Bonsoir,
Le moulin à vent 2020 sans mention de lieu-dit, qui est un assemblage de différentes parcelles, est vendu 16 euros prix particulier au domaine.
T'as une photo svp Marc du flacon ?

De photo je n'ai pas. Mais ce qu'écrivent Winaddict et Demi-Lune correspond.
Je propose que si quelqu'un ayant un appareil photo ou un téléphone portable (c'est pareil non?) passe chez Casino bientôt, il nous fasse un joli cadrage suivi d'un envoi (sans aller chez un photographe pour un développement, si j'ai bien suivi les récentes évolutions technologiques) et alors nous pourrons juger.
Le souvenir que j'ai de l'étiquette est coloré, assez moderne et abstrait, un peu foufou quoi, assez loin des étiquettes très classiques du domaine.
Pour simplifier, je dirai que chez Casino (j'étais au bord de la Manche et il fallait abreuver une smala dangereuse lorsqu'elle a soif) il n'y avait qu'un Rottiers et faites moi confiance camarades, vous pouvez foncer.

Oui, l'étiquetage en partance du domaine est sobre, écriture sur fond blanc.

There you go gentlemen.

 

Yes Gringopoumpoum (incontestablement le plus beau pseudo de tout LPV, je l'affirme sans la moindre ironie)
C'est cela même. Bon d'accord ce n'est pas abstrait du tout et pas tellement foufou mais finalement peu importent les détails esthétiques.

Gringopoumpoum ça puir le troll historique...

Même pas Michel, même pas... Lecteur toujours aussi assidu, pour ne pas dire quotidien, de LPV, j'ai cessé de poster il y a déjà bien fort longtemps en raison de l'accueil un peu frileux que l'on y reçoit parfois. Certains diront que les choses n'ont pas tellement changé depuis ;-)
Bon sinon, je voulais juste aider, car tout comme Marc, j'ai beaucoup apprécié ce vin qui n'est pas d'une folle complexité, mais qui donne en l'état beaucoup de plaisir sans avoir à l'attendre et c'est déjà pas mal. Sur ce Messieurs, je repars hiberner pour une décennie supplémentaire.

PS: Michel, je n'en reste pas moins fan de votre humour historique, qui du radis jusqu'au thon rouge ne semble connaître aucune frontière

 

Nota : le HVE signalé sur le site web marchand copié par gringopoumpoum ne figure pas sur la bouteille que j'ai acheté ?

écrit:

Même pas Michel, même pas... Lecteur toujours aussi assidu, pour ne pas dire quotidien, de LPV, j'ai cessé de poster il y a déjà bien fort longtemps en raison de l'accueil un peu frileux que l'on y reçoit parfois. Certains diront que les choses n'ont pas tellement changé depuis ;-)
Bon sinon, je voulais juste aider, car tout comme Marc, j'ai beaucoup apprécié ce vin qui n'est pas d'une folle complexité, mais qui donne en l'état beaucoup de plaisir sans avoir à l'attendre et c'est déjà pas mal. Sur ce Messieurs, je repars hiberner pour une décennie supplémentaire.

PS: Michel, je n'en reste pas moins fan de votre humour historique, qui du radis jusqu'au thon rouge ne semble connaître aucune frontière

Bonjour Bertrand,

Depuis 2010 (bon d'accord hormis un post en 2013...) il me semble que l'ambiance sur LPV est devenue très feutrée et que les gens mal accueillis sont devenus de rares exceptions. Et dans les cas contraires, il y avait probablement de bonnes raisons.
En tant que lecteur assidu, cela ne t'aura pas échappé.
Tout cela pour te dire bienvenue pour ce retour (?).

jlj

écrit:

Nota : le HVE signalé sur le site web marchand copié par gringopoumpoum ne figure pas sur la bouteille que j'ai acheté ?

Sur l'étiquette de la cuvée vendue au domaine, ou chez les cavistes, la mention "dans le respect de la nature" est remplacée par "en agriculture biologique", et le vin est certifié bio.
Donc ce ne sont sans doute pas les mêmes vignes.

Olivier

Domaine Richard Rottiers, Moulin à Vent, Les Thorins, 2019

Ouverture immédiate
Robe grenat foncée. Nez sur la cerise, fond de réglisse et de chocolat, sur des teintes assez mates. Bouche ronde et veloutée, sans masse tannique notable. Aromatique finement fumée et penchant sur un côté mat, de cerise, de kirsch, de chocolat, à tendance plutôt noire. Finale correcte. Bien à Très Bien (15,5/20), je l'ai trouvé un peu renfrogné avec un côté peu sexy et terne. A revoir.

