Domaine Labet, chardonnay En Billat 2018

Enhardi par la bouteille précédente j'ai pris un exemplaire de cette cuvée (je précise que j'ai arrêté d'acheter du Labet pendant une dizaine d'année à cause de l'irrégularité l'instabilité que j'ai pu constater sur quelques bouteilles de différentes cuvées et millésimes).
Bu sur trois jours (premier jour une partie de la bouteille carafée une heure).

Nez sur l'allumette assez marquée, on distingue à peine des agrumes derrières.
En bouche la matière est belle, une certaine opulence,  mais la bouche est cisaillée à la fois par son aromatique réductrice et une vague amertume.
Rétro sur la pomme. Le deuxième jour c'est pareil! Très décevant.
Chaque gorgée venant renforcer la contrariété de subir ce vin qui a pourtant l'honneur d'être la bouteille du week-end.
Je m'ouvre un MAV 2019 de Rottiers pour ne pas finir en pleurant mon boudin blanc et ma poêlée de cèpes.
Le troisième jour le vin apparait bien plus pur, sur une grosse acidité (et disparue l'opulence! :/ ) et des arômes de pomme verte et de citron. Ainsi je trouve qu'il ressemble (dans le style) au fleur de savagnin 2017 bu l'année dernière.

Globalement voilà un vin bien pénible au RQP désastreux quand un seul verre sur l'ensemble de la bouteille est à peu près bon.

   

Merci jB pour ces CR sans concessions !
 

JB, je pense savoir où tu la prise. Pas eu du tout le même ressenti sur mon exemplaire bu en juillet, à la provenance probablement identique !!!

Oui de toute façon la réduction dû à ce type d'élevage/vinif est sans doute assez variable et évolutive d'une bouteille à l'autre, et puis il y a aussi les sensibilités individuelles  qui jouent. Au final c'est la même frustration que se trouver avec un vin blindé de soufre. 

Côtes du Jura « Les Champs Rouges » 2015 - Domaine Labet

De prime abord le nez présente une réduction sur la fumée et des notes de foin qui nous amène sur les beaux blancs de la côte de Beaune, s’y marient avec l’aeration des notes plus tourbés, de pommes au four et de mirabelles ainsi qu’une touche mentholée du plus bel effet.
La bouche est d’une extrême précision, riche aromatiquement et maintenue par une tension sur le fil qui donne un vin vibrant d’une tenue exemplaire.
Excellent vin.
Le vin est un parfait equilibre entre le style de Stephane Tissot pour la précision et Ganevat pour la puissance aromatique.

Chardonnay en Billat 2018 - Domaine Labet


Le nez est riche et franc, sur les fruits jaunes, la pierre à fusil.

En bouche le vin est dense, concentré, expessif, entre agrumes et pêches, finissant sur une finale intense et salivante, avec ce côté silex, minéral, qui imprime du tonus et de la vitalité à ce jus riche et expansif. Le dernier verre après 1h30 d'aération, sera le plus abouti, allongeant encore la finale et l'équilibre de ce (déjà) beau vin. 
Très très bon. 
 

Bu avec les 2 compères lors de ce week-end mémorable.

Domaine Labet - Côtes du Jura Labet "Métis" 2018 - Poulsard / Pinot Noir / Trousseau

Fredimen :
On va quand même boire un dernier petit coup, Val part nous chercher un nouveau « truc ». Perso je pars de suite sur un Lirac de Le bars ou L’Anglore. Un côté nature, un peu réduit à l’ouverture, grenadine, panier de fruits rouges acidulés quasi dragibus, la myrtille, pointe tanique en bouche, ça tombe un peu court mais qu’est ce que c’est bien fait. On repart sur les bases, à l’est ? Oui ! Au sud ? Au milieu ! Jura ! Jura !!! C’est Labet !!!
Superbe découverte, et même si je préfère les vins plus consensuels, la finesse du travail de cette cuvée mérite un 17/20. Domaine Labet Métis 2018

