Quelqu'un a t il des infors sur la cuvée le Méal en rouge?
Est-ce comparable au Pavillon d'un point de vue qualitatif?
Je n'ai quasi rien vu sur LPV ... on trouve bien des infos sur l'Ermite et Le Pavillon mais ....

Le prix reste élevé face au reste de la gamme, ceci explique peut être cela.

Bu un Chante Alouette 99 carafé 1h sur un homard breton sur un lit de salade, très apprécié par toute la table

Chapoutier Crozes-Hermitage Rouge - Meysonniers - 1997

Ouverture 1h avant service, bouchon difficile à extraire.

Robe:Robe légèrement évoluée, reflet orangé
Nez:Notes animales, boisé mais très léger
Bouche:Très légère, le fruit et la finesse n'y sont pas le vin est légèrement acide, la finale elle est astrigeante.

Un vin qui n'est pas à mon goût, à table nombreux l'ont caractérisé de vide. Cette bouteille avait était offerte, il y a peut. Peut-être un problème de stockage au par avant!?

Un vin qui n'est pas à mon goût, à table nombreux l'ont caractérisé de vide. Cette bouteille avait était offerte, il y a peut. Peut-être un problème de stockage au par avant!?


Non, je pense que c'est trop tard pour un Meysonniers rouge 1997.

Bonne année,
Thierry

J'en ai ouvert une bouteille la semaine dernière. Appréciée par la plupart des convives aussi.
Alors que pour moi elle était limite, présentant des signes évident d'oxydation. Buvable, mais je ne garderai pas plus longtemps la dernière qui me reste.

Merci je comprend mieux alors, pourtant la robe était peu évoluée.

Mathieu,

J'ai, par exemple, le souvenir des Meysonniers 1995:
au bout de quelques années, la robe était encore jeune mais le vin semblait éteint, alors qu'au même moment les Varonniers 1995, la sélection parcellaire, était toujours superbe (elle l'est encore actuellement, tout comme Granits 1995)
.
J'ai l'impression que tu as rencontré la même chose avec ton 1997...

Cordialement,
Thierry

Effectivement Thierry, les Meyssonniers est loin d'être une cuvée de garde, plutôt un vin à boire dans les 5 ans pour profiter de sa finesse et de son fruit, 13 ans c'est beaucoup trop, de plus sur 97, pas un millésime de garde de référence.

Je trouve que le Domaine, qui présente sur son site des fiches détaillées par cuvée ( www.chapoutier.com/f... ), pourrait y ajouter le potentiel de garde (moyen et purement indicatif) de chaque cuvée.

Ermitage De L’Orée 1991

Petite appréhension au moment d’ouvrir cette bouteille, achetée en GD il y a quelques années…
Le bouchon est imbibé aux ¾, l’odeur n’est pas désagréable. Je prélève un verre, me prépare à une éventuelle oxydation… ce ne sera pas le cas. Je décide de carafer 2h.
La robe est jaune paille avec des reflets dorés.
Le nez est intense sur des notes miellées, de fleurs d’acacia, de pèche blanche, de très légères notes d’agrumes également.
L’attaque est vive, le vin est bien concentré et volumineux, la finale est belle.

Plutôt surpris par ce vin je l’avoue, toujours sur ses aromes primaires. Difficile de lui donner 18 ans, j’en suis même déçu. J’aurais aimé y trouver de belles notes d’évolution.

Seule la moitié de la bouteille a été bue ce soir là, le reste remis en bouteille sous wine preserve à été terminé 2 jours plus tard.
Le vin a considérablement évolué, vers une terrible oxydation …

Je le trouve bien détaillé sur le terroir, les sols le site de Chapoutier.

Deux dégustation ce WE, voici la première:

Hermitage blanc, Chante Aloutette 1999
C'est la deuxième bouteilles d'une série de trois. La première m'avait semblé légèrement oxydée, j'ai donc décidé d'ouvrir rapidement les suivantes.
Le bouchon est en bonne état, légèrement imbibé mais encore net.
La robe est plus clair que la première bouteille (Ce qui confirme pour moi l'oxydation de cette dernière). Elle est jaune, or alors que la première tirait sur le jaune orangé.
Au nez, ça commence avec des arômes très distincts de pâte d'amande, a l'aération, rien de neuf si ce n'est un peu de fruit confit que je ne saurais reconnaitre (Ça me fait penser à ses petit carrés de fruits qu'on trouve tout prêt pour faire de la pâtisserie).
En bouche, on continu avec l'amande, un peu de noyau aussi et puis pschittt....plus rien de très intéressant. La persistance est là, mais sur une certaine amertume qui n'est pas forcement très agréable.

Muscat Beaumes de Venise, 2005
Belle couleur jaune, presque or.
Joli nez de pèche et de melon au porto avec une petite pointe mentholée.
En bouche, c'est onctueux sans être pâteux, on continue à percevoir cette touche mentholée qui équilibre un peu le sucre du fruit.
C'est bon. Sur un dessert genre salade de fruit, ou en ce moment tarte à la frangipane. Bien aussi en apéritif, si bien frais.

