Clot de l'Oum. Compagnie des papillons 2011.
Je serai plus mesuré aujourd'hui - ou disons, curieux et prêt à réviser ma copie si besoin - qu'il y'a quelques années, à la sortie d'une session
Monoprix Gourmet, où j'avais écrit, lors d'une comparaison à l'aveugle, entre le 2011 et le 2012 (pour valider un renouvèlement non accepté vu les avis partagés) :
" Grosse discussion entre le clan de ceux qui adooorent son coté franc, qui se boit tout seul, son jus riche, puissant, allez...naturel et ceux dont moi trouvant que le vin - encore plus sur le nouveau que sur l’ancien millésime – se barre dans tous les sens, avec un gout de pivoine réglisse pas bien net, sur une finale “animal, on est mal”. Des gouts et des couleurs, car je reconnais que c’est gourmand...mais ce coté pas net, me débecte aujourd’hui, ce qui a bien fait ricaner Thierry (Desseauve), visiblement d’accord, qui m’a lancé perfidement que j’avais retourné ma veste !"
En ouvrant la bouteille, un gros doute ( les circonstances ne favorisaient pas une approche attentive...), mais trois jours plus tard, je dirais, à mon gout, que le vin est buvable, mais que son coté franc, fruité, agréable de prime abord, est comme parasité en bouche par une impression décidément pas nette, révélée par les amers qui, si tendus soient ils, n'ont vraiment pas bon gout (râpeux et rêches souligne
my love), avec une persistance un peu brouillonne. Honnêtement, face à ce que je ressens (bizarre pour un vin d'être bon et pas bon à la fois), je suis partagé...mais bon Dieu, je ne me prend pas autant la tête, avec les vins que j'aime vraiment, dont l'évidence coupe tout bavardage ! Sacré paradoxe que de devoir "aller chercher", comme pour leur trouver des excuses, des vins "libres", mais libérés de quoi quand on les goute ???
Non, joker, on ne fait pas repartir le débat.
Daniel