d'avance pardon, je vais être long (ça me changera oui je sais...)
une journée de folie : le CR
avant toute chose il faut bien se mettre en conditions :
ne sont jugées que les bouteilles présentes qui peuvent ne pas présager de la production du producteur...
il peut en relater d'une déception et c'est ce que nous faisons en tant qu'amateurs qui payons nos bouteilles, n'en déplaise aux producteurs concernés
il n'y a pas contrairement à ce que j'ai déja pu lire que ce soit sur les autres ou moi-même de "délit de sale gueule" car je ne connais pas les producteurs concernés ni de près, ni de loin alors
inutile de psychoter pour certains/certaines.
un CR quel qu'il soit ne juge que le flacon présent, à un instant "T", rien de plus, rien de moins, sans vouloir présager de son avenir même s'il parait franchement compromis, il relate le plus fidèlement possible de la manière dont la bouteille se goute
ce petit préambule me parait nécessaire car certaines personnes ont été traitées de malhonnêtes par rapport à leur analyse car ça n'arrangeait pas certains, inutile de préciser de qui il s'agit
autant les amateurs doivent respecter le travail du producteur ce qui est normal car les risques pris sont souvent énormes, autant le producteur se doit d'accepter des avis qui ne le favorisent pas, à partir évidemment du fait qu'ils proviennent d'avis de personnes autonomes et indépendantes, ce que nous sommes
les vins ont tous été servis à l'aveugle, mis à température idéale que ce soit pour les blancs ou les rouges, carafés pour certains (ce sera précisé) les autres ouverts bien avant (le matin pour celles étant déja sur place, les autres dès que "l'apporteur" est arrivé
certains vins ont voyagé avant d'arriver, pour la grande majorité, ce la ne les a pas empêcher de super bien se gouter
entre 2 nous avons mangé, bu beaucoup d'eau (plus d'une bouteille par personne) et mangé beaucoup de pain...
désolé pour ce préambule un peu long, mais je tenais à ce que les choses soient claires dès le départ
merci
la présence de patrickG à la maison pour quelques jours pour faire un break, était l'occasion rêvée pour faire une 'tite réunion LPV à la maison, connaissant la bande de joyeux lurons, j'imaginai bien ce qui risquait de se passer.
je tiens avant tout à remercier tous et toutes qui nous ont honorés de leurs présence, de leur bonne humeur (c'est peu dire)
tout s'est merveilleusement passé sur le plan amical, faut dire qu'on commence à se connaitre pas mal, sur le plan dégustation tout n'a pas été parfait, mais honnêtement et même si c'était un élément de la réunion du jour, là n'était pas le principal
marc
cricri
benjamin
didier, notre philosophe !
franck
vincent, pas au top de sa forme... prompt rétablissement !
et le pat en méditation (qu'est-ce qui va m'arriver ?)
même pas encore arrivés, didier (notre philosophe de service) m'appelle pour me dire qu'ils seraient bientot là, et qu'ils étaient déja chauds, trèèèèèèès chauds, ça promet
à peine tout le monde arrivé, une fois les présentations faites, on sent une certaine retenue mais ça ne va pas durer... une journée de folie pure est lancée
pour commencer bien une journée, j'avais prévu de comparer 2 tites bubulles
le premier vin présente un nez brioché sur la pomme fermentaire (blette)des notes de noisette
en bouche les bulles sont amples mais pas agressives, vineux, d'une petite longueur, rien de bien transcendant même si le vin semble être sur la retenue
regouté le lendemain, les bulles sont restées mais autrement y'a pu rien
assez bien
c'est un
gosset-brabant grand cru noirs d'aÿ chmpagne 100% pinot noir me semble t'il
ne second présente un nez aussi brioché mais doté d'une finesse toute autre, avec des notes d'agrumes et une fraicheur que le premier n'avait pas
en bouche le vin présente des très belles bulles d'une belle finesse qui lui donnent une fraicheur remarquable et qui semble laisser la bouche propre et fraiche, il y a du vin derrière, très ample d'une assez bonne longueur, j'aime beaucoup
très bien
c'est un
jacquesson cuvée 733 champagne
la seconde série commence par un vin présentant au nez un semblant de fraicheur, des arômes citronnés, d'acacia et du sous-bois (?)
