* Tripadvisor page du Domaine de la Méjanassière

Le domaine, ferme-auberge-chambre d'hôtes, présente sur son site son activité viticole :

" En 1984, nous réalisons la restructuration du domaine implanté sur un coteau plein sud où les pentes trop importantes ont nécessité la construction de terrasses.
Les vignes sont implantées sur des sols de granite légers, à une altitude d'environ 300 mètres et bénéficient d’un climat à la double influence de la méditerranée et du massif central.
Le sol viticole est granitique trop ingrat pour la polyculture, mais la vigne sait en tirer le meilleur parti, fournissant des vins très typés et aromatiques, d’excellente qualité.
Par respect de l’environnement nous travaillons en lutte raisonnée, enherbement, effeuillage, vendange en vert lorsque c'est nécessaire. La récolte ce fait en vendange manuelle et en caisses.

Le VIN ROUGE est produit essentiellement à partir du Cabernet Franc et du Fer Servadou dénommé aussi Mansoi. Le Fer est un cépage typiquement aveyronnais, Robuste, facile à conduire et relativement peu sensible aux maladies, il apporte beaucoup de personnalité aux vins.
C’est un vin de semi-garde, qui atteint sa plénitude entre 3 et 5 ans après la mise en bouteille.

Le VIN ROSÉ de cabernet franc est obtenu par saignée.

Le VIN BLANC est obtenu à partir de Chenin, baptisé « Gamet d'Entraygues », sa culture vieille de plusieurs décennies semble avoir engendré la sélection de souches particulièrement bien adaptées à la région. Elevage sur lie.

Travaillant sur une des plus petites appellation de France nous sommes soucieux de sauvegarder et développer ce précieux patrimoine végétal que représentent les cépages traditionnels, garant de l'authenticité et de la typicité de nos vins. "

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Reprise dans ce sujet dédié, du compte-rendu de dégustation de Hpesoj en 2018 :  Ici

Domaine de la Méjanassère - Entraygues-Le-Fel - Blanc 2016

On est sur un profil tout à fait différent des vins du domaine Jean-Marc Viguier (revendu en 2018 à Pauline Broqua).

Dès le nez, qui m'évoquerait presque plus un sauvignon (floral).
La bouche est paradoxalement un peu plus puissante que le Viguier : un peu de richesse [alcool ?], compensée par une bonne fraicheur iodée, mais vraiment légère niveau aromatique, toujours sur ce côté floral un peu végétal.

J'ai préféré le Viguier, sur lequel je retenterais bien l'expérience, ainsi que sur les collègues d'AOC, les voisins d'Estaing et les cousins du Lot.
Ceci-dit, on se rapproche des 10€ (en caviste/GMS, >9€ pour le Viguier, 8,50€ pour le Méjanassère) : sans l'aspect sentimental, je dirais que je ne suis pas ultra convaincu à ce prix pour le moment.