La presse générale française s'intéresse aux vins Suisses.
Le Point leur consacre une pleine page dans son dernier numero. Gageons que nous trouverons de plus en plus souvent ces vins chez nos cavistes...
Par contre la citation de Benoît Dorsaz m'intrigue (je cite) : " Je travaille en culture intégrée, quasiment en bio. Je ne peux pas passer en bio parce que j'utilise des herbicides. Je ne veux pas sous-payer des gens pour aller piocher des vignes, parce que c'est un travail pénible et que je ne veux pas le faire. Nous, les vignerons, nous avons un rôle social à tenir"
La logique et l'approche me paraissent questionables ?!
je crois que ce qu'il veut dire, c'est qu'il préfère employer des herbicides que d'exploiter des travailleurs, vraisemblablement en situation illégale et sous-payés de ce fait. La main d'oeuvre est chère en Suisse et les vignes sont d'accès difficile et ne peuvent être travaillées à la machine.
Je comprends maintenant...
Attention, d'aucuns pourraient tenter un raccourci hâtif : le coût du travail étant plus élevé en France qu'en Italie, en Espagne, en Californie (tous des mexicains !) et autres pays viticoles, certains de nos vignerons balancent de la chimie dans leur vigne... parce qu'ils y sont obligés économiquement !
Personnellement j'accepte de payer un bon vin un peu plus cher dans les régions où l'exploitation de la vigne est plus compliquée et/ou coûteuse, pas vous ?
Attention, je n'ai pas dit que sans desherbant c'était forcément meilleur...
mais comme Benoît Dorsaz s'excuse de ne pas être 100% bio à cause du coût du travail...