François, pour y répondre, il a été servi dans des flûtes un peu évasées "à l'ancienne". Pour ce qui est de la température, il ne nous a pas semblé assez frais le premier soir, servi probablement vers les 12°C alors le second soir, on l'a rafraichi, il devait être entre 8 et 10°C et on a préféré, irrécupérable docteur ?
Je rajoute qu'il m'a semblé un peu trop dosé à mon goût d'amateur de vins parfaitement secs (ou alors sucrés mais c'est autre chose)

Sinon est d'accord sur la non linéarité du rapport qualité/prix et quelques aberrations mais je m'attendais quand même à ressentir une différence. Peut-être un peu de déception par rapport aux attentes ?

Merci en tout cas de tes commentaires, j'espère en avoir quelques autres pour savoir si je dois encore travailler ou si d'autres confirmeront mon impression

Christophe pour les dosages la seule solution est de se tourner vers d'autres producteurs ("Vénus" d'Agrapart, "Les Rachais" Raymond Boulard, "Fidèles" de Vouette et Sorbée, etc...) ou de trouver un accord avec un met à table.

Pour la température de service c'est un avis car je trouve que la vinosité du champagne ressort mieux au détriment d'un peu de fraicheur.
Après pour ce qui est des attentes c'est subjectif et cela provoque parfois des dommages collatéraux.
Et parfois c'est juste que certains type de vin ne nous conviennent pas.

Pour la température de service c'est un avis car je trouve que la vinosité du champagne ressort mieux au détriment d'un peu de fraicheur.

Tout à fait exact.
Je viens d'ouvrir Bollinger RD 1996 malheureusement un peu trop frais au départ .Il n'a dégagé ses qualité qu'après réchauffement dans le verre !

Sinon ça reste un des plus beaux champagnes actuels : vinosité dans la finesse et la délicatesse !

Je pense qu'on peut apprécier Jacquesson et Bollinger, même s'il s'agit de 2 styles complètement différents.
Comme le disait Darth tux, je pense peut-être que le GA 00 est un peu jeune (connais tu la date de dégorgement ?)... il n'était peut-être pas encore en place.

J'avais pas fini mon message d'hier soir (dodo oblige )

Christophe,

Concernant le prix entre Jacquesson et Bollinger, je te rejoins complètement : le rapport q/p est en faveur de Jacquesson qui reste une maison avec des prix raisonnables (mais pour combien de temps ?).

Je te suggère de ne pas rester sur cet échec et de retenter une GA qui aura "un peu + de bouteille" .

ps : l'écart de prix entre une GA 00 et une 732 n'est pas de x3 ou x6... c'est plutot du x2.

Fêtes obliges, j'ai bu quelques fois des GA2000 en décembre. X(

Dans la lignée du 99, seul un de ceux dégustés m'a dérouté à cause d'un dégorgement à mon goût trop récent (je le préfère plus tranquille que vif). C'est vraiment un champagne (plus généralement une maison) que j'apprécie.

A noter un accord avec un foie gras en terrine, le GA servi en aveugle, carafé, c'était un bien joli accord.

Pour ce qui est de la comparaison avec Jacquesson, c'est tellement différent que c'est difficile (puis, est ce le lieu ?). J'ai rencontré pour la première fois un 733 en décembre, j'ai été très déçu, vin pas en place et avec une légère oxydation pas forcément bien venue. Mais bon, peut être que la bouteille était en cause, ou mon humeur... En tout cas déception, moi qui avait tant aimé le 732.

Duncan

Special Cuvee

Hier soir, encore une bien jolie bouteille du BSA made in Bollinger.
Rien à dire, voila un brut proche de la perfection, équilibré, long et vineux. Le dosage est millimétré.

Cdt

Mon anniversaire précédent de peu les fêtes de fin d'année, il m'est relativement facile de gérer la question du repas en profitant de l'achalandage des grandes surfaces en cette période. La petite famille ne nous laisse en effet pas souvent le temps de se mettre à la cuisine.

Par ailleurs, ma femme buvant très peu de vin en ce moment (une naissance en vue), je souhaitais me limiter à une seule bouteille, et le Champagne me semblait une option toute indiquée.

Restait à trouver la bouteille qui pourrait accompagner non seulement l'apéritif, mais aussi tout le repas (ou même les repas, car j'avais vu un peu trop grand), pour un budget raisonnable.