Val59 :
(apport personnel, non à l'aveugle) Assemblage de Pinot Noir, Gamay, cépages anciens et enfarinés
Nez sur la grenadine, avec une pointe de réduction mais qui est assez agréable. La bouche est typée « nature » réussi avec une expression très pur du fruit. C'est d'une grosse buvabilité.Sont évoqués initialement Lirac de l'Anglore ou Romains le Bars puis une belle cuvée de Dutraive … Je suis d'accord qu'on peut y voir des ressemblances, d'autant qu'il y a une part de Gamay dans l'assemblage. Le cépage majoritaire n'est pas trouvé, ni la région.C'est très bien sur une buvabilité redoutable. Il a gagné en expression progressivement. Je le préfère au Nizon de la veille.16,5-17/20 

Alex :
 Encore une fois Val va officier en cuisine euh en cave et nous ramène la dernière sauterie de ce week-end vous l’aurez compris un poil chargé…
Ben franchement, fallait l’assumer la transition et une nouvelle et dernière fois c’est vraiment remarquable.
Nez très friand et ouvert, opulent sur la grenadine et la fraise.
En bouche c’est propre çà glisse et çà nous rappelle le style de Nizon.
On est dans le vin 100% partage plaisir copains, le vin n’est pas très structuré ni long ni profond mais c’est glou-glou ++ et finalement il couronnera un beau moment de sincérité partagée.
Vin qui aura su prolonger notre expérience novatrice à son paroxysme.
Très bon - 16/20

 Domaine Labet - Côtes du Jura - Macération 2018

Chardonnay en macération pelliculaire, pas trop appuyée…

Robe orange, intense.
Nez sur les écorces d’agrumes assez monolithique avec un fond floral.

Un vin paradoxal, il y’a de la tension, mais c’est large et on sent une empreinte tannique, à ce stade je trouve ça un peu monolithique sur les écorces d’agrumes, c’est bien fait et bon, mais un cran en dessous de la production habituelle du domaine en blanc, ça finit étonnement court. À attendre quelques années peut être…

 

Bonsoir

J'ai eu la chance de trouver un Poulsard En Billat 2020 de chez Labet chez un caviste nature qui à une belle allocation (42 euros quand même, mais c'est l'actuel prix domaine à présent donc pas encore délirant, mais quand même pas donné)

Les rouges de Labet sont t'ils aussi bons que ses blancs ouillés ? Apparament, il à beaucoup progressé là-dessus et c'est quasi du même niveau qu'un Bottes Rouges, Ganevat ou Aviet. J'espère juste que je vais pas le regretter, moi qui ait envie de poursuivre ma découverte de ce domaine. Les vins de Labet malheureusement deviennent spéculatifs et très difficilement trouvables. Mon caviste nature à Paris se fait dévaliser ses blancs en une fraction de seconde et je me suis dit qu'il ne valait pas hésiter à prendre un rouge.

Je suis plus fan de leur Trousseau que de leur Poulsard, mais oui, il y a du niveau dans les rouges de Labet. Après, comme pour d'autres confrères jurassiens, je commence à trouver les prix un peu délirants. Ca se vendait aux alentour des 25 € il n'y a pas si longtemps. Ca me paraissait plus correspondre à ce qu'il y a dans la bouteille. 

+1 sur Eric.
42€ c'est n'importe quoi. 
Leur pinot noir, pourquoi pas, et encore; mais sur le Poulsard c'est franchement abusé.
Apres comme tu l'as bien écris, tu t'es senti chanceux de pouvoir en acheter et finalement ce qui importe c'est ça aussi, d'avoir pu accéder à un domaine qui a le vent dans le dos et que tu peux t'offrir.
J'espère que tu obtiendras un maximum de plaisir dans la bouteille.
Pour répondre à ta question initiale, je trouve les blancs meilleurs que les rouges et pour les gouter, plusieurs restaurants du secteur (et d'ailleurs) les servent à des prix souvent plus raisonnables que les cavistes. Il faut par contre voyager un peu

L'obtention de la 3ème étoile de Labet au Guide Vert et la calamiteuse année 2021 dans le Jura (la pire depuis 1991) ne va pas arranger les choses en ce qui concerne les prix et la disponibilité des bouteilles. Je crains que malheureusement Labet suive la voie de Ganevat. Cela semble inévitable. Les autres domaines comme Bornard, Bottes Rouges, Dodane, Octavin sont eux aussi de plus en plus chers et difficiles à trouver.

