Sincèrement je peux comprends que Cornélie ne plaise pas à tout le monde, comme c'est le cas de n'importe quel vin (le contraire serait d'ailleurs dommage pour la diversité de goûts et de saveurs). Ce que je ne peux pas comprendre ni non plus accepter, c'est ce genre de commentaire (réf. au commentaire sur le blog de FGSuperfred) inutilement agressif et surtout vide de tout début d'argumentation structurée...

Ceci dit, revenons donc à Cornélie et à mon interrogation relative au niveau qualitatif des divers millésimes. A votre sens, est-ce que 2007 est d'un niveau inférieur, proche, similaire ou éventuellement supérieur aux 2006, 2008 et 2009 (même si c'est probablement un peu tôt pour juger)?

Cordialement,
Philippe

Salut Philippe,

Ah je vois que tu as ouvert la bouteille que je t'ai donnée :-). Je n'ai pas le recul des grand dégustateurs d'ici mais a mon avis le 2007 est un petit cran au dessus de 2005 (un peu plus de matière). Les tannins vont a mon avis se fondre. Le 2006 est pour le moment assez fermé et moins prêt a boire que le 2007. Toujours mon avis et j'ai plus de peine a juger le 2006. Il faudra que je le goutte a nouveau. D'après notre ami Patrick, 2008 est supérieur à tous les millésimes précédents, ce qui est de même pour 2009. Il continue sa progression, mais ou vas t’il s’arrêter ? Je vous mets en copie les commentaires de dégustation de Jacques Perrin concernant le 2009, j'espère que Patrick n'y voit aucun inconvénient

"Ce produit est bio. Note de Jacques Perrin : 90/100. Visiter son blog

Dégustation : Voilà sans doute un des plus jolis rapports prix/plaisir de tout le Médoc ! A l’heure où les crus les plus prestigieux affichent des prix insolents, l’amateur de belles découvertes devrait s’intéresser de près à un tel vin : précédé par une robe profonde, le profil aromatique mûr, intense, sur des notes de fruits noirs et une touche noble de cèdre. Le corps est dense, articulé autour d’une très belle trame avec une chair très présente, sans lourdeur. Continu, il présente une finale soutenue, fraîche, aux notes de réglisse et de café grillé. Un placement “coup de cœur” et, donc, un achat très recommandé !"

Salutations

Pascal

Les première critiques commencent à poindre sur les vins de ce domaine, il est temps de passer quelques bouteilles en revue.

Haut-Médoc chateau Cornélie 2005 (75cl)

Vendredi soir, ouvert 2 heures avant le repas et épaulé (+jeté derrière la cravate). A l'ouverture, température de cave (15°C) : Agréable parfum de fruits rouges, en bouche l'attaque est souple, un peu fluide mais se fait rattraper par l'astringence de petits tanins très fins mais qui racourcissent la finale. A ce stade, je redoute le jugement des oiseaux de mauvaise augure. Le goût de fruits rouges s'est développé avec l'aération et prend le dessus sur l'astringence finale qui s'estompe. A table sur des grillades d'agneau, on démarre piano, la bouche est fluide mais fruitée et équilibrée. Puis à mesure, les verres se vident plus vite. Oubliée la sécheresse initiale, le vin s'est totalement ouvert. Nous pleurons la bouteille vide, j'aurais ouvert un magnum, il y passait tant le vin se sirote pour lui même en fin de repas.
Je ne sais pas si le vin s'est ouvert depuis ou si l'accord sur le plat était moins réussi mais la bouteille bue il y a quelques mois était moins aboutie. Dans l'état, le vin est très bon avec une petite aération. Il tiendra sûrement encore un moment.

Haut-Médoc chateau Cornélie Amabilis Vinea 2006 (75cl)

Tant que je gagne, je joue ! Dimanche midi, "PMG", bouteille remontée de la cave et épaulée pour 1 à 2 heures. Au débouché, le nez est plus complexe que le Cornélie 2005, difficile de décrire mais plus de profondeur et des arômes sur le cuir et le tabac. En bouche, une forte astringence s'empare sévèrement de mes papilles mais les tanins sont plutôt fins et relâchent (juste un peu) la bouche pour apprécier une finale longue et fruitée. A l'aération ça évolue doucement. En bouche, il y plus de matière que le Cornélie, beaucoup de fruits. A table, sur une côte de boeuf grillé, le vin se laisse boire et accompagne surtout bien la viande. Le reproche que je lui fais est que l'astringence ressort dès qu'on boit une gorgée sans viande. C'est un vin correct, plus prometteur (il semble avoir la matière pour attendre encore 2-3 ans que les tanins se fondent) que vraiment agréable. En l'état, je ne vois pas la justification de cette cuvée spéciale par rapport à la cuvée "de base" (goûtée sur 2007 et 2005) mais laissons faire le temps. Rendez-vous d'ici 1 an ou 2 pour voir.

