Une invitation cette fois-ci de la part de Guy ( Maguco ) et de Stéphanie son épouse ne saurait se refuser. Rejoindre les membres de cette coterie vinesque est évidemment un immense bonheur. Une soirée sans thème particulier sinon le délice d’être choyé autour d’une bonne table et de bons vins, entourés d’amis bienveillants. Stéphanie s’est mise en devoir de réussir la cuisson d’un poulet fermier au vin de Sauternes alors que Guy se défaisait de près de 16 crus et prudent, de 3 subsidiaires au cas où.

Si les dégustations du groupe se déroulent pratiquement toujours à l’aveugle, les prises de notes demeurent discrètes et succinctes, correction oblige. Il s’agissait cette fois-ci d’évaluer :

Riesling « Sekt » de Peter Herres - Allemagne :
Un cru clair, au nez franc et agréable. Complètement effervescent avec délicatesse. Caractère fumé et d’herbes sèches en bouche. Fort jolie surprise d’un cru âgé mais qui semble demeurer sur son plateau de maturité sans fléchir.

Champagne Diebolt Valois 1999 : Blanc de blanc – Cuvée Fleur de Passion :
Délicat, belle finesse. Plutôt long. Charme.

Patrimonio blanc 2000 d’Antoine Aréna – Cuvée Carco :
Puissant et solaire. De caractère entier. Longueur. Pointe d’alcool préjudiciable.

Château Smith Haut Lafite blanc 2003 :
Moderne, aisé à apprécier mais stéréotypé. Coco, fumé, foin. Plaisant.

Jurançon du domaine Ramonteu – Quintessence de petit manseng 1995:
Couleur or cuivrée, brillante. Une liqueur de coing, de mirabelle. Vin rond et gras qui fait songer à un Rieussec riche de type 83. Sa vivacité aurait dû nous faire mieux observer la géographie nationale. Beauté manifeste.

Château Haut-Grillon 2005 : ( production familiale de Guy )
Enfin mis en bouteille, ce Haut-Grillon se révèle gras, complexe et long. Plus jeune et dynamique que le Ramonteu mais aussi de grande harmonie. Séducteur …et adorable.

Syrah d’Australie 1987 (winery perdue de vue ) :
Vin très différent des block-busters habituellement rencontrés. Le poids des ans pèse sur celui-ci. Un curieux cru, sec, aux saveurs de pruneaux, de noix. De style passé mais la vie est là encore malgré ses carences. Bientôt moribond et à mon avis supérieur au suivant.

Château Ausone 1973 :
Atone. Sur la noix. Il existe bien pire mais passons à autre chose.

Château Sociando-Mallet 1990 :
Typique des vins du Médoc. Tabac, puissance maîtrisée s’essayant au charme. Classique et sans fausse note. Dense.

Château Haut-Bailly 1990:
Plus moelleux que le précédent mais de ton similaire. Suis à tort parti en rive droite sur un vin de belle classe. Un cru que j’ai beaucoup plus apprécié à 5 ou 6 ans, mais celui-ci présente encore bien des vertus d’élégance et de force contenue. Je l’aurais préféré davantage pétulant.

Château Roc de Cambes 1990:
Bel exemplaire d’un vin qui à mon avis a toujours fait les montagnes russes. Bien structuré et sans faiblesse. Qualités de charme et d’équilibre.

Coster de Vidella 2000- Priorat:
Toujours bons ces grenaches espagnols. Celui-ci se montre gai, jeune, framboisé. Plaît énormément.

Château Hosana 2000 - Pomerol:
Un cru à mon avis pas tout à fait en place ou en crise d’adolescence. Tout semble réuni mais pour l‘heure ce cru paraît « dissocié » . Amertume. Bons espoirs. Patienter ?

Côte Rôtie La Landonne 2001 - Marcel Guigal:
Acidité et vivacité caractérisent cette belle bouteille exotique. Peu facile à décrypter et à comprendre à nouveau, ce vin constitue toujours un énigme.

Châteauneuf du Pape Vieilles Vignes 2003 - Maison Tardieu Laurent:
Croquant et délicieux. Là y’a du vin ! Et de l’élégance !

Château de Valandraud 1998:
Déviant hélas, ce cru dans ce millésime constitue une référence pour son propriétaire. On peut le comprendre car malgré ses défauts de « bois imparfait », on imagine et on perçoit aisément un grand cru au sens premier du terme. Matière complète, fruits élégants, structure de mannequin, port altier. Mérite mieux que ce commentaire. Deuxième chance mais quand ?

Amarone de Valpolicella 1998 - Propriété perdue de vue:
Du bonheur.

Et bien entendu la classique et imparable poire givrée.

De tels instants il est impossible de se lasser. On évoque ici ou là la susceptibilité bordelaise et ce n’est sans doute pas une vaine expression. Lorsque celle-ci s’exprime ainsi avec générosité, envie d’honorer ses convives et désintéressement, alors on a forcément envie d’en souffrir. Guy et Stéphanie ont été plus que de des hôtes charmants. Nous les embrassons.

Loup.

Un grand MERCI à Maguco et sa charmante dame,

Une très belle série de vins avec beaucoup de valeurs sûres et de belles découvertes ; Barvo !

Amicalement,
JU

Beau compte-rendu

Actuellement, en Haut-Bailly, je préfère le 1989 au 1990...

Bien cordialement,
Thierry

Merci a Loup notre greffier, si rigoureux alors que nous nous laissons porter par la valse des mets et des bouteilles...

