale en queue de paon qui finit de me descendre au grade d'admirateur inconditionnel de ce domaine dès que je peux le gouter, ce vin est grand et encore pour longtemps à n'en pas douter !
c'est un chateau Palmer 1999 margaux 3e cru classé, côtent le gâ ! 4e orgasme et le plus énorme !



on continue avec un vin dont patrick me dit "y'a un problème" je devient tout blanc, la stress, les sueurs froides et ensuite il s'aperçoit qu'il y a des bouts de bouchon dans son verre malgré le carafage ! énooooooooooorme ouf... je te ressers mon ami, de suite
et là que dire... les mots me manquent pour décrire la claque de la journée, un nez d'une délicatesse et d'une finesse énorme, grande profondeur, on ne parle plus de fruits ou de panier, mais avec palmer la même impression de croquer dans le raisin
la bouche est d'un soyeux fantastique, d'une richesse, délicatesse, soyeux, profondeur, complexité folle, aucun défaut même en cherchant longtemps, on adoooooooore, on est totalement sous le charme, la finale n'en finit plus tellement elle est énormissime ! ce n'est plus du vin mais de l'art très grand ! encore plus que quand je l'ai bu (comment recracher ?) il y a 2 ans maintenant (j'ai l'impression que c'est hier !)
chateau haut-brion 1999 pessac-léognan premier grand cru classé ! orgasme absolu, je vais exploser !
une petite anecdote : j'avais carafé la haut-brion 99 dans une bouteille de chateau d'aiguilhe 2006 côtes de castillon et même si j'ai dit oui quand j'ai entendu haut-brion, les mines ont fortement blanchi au dévoilage de l'étiquette.. j'ai ri intérieurement car si j'avais mi la bouteille de HB sur la table, pu d'effet de surprise possible !



les 2 suivants auraient difficilement pu faire mieux
le premier présente un nez délicat et très fin sur les fruits rouges, le sous-bois, l'humus, nettement tertiaires mais dont l'évolution trahit difficilement son âge
la bouche dévoile une certaine puissance, une belle complexité, un milieu de bouche d'un beau soyeux et d'une belle richesse, la fin de bouche est bien longue et présente encore des tanins un poil durs et une toute petite pointe d'alcool, très bien+ ! pour l'amateur de vins de cette époque que je suis !
chateau soutard 1975 saint-émilion grand cru classé !



le vin suivant présente un nez très classieux ample et puissant totalement sur des arômes tertiaires et une très légère note de cassis, tabac et cèdre qui a fait partir l'assemblée, à juste titre, vers pauillac*
la bouche présente une matière d'une belle complexité, très ample, grosse fraicheur, mais le vin finit court, acerbe du à une grosse amertume (j'ai entendu brett...) au vu de son pédigrée, on est en droit d'en attendre plus mais il faut bien se remémorer que ce vin a 34 ans, même si je suis sûr de la conservation
belle bouteille tout de même très bien
c'est un chateau mouton rothschild 1975 pauillac premier grand cru classé !



admettez tout de même qu'il eût été dommage que j'en retire !

les susucres n'ont pas été à la hauteur et n'étaient là que pour l'anecdote et pour finir le repas avec les gâteaux (à bien plus de 18 heures...)
le premier présente un nez fortement évolué sur des notes de curry, de serpillère mouillée et de carton humide, on sent une bonne complexité mais le vin est pollué, ça ne fait aucun doute !
la matière est ample totalement dominée par le sucre, grosse complexité mais la puissance me semble démesurée et la finale sur l'eau de javel finit de nous convaincre sur le défaut de cette bouteille
à noter que le bouchon comportait des traces de passage du vin
non noté
domaine philippe delesveaux 1994 coteaux du layon sélection de grains nobles ! dommage...



le dernier de la série "officielle" présente un nez fortement marqué par des notes de rôti, d'orange confite et d'une profondeur magnifique
la bouche présente un vin d'acidité assez basse et d'une grosse richesse en extraits. le sucre est encore trop présent (j'aurais du le carafer) et mérite de l'attente, mais le vin certes riche et un peu lourd pour tout dire manque un peu de peps (acidité) pour le transcender, grosse ampleur
la finale est très longue
très bien même si l'équilibre est précaire, à servir plus frais que la moyenne !
c'est un chateau Raymond-Lafon 1989 sauternes !



il a eu pour rôle de remplacer une bouteille de chateau guiraud 1976 sauternes 1er cru classé dont le bouchon ne faisait plus son oeubre (tombé dans la bouteille) bouteille oxydée et polluée en plus par le bouchon, même après carafage !



pour les OFF, bouteilles ouvertes depuis 2 jours, ce sera plus tard !

le pétage de plombs qui s'ensuit est orgasmique et génial de par sa rareté !