la bouche donne un vin dont l'acidité n'est pas élevée, un bon fond mais avec une ampleur limitée. je lui trouve aussi un manque de peps et un manque de fraicheur et un manque de longueur assez net
moyen
c'est un
muscadet 2004 du domaine Bideau Giraud élevé en fûts d'acacia
en face se trouve un nez très minéral, d'une grande fraicheur, citronné à souhaits
la bouche n'est pas trop mal faite, mais un peu trop tendue pour moi, l'acidité est trop marquée et la matière ne l'incorpore pas assez pour mon gout, grosse minéralité cependant, une vivacité qui mériterait de s'assagir un peu, une finale correcte sans être marquante
assez bien+
je regoute cet
orthogneiss, muscadet 2007 du domaine de l'écu pour la seconde fois en 2 mois, il est nettement mieux que la première, et la bouteille a été ouverte sur le champ...
nous continuons avec un vin au nez très puissant et démonstratif sur les fruits exotiques, très mûr, réglissé même, et même une tite pointe mentholée
la bouche confirme cet aspect très mûr, beaucoup de fond, la matière est ample et puissante, ça en jette, la finale est le point faible, moyenne et surtout une impression que j'ai eue que quelques grammes de SR trainaient, impression que je suis le seul à avoir eue,
bien+ mais impossible à placer
émile Seltz 2006 pinot gris d'alsace, surprenant !
le suivant présente une grosse minéralité, une grande finesse au nez, beaucoup d'arômes, avec un côté presque salin confirmé en bouche, un vin tout en finesse et en dentelle, un vin magnifique qui a plu à tout le monde... je ne peux le décrire mieux car à ce moment j'étais un peu trop occupé...
très bien !
domaine prieuré saint christophe "altesse" 2007 roussette de savoie ! d'un certain michel Grisard, amené par patrick... Grisard, amusant !
premier bisou !
la série suivante va présenter un premier vin avec un nez sur la pomme blette, avec des notes fermentaires, très mûr en bouche, début d'oxydation marquée, assez ample, long, très légere salinité mais loin du niveau ou je l'attendais
assez bien-
clos de coulaine 2001 savennières pas glop...
le suivant est carrément défectueux alors qu'il a été acheté en cave récemment, complètement HS avec des arômes de fientes de poules, de cheval et tout ce qu'on voudra bien y mettre, un peu d'éther en plus, en bouche y'a quelques bubulles (oups) et pis rien, un sans-soufre ?
antoine arena 2001 "bianco gentile" vin de pays de l'île de beauté... on ne m'y reprendra pas !
le suivant est présenté en magnum ( de peur de manquer sans doute)et surtout servi un poil frais au départ (me tapez pas !) notes de pois cassé voire de petits pois, de banane et de citron
en bouche le vin présente une jolie fraicheur, mais surtout une acidité marquée, un vin sympa de copains mais qui me laisse de marbre
moyen+
marsannay 2006 de C.Audouin ...
le suivant est servi carafé et il aurait mérité plus de temps car il a fallu qu'on l'atende dans le verre pour qu'il daigne se montrer. le nez est complexe sur des notes d'agrumes et doté d'une profondeur certaine
la bouche confirme la beauté du nez, bien fait, complet riche, juste pile poil comme il faut, un vin qui me cause et qui finit long en plus, rallongeant le plaisir, j'adoooooooore
très bien+ !
vincent Dureuil-Janthial rully 1er cru chapitre !
le suivant va alimenter une polémique et un débat ou chacun restera sur ses positions
j'avoue avoir été très déçu par ce vin dont j'avais demandé au caviste des conseils de savoir s'il risquait de bien se gouter ou pas, il m'avait répondu que oui
le nez semble bien mûr sur des notes de citron mûr et de noisette
en bouche l'acidité est très présente, le vin est certes droit, mais aussi très simple et linéaire en l'état, d'une grande délicatesse
assez bien sans plus et ça me troue le c.. pour 23 euros
c'est un meursault 2006 du domaine Buisson-Charles
j'avoue être en pétard, pas tant sur la déception (réelle) de la bouteille qui à mon sens est gouté bien trop jeune, mais d'avoir été conseillé comme une patate par un caviste de grande expérience qui m'a certifié qu'il se goutait bien en ce moment
regouté le lendemain, le vin se présentait certes mieux (le seul blanc à avoir tenu) mais toujours aussi linéaire, la finale s'est cependant allongée
à revoir...
