Clos des Lambrays 1999.
Dégusté à 16°
Pas de carafage
Couleur : claire, quelques traces d'évolution
Nez : un peu en retrait`
Bouche : très grande longueur; grande buvabilité. Un très grand bourgogne (enfin !)
Mariage impeccable avec un rôti de sanglier.
nb : bouteilles acquises grâce à feu MV. Ce vin n'avait, alors, reçu que des louanges.

Robe nette avec à la fois quelques reflets violets et un semblant de brun !

Un nez très de belle intensité, pur et net : framboise, épice, léger goudron. C'est encore un peu simple mais malgré cela on sent déjà une belle profondeur.
En bouche, c'est harmonieux avec une acidité au cordeau qui demande encore à se fondre.
Ce qui me frappe : une densité suave et très subtile, la matière est là, il y a là une grande finesse dans la structure. On retrouve dans ce rouge ce qu'il y a de cristallin dans des grands blancs. Il y a comme une pureté de roches ( moi, ça me parle car je l'ai bu, vous ? ).
Bonne finale.

Ce vin présente à mon sens une structure superbe bâtie sur une grande finesse mais pour l'heure le tout manque de compléxité aromatique.

Jmm

J ai eu la possibilite de le gouter en magnum lors de mon passage en mai dernier- J ai ttoive ce vin hors norme : puissant, delicat, fin equilibre. J ao ete frappe par la qualite du tanin qui eclatait en milieu de bouche. J ai ressenti une sensation particuliere que je n avais jamais connue sur un grand bourgogne. J ai eu la meme sensation qu avec un grand cru de margaux.. Par contre j ai trouve comme vous qu il manquait a ce stade de gout. Le 2009 goute en premier sera de la meme trempe avec un nez moins sudiste

Puligny-Montrachet "Clos de Cailleret" Domaine des Lambrays 1995

972chr écrivait:

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> Un bien beau moment que ce merveilleux premier cru de 1995:nez de brioche, minéral bouche profonde, élégante équilibrée avec des aromes de fleurs blanches, de brioche avec une grande minéralité.
> Un très grand vin dont le pédigré est vraiment dans la bouteille.
> Merci à Monsieur Brouin pour faire de tels vins.
> Christophe

De mon côté, j'ai eu affaire à une bouteille nettement plus fatiguée (achat récent chez un caviste). A l'ouverture, j'avais très peur : la robe dorée me rappelait furieusement les nombreuses bouteilles oxydées qui m'ont poursuivi récemment. Le nez est également inquiétant : un rancio assez fort. En bouche, par contre, le vin, peu aromatique, se distingue par une belle texture, avec encore un joli soupçon d'acidité.

Et avec l'aération le vin devient un très joli exemple de vieux Bourgogne, avec un nez de champignons (voire de truffe) et une bouche vineuse et bien équilibrée. Je n'ai pas ressenti le côté floral et minéral mais ma bouteille faisait 10 ans de plus que son âge. Mais elle m'a plu quand même. TB/EXC.

Ralf

PS: on pourrait donc parler d'oxydation "accélérée" plutôt que "prématurée"

Clos des Lambrays 2007

Eh bien, le sort s'acharne sur moi encore ce soir avec cette
bouteille de Clos des Lambrays 2007. Aucun nez, une bouche
acide et sans matière, aucun fruit. Rien est en place, rien est
là. On le confondrait avec un mauvais bourgogne régional ! Et
pourtant, le 2004 m'avait donné tellement de plaisir ! parmi
les meilleurs bourgognes que je j'ai jamais bu. Bref, ce soir
j'ai dû encore croiser un chat noir avant de choisir ma
bouteille ! C'est la loi des série...

c'est pas un peu tôt pour 2007? surtout pour ce cru...
je ne compte pas toucher aux miens avant 5-7 ans

Guillaume,

Je suis de ton avis

Bien cordialement,
Thierry Debaisieux

Absolument d'accord, c'est beaucoup trop jeune même sur un millésime plus faible comme 2007 !
Salutations vineuses,

Christophe

Si le Clos des Lambrays 2007 ne pas fait très forte impression l'an passé, j'aimerais toutefois bien trouver un Bourgogne générique équivalent...

Bien cordialement.

Lionel

moi je suis surtout perplexe sur le millésime 2007 en Bourgogne...

