J'ai peu de recul sur le domaine. Ce que je lisais sur son style me laissait à penser que j'aimerais beaucoup.

Je ne me souviens pas avoir eu les mêmes problèmes que Marc à l'ouverture de la bouteille en novembre dernier. Les arômes floraux d'une belle élégance me sont tout de suite apparus ainsi que les fruits rouges frais. En effet j'aime beaucoup. La bouche en revanche ne me revient plus en mémoire.

J'ai ensuite dégusté un Vougeot Clos du prieuré 2008 lors d'un salon fin 2013. Le vin avait un nez floral d'une élégance raffinée, particulièrement marqué par la rose fanée. Un nez d'une finesse éthérée qui m'a ému. La bouche était je m'en souviens au diapason. Le Charmes Chambertin 2011 dégusté après paraissaient bien inexpressif en comparaison.

Pierre Vincent, très accessible et avenant, a beaucoup insisté sur son intention de faire des extractions très douces avec de longues macérations pré-fermentaires à froid ainsi que seulement un pigeage par jour durant la fermentation.

J'ai hâte de découvrir plus avant les vins du domaine dont je trouve que la réputation n'est pas usurpée et j'essaierai de leur rendre visite cette été.

Bien cordialement,

Matthieu

*edit orthograhe

J'ai eu l'occasion de descendre en Bourgogne pendant quelques jours et j'en ai profité pour visiter quelques domaines dont le domaine de la Vougeraie qui m'intéressait particulièrement.

Nous avons été très agréablement reçu par l'assistant de Pierre Vincent qui a répondu à toutes nos questions de manière complète et personnelle. Un très bon échange.

Le domaine a été créé en 1999 par le rachat de 5 domaines (je crois savoir que cela ne s'est pas fait d'un coup). Il est la propriété exclusive de Monsieur Boisset et n'entretient pas de lien (autre que les fonctions supports type comptabilité) avec la maison Boisset. Il s'étend sur 40 hectares.

Pierre Vincent travaille avec 2 chefs de culture, un pour la côte de Beaune et un pour le côte de Nuit. En-dessous d'eux travaillent 20 personnes qui restent assignées aux mêmes vignes toutes l'année (sauf pour certains travaux comme la taille d'hiver). Le nombre d'hectares par personne est bien inférieur à la moyenne bourguignonne qui est, nous dit-on, de 3,75h par pers. Le domaine est certifié Ecocert (bio) mais pas Demeter (biodynamie) car ils veulent garder une certaine latitude en cas de très mauvais temps.

Nous commençons par le "potager" où sont cultivées les plantes pour les différents traitements de la vigne. L'ortie est la base de tout, la lavande est un insecticide, la menthe permet la cicatrisation... On voit même les cornes qui servent à la "fameuse" préparation 500. Je suis surpris par la taille du potager : je le trouve petit, en comparaison de la surface du domaine.

Nous poursuivons par l'entreposage des merrains qui sont utilisés pour les fûts du domaine. Pierre Vincent les choisis lui-même en forêt de Cîteaux (un arbre est systématiquement replanté) avec un merandier. Les merrains sont séchés pendant 2 ans pour lessiver et affiner les tanins du bois. Ils sont ensuite répartis entre 5 tonneliers différents pour être assemblés. Les tonneliers dégustent les vins sur fût pour comprendre la comparaison et le travail qui leur est demandé.

Ensuite la cuverie. Une trentaine de cuve bois et 5 cuves inox (je crois) remplissent une belle salle. Chaque cuve accueille la même parcelle chaque année et a donc une taille qui lui est propre. Pour les cuves bois (rouges) Pierre Vincent s'est attaché à conserver le même rapport Hauteur/Volume afin d'avoir un contact optimal entre le chapeau et le jus. Détail amusant, les cuves doivent être remplis d'eau avant d'accueillir une nouvelle vendange afin d'assurer leur étanchéité.