Domaine Richard Rottiers - Moulin à Vent 2019

Nez fruité plutôt cerise mais très éloignée de la montmorency. Plus proche de la cerise noire. Ce fruit est pour l'heure imprégné d'un boisé pas envahissant, tout juste suggéré, présent quand même. Pointe d'épice douce.
En bouche, du volume, de la mâche, ça se grume, les joues se gonflent. Ce corps généreux est fruité dans un registre sérieux, pas éclatant, profond et encore assez nettement tannique. De beaux tanins d'ailleurs: fins, denses, mûrs, en voie d'intégration. En voie seulement. Il en reste pas mal et après le boisé, on se répète qu'il est peut-être trop tôt pour cette bouteille ou qu'il aurait fallu l'aérer davantage. Il y a de l'allant. L'acidité est là, donnant fraîcheur et tonus. La finale est moyenne, à la fois serrée par les tanins et allégée par l'acidulé fruité.
C'est bon et un peu plus, plutôt à boire à table après une bonne aération préalable. On peut aussi attendre.

 Domaine Richard Rottiers, Moulin à Vent, Les Thorins, 2019

Bue lors des  fêtes de fin d'année

Robe grenat rubis. Nez assez mat sur les fruits à dominance noire,  accompagné de chocolat amer et de réglisse. Bouche un peu terne, mat et un peu terreuse, sur des baies noires donnant à l'ensemble un côté un peu renfrogné et austère. Matière correcte, ronde aux tanins souples et peu perceptibles. Finale honnête avec un côté un peu kirsché. 3ème ou 4ème bouteille sur l'année et il me semble qu'elle a perdu en précision et en éclat au fur et à mesure, comparativement à la découverte  au domaine en février. A attendre pour voir ce que ca donne. Bien - (14,75/20)

Domaine Richard Rottiers – Moulin à Vent – Dernier Souffle – 2018
 

Bue lors d'une dégustation de crus du Beaujolais relatée  ICI

Macération semi-carbonique, élevage en vieux foudres et en fûts de 3 à 10 vins.

Sombre et toujours très jeune, la robe ressemble beaucoup à celle du Thivin.
D’une belle intensité, le nez s’apprécie surtout pour sa finesse et sa complexité : cerise, arômes floraux, orange sanguine, touche fumée… Il explore des gammes aromatiques très différentes et nous fait voyager !
La bouche est charpentée et séveuse, la belle matière apportant de l’épaisseur mais sans lourdeur grâce à une aromatique fruitée à souhait en rétro-olfaction et à une vivacité avenante. Celle-ci est cependant loin d’être au niveau de celle du Côtes-de-Brouilly, d’autant que les tanins sont soyeux voire moelleux.

Très Bien (+) et peut commencer à se boire grâce à ce bon équilibre.

Jean-Loup
 

Domaine Richard Rottiers – Moulin à Vent et Dernier Souffle 2020

J'ai bu le simple MAV et le Dernier Souffle à peu près en même temps sur plusieurs jours, et notamment sur une poule au pot d'école (avec son farci) qui a fait quatre repas!
Il semblerait que le profil des 2020 du domaine me frustre un peu. C'est pourtant très bien fait, rien de dépasse mais il manque un peu de peps (même si ce n'est pas lourd), un peu d'acidulé, un peu de fraîcheur.
L'aromatique est mûre, manquant peut-être d'un peu de fraîcheur.
Le Dernier Souffle a un surcroit d'épaisseur et de gourmandise mais l'impression générale est la même.
Avis d'amateur tatillon (car la famille a bien aimé).

 

Domaine Richard Rottiers – Moulin à Vent 2020

Voici une autre description du 2020.
Bouteille bue fin Mars et achetée au salon de Cagnes/mer fin 2021 (16€).

La couleur est dense et très jeune, encore pourpre.
Le 1°nez est expressif sur une jolie palette classique de fruits noirs et de fleurs, cassis et quelque chose d'un peu plus terreux ou végétal que j'associe bien aux crus du Beaujolais.
L'agitation est plus intense et plus pointue, voire minérale, pour moi assez caractéristique du Moulin à Vent.
La bouche est ronde et fraîche à la fois avec un léger CO2, la matière est fine. On a surtout un beau fruit acidulé minéral, cohérent avec le nez. L'impression est charnue et gourmande et rappelle une année riche mais il a de la fraîcheur. C'est assez spectaculaire bu seul.

En mangeant, le CO2 se ressent plus, comme souvent, ce qui le durcit un peu.
Mais les jours suivants, avec le CO2 qui part et l'oxydation qui agit (un peu), il prend un équilibre plus sudiste et riche. Il faut dire qu'il titre 14°.
Je l'ai donc préféré à l'ouverture de la bouteille. Je le trouve assez avenant sur son fruit.
Je n'ai pas le recul du vieillissement sur cette cuvée d'entrée de gamme. Il me semble que ce sont plutôt Dernier Souffle et Champ de Cour qui sont faits pour une certaine garde.

Patrice