"À partir du 8 décembre 2023, il sera obligatoire d'ajouter sur l'étiquette d'une bouteille de vin la liste des ingrédients qui le composent, ainsi qu'un tableau nutritionnel."

En fait le détail de ces mentions pourra être dématérialisé.

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www.lsa-conso.fr/eti...

Vu aussi sur le site du gouvernement : www.economie.gouv.fr...
 
 

la contre étiquette va devenir l'étiquette principale. Accessoirement on écrira le nom du domaine, celui du terroir et le millésime.
N'oublions pas le nutriscore : c'est important ça le nutriscore. Et quand il y aura la photo d'un foie cirrhosé et la mention "nuit gravement à la santé", on aura fait acte de culture.

Quand une journaliste s'attaque à un sujet qu'elle ne maîtrise pas  :

 www.tf1info.fr/conso...

Et  c'est pareil pour le reportage de la même chaîne : www.tf1info.fr/conso...

Ce n'est pas une analyse chimique du vin qui sera affichée, mais une liste des ingrédients. Donc l'eau, les différents acides, le sucre (sauf si chaptalisation) ne seront pas indiqués. Dans le cas d'un vigneron  "nature", le seul ingrédient sera raisin. Point. Et pour beaucoup d'autres, raisin et SO2.

Quant aux types de vins plus ou moins caloriques, que le consommateur se contente de regarder le degré alcoolique (hors vins doux / mutés). Ce sera plus pertinent que la couleur. 

raisin et sulfite mais pas que. Et le cuivre quand une cuve est réduite ? et pour certains les adjuvants de collage ou de précipitation ? acide sorbique ? acide ascorbique ? on l'ajoute aussi ?
Je pense qu'il y aura ce que le vigneron aura décidé de faire savoir. nature ou pas.

Si tu ajoutes du tartrique; du citrique ou du sorbique, oui. Mais contrairement à ce qui est dit dans le reportage de TF1, si le vin contient naturellement de l'acide tartrique ou malique, tu n'as pas à l'indiquer. Normalement, les auxiliaires qui ont servi au collage n'ont pas à apparaître puisqu'ils sont censés avoir été éliminés. 

 

On entend souvent "chez nous on intervient le minimum possible".
Je suis curieux de voir ce que ça donnera au final.

Oui, ça s'annonce passionnant !

On peut imaginer aussi que certains opérateurs feront le choix de passer par un QR code, et d'afficher la liste exhaustive et intégrale de ce qui « peut » être présent dans la bouteille. De façon à ne pas avoir à renseigner chaque vin, chaque millésime, produit potentiellement différemment des autres. Le consommateur ne sera pas très avancé au final.

Raisins, Substances édulcorantes et d’enrichissement, Liqueur de tirage et d’expédition, Composés œnologiques (régulateurs d’acidité, conservateurs et antioxydants, agents stabilisateurs, gaz et gaz d’emballage). Cf. RÈGLEMENT DÉLÉGUÉ (UE) 2019/934 DE LA COMMISSION.
Les auxiliaires technologiques ne doivent pas être indiqués (sauf allergènes).

Les modalités seraient les suivantes :

• Inscription dans l’ordre décroissant de leur importance pondérale au moment de la mise en œuvre dans la fabrication du vin
• Si l’ingrédient intervient pour moins de 2% dans le produit fini, ils peuvent être énumérés dans un ordre différent à la suite des autres ingrédients
• La liste des ingrédients est précédée d’une mention appropriée « ingrédients » ou mention comportant ce terme.

Quid de l"écoulement des stocks ?

Seule la publication de l'Acte délégué permettra d'élucider les zones d'ombre.

Et c'est là qu'on va s'apercevoir que dans certains vins il y a bel et bien de la pomme!


Quid de l"écoulement des stocks ? Interessante question, mais si un technocrate n'y a pas pensé c'est qu'on est plus en France/Europe!

Jean-Bernard écrit:

Et c'est là qu'on va s'apercevoir que dans certains vins il y a bel et bien de la pomme!

 

Tu penses que certains coupent au cidre fermier pour retrouver l'expression des vins libres d'autrefois ?

Marc

Jérôme assénait :
"Je pense qu'il y aura ce que le vigneron aura décidé de faire savoir. nature ou pas. "

Ben je crois qu'il a raison : ayant eu ces jours-ci plusieurs vignerons assez dépités de ce texte très bureaucratique, et compte tenu des infos qui circulent dans le milieu pro viti sur la quasi impossibilité -plus financière que technique- de faire plus de quelques contrôles sur des centaines de milliers d'échantillons...et du très faible risque..hé ben ce sera assez disparate comme application, pour le moins.