le suivant présente un nez sur la réduction, en effet on se croirait à deauville dans les écuries juste après une course !
en lui foutant la paix et en le rechauffant un ptieu, il se présente nettement mieux, même s'il est légèrement déséquilibré par une trame acide encore marquée (diantre !) mais le milieu de bouche se tient bien et possède même une belle ampleur, la finale est sur le champignon (dans le bon sens)
ce vin est loin de ce qu'on m'avait dit, mais les conditions de conservation (acheté dans un leclerc il y a une dizaine d'années) y sont sans doute pour quelque chose
il est encore remarquable de tenue pour son âge, je le respecte et l'aime même bien
bien+
ceux qui l'ont regouté le lendemain me disent qu'il est encore meilleur, il aurait fallu le savoir mais il ne doit plus en rester des masse !
domaine ampeau 1982 meursault "la pièce sous le bois" :
fini pour les blancs !
le suivant, donc le premier rouge d'une bonne série..., possède un nez marqué par la cerise noire à l'alcool, le laurier et les épices douces
la bouche est très mûre et l'équilibre imparfait est basé sur une acidité basse, un peu de bois vient aussi assécher la fin de bouche. ce vin est néanmoins un vin de copains, gourmand qui se laisse boire facilement
assez bien pour ce pur
carignan vieilles vignes de saint paulet de casson 2006 côtes du rhône (cave coop ?)
le suivant possède un nez marqué par une note étonnante de café en grain, de myrtille et de cerise
la bouche possède une buvabilité certaine, très aérien (d'autres ont dit léger ce qui est pour moi un défaut, pas pour eux) la bouchen possède une certaine richesse, le vin manque cependant un peu de finesse, et la finale est assez longue sans excès
bien+ !
c'est un
domaine du trapadis "les adrès" 2001 côtes du rhône-villages rasteau ! j'aime bien mais j'ai préféré les 2004 et 2005.
franck nous demande de faire une attention particulière, ne connaissant le producteur que de par le forum et le trouvant assez sympatique et surtout ne connaissant pas du tout ses vins, c'est un aveugle complet
les bouteilles ont été reçues le lundi précédent la dégustation (le dimanche) en direct de la propriété et ensuite conservées debout jusqu'à ouverture vers 12h00.
le premier possède une touche mentholée, très mûr avec une acidité basse, très simple
la bouche est d'une qualité très moyenne, pas grand chose pour la relever, pas de charme, trien de très mauvais non plus, un vin qui ne parle pas la même langue que moi, j'ai gouté pire, mais honnêtement ce vin n'a rien pour me plaire, il sèche même en fin de bouche (ps de type planche je précise)
BOF !
c'est l'entrée de gamme du
domaine du bouscat 2006 bordeaux supérieur... pas pour moi
le suivant présente un nez qui n'est pas sans rappeler le nez du précédent, avec des notes de fruits cuits à l'alcool, des notes très nettes de réglisse forte,
la bouche présente un vin pas mauvais mais complètement déséquilibrée et qui a tout d'un vin "extrait" fortement, manque de charme même s'il est plus buvable que le précédent, mais la fin de bouche sèche nettement, le bois n'est pas intégré
moyen+
domaine du bouscat "cuvée la gorgone" 2006 bordeaux supérieur à une quinzaine d'euros, on se pose des questions si cette bouteille est représentative...
le suivant, je vais essayer de vous le décrire le plus précisément possible...
le nez comment dire... très légère note de fruits noirs (cerise) à l'alcool complètement dominé (j'ai entendu et pensé maquillé) par un boisé très nettement too much par rapport à la matière
la bouche présente un vin qui n'est, je l'espère, pas en place : boisé, boisé, boisé du début à la fin, on le laisse évoluer dans le verre,l'astringence est agressive,on le regoute rien n'y fait, la finale planche très nettement et râpe totalement la langue, l'impression de lécher une planche mouillée...
et la matière ? on cherche encore ou elle pourrait contrecarrer les plans du bois...
soyons nets : l'impression d'un vin sur-extrait, surboisé et maquillé... à ce point j'espère que ce sont soit le voyage ou l'âge jeune (j''en doute...) de l'échantillon qui ont joué
impossible à noter...