ça mérite bien un tit câlin !


une sacrée bande de joyeux lurons en pleine forme !

Amen...

Fred : BRAVO !
Super CR qui restitue admirablement ce beau dimanche en votre compagnie.

Bien !

En ce qui me concerne, j'ai beaucoup dégusté aussi, mais pas comme je l'aurais souhaité. Passons sur cette guibole qui me fait souffrir depuis une semaine et ce foutu mal de tête qui accompagne désormais toute dégustation un peu sérieuse. Passé le 14e vin, y'a plus rien à faire...
J'ai été contraint de jeter l'éponge juste avant l'arrivée des stars et j'ai bien les boules. Ceci dit, j'ai tout de même deux ou trois trucs à dire.

1° CHAMPAGNE GOSSET BRABANT 100% PINOT NOIR D'AY: OK avec Didier. Ce champagne est moyen. Un point pour sa jolie couleur jaune pâle à reflets roses, mais un point en moins pour sa bouche plutôt anodine.

2° CHAMPAGNE JACQUESSON CUVEE 733 : En ce qui me concrene, j'ai trouvé ce vin un peu végétal, marqué par une note de pois cassés malheureusement trop présente. Néanmoins, la bouche est mieux construite, plus opulente. AB également et à revoir dans quelques années.



3° MUSCADET 2004 VV BIDEAU GIRAUD : d'accord avec l'analyse de Didier. J'aime la surprise que crée cette bouteille totalement atypique. Bien +

4° MUSCADET 2007 DOMAINE DE L'ECU. EXPRESSION D'ORTHOGNEISS : pas trop d'accord avec Didier sur les arômes de cette bouteille. Je pense que mon référentiel olfactif temporaire^R a encore frappé ! Nez plutôt ananas, fumé. Bouche tendue et vive. Ce 2007 c'est beaucoup mieux goûté que le 2005 offert par notre Oliv national.

5° PINOT GRIS 2006 EMILE SELZ : J'ai une histoire d'amitié un peu particulière avec Freddy Seltz et j'avoue que ses vins n'y sont pas étrangers. Ceci dit, ce pinot gris, bien que bon, n'est pas au niveau de bouteilles antérieures. Effet millésime, probablement, avec une note curieuse de pain frais en finale. Mais pour moins de 8 €, cette bouteille joue admirablement son rôle. AB

6° ROUSETTE DE SAVOIR ALTESSE 2007 PRIEURE SAINTE VICTOIRE : Une des meilleures bouteilles que j'aie goûté. nez riche et opulent, bouche encore marquée par l'élevage (vanille et notes lactées) mais grasse et offrant un fruit bien mûr. Un vin très agréable et convaincant.

7° SAVENNIERES CLOS DE LA COULAINE. PAPIN CHEVALIER 2001 : Le nez m'a paru très curieux, voire peu engageant. La bouche ne m'a pas plus convaincue et je n'ai pas du tout accroché.

8° VIN DE PAYS DE L'ILE DE BEAUTE 2001, ARENA : beaucoup de gaz et une bouche marquée par l'amertume. Je passe également.

9° MARSANNAY 2004 AUDOUIN : je confirme les notes de champignon et un arôme de petit pois assez prononcé qui m'a immédiatement orienté vers un 2004. Sinon, pour le reste, une bouche grasse avec des botes de beurre. Pas mal, mais manque un peu de vivacité.

10 RULLY 1ER CRU CHAPITRE VINCENT DUREUIL JANTHIAL 2006 : Nez de banane séchée assez incroyable ! jolie bouche, volumineuse et équilibrée, avec une belle trame minérale quoiqu'un peu marquée par l'alcool. J'aime beaucoup et je pense encaver ! Deuxième sur le podium.

11° MEURSAULT 2006 BUISSON CHARLES : Nez complètement muet à mon sens (mais peut-être commencé-je à fatiguer ?), bouche offrant une touche de mirabelle évanescente et pas grand chose d'autre. Très surpris à l'appartion de l'appellation. Nous sommes certes sur un simple village, mais cette bouteille est, à mon sens, loin de l'idée que je me fais d'un meursault.

12° MEURSAULT 1982 AMPEAU : J'ai beaucoup aimé cette bouteille qui s'est ouvert timidement tout au long de la dégustation. Je ne suis pas étonné par le commentaire a posteriori de Franck. En dépit d'une finale un peu courte, j'ai aimé le nez de pain grillé, les notes de champignon frais, de beurrre fermier. Une bouteille émouvante. N°1 du classement.