En résumé, si l'Amabilis me laisse une impression mitigée, je suis enthousiasmé par le Cornélie 2005.

Bonjour Christophe,

je découvre mais avec beaucoup plus d'intérêt l'évolution de mes vins, très important pour moi afin de comprendre ce qui a été positif et ce qui ne l'a pas été. La façon dont je les ai conçus n'est pas vraiment traditionnelle, j'essaie d'apporter tous les ans un bon lot de nouveautés ou surprises dans la manière d'aborder le millésime et ce , rien que pour mieux comprendre (enfin, essayer....) comment donner le meilleur raisin et le vendanger à la meilleure des dates: celle de la vraie maturité, pas une de celles psychologiques qui font rentrer le raisin et se sentir "sauvé" d'avoir vendangé....

Pour Amabilis Vinea, je l'ai pensé et réalisé d'un mode de vinif qui ne se pratique pas, mon but étant de chercher à donner la possibilité d'avoir un vin très expressif sur ce côté fruité que l'on affectionne tant. Mon ami œnologue, après s'être arraché les cheveux, a été lui aussi très surpris du résultat, avec 11 barriques de départ, il n'y en a eu que 7 à l'arrivée, 3 ayant été écartées, 1 ayant "changé de chemin" car partie en volatile, faut pas avoir honte de faire des essais, ni d'avoir des échecs, c'était à la base une pure folie, mais de la façon dont il a été fait, je suis très satisfait du résultat.

Il est évident que suivre son évolution est plus importante pour mieux comprendre si cette démarche a été judicieuse, je n'ai aucune limite pour élaborer Cornélie, tous les travaux qui me passent par la tête au niveau vignoble ou en vinif, je les mets en pratique, souvent tout est manuel car le manque de finance, de matériel, de place occupent mon quotidien.....

Je ne souhaitais pas en refaire avant plusieurs années, car mon idée première reste dans la volonté de ne le réaliser qu'avec des vinifs originales ou qui ne se pratiquent pas par ici. Cela me permettait aussi de suivre ses premières années de vie, savoir comment il se comporte, comment il évolue, ce qui va ou ne va pas, avec cachée derrière, ma volonté et profond dans ma petite tête: est ce que c'était justifié?........

pour ma part, j'en suis vraiment convaincu, cela reste très formateur, il faut savoir apporter du changement, bien trop souvent on nous pousse à plonger dans la facilité ou à élaborer des vins un peu comme son voisin (grrrr)

avoir un esprit un peu rebelle instruit avant tout, il faut continuer à chercher comment faire pour produire des vins qui nous apportent du plaisir, et ce malgré les difficultés quotidiennes...

(bu une avant hier soir, fraiche dans ces journées de chaleurs, mon avis ne peut compter car on pourrait penser que je ne souhaite pas être objectif, mais état de dégustation classique: surprenant...)

bonne journée

Patrick

Merci Patrick pour avoir pris le temps de cette longue réponse. Je voulais juste dire, peut-être avec des termes maladroits que quand on fait des vins comme le 2005 et le 2007 (certes après le 2006 pour le 2007), il faut être courageux pour chercher à innover et faire autre chose. Continue dans cette voie, j'ai d'autant moins de légitimité à juger que je n'ai pas encore gouté le Cornélie 2006
Et je ne désespère pas prendre du plaisir avec ce vin dans quelques années même s'il a été conçu pour l'expression du fruit.

J'ai enfin pu mettre mes papilles sur ce vin, Chateau Cornélie 2005. Depuis le temps que tout le monde en parle sur LPV, j'avais envie de goûter ce vin, ce fut chose faite cet après-midi chez LaurentM.

Un joli médoc bien fait, avec un nez toujours dominé par l'élevage (arômes de réglisse), avec en toile de fond de beaux arômes de fruits noirs. En bouche, de la matière, des tanins soyeux, et un bel équilibre alcool-acidité-tanins, qui en font, selon moi, un médoc assez typique et classique, de belle facture.

