Tu as raison Claudius, il vaut mieux éviter les intermédiaires parce que non seulement ils se sucrent au passage, mais à chaque fois il faut ajouter la TVA(ddd)...
Exemple: le w-e dernier la Petite Sibérie (2001) coûtait en Belgique 200€(ccc) chez le caviste. Olivier s'est informé des offres en primeur :
- Vieilles Vignes 2002 : 20,00 €
- Clos des Fées : 40,00 €
- Petite Sibérie : 160 € (aaa)
Je ne pense pas que le caviste ait une marge de 40 euros sur cette bouteille.
Ce caviste la vend à 200 euros mais, dans ces 200 euros, il y a la tva qui n'entre pas dans sa poche mais dans celle de l'à‰tat.
Et puis, il faudrait connaître le prix auquel il a obtenu ce vin pour apprécier sa marge.
Petit rappel pour vos calculs: la TVA est une taxe sur la valeur ajoutée et l'assujetti peut déduire la TVA payée à son fournisseur.
Dès lors dans votre exemple où le caviste achète une bouteille à 160 EUR TVA comprise et la revend 200 EUR TVA comprise, voici les flux réels correspondants (TVA à 19,5 %):
- le viticulteur va devoir payer 26 EUR à l'Etat et aura une recette nette de TVA de 134 EUR.
- le caviste aura payé 7 EUR de TVA pour la bouteille à l'Etat (33 EUR à payer mais 26 EUR déductibles) et aura donc une recette nette de TVA de 33 EUR.
Conclusion: il vaut mieux être viticulteur que caviste!(aaa)(aaa)
L'ensemble du raisonnement est correct, la conclusion est loin de l'être.
Alors que le caviste réalise une marge de 25% desquels il faut retirer les frais, il est avéré que la rentabilité d'un domaine vinicole tourne aux alentours de 0 à 5%, frais compris.
La majorité des vignerons de Bourgogne ne vivent pas de leur production, mais du tourisme (maison d'hôtes, ...), idem pour d'autres régions.
Conclusion il vaut mieux se trouver dans la peau d'un caviste qui a un certain succès, plutôt que dans celle d'un viticulteur qui doit investir énormément pour progresser.
Economiquement parlant, on s'entend...
Ceci dit, je rêve de devenir vigneron et de produire mon vin.