COTES DU RHONE VV2006 100% CARIGNAN SAINT POULET VIGNOBLES : nez sur la pivoine, la rose, un peu citronelle. Bouche gourmande, friande, légère, pas massive. Un vrai vin de copains, à servir à l'improviste. Bien!

RASTEAU 2001 DOMAINE DU TRAPADIS CDR VILLAGES : en accord avec le CR de Didier : nez cassis, myrtille, goudron. Bouche fraîche et légère, sans défaut. AB+

Notre ami Franck désire notre avis sur 12-13-14 servis en "interlude", toujours à l'aveugle.

12 BORDEAUX SUPERIEUR DOMAINE DU BOUSCAT 2006 DUBERNARD : j'ai perçu de la syrah dans ce vin. Complètement à l'ouest le Vougeot ! Mais pas plus enthousiaste que ça.

13 BORDEAUX SUPERIEUR DOMAINE DU BOUSCAT DUBERNARD CUVEE LA GRANGIONE 2006 : j'ai juste senti et ai aimé le fruit qui s'en dégageait. Pas d'autres notes.

14 LES PORTES DE L'AM.. DUBERNARD 2007 : nez marqué par l'élevage, très café. Rien de plus.

15 PONTET CANET 2001 : non dégusté.

16 HAUT MARBUZET 90 : non dégusté.

17 CHARMES CHAMBERTIN 99 REBOURSEAU : Fred a eu la délicatesse de m'offrir le fond de bouteille et je l'en remercie. Terminée le dimanche soir et le lundi soir, elle s'est très bien comportée en offrant ce que j'aime en Bourgogne : un vrai vin de paysan, dans lequel le fruit commence à se complexifier et le terroir s'exprime par des notes minérales et des tanins encore présents. Très honnêtement, c'est le 1er Charmes de Rebourseau que je déguste et je suis tombé sous le charme. Oh ! Ce n'est pas une grande bouteille, mais un flacon qui fait réfléchir., dans lequel on n'entre pas facilement. Je pense qu'il vieillira sans problème jusqu'en 2019.

18 CHAMBOLLE MUSIGNY 1ER CRU LES FUEES 2002 MUGNIER : non dégusté.

19 MARGAUX PALMER 99 : mal dégusté, aucun souvenir.

20 HAUT BRION 99 : mal dégusté, aucun souvenir. C'est mon 3e Haut-Brion et c'est le 2e que je bois en n'étant pas en forme...

21 CHATEAU SOUTARD 75 SAINT EMILION GC : mal dégusté en tout début de soirée. Un vin qui se tenait encore bien. Bouche plus volumineuse que Mouton 75, mais moins de classe.

22 PAUILLAC MOUTON ROTSCHILD 75 : un peu mieux dégusté en début de soirée. Très joli nez, assez complexe, bouche un peu fluide et des tanins un peu secs. Une page d'histoire...



23 GRAINS NOBLES SELECTION DE DELEVEAUX 94 : non dégusté.

24 SAUTERNES CHATEAU LAFON 89 : probablement mal dégusté. Le peu que j'en ai perçu m'a laissé entrevoir un vin délicat, bâti sur le safran, ayant digéré pas mal de ses sucres et pas très opulent, loin de la richesse de Filhot 89.

Bonus :
Mon bonus, c'est une bouteille de SOCIANDO 2001, bouteille également offerte par Fred. Ouverte le vendredi, elle fut terminée hier soir et s'est révélée, sinon délicieuse, très agréable à boire. Elle était encore en pleine forme lundi soir. Semble avoir perdu de sa dureté initiale pour trouver un peu plus de soyeux à l'aération.

Merci à Frédéric pour sa générosité et sa bonne humeur !
Mention spéciale à Patrick Grisard pour ses commentaires précis, son humour à toute épreuve, sa gentillesse et ses annecdotes abracadabrantesques sur le vignoble bordelais :. Un repas avec un vigneron est un moment rare et précieux.

Amitiés,
Vincent

[size=x-small]Bandes de cinglés[/size] Génial

Comment j'ai pu louper ça

t'inquiètes Gildas, c'est tout simplement à refaire.........

journée (s pour moi) enormissime

Patrick

La prochaine fois Patrick c'est promis il y aura les suédoises !!

Fred, Pape Clément 85 est vraiment au top ce soir. Finale un tout petit peu sur l' acidité mais la tenue du vin est exemplaire. Morilles, fumé, encens (santal) procurent un nez absolument divin avec un fruit noir encore croquant. Merci pour cette merveille