Vinification (quelques détails qui m'ont marqué)
La vinification des rouges intègre en général de la vendange entière mais le pourcentage varie en fonction du millésime.
Le domaine réalise des MPF entre 15 et 20 degrés ! je lui parle de ma visite à Léoville-Poyferré (qui réalise des MPF à 3 degrés...). Notre hôte, bien informé puisqu'il a fait les vendanges et vinif 2011 au domaine Latour, me répond que la différence est due aux cépages (donc au type de vin qu'il convient de faire en l'occurrence moins extrait pour le PN que pour le merlot our le Cabernet) et au fait que le domaine n'utilise que des levures indigènes. Hors un des risque d'une MPF très froide est la contamination du milieu par la "mauvaise famille" de levure (je croyais que c'était le contraire).

Pour les blancs la vinification est classique. En revanche l'élevage peut se faire en futs de 300 voire 330 litres pour un impact plus faible du fût les vins. Aucun batonnage et le vins sont élevées sur lies.

dégustation (sans prise de note)
La dégustation commence par le Côte de Beaune "Terre de Famille" 2007. Belle structure avec de la tension tension. L'aromatique est sur e zeste de citron et un peu de noisette. Fait plus que son appellation ne le laisserait penser.

Vougeot 1er cru "le Clos Blanc de Vougeot" 2011. Un vin sur la tension avec un cependant un beau volume. Aromatique sur les agrumes. Belle tension en bouche également et bonne longuer. Je me souviens avoir pensé à la cuvée Frédéric Emile 2007 de Trimbach dégustée ll y a quelques mois. A attendre pour que l'aromatique se développe à mon avis.

Beaune 1er cru "Clos du roi" 2011. Couleur rubis (très) clair. Un vin très bien fait avec un beau toucher de bouche mais l'aromatique me semble peu simpliste.

Vougeot 1er cru "Les Cras" 2008. On change de niveau qualitatif à mon avis. La robe est toujours très clair. (cela me semble être une caractéristique des vins de la Vougeraie dont Pierre Vincent ne souhaite pas qu'ils soient trop extrais). Au nez on retrouve l'orange sanguine, quelques autres agrumes, de la cerise et des notes animales. La bouche est à l'avenant avec une belle longueur. J'ai beaucoup aimé.

Clos de Vougeot 2004. Robe claire ici encore, un peu tuilée sur le disque. Nez sur les fruits rouges en bocaux, très légérement confiturée, du sous-bois et des notes animales marquées que j'aime trouver dans ce grand cru. La bouche est très volumineuse pour un bourgogne. toute l'aromatique est fondue et donne l'impression d'une belle complexité. Belle longueur. Un 2004 très réussi et un vin qui appelle une belle pièce de gibier et/ou une sauce corsée ! Prêt à boire mais c'est plus un vin d'automne ou d'hiver pour mon goût.

Une très belle visite, enrichissante avec un guide avenant et très cordial. J'aime décidément beaucoup les vins de ce domaine !

Bien cordialement,
Matthieu

Le domaine est certifié Ecocert (bio) mais pas Demeter (biodynamie) car ils veulent garder une certaine latitude en cas de très mauvais temps.

Je trouve ça un peu bizarre, comme argument. Tous les produits utilisés en biodynamie sont autorisés en bio. Donc, que tu sois l'un ou l'autre, quelque soit le temps, ne change absolument rien.

Je comprendrais mieux s'il disait : "on travaille en bio, mais nous ne sommes pas certifiés afin de garder une certaine latitude en cas de très mauvais temps". Là, ce serait logique.

Détail amusant, les cuves doivent être remplis d'eau avant d'accueillir une nouvelle vendange afin d'assurer leur étanchéité.

Ça, c'est quand on aime gaspiller des dizaines de milliers de litres d'eau. C'est ce que faisait aussi Lafite-Rothschild pendant des années. Ils sont passés à la vapeur, beaucoup plus économe en la matière.

Matthieu,

La dégustation proposée semble très restreinte.
Je n'ai pas tout en cave, loin de là, mais j'ai quand même 12 cuvées, en premiers et grands crus qui me semblent excellents dans les millésimes que j'ai choisis, et il n'y en a que deux communs dans d'autres années: Clos Vougeot et le Clos Blanc de Vougeot.

Bonjour Eric,

Je suis d'accord avec toi sur les 2 points.

Je ne connais pas du tout la différence entre les 2 certifications en terme de produits utilisables et de latitude par rapport à certains traitements chimiques. Je suppose que les démarches pour obtenir la certification Demeter sont longues et fastidieuses et qu'ils ne veulent pas les remplir s'ils risquent de la perdre avec un traitement en cas de mauvais de temps. Ce n'est qu'une supposition.