Je me suis tourné vers le Bollinger Spécial Cuvée, en grande partie à l'aide des commentaires de cette rubrique.
Mes notes de dégustation n'apporteront sans doute rien qui n'ait déjà été abondamment dit ici, si ce n'est une confirmation de l'équilibre et de la vinosité de cette bouteille.

Je tenais juste à faire savoir que l'objectif assigné a été largement rempli (tandis que la bouteille se vidait ). Cette bouteille a largement comblé mes espérances, non seulement à l'apéritif, mais face à quelques plats relativement riches en sauce (écrevisses à la nage, chapon sauce foie gras) ou typés (escargots). Qu’il soit clair que je n’étais pas à la recherche d’un accord idéal, mais plutôt d’un plaisir festif continu.

Bollinger 1996 champagne grande année

un nez très profond sur une légère note de pomme (oxydation ?) très complexe aussi
en bouche le vin se fait magnifique avec des bubulles amples et fines à la fois car elles n'aggressent pas le palais, ce qui me sied à merveille, le vin est équilibré, puissant et fin à la fois, avec une belle ampleur, très vineux et une grosse longueur
assemblage de 70% de pinot noir et de 30% de chardonnay
très bien+/excellent-
un des rares champagne qui m'ait vraiment plu !

Bollinger GA 1997

Belle couleur jaune paille,
Très beau nez sur la brioche, le beurre, avec un léger côté oxydatif.
En bouche, c'est puissant, complexe, aérien, avec une acidité impeccable, de fines bulles, une très belle fraîcheur.
Un champagne dans la plénitude de sa jeunesse, et qui entre à peine dans sa phase de maturité.
Le plus beau 97 que j'aie bu jusqu'à présent.

Bollinger - Special cuvée - 75 cl - 12%

Beau nez.
Bouche légèrement oxydative qui gagne en rondeur en montant en température.
Fine bulles.
Bonne finale.

Bien. (comme d’ab)

Stéph

En guise de mise en bouche hier soir un petit Bollinger Rosé.

Une bien belle rencontre avec un champagne sérieux, vineux au dosage très discret.
La robe est intense couleur rose-grenadine.
Au nez : groseille à maquereaux, fraise des bois accompagné de quelques notes d'élevage et de fumée.
La bouche confirme tous ceci, un champagne assez sec et vineux sans toutefois assécher la bouche, peu d'acidité. Finale persistante sur la groseille et la fumée.
Un très beau champagne rosé, bien plus qu'un simple objet marketing, un champagne de pure plaisir hédoniste.
J'ai rarement dégusté un BSA rosé de grande maison de cette qualité, un régal.

Cdlt,

Jean-Aubert

Un champagne de mon année de naissance, dégusté il y a quelques mois.

Bollinger R.D. 1981 Extra Brut

Assemblage : 65% PN, 35% CH
Dégorgement : le 29 juin 1999
La robe est d'une belle couleur ambrée et la bulle est toujours présente, bien que discrète.
En bouche, c'est un vin ! C'est très expressif, rond, avec beaucoup de matière et une belle vinosité sur des arômes de fruits confits et de légères notes citronnées. Il me semble avoir lu que ce vin n’était pas revendiqué comme une grande réussite par Bollinger, et sans doute à juste titre. Il y a une certaine amertume en milieu de bouche, un côté astringent et la finale est plutôt courte. Mais ça reste toutefois un très bon champagne.
TB+ (16,5/20)

Julien

en réalité, comme d'habitude, Bollinger lors de la commercialisation du Grande Année 1981 (autour de 1990), avait conservé quelques milliers de bouteilles pour les faire vieillir quelques années supplémentaires et les commercialiser ensuite en RD. C'est donc que le vin avait jugé après 7/8 ans de vieillissement comme apte à vieillir harmonieusement 4/5 ans de plus et digne d'être présenté comme RD. Mais le vin avait jugé ensuite comme très fermé, dur, pas en mesure de sortir en RD autour de 1995, le 1982 lui avait été préféré. Puis, à l'apporche de 2000, Gérard Liot lui avait trouvé, à sa grande surprise une vraie harmonie et le RD 1981 était devenu la contribution Bollinger au passage à l'an 2000...