Sachant qu'il s'agissait apparemment du premier millésime de Patrick, je dis "chapeau bas!", et je me réjouis de goûter les millésimes suivants, dont on dit qu'ils sont en constante progression.

JC

qui en font, selon moi, un médoc assez typique et classique

Salut JC !

Tu trouves que Cornélie est un médoc typique et classique ?

Pas Cornélie en général, mais ce 2005, dans les conditions dans lesquelles je l'ai dégusté, oui. Ce que je veux dire par là, c'est que j'y ai trouvé les arômes typiques, y compris au niveau de l'élevage, la structure, la matière, etc.

JC

Ja partage l'avis de JC, je trouve un grand classicisme dans la production de Patrick, sauf que ce qui peu amener sur une fausse piste c'est que dans cette gamme de prix on a pas l'habitude de tomber sur un vin "industriel".

c'est que dans cette gamme de prix on a pas l'habitude de tomber sur un vin "industriel".

Tu es sûr que tu ne veux pas dire l'inverse ?

Le vin de Patrick ressemble assurément à un Bordeaux, mais on ne ne songe pas forcément à un Médoc, le Cabernet sauvignon n'étant pas vraiment dominant.

Il y a trop de fruit et pas assez de bois pour évoquer un médoc classique

Eric, en effet il fallait lire "non industriel".

Michel,

il est vrai que dans mon esprit, "médoc classique" n'implique pas nécessairement excès de bois et manque de fruit.

Eric,

En dégustant ce 2005, je pense que je l'aurais en tout cas mis sur la rive gauche à l'aveugle. Maintenant, qu'il y ait moins de cabernet que dans d'autres, je ne pense pas que je l'aurais décelé. Mais c'est vrai qu'il y avait une belle rondeur qui faisait penser à la présence d'une bonne proportion de merlot.

JC

chateau cornélie 2006 haut-medoc :
un nez vérouillé à double-tour ou l'on devine des senteurs rappelant la mûre, le sous-bois et un peu de cassis
en bouche... c'est complètement vérouillé, la matière est là mais quid de l'équilibre et de l'acidité , ça restera sans réponse et je comprend la frustration de ceux qui en sont déçus, même si je sais qu'il faut attendre, les tanins sont durs et la bouche finit sur une légère âpreté ce que j'ai déja remarqué sur pas mal de medoc de ce millésime
je n'ouvrirai pas ma prochaine avant 2/3 ans au moins
assez bien sans plus !
n'y touchez pas en ce moment sous peine de déception !

4h.........trop tôt
5h......... encore quelques minutes
6h, bon mon gars, là, faut y aller, tu t'es bougé toute l'année pour ce matin et une bonne quinzaine qui vont suivre, haaaaa, l'aboutissement du 6ème millésime............ déjà.........

chai préparé hier, pas besoin d'y aller ce matin, ce ne sera pas le cas ensuite.

Zozo chante comme tous les matins, être chanteur réveilleur de vendangeur Haut-Normand (entre autre..), faut de la pratique, ils devraient venir....bientôt (il chante maintenant comme Barry White....les veinards ces Haut-Normands)

2010, déjà 6 ans que je cours dans tous les sens entre vigne et chai, le travail au vignoble, la réflexion pour ne produire qu'en quantité limité afin de permettre la concentration naturelle sur pied, le travail de sol, mes premiers pas en biodynamie..........tout avance, parfois à pas de géant, parfois, trop souvent à la main par manque de petit matériel, aussi par manque de connaissance (mais que font ces foutus formateurs pour pondre un stage sur la biodynamie en Gironde....) mais l'envie est la et quelle envie, le bonheur de faire ce que l'on aime.....

je vais surement être un des premiers, mais le raisin est super beau, mur, en témoigne la facile extraction des anthocyanes, les degrés sont élevés, les pépins sont vraiment bons, les peau croquantes, l'état de la vigne m'indique qu'elle est au bout, pas de vigueur excessive, mais pourquoi attendre, le climat ne sait nous indiquer avec certitude sont avenir proche, quelques jours de soleil n'auraient peut-être pas changé ma décision, quand c'est mur, faut y aller. Toutes les analyses nous indiquent un potentiel plus intéressant que les années antérieures, c'est assez incroyable et même surprenant, le temps va jouer beaucoup, le travail réalisé au cours du millésime s'appréciera......s'il a été bien fait