Pour le remplissage des cuves à l'eau j'ai oublié les guillemets autour de amusant... c'est vrai que c'est du gaspillage et ça n'apporte rien au niveau qualitatif.

Bien cordialement,

Matthieu

Bonjour Thierry,

En effet la dégustation était restreinte si l'on considère le nombre de cuvées du domaine. 5-6 cuvées de plus m'aurais fait plaisir. J'aurais bien aimé découvrir d'autres rouges de la côte de nuit, notamment le chambolle village et le NSG 1er cru les Damodes, ainsi que le Corton Clos du Roi.

C'était la première fois que je venais et je n'ai pas osé demander à déguster plus même si je suis reparti avec des bouteilles. Peut-être que je serai plus hardi la prochaine fois.

Il reste que la visite et la petite dégustation a renforcé mon intérêt pour ce domaine dont j'apprécie le style fin et élégant. Pour le côté rustique j'ai pris quelques bouteilles de Philippe Leclerc.... Le CR viendra bientôt.

Bien cordialement,

Matthieu

Hors un des risque d'une MPF très froide est la contamination du milieu par la "mauvaise famille" de levure (je croyais que c'était le contraire).

Effectivement, cette affirmation me semble curieuse. Eric, ça te dit quelque chose?

Un lien que je n'ai pas été cherché très loin (1ere page de Google).

étude sur les MPF

Il y est dit que si la MPF est faite en-dessous de 10°, il y a un risque de développement de la flore indigène qui peut gêner voire empêcher le développement des levures sélectionnées. Or (car ta citation Enzo m'a fait remarquer mon énorme faute d'orthogrape...) Or donc, le domaine cherche justement la fermentation par les levures indigènes. Ceci (plus le cépage PN) explique peut-être pourquoi ils font des MPF à des températures relativement hautes.

Je suis preneur de toute information car les MPF me fascinent .

Bien cordialement,

Matthieu

J'avoue que j'étais aussi sceptique sur ce point, mais n'ayant pas assez d'éléments pour l'étayer, j'ai préféré ne rien dire. Ceci dit, une MPF à 15-20 °, ce n'est pas une MPF. C'est plutôt une fermentation à basse température, car les levures sont actives (c'est le niveau de t° de fermentation des blancs et des rosés).

Puisque ça te passionne, j'ai vu (en 1996) Marc Kreydenweiss faire des vraies MPF de Pinot noir (à 5-10°) durant 10 jours. Ensuite, il pressait et le vinifiait le moût comme un blanc. Cela faisait des vins très fruités et colorés avec des tannins imperceptibles.

Bonsoir, Matthieu.

-Le Chambolle AOC, je l'ai bu sur plusieurs millésimes, sans jamais l'acheter: un vin trop séduisant, trop charmeur immédiatement pour moi qui recherche des vins de garde. J'ai pensé qu'il n'était pas fait pour une longue conservation. Ai-je raison?
Mais, si tu veux le boire rapidement, tu vas te régaler.
-Les Damodes, c'est une cuvée que je n'avais pas... Mais j'ai craqué face au 2010
-Le Corton Clos du Roi, j'ai mis en cave les 2008, 2009 et 2010. De très beaux vins !

Il y est dit que si la MPF est faite en-dessous de 10°, il y a un risque de développement de la flore indigène qui peut gêner voire empêcher le développement des levures sélectionnées. Or (car ta citation Enzo m'a fait remarquer mon énorme faute d'orthogrape...) Or donc, le domaine cherche justement la fermentation par les levures indigènes. Ceci (plus le cépage PN) explique peut-être pourquoi ils font des MPF à des températures relativement hautes.

ah mais dit comme ça je comprends mieux. c'est très différent que de parler de contamination de mauvaises levures (on pense au bretts). Mais s'il s'agit juste de préserver les levures indigènes sans être obligé de levurer, alors là ok.

Bonsoir Thierry,

Vos commentaires me donnent encore plus envie de déguster ces cuvées. Je le ferai dès que possible mais je doute de pouvoir trouver les millésimes que vous possédez.