à noter le packaging de luxe (forme de la bouteille), le style résolument moderne avec un boisé très/trop marqué... autour de la table et pour être honnête, personne n'aime ce style... tirez-en donc les conclusions qu'il vous en plaira surtout pour 35 euros...
on boxe ensuite dans une catégorie qui n'a rien à voir... j'ai été heureux de partager ces quelques flacons avec des amis qui m'ont tant donné, même si tout le monde n'était pas là.
le nez possède une très belle fraicheur, des notes de cassis, de tabac, de cèdre et une petite pointe de grain de café, belle profondeur et complexité
la bouche est d'un soyeux rare et d'une très grande qualité, premier orgasme de la journée tellement ce vin est splendide, la bouche est d'une grande amplitude, déja super-agréable, d'une profondeur rare, très grande longueur si bien que je revérifie sur mes notes que je ne me sois pas gourré
excellent+ !
il n'y a pas d'erreur, c'est bien un
chateau Pontet-canet 2001 pauillac 5e cru classé super-glop !
le suivant n'a rien à lui envier :
le nez est marqué par des notes fines de bois, une grande complexité, des fruits noirs et d'une jolie fraicheur
la bouche se présente un poil moins soyeuse que le vin précédent, mais elle est sphérique et d'une très grande richesse avec toutefois un léger boisé qui même s'il est parfaitement intégré n'est pas totalement fondu, un vin dont on se ressert encore et encore, second orgasme de la journée,
excellent et une grande bouteille !
chateau haut-marbuzet 1990 saint estèphe qui n'en est qu'au début de sa longue vie !, tellement que plus de la moitié de l'assemblée a cru qu'il était plus jeune que le précédent !
on continue avec un vin qui nous fait changer de région avec un nez qui pète de fruits rouges, de cerise, de framboise avec cependant une petite pointe d'alcool, mais très légère
en bouche le vin est délicat et possède à mon sens beaucoup de charme, le toucher de bouche est d'un beau soyeux mais qui sera je le pense encore plus plus tard, la fin de bouche présente une bonne longueur mais aussi une amertume et un retour sur l'alcool qui me font penser qu'il ne se dévoile pas complètement même si je suis très loin de connaitre la région sur le bout des doigts
très bien+ à revoir plus tard
c'est un
charmes-chambertin grand cru 1999 du domaine rebourseau ! mon premier et j'aime beaucoup
on continue sur un nez explosif, très puissant sur un panier de fruits rouges et noirs, très profond et complexe
la bouche est très ample mais étonnement encore un peu sur la retenue, le soyeux extrême du milieu de bouche me donne l'impression de pouvoir se développer encore, le vin est caressant, très profond, très riche et doté d'une très grande longueur, en bref c'est une bombe de plaisir actuellement mais je parie sur son avenir, 3e orgasme même si ce vin fera débat
excellent en devenir
JF Mugnier 2002 chambolle-musigny 1er cru "les fuées" que je ne pensais pas à un tel niveau... pierrot, c'est ta faute lol
déja j'entends les amis franck et didier commencer à parler de se mettre en slip dans le jardin car il savent qu'il reste 4 rouges à suivre...
le premier est doté d'un nez énooooooooooorme sur un léger torréfié, mais surtout copieusement marqué de fruits noirs et rouges, d'une somptueuse fraicheur, quelle profondeur !
la bouche possède un soyeux fantastique tellement c'est un gouffre d'arômes fantastiques, super-riche, mais en même temps un vin aérien qui semble suspendu dans ma bouche et je ne veux pas l'avaler tellement l'émotion est grande, l'exemple-type du vin qui vous met un aller et retour et vous retendez les joues pour recommencer... finale en queue de paon qui finit de me descendre au grade d'admirateur inconditionnel de ce domaine dès que je peux le gouter, ce vin est
grand et encore pour longtemps à n'en pas douter !
c'est un
chateau Palmer 1999 margaux 3e cru classé, côtent le gâ ! 4e orgasme et le plus énorme !