2006 et 2008 me semble d'un tout autre niveau.

blackmania écrivait:

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> moi je suis surtout perplexe sur le millésime 2007
> en Bourgogne...
>
> 2006 et 2008 me semble d'un tout autre niveau.

Et ben détrompe toi, 2007 a ses charmes. Ensuite 06 et 08 sont encore 2 millésimes qui n'ont rien à voir.

Tiens ben pour avoir ouvert un 2006 vendredi, je confirme que c'est beaucoup trop tôt!!
Je n'avais pas de carafe, le vin à été ouvert 5 heures avant, les tannins sont encore "trop" présent mais quelle matière, le fruit est pur et l'équilibre déjà superbe!!!!
Un futur grand vin sans hésiter!!!
Je ne toucherais pas mes autres flacons avant 5 ans...

PS:j'avais goûté le 2008 en début d'année, comment dire, c'était un vin déjà superbe avec un équilibre et un touché de bouche ( soyeux ???) que j'avais rarement rencontré avant!!!!

Bien cordialement,
Steeve

Si le premier nez est un peu déroutant, c'est lié à une pointe de réduction qui disparaîtra rapidement à l'aération. On se trouve devant un vin tout en délicatesse, tant au niveau de la robe de faible intensité, que du nez, complexe, fin, fruité et floral, à l'élevage totalement intégré. Confirmation en bouche, dans un style fin et élancé, sans aucune esbroufe, superbement équilibré et long, qui a fait l'unanimité. Superbe.

Luc

Luc,

Je me retrouve dans ta description de ce millésime que j'avais trouvé meilleur que 2002 et 2003 bu le même soir(tu)
Sa grande finesse avait fait l'unanimité.
Salutations vineuses,

Christophe

Je me retrouve dans ta description de ce millésime que j'avais trouvé meilleur que 2002 et 2003 bu le même soir écrit:

est-ce parce que la plupart des 2001 sont prêts à boire alors qu'il faut encore montrer de la patience avec les 2002 ou parce que le vin semble moins bien réussi ?

une tierce personne m'avait aussi fait part de sa déception face à Clos des Lambrays 2002 ...

Bonjour

Je trouve aussi pour ma part, le millésime du Clos des Lambrays 2001 magnfique à la foi fin mais long et racé, très harmonieux; par contre un peu déçu par les 2003 goûté récemment. Manque de précision et de netteté; effet du millésime probablement ?
Cordialement.

C'est vrai que 2002 ne m'a jamais marqué sur les 3 ou 4 fois que je l'ai gouté, il me reste 3 bouteilles que je n'ose touché pour l'instant...
Salutations vineuses,

Christophe

Clos des Lambrays 2002 Magnum

Bu hier soir, accompagné d'un filet de cabillaud et d'une sauce au vin rouge et aux lardons.

Carafée 1h.

Robe: Très peu d'évolution.

Nez très flatteur, avec une petite pointe d'épice et un fruité encore débordant. Légère évolution vers des arômes de sous-bois. Très agréable.

En bouche, tant la largueur que la longueur sont magnifiques. Beau pinot plus construit sur la finesse que sur la puissance.

TRES BIEN++

Domaine des Lambrays Puligny-Montrachet "Clos du Cailleret" 2007

Un vin très élégant, à la fois très fruité (poire) et "minéral" au nez et en bouche, avec une grande pureté aromatique. Je suis séduit par la texture très raffinée, l'acidité bien ciselée et la grande persistance fruitée. EXC

Si l'on veut lui trouver un défaut on pourrait lui reprocher un certain manque de corps.

Déjà délicieux aujourd'hui (ouvert hier) il se gardera encore quelques années mais je ne suis pas sûr que la complexité potentielle de demain sera supérieur au charme d'aujourd'hui.

Ralf

Domaine des Lambrays, Clos des lambrays 1997 :

Robe sombre, grenat. Au nez des arômes de fruits noirs et de fruits confits, de l'humus, des champignons.

En bouche, c'est grand ! Une matière très présente, soyeuse, tannins fondus, sur des arômes de fruits noirs compotés, de cerise, des épices également, un vin à la fois d'une grande classe mais avec de la puissance qui lui confère une jeunesse. Difficile de lui donner son age.

