Je ne sais pas : tu crois que c'est ce qui expliquerait le côté un peu "rond" de la finale ?

peut-etre, mais attendons un connaisseur de cette cuvée sur 08.

Je me suis posé la question suite à un achat du Clos du Breuil 2008. Quelques éléments sur les SR:

Sur 2007 il y a presque 5 g de résiduel sur les cuvées en sec www.francois-chidain..., www.francois-chidain...

Sur 2008 5g également sur Clos du Breuil : www.francois-chidain...

Marc

Montlouis (demi-sec) Les Tuffeaux 2001 de François Chidaine

[size=small]Cela faisait bien longtemps que je n'avais goûté à nouveau cette cuvée. Belle redécouverte.[/size]

Robe jaune brillante, peu évoluée.
Le nez s'exprime rapidement après l'ouverture sur de belles notes pures de fleurs de tilleul et de verveine, l'abricot et la pêche prennent le relais, la poire n'est plus présente qu'en filigrane. Petite note fumée qui signe un vin proche de son sol (perruches).
La bouche est à l'unisson : très belle matière, élancée par une acidité et une matière mûrse, des sucres discrets (on doit être aux alentours de 5/7 g).
Jolie finale dotée d'une amertume qui fait saliver et proche d'un aspect salin quasi minéral du vin. Retour sur la pêche et la verveine. Persistance en bouche de grande qualité.
Vin délicieux et d'une grande jeunesse. Ca fait plaisir de voir que cette bouteille a bien mûri.

peut-etre, mais attendons un connaisseur de cette cuvée sur 08.

Il suffit d'appeler M. Chidaine à la Cave Insolite,elle se fera un plaisir de donner toutes les infos utiles.

Dans les 1/2 secs,j'aime Les Tuffeaux (un 2008 en attente),mais je trouve Clos Habert un chouilla au dessus.
J'en ai pas bu des dizaines non plus.

Les Bournais 2008 n'est pas demi-sec. J'avais demandé à goûter les secs lors de mon passage à la Cave Insolite, et on me l'avait proposé. Je n'ai pas pris de notes, mais c'était vraiment très bon. II y avait beaucoup d'ampleur dans ce vin, le plus riche que j'ai dégusté à cette occasion, avec un bel équilibre, très différent du 2005 que j'avais pris quelques années avant (demi-sec). Il est très possible qu'il y ait quelques sucres résiduels sur 2008 quand meme.

Laurent

Il me semble qu'il y a autour de 5g/l dans les Bournais 2008.

Sinon 2005 est très atypique sur les Bournais, les circonstances du millésime ont amené à cet équilibre de moelleux (qui lui va à ravir, soit dit en passant), avec 47g de SR, mais il ne me semble pas que l'intention du domaine soit de reproduire ce style sur cette parcelle.

Mathieu

J'ai bu 3 Bournais 2008 et ce vin ne m'a jamais donné l'impression d'un demi-sec...
Après c'est vrai qu'il y a de la matière et une belle maturité. Perso, j'adore.

Florian

merci pour vos infos. ce serait donc un sec tendre.

Un sec tendre sec, alors.

Mathieu

c'est ça

De mémoire (discussion avec Manuela Chidaine), en 2005, François et son équipe se sont fait surprendre par une montée en sucres et une maturation du raisin très rapide sur cette parcelle, la vigne étant très jeune (n'oublions pas que le premier millésime en production fut le 2004). Ce n'était pas ce qu'ils souhaitaient, mais ils ont dû faire avec.
J'ai le sentiment, peut-être à tort, que les sols argilo-calcaires (notamment si calcaires actifs assez présents) engendrent plus aisément et régulièrement des vins de type tendres et moelleux (je pense au Clos du Bourg et aux autres bournais qu'on trouve sur Vouvray, certes plus souvent sur le plateau vouvrillon).
En 2008, les conditions climatiques me semblent avoir été propices à la production de grands demi-secs ou moelleux de garde, dotés d'une matière et d'une acidité peu commune. Enfin, c'est ce qu'il m'a semblé à Vouvray, ayant malheureusement zappé le millésime à Montlouis.

Phil

Bonjour,

J'ai fini un Bournais 2008 il y a quelques jours. C'était délicieux, fruité et très tendu, et parfaitement sec pour moi. Je pense que c'est juste sous la limite du perceptible pour la plupart des gens, après il y a des personnes particulièrement sensibles...

Je laisse mes deux autres reposer tranquillement car le potentiel a l'air énorme.

Je confirme, Bournais 2008, rencontrée à de nombreuses reprises, est un vin délicieux, plein de fruit, plein de force, bien équilibré mais aussi avec quelques sucres résiduels indéniablement.

s'il fait 5 grammes de SR il se goute sec mais c'est effectivement perceptible par n'importe quel palais.