Début donc par Cissac où 2 parcelles sont très belles, les 2 autres d'ici 3 ou 4 jours, les 4 sont à plus de 13.5%V, sur certaines parcelles, je vais encore ramasser que des moitiés de rangs, les différences de terroirs m'y obligeant, j'ai des rangs avec un début de sablo-graveleux, puis vient un sable noir qui conviendrait mieux à de la salade, mais la vigne est là, je fais donc avec (cette partie va surement faire du rosé) et plus de la moitié du rang se solde par de l'argilo-calcaire

la pluie tombée hier n'est pas très inquiétante, à condition qu'elle ne revienne pas tous les matins, les températures annoncées pour les 10 jours à venir ne vont pas dépassées les 20° maximum, ce qui devrait éviter une explosion du botrytis.

J'ai fait le plein de la brouette, va falloir que je pousse cette année, tous les sols étant travaillés, on a vite 2 kilos à chaque pieds. Mon idée de trouver un appareil comme les amis Suisse, Champenois ou autre région que je connais mal où il est utilisé très justement, je parle bien entendu d'une chenillette.....elle me servirait à porter les cagettes de raisins, je pourrai en mettre beaucoup plus (8 ou 10 au lieu de 3) mais surtout ce serait un autre moteur qui fatiguerait.....pas le mien.......

Alors, comme d'habitude, Cornélie sera ouvert à qui veut venir gouter du raisin, gouter à la cuve le jus de raisin avant fermentation, pendant, juste après, ces 4 phases étant très importantes pour découvrir le potentiel du millésime. En principe, nous n'avons rien à cacher, comment vous faire découvrir notre métier si les portes restent constamment fermées, chez moi, c'est ouvert, sauf quand je dors

j'essaierai de faire un petit compte rendu au fil des cuves, vous me pardonnerai si de temps en temps je préfère vite me coucher en arrivant, les journées vont être encore bien longues, surtout à cause de la distance entre vigne et chai

Bonne journée à tous, que la fête commence
(on me pardonnera pour le premier matin d'avoir fait un copier/coller sur les différents sites.....)

Patrick

Patrick,

Ne va pas trop vite : il faut laisser quelques raisins à cueillir aux amis normands

Bon courage Patrick.

Désolé de ne pas te donner un coup de main. Je trinquerai a ta récolte avec un jus d'ananas "made in Cyprius" -D

Claude

Tout comme Claude mais pour moi ce sera une tisane dans les eaux Nigériannes....
Bon courage.

transmis par réseau facebook:

Jacques Perrin de CAVE SA, dégustateur pro:" J'en suis très heureux pour vous, Patrick ! L'autre soir, nous nous sommes régalés de Cornélie 2006 en magnum."

comme quoi....

et aujourd'hui, chamboulement dans le cuvier, haaa, quand on n'a pas de place et que le tank à lait rend l'âme, faut tout sortir pour sa mise en retraite

pat

Patrick,

pour être "fair" (pour le lecteur), il faut aussi noter que le CAVE importe et distribue tes vins en Suisse Romande

Bonne chance pour les vendanges !

Patrick,

Je me joins à la foule pour vous souhaiter bonne chance pour les vendanges. Continuez à nous régaler avec Cornélie!

Loïc Aka Kundelich

bon, demain fin du pinaillage sur les merlots, vendanger les milieux de rangs, ceux souffrant naturellement, les quelques bouts de rangs ou l'eau ne peut s'évacuer (contre la route ou contre un voisin...), les vignes les plus jeunes, avec ces derniers raisins, j'ai essayé mon pressoir cet après midi pour un petit rosé façon bibi, oufff, 2 ans de disette à cause de pas de chance en 2008 car beaucoup trop de couleur soit en saignée soit par pressurage et 2009, mon tank qui tournait mais sans gaz......résultat, FA parti toute seule et odeur vraiment bizarre: direction le caniveau.....

reste maintenant à débuter le cœur des merlots, le temps à l'air de s'arranger, qui ne va pas reconnaitre que nous n'avons pas de chance, il est annoncé dimanche quasiment 28°......je pense en avoir pour 4 jours et on verra ensuite les cabernets qui évoluent sereinement, mais encore un peu de temps...

les premières odeurs fermentaires se dégagent du chai, haaa, que j'aime cette période où on peut savourer le travail fait durant de si long mois. Même si tout ne peut être parfait, même si on repense que l'on aurait pu faire mieux, on savoure ces instants magiques qui voient naitre un nouveau millésime.