Reste Butin, Noir Frères, Mossu voir à la limite Berthet-Bondet (et encore, son CC est à 47 euros à présent) si on veut avoir des oxydatifs encore à prix raisonnable, sans parler bien sûr de Rolet avec ses vieux millésimes en magnum à prix incroyables. Mais je crains que pour les rouges hormis Dugois et peut-être Aviet ainsi que pour les grands chardo ouillés, la guerre est perdue. Après l'explosion spéculative en Bourgogne, les amateurs de chardo  viennent se ressourcer dans le Jura.

écrit:

Bonsoir

J'ai eu la chance de trouver un Poulsard En Billat 2020 de chez Labet chez un caviste nature qui à une belle allocation (42 euros quand même, mais c'est l'actuel prix domaine à présent donc pas encore délirant, mais quand même pas donné)

Les rouges de Labet sont t'ils aussi bons que ses blancs ouillés ? Apparament, il à beaucoup progressé là-dessus et c'est quasi du même niveau qu'un Bottes Rouges, Ganevat ou Aviet. J'espère juste que je vais pas le regretter, moi qui ait envie de poursuivre ma découverte de ce domaine. Les vins de Labet malheureusement deviennent spéculatifs et très difficilement trouvables. Mon caviste nature à Paris se fait dévaliser ses blancs en une fraction de seconde et je me suis dit qu'il ne valait pas hésiter à prendre un rouge.

42 eur,.. j'ai un doute sur le prix domaine annoncé pour le Poulsard 2020 ! Tu es sûr ?

Pour Aviet, le Poulsard est à 11 eur (mais sur ce que j'ai gouté hier au domaine, je n'en veux pas : archi réduit, vraiment limite...), par contre le Trousseau (Rozière) 2018 est à 21 € et là, c'est bien bon.

42 euros est le prix que j'ai payé chez un caviste nature qui s'entend très bien avec Labet. Dans Les Passionnés du Vin, c'est même vendu à 79 euros (!!). Dans le guide vert 2022 de la RVF, ils disent que c'est à présent 40 euros le Poulsard à moins que ce soit les prix cavistes (possible), je ne sais pas. Je pense que c'est plus proche de 30 que de 40.

Pour les Trousseau à prix réduits, on peut rajouter Daniel Dugois également.

Pour les Trousseau à prix réduits,... 

Là, si c'est le prix qui est réduit, alors ça va... 

jlj

Poulsard En Billat 2019 = 19.50 €

Le prix chez les cavistes honnêtes pour un Plousard 2020, c’est 35 €, et si on tient compte du fait que Labet ne fait à priori pas de prix pro, au domaine ça doit se vendre 18-20 €, ce qui est une très bonne affaire …
Pour en avoir goûté, à 35 € j’achète, j’ai trouvé ça très bon, après les goûts, les couleurs, les moyens, chacun fera son examen de conscience.
Et pour conclure, à mon goût c’est un vin à boire, il ne gagnera rien à vieillir, si certain étaient tentés de le garder en vitrine …

leteckel post= écrit: Poulsard En Billat 2019 = 19.50 €
 

Message croisé avec Dusse …

Il y a un an, un ami qui venait d'aller chez Labet m'avait donné des prix beaucoup plus bas (je viens de les retrouver). J'ai un gros doute que 42 soit le prix propriété, quoi qu'en dise le caviste. Je pense plutôt que Labet vend aux cavistes quasiment au même prix qu'aux particuliers. 

Edit  : j'arrive un peu à la bourre.  Ca va trop vite...