Il goûte sec en effet. On devine le SR mais pas directement (certains arômes, une texture). Personnellement, j'ai plus remarqué le côté épicé que j'associe habituellement avec les vins issus de vendanges botrytisés.

5 g/l... c'est perceptible au sens où ça induit une différence notable mais ça n'est pas identifiable par tout le monde.

5 g/l... c'est perceptible au sens où ça induit une différence notable mais ça n'est pas identifiable par tout le monde.

si tu le mets face à un blanc à moins de 2 gr, tout le monde le percevra mais après c'est sur qu'il faut un peu d'habitude s'il est bu seul pour le percevoir.

Bonjour à tous,
je rejoins la remarque d' Enzo d'aviolo : dans la dégustation que j'ai décrite, les bournais se démarquaient des autres blancs secs (mais il se peut que d'autres aient en réalité aussi des SR cachés !?) par ce côté légèrement rond, qui tranchait un peu avec le côté réellement sec des Rouliers par exemple. En buvant seulement les bournais, je ne suis pas sûr que je l'aurais remarqué.
en tout cas merci pour les infos sur la quantité de SR dans cette cuvée de F. Chidaine.

Edit : orthographe ...

François Chidaine - Les Choisilles - 2005

Robe : Belle robe, soutenue, limpide et très brillante. Couleur jaune pâle aux reflets or blanc.

Nez : Nez assez agréable, modéré et assez fin. Sur les fruits murs avec un léger boisé. Avant aération, il y a une pointe de réduction (eau stagnante), puis des notes dévolutions (champignons et pomme cuite). On retrouve ensuite des arômes de fruits jaunes (abricot), d’épices, notes balsamiques (cire), de fleurs d’oranger, de bonbons sucrés et une pointe fumée.

Bouche :Bouche agréable. Première attaque nette. Belle matière : ample et veloutée. La bouche est encore un peu marquée par l’élevage bois. L’alcool est également encore bien présent (capiteux) et rend le milieu de bouche puissant et lourd. Cela manque de finesse. La finale est longue, sur une grosse amertume, presque dérangeante.

Conclusion : ’avais eu un gros coup de coeur pour le millésime 2000 il y a quelques semaines. Cette grande fraicheur et vivacité pour un vin de 12 ans m’avait bluffé. Il n’en va pas de même aujourd’hui sur millésime 2005. Il y a d’abord un nez très réduit, sur les champignons et l’eau stagnante qui a du mal à s’éclipser. Mais c’est surtout la bouche qui pour moi manque cruellement de finesse et de digestabilité. C’est lourd, pataud avec un élevage mal dissipé et une amertume très prononcée. Je pense que ce millésime chaud y est pour beaucoup, et méritera de s’affiner encore des années, mais en l’état, ce n’est pas ma tasse de thé. Bref, les bouteilles de ce domaine se suivent et ne se ressemblent pas…

Sylvain,

Merci pour ce CR. Je l'ai bu aussi il y a peu (cf. CR en page 33), et j'avais été moins sévère que toi, mais je comprends et je partage ton reproche sur le côté massif et un peu lourd du vin, qui en effet manque un peu de ressort. Je préfère également les millésimes plus vifs des Choisilles.

Mathieu

Domaine Chidaine / Montlouis Clos du Breuil 2007

Bu après un Vouvray Les Caburoches 2010 du Domaine de la Taille aux Loups (voir ici )

Robe d'un jaune franc tirant légèrement sur or.
Nez sur la poire très mûre, un peu fruits confits, amande et noisette côté fruits secs, c'est concentré, riche, sur quelques notes beurrées et un peu paille. Au nez, on partirait plutôt sur un vin demi-sec voire moelleux.
La bouche assez riche, sur le côté poire enrobé d'un beau gras, mais dans un registre sec, le tout restant dynamique avec une belle tension en fin de bouche. Ca joue dans un registre différent du Vouvray de chez Blot, on est ici moins dans le "ciselé" et plus dans la richesse.

Bu pour lui même après avoir bu le Vouvray de Jacky Blot sur une cassolette de poisson, c'était très bien comme ça.
S'amusant à le comparer avec le Vouvray, beaucoup ont préféré le nez du Montlouis de Chidaine mais la bouche du Vouvray de Blot.

Je continue à explorer les cuvées de François Chidaine et cette fois-ci c'est un

Montlouis Les Tuffeaux 2008

La robe, je ne peux en parler car le vin a été servi dans un verre noir (seule petite erreur du sommelier David, très bon par ailleurs, lors d'un superbe dîner où je lui ai laissé carte blanche).
Le nez est expressif, sur les raisins secs et la pomme verte.
La bouche est équilibrée, grasse, d'une belle amplitude.
Les sucres résiduels sont bien intégrés, presque discrets, mais la corpulence du vin lui a permis de tenir tête à un foie gras au grué de chocolat, fort en saveurs. 16 / 20.