Je ne l'ai pas goûté depuis longtemps et peut-être qu'aujourd'hui, d'un naturel un peu dur, il ait à nouveau (définitivement ?) perdu son harmionie et se présente désormais comme un peu dissocié... 1981 ne reste pas comme un millésime exceptionnel.

Amicalement.

Bollinger Cuvée Spéciale
Après une dégustation d'une cuvée Substance de Selosse et d'une Grande Cuvée de Krug, nous terminons par un champagne à majorité pinot noir, théoriquement de moins noble caste que ses prédécesseurs et nous le ressentons effectivement dans le verre. Un beau champagne, puissant, avec un parfum de raisin, de petits fruits rouge, … mais qui pâtit du passage du Selosse et du Krug. Il semble un peu bourru et court par rapport aux vins précédents.
Accord pas terrible avec une omelette aux truffes… non pas à cause du vin mais plutôt à cause du plat, les truffes étant très peu parfumées .
14,5/20

Cordialement

Raoul

Bollinger Spéciale Cuvée,

Bouteille qui m'a déçu, je lui ai trouvé un côté pas mûr et une acidité tranchante malgré la finesse et l'élégance générale dont il faisait preuve,
Sans doute un dégorgement trop récent?
A revoir,

David

Dégusté hier après Bérèche extra brut réserve(), j'ai trouvé ce champagne grossier avec un dosage poussé, un coté boisé assez prononcé et une bulle très présente. Pour info ce champagne a été bu à la Réunion, peut être que le dosage n'est pas le même à l'export??

Franck

Franck,
Un dosage excessif est inhabituel sur le Spécial Cuvée de Bollinger, et je ne pense pas qu'il varie selon les années.
Par contre ce qui varie, c'est évidemment l'assemblage des millésimes.
Je n'en ai pas goûté récemment...

franck974 écrivait:

---

> Dégusté hier après Bérèche extra brut
> réserve(), j'ai trouvé ce champagne grossier
> avec un dosage poussé, un coté boisé assez
> prononcé et une bulle très présente. Pour info ce
> champagne a été bu à la Réunion, peut être que le
> dosage n'est pas le même à l'export??
>
> Franck

Le problème vient du fait que tu as dégusté le Bollinger après un extra brut ( soit moins de 5 grammes par litres... ) les extras bruts sont des champagnes d'esprit, " d'été " on aime leur fraicheur lorsqu'il fait chaud, Bollinger fair des champagnes riches qui sont plus des champagnes de " corp " que l'on apprécie mieux l'hiver...

Bonsoir cyril,

Nous sommes actuellement en hiver à la Réunion!!! mais je me demandai si le dosage pour les vins à l'export n'était pas augmenté ou alors un problème de transport ( container non climatisé)

Franck

Ayant la chance d'avoir un père amoureux de la maison Bollinger,j'ai eu, a de nombreuses reprises, la chance de boire le BSA,et le place comme le meilleur que j'aie pu gouter (meme si il me reste beaucouuuuuuuuuuuuup de BSA d'autres maison a déguster)

Pour mes 20 ans,(il y'a 10 jours),J'ai eu le plaisir de déguster le Bollinger RD 1996,et je profite de ce flacon exceptionnel pour tenter de vous livrer mon tout premier CR.(il faut bien se lancer...)

Robe : Jaune paille,dense,brillante,les bulles fines en colonne,qui s'estompent beaucoup plus rapidement dans le verre que le BSA de la meme maison.

Nez : Trés aromatique,fin déja aprés quelques minutes,on est plutot sur des notes d'agrumes(pamplemousse plus que citron vert),avec un peu d'aeration et de rechauffement,de legeres notes de fruits jaunes se dégagent (poire,mais surtout peche),avec un coté flleur blanche trés agreable,en supplement d'une touche d'amande et de chene,pour équilibrer tout ca.

Bouche : Trés puissant,vinosité apparente, propre a la maison Bollinger je crois,il est frais,avec une longueure en bouche impressionnante,laissant sur la langue et le palais,un équilibre parfait...

En bref,l'amour du Bollinger,pour sa puissance,et son equilibre,se transmet. Pressé de pouvoir découvrir d'autres bouteilles de cette meme maison( rosé ?),et d'affiner ma connaissance dans le vin,et particulierement le champagne.

Kévin

Merci pour ce CR. Tu peux en effet decouvrir le rosé pour te faire ton propre avis. Il est un peu gadget selon moi. Pour un prix presque similaire, tu peux essayer un Grande Année.