Une finale d'une longueur interminable qui évidemment pousse à se reservir mais aussi à savourer ce magnifique nectar.

Un grand moment passé avec un grand vin. Superbe.

Bouteille avec un bouchon impeccable et un niveau optimal...bien avant son classement en grand cru.

Robe bizarement peu évoluée. Nez très évolué, lui, tuilé, potiron, grenadine, girogle et cannelle. La bouche est d'une belle fraîcheur avec une attaque très lisse qui fait place une effusion sur le girofle, le potiron et le cuir usé des soirées SM. La finale fine sur la tuile et la fraise ne rend pas le vin aux fraises et nous met à l'abri de la tuile.

Un vin habité, mais par qui?

le cuir usé des soirées SM.

On sent l'habitué...

On sent l'habité...:)o

Deuxième bouteille et deuxième déception

Le vin est assez corpulent, mais il possède une trame très (trop) acide à mon gout qui prend le dessus.

Bonjour,

je ne vois aucune mention (récente) du millésime 2000... Qu'en est il ?

merci beaucoup.

Partageant mon diner avec un inconditionnel du Bordeaux qui me reprochait mon manque d'enthousiasme pour le château Tablot 1999 qui s'épanouissait dans nos verres, je me décide à ouvrir une bouteille de Bourgogne pour illustrer par la pratique la supériorité aromatique du pinot noir sur le cabernet... J'ouvre donc un Clos des Lambrays 2002 : robe tuilée, brillante... Le nez est légèrement animal sans connotation péjorative, type lard / cuir, avec des notes épicées mais les fruits ne sont pas aussi éclatants que je l'espérait. Les tanins sont assez doux même si ils pourraient être plus fondus. La cerise à l'eau de vie montre le bout de son nez à l'aération sans pour autant prendre le dessus des épices... Belle longueur et persistance des aromes en bouche tout à fait appréciable.

De fait, le débat que j'avais imaginé être dominé par la Bourgogne s'est transformé en match nul, chacun des 2 camps faisant preuve d'un charme et d'une maturité équivalente, tout en jouant dans des registres différents. Le Clos des Lambrays m'a semblé bien ouvert, sans avoir peut-être le charme que son illustre voisin mais il m'a involontairement conforté dans l'idée que les vieux Bordeaux et Bourgognes sont bien moins évidents à distinguer à l'aveugle qu'ils ne le sont dans leur prime jeunesse...

Luc Javaux écrivait:

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> Pour ma part, j'ai comparé à deux reprises le 2001
> avec le Clos de Tart du même millésime, et le Clos
> des Lambrays n'a jamais été ridicule, ayant même
> été préféré au Clos de Tart lors de la seconde
> confrontation

La même confrontation a eu lieu ICI . Personnellement, j'ai préféré le côté extrêmement élégant et séducteur du Clos des Lambrays, surtout au niveau du nez, d'une richesse fruitée et d'une complexité vraiment hors norme. J'ai trouvé le Clos de Tart plus strict, plus masculin, plus sombre, mais je me souviens d'un nez très pur sur les fruits noirs, et d'une bouche alliant puissance et finesse, bref d'une équilibre parfait. En conclusion, Clos des Lambrays 2001 pour le plaisir immédiat, Clos de Tart 2001 pour son potentiel et son équilibre que je qualifierais de "cas d'école".

JC

Clos des Lambrays 2006

3ème rencontre avec ce vin dans ce millésime ... rencontre complètement ratée

nez complètement dominé par les notes d'élevage, bouche sur le fruit terminant très courte sur la rafle
en l'état un vin schizophrénique (dissocié ;-) ) qui ne m'a procuré aucun plaisir
contraste curieux avec les dégustations précédentes bcp plus positives

c'était la rubrique: Bourgogne, maîtresse difficile

il est urgent d'attendre

Bonne année 2013 à tous -D

Bonjour, Claude.

Hier, j'ai failli remonter cette bouteille de la cave avant de craquer pour une Brocarde 2003 de Villard, superbe.
J'ai bien fait de changer d'avis

Bonne année,
Thierry

Pareil !!

bien faillit lui faire un sort aussi !

et puis j'ai choisi un Savigny les beaune de E. Rouget 2000 très ouvert et parfait actuellement.

Merci pour ce compte rendu !