on continue avec un vin dont patrick me dit "y'a un problème" je devient tout blanc, la stress, les sueurs froides et ensuite il s'aperçoit qu'il y a des bouts de bouchon dans son verre malgré le carafage ! énooooooooooorme ouf... je te ressers mon ami, de suite
et là que dire... les mots me manquent pour décrire la claque de la journée, un nez d'une délicatesse et d'une finesse énorme, grande profondeur, on ne parle plus de fruits ou de panier, mais avec palmer la même impression de croquer dans le raisin
la bouche est d'un soyeux fantastique, d'une richesse, délicatesse, soyeux, profondeur, complexité folle, aucun défaut même en cherchant longtemps, on adoooooooore, on est totalement sous le charme, la finale n'en finit plus tellement elle est énormissime ! ce n'est plus du vin mais de l'art
très grand ! encore plus que quand je l'ai bu (comment recracher ?) il y a 2 ans maintenant (j'ai l'impression que c'est hier !)
chateau haut-brion 1999 pessac-léognan premier grand cru classé ! orgasme absolu, je vais exploser !
une petite anecdote : j'avais carafé la haut-brion 99 dans une bouteille de chateau d'aiguilhe 2006 côtes de castillon et même si j'ai dit oui quand j'ai entendu haut-brion, les mines ont fortement blanchi au dévoilage de l'étiquette.. j'ai ri intérieurement car si j'avais mi la bouteille de HB sur la table, pu d'effet de surprise possible !
les 2 suivants auraient difficilement pu faire mieux
le premier présente un nez délicat et très fin sur les fruits rouges, le sous-bois, l'humus, nettement tertiaires mais dont l'évolution trahit difficilement son âge
la bouche dévoile une certaine puissance, une belle complexité, un milieu de bouche d'un beau soyeux et d'une belle richesse, la fin de bouche est bien longue et présente encore des tanins un poil durs et une toute petite pointe d'alcool,
très bien+ ! pour l'amateur de vins de cette époque que je suis !
chateau soutard 1975 saint-émilion grand cru classé !
le vin suivant présente un nez très classieux ample et puissant totalement sur des arômes tertiaires et une très légère note de cassis, tabac et cèdre qui a fait partir l'assemblée, à juste titre, vers pauillac*
la bouche présente une matière d'une belle complexité, très ample, grosse fraicheur, mais le vin finit court, acerbe du à une grosse amertume (j'ai entendu brett...) au vu de son pédigrée, on est en droit d'en attendre plus mais il faut bien se remémorer que ce vin a 34 ans, même si je suis sûr de la conservation
belle bouteille tout de même
très bien
c'est un
chateau mouton rothschild 1975 pauillac premier grand cru classé !
admettez tout de même qu'il eût été dommage que j'en retire !
les susucres n'ont pas été à la hauteur et n'étaient là que pour l'anecdote et pour finir le repas avec les gâteaux (à bien plus de 18 heures...)
le premier présente un nez fortement évolué sur des notes de curry, de serpillère mouillée et de carton humide, on sent une bonne complexité mais le vin est pollué, ça ne fait aucun doute !
la matière est ample totalement dominée par le sucre, grosse complexité mais la puissance me semble démesurée et la finale sur l'eau de javel finit de nous convaincre sur le défaut de cette bouteille
à noter que le bouchon comportait des traces de passage du vin
non noté
domaine philippe delesveaux 1994 coteaux du layon sélection de grains nobles ! dommage...
le dernier de la série "officielle" présente un nez fortement marqué par des notes de rôti, d'orange confite et d'une profondeur magnifique
la bouche présente un vin d'acidité assez basse et d'une grosse richesse en extraits. le sucre est encore trop présent (j'aurais du le carafer) et mérite de l'attente, mais le vin certes riche et un peu lourd pour tout dire manque un peu de peps (acidité) pour le transcender, grosse ampleur
la finale est très longue
très bien même si l'équilibre est précaire, à servir plus frais que la moyenne !
c'est un
chateau Raymond-Lafon 1989 sauternes !
il a eu pour rôle de remplacer une bouteille de
chateau guiraud 1976 sauternes 1er cru classé dont le bouchon ne faisait plus son oeubre (tombé dans la bouteille) bouteille oxydée et polluée en plus par le bouchon, même après carafage !
pour les OFF, bouteilles ouvertes depuis 2 jours, ce sera plus tard !
le pétage de plombs qui s'ensuit est orgasmique et génial de par sa rareté !
ça mérite bien un tit câlin !
une sacrée bande de joyeux lurons en pleine forme !