Les Corton 2009 et 2010 avaient disparu au moment où je m'étais décidé à investir. De même pour la cuvée des Damodes 2010.

Comme vous je recherche plutôt des vins de garde mais, étant dans les premières années de la constitution de ma cave, je dois également acquérir quelques cuvées accessibles dès maintenant. Le Chambolle me semble tout désigné pour cela . J'ai cru comprendre qu'il contenait une certaine quantité de 1er cru voire de Musigny (ce qui me semble étonnant). Avez-vous des informations à ce sujet ?

Après ma visite, je n'ai plus de doute sur la régularité du domaine et la qualité de son millésime 2011. Je vais étudier l'achat de quelques cuvées dans ce millésime même si 2012 sera bientôt sur le marché...

Bien cordialement,

Matthieu

Bonsoir Enzo,

Je pensais avoir été fidèle dans mon compte rendu d'hier (j'ai pris des notes) mais mes recherches et tes commentaires ainsi que ceux d'Eric commencent à me faire douter. Je me souviens en tout cas avoir été étonné par son analyse sur les MPF. Notre hôte a peut être été inexacte sur ce point (et peu clair sur la certification Demeter) mais il me semble plus probable que j'ai mal compris ses explications.

Etant donné ma relativement faible compréhension du processus de vinification, je n'ai pas voulu lui poser trop de questions sur un point aussi précis. Cela me semblait prétentieux et déplacé. La prochaine fois je n'hésiterai pas à demander des clarifications.

Bien cordialement,

Matthieu

Très intéressant, tous vos échanges.
Merci, car comme Matthieu, ça me donne sacrément envie de goûter ces cuvées (pour moi, ça serait une première).
Par curiosité et intérêt.

Eric

Matthieu,

Je serais surpris qu'il y ait du Musigny dans le Chambolle, ou alors le raisin de quelques trop jeunes vignes.
Le Domaine ne possède que 1750 m2 de ce grand cru.
Je n'ai qu'une bouteille de son Musigny, un 2007, sur l'étiquette, il est indiqué que la production est limitée à 760 bouteilles.

J'ai goûté quelques 2011, je les ai trouvés bons. C'est parfait pour commencer une cave.

Même son de cloche pour moi que Thierry, volume très très limité, 704 bouteilles de Musigny exactement pour le 2009 et moins de 200 allouées pour la France.... Vraiment trop rare pour le mettre ailleurs...

Le Chambolle contient environ 30% de raisins en provenance du 1er cru les Baudes. Pas de Musigny dedans, juste une parcelle de village (Argilières) pas trop loin www.domainedelavouge...

Ça donnerait presque envie d'en ouvrir une pour voir si c'est un vin de garde ou pas :)o

Marc

Bonjour Thierry et Bernardo,

Le site du domaine vous donne raison. Il y est dit que le Chambolle-Musigny provient de 5 parcelles dont 1er cru et, heureusement, pas de Musigny.

- Les Baudes (1er cru) : 0,07h (11%)

- Les Condemienes et Les Chardannes (en dessous des GC) : 0,25h (41%). Les Chardannes est relativement proche des sentiers tandis que Les Condemienes touchent le village.

- Les Véroilles : 0,2h (32%). Au-dessus des Bonnes Mares.

- Les Argilières : 0,1h (16%) Très proche des Musigny.

Ils annoncent une production de 16hl à l'hectare, ce qui me semble très faible, a fortiori sur un village. La production semble varier entre 1000 et 1700 bouteilles (sauf 2006 où il y a une peu plus de 2000 bouteilles).

Cette cuvée me semble décidément présenter beaucoup d'atouts pour donner d'excellentes bouteilles.

Bien cordialement,

Matthieu

Le prix est en rapport. Sur 2012, on approche de la cinquantaine d'euros au domaine. Haut du panier tarifaire pour un village.

Doublon, désolé.

Désolé, je viens de vérifier les tarifs 12 et je me rends compte que le Chambolle Musigny est à 41e alors que j'avais gardé 49 en tête. Ce vin reste tout de meme leur plus cher village, au niveau de prix de leur 1er cru de Gevrey Bel Air. Je pense que la chose méritait d'être précisée.