Après, il y a la marge du caviste bien sûr. Ils vendait les rouges des Bottes Rouges à 35 euros et son Savagnin ouillé à 40 euros. Pour certains domaines du Jura, j'ai l'impression qu'on fait des marges plus conséquentes chez certains vignerons demandés (par exemple, le CC de Macle vendu à 50 euros que je retrouve bien souvent à 90 euros chez certains cavistes)

écrit:

Après, il y a la marge du caviste bien sûr. Ils vendait les rouges des Bottes Rouges à 35 euros et son Savagnin ouillé à 40 euros. Pour certains domaines du Jura, j'ai l'impression qu'on fait des marges plus conséquentes chez certains vignerons demandés (par exemple, le CC de Macle vendu à 50 euros que je retrouve bien souvent à 90 euros chez certains cavistes)

Je comprends bien que tout le monde ne peut pas se rendre dans le Jura pour acheter du vin (cela dit, vu la beauté du site de Château-Chalon...c'est vraiment dommage de s'en priver et les photos doivent suffire à convaincre "madame réticente"), mais payer quasi le double du prix pour un vin disponible au domaine, faut être un peu con ou pigeon ou riche  neuneu 

Bon, on s'éloigne du fil Labet...

écrit:

42 euros est le prix que j'ai payé chez un caviste nature qui s'entend très bien avec Labet.
 

à 19h16 c'était ... 42 euros quand même, mais c'est l'actuel prix domaine à présent 

Faudrait peut-être éviter d'écrire n'importe quoi si on ne sait pas

Quand je dis actuel, ça veut dire grosso modo le même prix d'après les derniers tarifs édités par le Guide Vert 2022 de la RVF (40 pour les rouges, 50 pour les blancs). Même si je pense que ce sont des tarifs cavistes - mais ce n'est pas précisé. Parce que bon le Macvin 2007 à 75 euros, c'est improbable au domaine.

En tout cas, je pense que le prix que j'ai payé sera le même pour tout le monde chez les cavistes. Un rouge de Labet à 40 euros, c'est à présent ce qu'on doit attendre à présent d'un Labet si on a pas la chance de toquer au domaine. Aux amateurs de décider si ils vont voir ailleurs ou pas. Et à mon avis, avec la demande, la côte de Labet (obtention d'une 3ème étoile) et l'année 2021 calamiteuse, ça va être encore pire dans les prochaines années avec un violent tour de vis tarifaire (et pas que chez Labet) et je pense que ce n'est qu'une question de temps pour que le domaine cesse définitivement d'accepter des nouveaux clients ou occasionnels, comme Ganevat.

Les prix cesseront de monter quand les gens arrêteront d'acheter. Point barre

Même les anciens clients ont eu du mal à avoir du vin cette année !

Gilles

Domaine Labet Jura Sud Revermont "En Billat"  Chardonnay 2018

L'ami Val59 de passage à la maison , connaissant l'animal fallait lui déboîter de l'étrange nature...
 
 
Bouteille ouverte vers 12h  et bien m'en a pris car à l'ouverture c'est un Ovni.
La robe, bon, elle parle d'elle même...
Nez sur l'essence / pétrole, la cire / encaustique, le grenier poussiéreux le tout en bouche adjoint à un perlant poussif mais présent.
Tu la bois au resto à l'ouverture comme çà tu fais la tronche... voire tu la renvoies.
On a connu plus fifou

Après shampouinage (très) énergique et en oubliant ton verre 3 bonnes heures... simplement la magie commence à opèrer.

Bref Val se pointant vers 18h30 la bouteille est idéalement préparée, et "spoiler" le vin est délicieux.
J'aurais bien aimé voir sa tête à l'ouverture que je pronostique comme voici => 

Val qui fête ses 29 ans demain, et j'en profite pour te souhaiter un EXCELLENT anniversaire mon ami, il voit la robe et il me dit aussi sec :
"Ah tiens t'as dégoupillé un jurassien nature."
Bon çà confère au génie, moi qui voulait le turlupiner un peu mais je connaissais déjà son talent.

Concernant le vin, une fois dûment préparé (et j'insiste sur ce point car c'est très traître à l'ouverture, un guet-apens), le nez est joli sur la noisette fraîche, les agrumes particulièrement la mandarine (à mon avis) et la pêche de vigne mais fraîche et non sucrée.