Jean-Loup

Jean-Loup Guerrin écrivait:

---

... un foie gras au gruau de chocolat,
> fort en saveurs. 16 / 20.
>
> Jean-Loup

Jean-Loup, le gruau est une mouture incomplète de céréales. Dans le cas du cacao il s'agit de grué Le grué n'est autre que des éclats de fèves torréfiées calibrés à une certaine granulométrie (l'autre nom est Nibs), on est donc pas encore dans le monde du chocolat...
Mais en tout cas Tuffeaux 2008, oui c'est une belle bouteille !

Julien

Montlouis Domaine Chidaine « Les Choisilles » 2008
[size=x-small]Commentaire le lendemain de l’ouverture.[/size]
Nez de coing, de miel, d’agrumes, de tatin, de thé. Plus de richesse perceptible à l’aération dans le verre avec un côté mielleux intense, de cire, de fruits exotiques. Joli nez.
La bouche est grasse, riche mais superbement équilibrée, gourmande avec une acidité très justement perceptible sans excès sur des notes de coing. La finale est longue et rafraichissante. Une superbe bouteille. Très Bien +.

Une bouteille ouverte lors d' une chouette soirée Gunthard !

img833.imageshack.us...
Domaine François Chidaine, Pétillant, 2009

La robe est claire et la bulle modérée, assez peu persistante dans le verre.
Le nez est joli, ouvert, sur un beau fruit (notes de poires et de pommes).
La bouche est frisante, tendre et ronde, présentant une jolie gourmandise.
Le vin se boit avec plaisir et fonctionne bien à l'apéritif !

Pour quelqu'un qui a passé beaucoup de temps (et qui en passe encore...) à Amboise, c'est seulement ma première rencontre avec les vins de cet admirable domaine. Bon maintenant que mon erreur (difficilement pardonnable certes) est réparée, ce ne risque pas d'être la dernière!!!



Domaine François Chidaine - Montlouis sur Loire Les Choisilles 2008

La robe est d'un joli or clair brillant et très larmoyant. Le nez est onctueux, complexe, gras, c'est une huile de fruits presque confits. Un nez superbe!!!
En bouche, c'est super bon!!! (pardon pour le côté un peu nunuche de cette remarque, mais je suis comme ce vin : d'une belle franchise). Belle complexité, grosse matière onctueuse, belle finesse, du volume et une belle fraîcheur. Un vin au rapport prix/plaisir extraordinaire. C'est déjà ultra accessible sur son fruit. Absolument délicieux 17+/20

Domaine François Chidaine - Montlouis sur Loire Les Bournais 2008

La robe est identique au précédent. Le même nez en plus fin, plus concentré, presque une pointe de gras et une grosse acidité.
La bouche est beaucoup plus fine, c'est ultra tranchant, grande droiture, un magnifique volume, puis viennent les fruits blancs. Un très grand vin en devenir qu'il va falloir attendre patiemment et malheureusement c'est de patience que l'on risque de manquer avec un tel vin!!! 17,5/20

Monsieur Chidaine, je ne vous oublierai plus...

Amicalement

Vivien

Pour les amateurs, François Chidaine sera à Paris ce samedi 5 mai, à la cave La dernière goutte de 11:00 à 19:30

Clos du Breuil 2010

Belle brillance et fluidité de la robe, nez sur le citron confit, le coin, une touche minérale aussi, une bouche d'un grand équilibre et d'une belle finesse en adéquation avec le nez, avec un léger boisé en plus.

Domaine François Chidaine Montlouis Les Choisilles 2008

La robe est dorée, avec de belles larmes
Le vin me surprend avec une odeur de truffe blanche à l’ouverture. Puis viens la poire, le miel, à l’aération les notes d’agrumes apparaissent.
La bouche est massive, concentrée, grasse.Je suis d'accord avec le coté huile de fruit. C’est complexe et çà envoi un peu dans tous les sens. C'est gourmand avec un gros pottentiel derrière.

TOM

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Les Argiles 2009

Bonjour.

16e.
Pâle brillant aux légers reflets verts.
D’une puissance moyenne, il présente une dominance de minéral (calcaire ou craie) sur des agrumes acidulés et du coing. Je perçois une touche d’herbe fraiche. C’est plutôt fin. Je ne sais pas pourquoi, mais j’y trouve un fort côté champenois à ce nez.
L’entrée en bouche est bonne, directe, tendue. Très belle fraicheur à l’image du Naudin.Foreau.09.sec, par contre son acidité est nettement plus élevée. Léger côté gras, pile en équilibre avec cette acidité, permettant une belle harmonie. Tenue en bouche et longueur correctes. Finale en petite pointe austère, voire amer.
Le point fort de cette bouteille réside dans la précision de l’équilibre du couple moelleux/acidité, et par conséquent dans le travail du vigneron. Bravo à lui pour cette finesse.
Très bien

Crdlt.