Chambolle-Musigny 2010 du domaine de la Vougeraie

Jean-Bernard:

Viandu. Floral. Ca pinote.
Matière douce, soyeuse et florale.
Graphite en finale, puis fond d’élevage (café).
Les tanins « collent » un peu en finale.
Ça reste assez simple mais j’aime bien les pinot floraux.
Je pense à un pommard de Vaudoisey-Creusefond, il s’agit d’un :
Chambolle-Musigny 2010 du domaine de la Vougeraie.

Simon:

Robe très claire, nez grillé, torréfié, un pinot moderne avec des notes de café.
Bouche dure, acidité exagérée.
Belle matière mais pas mon style de pinot.
Je pensais à un Morey St Denis 2010 d'une grande maison type Faiveley.
Pas loin!

Nico:

Nez qui pinote avec de l'élevage...matière fine, un peu trop pour supporter l'acidité haute et le sentiment d'extraction avec des tannins qui sèche...mouais....

Cédric:

Nez élégant avec un vanillé présent, des fruits à noyaux à dominance de cerise..
La bouche est douce, soyeuse, veloutée, féminine.. Je retrouve ces notes vanillées un peu trop présentes à mon goût.. mais il faut reconnaitre qu'elles apportent un côté luxurieux à l'ouvrage..
Matière présente, mais un peu en retrait de l'élevage. Tannin collant en final. Un vin cependant longiligne, doucement minérale.. florale, notes graphites en finale..
Mon cœur balance ici. D'un côté un vin aguichant, soyeux, séducteur, propre sur lui... mais d'un autre côté trop propre sur lui, too much.. un peu le défaut de ses qualités.. C'est purement aussi une question de goût...
Bien +(+)

1€ a mon avis dans le pot à doublons du père Oliv mais l'info me semble intéressante a partager

www.bourgogneaujourd...

Domaine de la Vougeraie, Bonnes Mares Grand Cru 2004

Aéré 1h, bu à 17/18°.

Le nez est relativement ouvert sur des arômes de framboise et de cassis, qui laissent place à l’orange sanguine puis de nouveau sur les fruits rouges. L’aération augmente la puissance du nez qui, s’il n’est pas d’une complexité énorme, est tout de même bien séduisant.

Bouche d’un niveau supérieur : les fruits rouges sont présents et laissent place rapidement au côté jus de viande / sanguin, avec quelques agrumes (zeste d’orange). Une acidité fine pour ce vin qui ne se caractérise pas par sa puissance mais par un bel équilibre entre l’acidité et la matière, qu’on aurait souhaité quand même un peu plus présente.
Ça reste une très belle bouteille, bien sur le fruit (pas d’arômes tertiaires notables type tabac ou cuir).

Très bien en l’état,

Cordialement,

Seb.

Domaine de la Vougeraie -Vougeot Le Clos du Prieuré Blanc -2009

Un vin ouvert au débotté qui aurait gagné à passer en carafe un bon bout de temps car le nez n'a rien eu d'autre à offrir que de l’œuf pourri, la bouche présente un élevage costaud déjà bien intégré mais cela rend le vin lourd et pâteux.

Bof

Première rencontre avec le domaine, pas vraiment séduit, bon le millésime n'a pas aidé non plus....

le nez n'a rien eu d'autre à offrir que de l’œuf pourri écrit:

tu as acheté ce vin ou car ça ressemble au "gout de lumière" tout ça ?

Plutôt une forte réduction, à mon avis.

Luc

A la vinothéque du leman, bouteille bien conservée dans une cave bien humide.

Je penche pour une réduction également, reste l'elevage : 50% de fût neuf....

Sur les rouges j'ai toujours eu une forte réduction à l'ouverture. Il faut une sacrée aération pour que cela parte mais après les vins ont toujours été très bons! Cela doit être pareil pour les blancs.

Marc

Je n'ai jamais eu ce problème avec les clos Blanc de la vougeraie, et j'en ai bu quelques uns.. (2007 et maintenant 2009).. Mais je n'en ai pas ouvert depuis quelque temps.. Sur ce que j'ai gouté, c'est bon voire très bon.. Mais effectivement on sent l'élevage, sans que cela soit (pour moi) dérangeant, comme dans de nombreux blancs bourguignons..

Arnaud