Et bien sur merci a nos hotes de ce jour pour le si bon moment passe ensemble. Je mettrais bien la photo de Guy revetu de son present du jour a la gloire de son artiste preferee, mais je sais le tort que peut causer internet dans une reputation que l'on essaye de defendre.

Les vins qui m'ont marque:

- Riesling « Sekt » de Peter Herres - Allemagne : vin qui fait voyager et decouvrir une nouvelle expression du riesling, qui personnellemnt me plait beaucoup.
- Champagne Diebolt Valois 1999 : Blanc de blanc – Cuvée Fleur de Passion : tres beau champagne qu'un (long) moment j'ai pris pour une GC de Krug
- Cauhape – Quintessence de petit manseng 1995: tres bon et interressant.
- Château Haut-Grillon 2005 : petit jeune (tout juste en bouteille) qui declame son origine et presente un debut d'ouverture tout en elegance avec notamment un fruit qui n'est pas forcement la rele en Sauternes
- Château Roc de Cambes 1990 : c'est rond, suave, genereux, et d'un bel equilibre, j'ai beaucoup aime
- Côte Rôtie La Landonne 2001 - Marcel Guigal : manque evident de plaisir que je mets sur le compte d'une phase austere, qui pourrait durer longtemps (je pense aux Bordeaux 88...) et a mon avis il ne faut pas renoncer a ce vin (enfin Guy si tu vend les tiennes...)

J'ai beaucoup aime cette degustation mi-plaisir mi-cobaye, a laquelle je veux bien me preter a nouveau avec joie !

Benji

Benji écrivait:

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> J'ai beaucoup aime cette degustation mi-plaisir
> mi-cobaye, a laquelle je veux bien me preter a
> nouveau avec joie ! > Benji

Nous réfléchissons à notre tour à une réception prochaine. Deux trois idées que nous aimerions vous faire partager. En toute simplicité.

Le plaisir se nourrit d'ores et déjà .

Loup

X(

Retour aux affaires lors de ce samedi soir. En effet, après un mois d'avril bien agité sur le plan familial, je n'eu que quelques occasions de déguster (jamais assès à mon gout).

Me revoilà donc mobilisé sur le front des agapes. Sur fond d'invition modeste je préssent déjà le marathon gargantuesque à la Guy. C'est qu'après autant d'absence, j'eu crains de ne pouvoir tenir la distance.

J'avoue avoir un peu recracher et n'avoir pas fini tous mes verres.

Coté vin mes coups de coeur vont à

Riesling « Sekt » de Peter Herres - Allemagne :
c'est ne première pour moi car un riesling pétillant, je n'avais jamais connu çà. J'aime pas, j'adore et si quelqu'un peux me tuyauter sur les point de vente de ce genre de vin j'y fonce...

Patrimonio blanc 2000 d’Antoine Aréna – Cuvée Carco

Jurançon du domaine Ramonteu ou Cahaupé??? – Quintessence de petit manseng 1995:
une bombe!!! Une vraie bombe!!! C'est mûr, plein, gourmand, riche, long.... Tout ce que j'aime et Stef aussi....

Château Haut-Grillon 2005 :
Comme toujours.... Mais plus accessible que lors de la soirée de gala du QSCB tout de même.

Château Ausone 1973 :
Mon premier donc ému mais j'espère pas mon dernier car le vin semble mort...

Château Sociando-Mallet 1990 :
belle machine mais la finale m'a parrue un peu dûre tout de même.

Château Haut-Bailly 1990:
l'un des vins de la soirée sleon moi. Ce vin a tout pour lui: matière, fruits finesse, longueur. Si le 89 est meilleur il me tarde de le découvrir.

Château Roc de Cambes 1990:
Moué..

Château Hosana 2000 - Pomerol:
c'est bien la première fois qu'Hosana se boit si bien à mon sens. Très bonne surprise.

Côte Rôtie La Landonne 2001 - Marcel Guigal:
Trame acide à l'attaque, puis acide en milieu de bouche et finalement acide en finale. Bref la grosse déception.

Châteauneuf du Pape Vieilles Vignes 2003 - Maison Tardieu Laurent:
confirmation absolue de la qualité de cette maison. J'adore.

Château de Valandraud 1998:
Petit probléme de bouchon selon moi, gros dommage...

Amarone de Valpolicella 1998
Une petite perle qui me font penser que ces vins Italien ont plein de belles choses à montrer. Je suis plus obstimiste que d'autres qui ont participer à la soirée Italie au QSCB.

Pour finir, Baby Foot, musique, un Raymond Boulard et beaucoup de plaisir à vous retrouver mas amis. Il va falloir que l'on prennent date pour un repas à la maison.

Il me tarde de vous retrouver bande de tartiflettes.

Ramonteu = Cauhape !
Sur ce vin,on est d'accord!!
Benji

Bonjour a tous

Je remercie PATRICK pour son compte rendu ; mais j ai quelques precisions a faire

le ROC DE CAMBES n etait pas un 1990 mais un 2000

l AMARONE n etait pas un 1998 mais un 2004 de SARTORI

J ai bien aimé

1/HOSANA 2000

2/CNDP T. LAURENT V.V. 2003

3/ PRIORAT COSTERS DE VILLELLA 2000

4/ROC DE CAMBES 2000

Le lendemain midi le T. LAURENT etait superbe

Grosse deception LA LANDONNE 2001 acide et trop herbacé a mon gout

cordialement

GUY