Condrieu Invitare 2007

Ma fille et mon gendre me servent, ce soir, ce condrieu à l'aveugle.
Je pense à Gaillard:
C'est savoureux, ample et gras, mûr mais frais, équilibré et long...

Tout faux: c'est Invitare 2007.
Première rencontre avec cette cuvée et je la trouve très bonne en 2007

Cordialement,
Thierry

Merci thierry, je l'ai bu sur des millésimes précédents (2004 et 2005) et je l'ai trouvé assez marqué par le bois.. Tu ne mentionnes pas cet aspect, peut être l'ont ils fait évoluer ?

Arnaud

Arnaud,

Je dirais plutôt souligné que marqué par le bois

Bonne journée,
Thierry

Hermitage Pavillon 2000
Un vin qui évoluera sans cesse avec l'aération. Une boule de matière, une essence d'hermitage sur granit (pour mémoire, la parcelle provient de vieilles vignes du lieu-dit "les Bessards") avec des notes d'encre, d'épices, de cassis, une grande longueur, une concentration impressionnante mais sans aucune surextraction : on sent les "vrais" petits rendements, un vin sculpté par son terroir, un potentiel énorme. Pour une fois, je suis assez d'accord avec Bob...!!

Chapoutier Les Granits rouge 2006

Je connaissais Le Pavillon pour en avoir goûté puis acheté une caisse de 04. Mais je ne connaissais pas encore les Granits pourtant bien plus abordable! j'en ai acheté en 2006 en blanc (un peu) et en rouge (une caisse de 6)

Je n''ai bien entendu pas pu résister et ai d'abord ouvert une première bouteille de rouge et c'est une très belle découverte.

D'abord, bravo à la présentation des vins Fac et Spera de Chapoutier, la caisse en bois est scelée par les rubans portant la marque. Dans la caisse les bouteilles sont emballées dans un parchemin avec une étiquette collée 'Les Granits'. Ca peut paraître stupide, car l'important est le vin et rien d'autre, mais j'ai bien aimé le cérémonial autour de l'ouverture de cette caisse.

Le bouchon est recouvert de cire . On trouve deux notices explicatives, une sur le vin et sur la manière de déboucher (il ne faut pas enlever la cire).

Mais maintenant le vin: au départ le vin dégage des aromes torréfiés de Moka. Il est encore sur l'élevage! Des tanins copieux sont également présents. Malgré tout un beau fruit (fruits noirs surtout) se profile en arrière plan mais le vin est serré, très dense aussi. C'est un grand vin de garde à mon avis, ouvert beaucoup trop tôt.

Le lendemain le vin s'est un peu assagi mais n'est pas encore dompté. La longueur est très belle, une fine minéralité fini par se dégager d'un ensemble assez massif. Un très beau Saint Joseph, difficile à évaluer aujourd'hui, mais clairement bâti pour la garde (10 ans et plus).

J'ai ouvert, hier soir, une Sizeranne 1999.
J'avais goûté ce vin jeune, il m'avait semblé très plaisant, mais cela remonte à quelques années.
Hier, j'ai aimé le nez frais et complexe, sur les fruits noirs, les épices et même, je pense, quelques touches de graphite.
La bouche était jeune et concentrée, savoureuse et longue et donnait une impression de fraîcheur et d'équilibre.
Une bouteille au bel avenir, je pense.

Cordialement,
Thierry

Sizeranne 1989
A l'ouverture, le vin fait son âge, la couleur présente des signes d"évolution, le nez et la bouche sont agréables, fondus, sur le fruit très mûr. Puis en quelques minutes, les choses évoluent radicalement, comme presque à chaque rencontre avec les vins de la maison. La couleur devient plus foncé et le vin se transforme en un très bel hermitage, avec des notes d'encre, d'épices, de fruits noirs et une très belle longueur. Ce vin est bluffant, il ne cessera d'évoluer et impossible de lui donner 20 ans à l'aveugle, tant la précision, la complexité et l'intensité sont présentes. Il est vrai qu'il s'agit d'un grand millésime et qu'à l'époque, l'Ermite, le Méal et les greffieux rentraient dans la Sizeranne.

Ermitage le Méal rouge 2000
Dégusté quelques jours après le Pavillon, la comparaison est passionnante... Indéniablement, il s'agit d'un grand millésime pour les parcellaires du domaine. Quelle matière, quel soyeux, quel potentiel, mais aussi quel plaisir déjà. Je pense que ces vins ont été grands à leur naissance, qu'ils le sont et qu'ils le resteront longtemps. Que dire de ce Méal si ce n'est qu'il est dans son terroir, comme le Pavillon l'était et comme il se doit chez Chapoutier. Il est plus sudiste que Pavillon, moins sur l'encre, davantage sur les fruits murs, des notes de tapenade ou d'herbes aromatiques, avec plus de volume mais pas plus de concentration, et je pense un petit soupçon de longueur en moins (mais elle est néanmoins appréciable). Plus immédiat, impressionnant et passe-partout que Pavillon, je préfère légèrement ce dernier qui est plus hermitage et original. Mais il s'agit de 2 grandes bouteilles.

