Château Angélus 2001
Bouteille épaulée 2h avant dégustation, servie dans des Zalto Bordeaux. Bouchon en parfait état à peine imbibé sur la base.
La robe est assez évoluée, grenat, l’intensité tout de même soutenue avec un très léger trouble j’ai trouvé.
Le nez n’est pas extrêmement démonstratif, malheureusement pour moi qui n’en suis pas un grand fan assez orienté cabernet franc et son côté poivron, mais le fruit reste présent (cassis, mûre), l’élevage parfaitement intégré (bois noble, cèdre, réglisse, pointe fumée), zeste de violette, c’est délicat et fin, aux antipodes de la puissance que j’ai pu ressentir sur 2009. Tout début / démarrage pour moi d’amorce tertiaire.
La bouche offre tout ce qui se fait de mieux à bordeaux ; classicisme, élevage et tanins intégrés qui magnifient le vin, élégance, rondeur, profondeur et densité. D’une attaque en fraîcheur à un milieu de bouche onctueux pour conclure par une persistance aromatique interminable, tout y est.
C’est ultra complet, excellent, mais je reste sur ma faim ayant probablement placé la barre trop haute.
Plus fin, moins massif que 2009 et bien en retrait d’un point de vue aromatique.
17,5 a 18/20.
Note ; je dirais que nous sommes à l’apogée, 2 ans maximum pour y être pleinement et à conserver 5 à 10 encore sans souci.