Domaine Etienne SAUZET – Bourgogne Hautes-Côtes de Beaune Jardin du Calvaire 2020
La plus grande malice du diable est de faire croire qu'il n'existe pas. Copyright Verbal Kint dans Usual Suspects pour les puristes,
Vladoncquilperdlespédales pour ceux qui n'ont pas la référence à Kaiser Sauze.
Caisse panachée 2020 fraîchement reçue, j’ouvre le lendemain un HCDB Jardin du calvaire 2020 du domaine.
La robe est or vert, un bébé bien né, passons au nez.
Han ! De prima bord ça réduit velu, mais ça se dissipe très rapidement (je parle du vin, pas de Jean-Luc dans le fond de la salle près du radiateur qui fabrique des avions en papier).
Donc disais-je, réduction à l’ouverture, nous sommes dans le fumé et le soufre. On est clairement dans le thème, vu que le parcellaire est un Jardin du Calvaire. Souffre… Calvaire… Souffrir… Calvaire… Vous l’avez toujours pas sérieux ? Faut vraiment tout vous souff
rler.
Bref. En bouche un léger perlant handicape la lecture initiale. J'ajoute le fumé, je regarde à deux fois l’appellation pour vérifier que je ne suis pas dans le jura. Mais non. Téh ! D’ailleurs, ça s’ouvre !
Magnifiques notes de pêche des vignes, les agrumes (citron / kumquat), un beurré vanillé léger bien intégré, ainsi qu’une belle minéralité (craie).
En bouche un vin vif, salin à l’attaque, avec une matière à la densité moyenne sans pour autant manquer de profondeur. La finale est tendue et droite, un vin donc accélérant / débordant d’énergie mais plutôt bien canalisée.
Parti pour durer des années.