Quel meilleur moment que cette période qu'est celle des vinifications pour partager notre plaisir............tous les jours, je bois avec beaucoup de plaisir un verre de "bourrut", il y a seulement 10 ans, jamais je n'aurai cru en boire fait avec des raisins rouge, moi qui ai baigné dans les liquoreux

les journées sont longues mais tellement bien remplies, une chose ne change pas et ne changera jamais, le plaisir et la chance de faire ce que l'on aime

bonne soirée à tous

patrick

Amabilis Vinea 2006

Un vin d'amis, pour amis, j'ouvre donc une bouteille pour un ami proche qui a perdu son père la semaine passée.
Nez lacté, sur des relents de poudre de riz, avec une petite touche de champignon. Un nez assez en dedans.
Bouche fluide, pas très longue, mais bien en place. Le côté "lait en poudre"' reste présent tout au long de la bouteille.

Je ne sais comment déchiffrer ce vin en ce jour. Je pense qu'il ne faut pas l'analyser trop en détail pour le moment.

Malgré un nez un peu pourri par le rhube,je n'ai pu résister plus longtemps à découvrir ce 2008,en fait malgré cette attaque de mes récepteurs nasaux je n'ai pas différé la découverte prévue de ce millésime.
Le flacon a été carafé 2 heures dans la cave.
A peine le premier verre servi malgré mon handicap le fruit explose hors de la carafe.
Le bouchon est impeccable,la couleur est très sombre au centre du verre et violine sur le bord..
Le nez dévoile un beau cassis crémeux en attaque puis il passe sur un fin boisé et des notes de framboise et un peu de chocolat.
L'agitation amène et renforce la framboise qui devient dominante au nez ce qui fait que durant quelques secondes cela m'évoque le gamay bien mûr dans ce qu'il a de plus noble!
La bouche a une attaque souple ronde et fruitée sur la framboise et le cassis alors que sa fin se place sur le chocolat noir un peu amer avec encore des tanins très fins.
Un bien beau flacon déjà très agréable et dominé par un fruit superbe.
Bravo Patrick.
Cordialement

A lire ton cr Denis, je ne peux que me rejouir de recevoir mes dives bouteillesB)
Amitiés,

Christophe

Comme ton impatience est justifiée mon ami! Mais patience!
Denis

Denis
C'est inhumain de décrire un aussi beau vin aussi vite.
En tout cas, cela fait saliver....
Heureusement, mes 2008 sont toujours dans le chai.

Claude

Claude,je peux t'assurer que ma description n'est aucunement indulgente,en ce qui concerne Cornélie ,de plus il se trouve que j'ai eu l'occasion de découvrir quelques 2008 et parmi eux de grands noms et d'encore plus grandes notes,je les ai tous trouvés marqués par une acidité fort dérangeante qui à mon sens ne se fondra pas,consoles toi en te disant que tes précieux flacons n'ont pas fini de t'offrir un immense plaisir.
Amicalement à toi Denis

Il faut croire qu'il s'est amélioré ces derniers mois, ce 2008. Car celui que j'avais ouvert en juin dernier était sympa, mais difficilement comparable à des "grands noms". Il faut croire que tu n'est pas tombé sur les bons (Palmer, Pontet Canet, Lynch-Bages, Ducru Beaucaillou par ex).

Il va falloir que je patiente pour regoûter : mes bouteilles sont pour l'heure toujours en Dordogne

Salut Eric
Je n'ai pas touché dans mon verre tous les grands noms que tu cites mais j'ai eu l'occasion de goûter tout de même:
Gruaud, Brane Cantenac,Lascombes,Lagrange,Fombrauge,Grand Corbin Despagne que je sais orthographier correctement maintenant,BSB,La Fleur de Bouard et..............................Angelus!
Très grosse déception sur Smith Haut Lafitte marqué par une acidité forte conférant à la verdeur,je ne sais sur ce que j'avais dans le verre comment il a pu obtenir 93/95 de certains dégustateurs?
Pour Lynch Bages qui était présent également,je n'ai rien noté et n'étant plus certain de l'avoir eu dans mon verre je préfère m'abstenir de commentaires plutôt que de médire
Amicalement à toi Denis