En bouche c'est amusant et complexe car assez riche et presque opulent mais traçant et rectiligne mais la finale remet le dégustateur tout droit avec une finale très claquante sur les arômes citron / citron vert avec une très belle amertume qui confère à ce vin un côté addictif notoire.

Un vin singulier qui explique sans nul doute l'extrême difficulté à en trouver à prix sain.

Très très bon vin 16.5+/20

A ne pas mettre dans toutes les mains...

Alex

Ps : Accord avec le fromage (comté 18 / beaufort / tomme savoie) idéal.
La charcuterie (rosette / bayonne / Serrano) c'était pour le rouge - on vit qu'une fois

 

Bonjour à tous,

Bu lors cette soirée un Fleur de savagnin 2018 du Domaine Labet

JB :

Il s'épanouira au fil de la dégustation, passant du classique "tatin" au zeste d'agrume très concentré.
Acidité sans concession mais il y a la matière pour.
C'est très frais, on ne devine pas le millésime.
Beau vin. Les deux plats (délicieux!) en ont fait ressortir des aspects différents.


Moi :

Vin un peu foufou, nez très changeant très fruit blanc dans un premier temps (je suis parti Chenin direct) puis basculant sur les agrumes sous toutes leur forme dans une second temps.
Bouche "resserrée", concentrée et dense, peu large, un peu comprimée....grosse colonne vertébrale acide au milieu donnant un côté vivant, vibrant à l'ensemble.
Un petit truc (difficile à définir) me conduit dans la sphère un peu nature (j'ai misé sur un vin de Marc Angéli de la Sansonnière à l'aveugle).
Vin plein de caractère avec beaucoup ,de personnalité lui permettant de se "ballader" sur les 2 plats avec grande aisance.
Ca manque un peu de "définition" (ce fameux côté nature) mais il se passe vraiment quelque chose dans le verre et c'est vraiment très très bon. 17/20

Bu  ICI

Domaine Labet - Trousseau 2016

La robe est assez bizarre, entre le rouge vermillon clair  et le grisâtre.

Le nez est plutôt attirant, sur la griotte et son noyau, un grillé pétaradant à la bourguignonne, avec un touche de prunelle et une pincée d'épices.

La bouche est ronde, fraîche, aérienne, avec une matière très fine, souple, fruitée, qui paraît au premier abord quasi insignifiante. Mais en fait, il y a du fond, et celui-ci s'impose de plus en plus, avec une persistance impressionnante sur des notes fumées / épicées, et toujours une griotte des plus vibrantes. 


 

écrit:

Il y a un an, un ami qui venait d'aller chez Labet m'avait donné des prix beaucoup plus bas (je viens de les retrouver). J'ai un gros doute que 42 soit le prix propriété, quoi qu'en dise le caviste. Je pense plutôt que Labet vend aux cavistes quasiment au même prix qu'aux particuliers. 

Edit  : j'arrive un peu à la bourre.  Ca va trop vite...
 

C'est exactement ça. J'y étais en juin dernier. J'ai payé 20€ le pinot noir 2020, pareil pour le trousseau 2020.

Ok donc j'ai payé le double.

Pour une fois, j'ai vraiment payé plus pour avoir du Labet - avant qu'il ne soit trop tard - que pour avoir du Poulsard.  Si ça se trouve, le magnum de Poulsard 1985 de chez Rolet payé 40% du prix (!) va s'avérer tout aussi bon.
On en est arrivé déja à ce point là dans le Jura. Mais bon ce n'est pas surprenant. Faute de pouvoir se payer les beaux PN de Bourgogne, les amateurs se retranchent sur ceux du Jura, ainsi que leurs Poulsard et Trousseau (en particulier les natures)

A mon avis, en 2022 Labet ne prendra plus de nouveaux clients. C'est inévitable. Après ce sera Macle (bien qu'il contingente sévèrement ses Chateau-Chalon parait t'il, en même temps pas besoin d'en prendre 10 000, un seul me suffit honnêtement)