Après la Sizeranne 1999 du 21 janvier dernier, voici, ce soir:
La Sizeranne 1998:
-Un beau nez complexe de cassis, d'épices avec des notes prononcées de poivre et quelques touches de menthe poivrée et de graphite.
Il est élégant
-Une bouche fraîche et savoureuse mais également concentrée et ample. L'acidité "transperce" la matière et domine un peu dans la finale riche en saveurs de cassis et à laquelle elle apporte de la longueur.

Actuellement, ce vin me semble plus austère que le 1999.
Il faut se montrer patient, je pense.

Cordialement,
Thierry

Petit repas au resto de mon caviste préféré de Vernon avec un représentant de la maison Chapoutier.

Saint Péray 2008:
Constitué à base de marsanne, ce vin se présente avec un très léger perlant, floral et de demi corps. Des notes levurées peuvent venir de l'élevage sur lies et du batonnage.
Le bouche est souple et pour moi, manque un peu de punch du fait d'une acidité assez basse.


Châteauneuf du Pape 2007 La Bernardine:
100% cuve pour ce grenache blanc, élevage court et fermentation basse T° pour préserver les arômes.
Assez gras, précis au nez sur les agrumes confits mais l'ensemble me parait bien fluide...L'impression générale reste bonne néanmoins.


Côtes du Rhône Belleruche 2007:
Assemblage grenache/syrah.
Très beau nez, mûr et la bouche est à l'avenant avec des notes de poivre. Beaucoup de mâche, un poil alcooleux mais franchement pour 6€, Guigal avec son CdR peut aller se rhabiller de suite.
Un vin absolument bluffant, le millésime n'y étant sans doute pas étranger, mais je suis conquis par cette cuvée que je n'avait jamais gouté.


Hermitage 2006 Sizeranne:
12-14 mois d'élevage, et vinif en foudres ouverts.
Nez envoutant sur l'écorce d'orange et la mûre, très serré, avec le réglisse et le poivre blanc qui se délient au fil de l'aération.
La finale, étroite mais racée se prolonge sur un soyeux extrême.
Un vin qui me plait de part son très bel équilibre.


Vin de Table 100% viognier - vin doux passerillé de la récolte du 27 septembre 2005:
Un concentré de jus d'abricot, un peu monolithique mais très aérien et svelte. Remplit parfaitement son office en fin de repas sur la légèreté.

La Sizeranne - Chapoutier 2004

Nez floral et distingué.

En bouche : violette, réglisse, épices douces et une belle minéralité. Matière soyeuse et équilibrée. Grande longueur.

Parfait à ce stade sur un agneau de 7 heures

17/20

Les Granits - Chapoutier - blanc 2006

Après le rouge, voici le blanc!

Robe jaune légèrement paille, brillante, jeune et limpide.

Nez initialement un peu fermé mais s'ouvrant à l'agitation, se montrant très élégant.

On est sur les agrumes, la poire, les fruits secs et une note minérale.

En bouche, on a une très grosse matière, fraîche sur l'orange amère, la poire, le chevrefeuille, les fruits sec, et surtout avec une minéralité complexe qui domine, on a l'impression que dans le vin se trouve un concentré de matière granitique. C'est très riche long et intense. Il y a même une touche iodée un peu salée .... Après chaque gorgée, on a un sentiment de plénitude et d'harmonie. Quel vin!!

Un vin hors concours sur son appellation, mais qui pourrait ne pas plaire à tous à cause de son caratère minéral assez monstrueux. Mais moi j'adore!!

Croix de Bois 2000 - Chapoutier
un chateauneuf de grande classe, bien équilibrée mais puissant
Un marriage parfait entre la confiture de fruits rouges et des notes de bois et de tabac
Un vin qui m'a fort impressionné
Philip

Les Granits - Chapoutier - blanc 2006

Une nouvelle rencontre avec ce vin, qui se montre plus fruité aujourd'hui sur la pêche blanche .... mais toujours autant de minéralité ... superbe!
C'est un peu cher ... dans l'absolu! le rapport q/p est pour moi excellent car cela vaut bien des Hermitage bien plus chers.
A mon avis il faut taper très très haut pour trouver mieux ... et encore c'est pas gagné d'avance!!

pas aussi emballé que toi lorsqu'on l'a bu avec quelques lpviens récemment. Question de goût aussi surement car s'il ne présentait pas de défaut, et si c'est loin d'être un vin moyen, il ne m'a procuré que très peu d'émotion.

Laurent,

Il faut le laisser prendre l'air, à l'ouverture il ne donne pas grand chose... mais après 2/3 heures c'est grand!

Mais c'est bien sur un avis personnel!

Comme on était au restau, il est clair que l'on a pu attendre ce temps là. A revoir donc.

Ermitage – Le Méal 2002

A l’ouverture, le vin est très discret. Il est encore frais. En se réchauffant il va se dévoiler. Le nez est sur la fleur blanche et la poire. La bouche contrebalance par des notes lactées voire crémeuses. Sur les 48 H de sa dégustation, le vin va se « masculiniser ». Les notes lactées vont disparaître pour laisser place à des notes amères du type amande. C’est très bon malgré un déficit d’acidité. A boire.