Un crime d'ouvrir un RD 1996 aujourd'hui... Ces vins ne s'expriment au mieux qu'aprés 20 ans de cave. Je suis toujours étonné de voir que ces cuvées sont consommées toujours trop tôt. Moi qui hésite encore à ouvrir mes 1988...

Bonnes découvertes dans l'univers passionnant du champagne et un conseil : sortir des grandes marques et aller chez les "petits" dont certains produisent de remarquables produits pour beaucoup moins chère que les cuvées dites de prestige des grandes maisons.

Cdt,

Riedel écrivait:

---

et un conseil : sortir des grandes
> marques et aller chez les "petits" dont certains
> produisent de remarquables produits pour beaucoup
> moins chère que les cuvées dites de prestige des
> grandes maisons.
>
> Cdt,

Oh,

C'est vrai ?, je n'aurais jamais cru... !
C'est une vrai bonne nouvelle, moi qui choisissais uniquement en fonction des "marques", on m'aurais donc menti depuis plusieurs années

Bienvenu sur LPV.

Eric

+1 Eric

S'agissant des cuvées RD, il ne fait pas de doute qu'elles s'améliorent avec le temps. Mais de là à parler d'un crime quand on les boit dès leur commercialisation. Le principe de la cuvée RD n'est-il pas justement de pouvoir apprécier le bénéfice de l'effet "Récemment Dégorgé" en la dégustant tout de suite ? La sortie d'un RD signifie d'ailleurs généralement que Bollinger estime que le vin est prêt à être dégusté.

---
Julien

Je trouve que Bollinger RD 1996 est une de celles qui offrent le plus de plaisir parmi les "grandes cuvées" de Champagne , dans ce millésime .

Riedel,

Tu peux m'expliquer l'intérêt d'acheter une cuvée RD et de la laisser vieillir 20 ans en cave, alors qu'on peut acheter une Grande Année beaucoup moins cher ?

Luc

Juste pour me faire l'avocat du diable, il y a quand même quelques différences entre un RD et une Grande Année non ?
- Le dosage en particulier, vers 3.5g/L pour le RD, vers 7-9g/L pour la Grande Année.
- Le fait que la cuvée RD vieillie sur lies plus longtemps. J'ai aucune idée de impact entre un vieillissement sur lies et un vieillissement une fois dégorgé mais ça donne peut être une différence.

Bref, qui nous fait une comparaison GA1997 et RD 1997 ??

Boris

Quant à hésiter aujourd'hui à ouvrir des 88, on peut aimer les vins mûrs mais faut quand même pas pousser mémé dans les orties...
Que 88 ou 96 puissent être conservés, pour voir, aucun doute, qu'on ne puisse pas les boire aujourd'hui, faut quand même pas pousser !

Pour le comparatif Grande Année et RD du même millésime au même moment, j'ai eu l'occasion de le faire sur au moins 6 millésimes et plusieurs fois pour chacun, pour mon goût le constat est clair, Grande Année est toujours plus harmonieuse, assise et fait plus jeune ! Etonnant non. Le plus flagrant était sur le 88. Le RD 88 dégorgé depuis près de deux ans paraissait un peu poussif, sans tonus alors que la Grande Année avait cete tension, cette vigueur caractéristiques du millésime.

Amicalement.

Luc Javaux écrivait:

---

> Riedel,
>
> Tu peux m'expliquer l'intérêt d'acheter une cuvée
> RD et de la laisser vieillir 20 ans en cave, alors
> qu'on peut acheter une Grande Année beaucoup moins
> cher ?
>
>
> Luc

Je te renvoie à l'action des levures avant dégorgement. Aprés, tout est question de goût. Et puis il ne s'agit pas de garder 20 ans ce type de vin en cave ! Mais d'une manière générale, depuis une dizaine d'années, les maisons dégorgent leurs vins et les mettent en vente bcp plus tôt que précédemment. Par exemple, pour le RD 88, il y a eu plusieurs "vagues" de dégorgement. Les premiers datent de 1998 et les derniers en 2001. En comparaison, GA est dégorgé à 5 ou 6 ans. Sinon, question prix, il y a longtemps que ces cuvées ne sont plus intéressantes. 100€ pour une GA, je ne vois pas trop pourquoi mais bon...