Cave Le Potier, élevée en fûts.
La robe est soutenue, dorée.
Le nez est un fin mélange de vanille et de pêche avec une minéralité bien présente.
La bouche frappe par sa rondeur, sa suavité. C'est assez puissant et la finale que j'aurais aimé plus vive présente ce côté salin que personnellement je retrouve dans presque tous les vins du Valais (Mais je ne suis pas le seul, Henrik aussi).
Je me demande si ce millésime 2000 en Valais ne convient pas plus aux rouges qu'aux blancs. On sent la richesse, mais peut-être un petit déficit en acidité. Quoiqu'il en soit et malgré cette réserve, ce vin est très réussi.
Alors cette note saline? Henrik me disait que c'était dû au climat sec et sûrement que 2000 l'a été plus que d'autres. C'est vrai que d'autres cépages que l'humagne présentent davantage cette caractéristique, mais néanmoins, elle était bien présente.
Je suis moins surpris aujourd'hui par cette typicité valaisanne, et je dois dire que je l'ai retrouvée avec plaisir. En tout cas, ce fut un bel accord avec des quenelles de brochet.
il est vrai que je ressent souvent plus de sel dans les blancs valaisans qu'ailleurs
je me disait que c'était à cause du manque chronique d'acidité dans les vins en Valais par rapport à l'Alsace par exemple pour des cépages semblables et que ce manque révélait mieux le côté salin (car un vin est composé de plus de sels qu'une eau minérale de Vichy) mais ce n'est pas du NaCl bien sûr.
Mais cette thèse ne tient pas car un des vins valaisans les plus salé est la petite arvine qui est aussi un des vins les plus acide avec l'heida et la rèze
alors je pense que c'est dû aux sols très calcaires ou au terroir. Quand on ne comprend pas ça doit sûrement être le terroir! Mais la sensation salée dans un vin me délecte et je rouve ce type de saveurs particulièrement intéressantes et facile à accorder avec de la gastronomie en rapport.
Absolument d'accord avec ce côté très agréable à table.
Pour ce qui est du terroir comme réponse à la question de l'inconnu, j'avoue que c'est effectivement une solution de facilité ô combien reposante.
Je n'arrive plus à regarder une salière sans penser au Valais et au sourire d'Henrik quand je lui ai demandé: "Tu peux me passer le terroir s'il te plait?"
Nez intense, sur des notes de noisette, de pêche et d'agrumes. La bouche est à la fois grasse et svelte, avec du gras et de la tonicité. L'ensemble est sphérique, bien construit et ample. Je trouve le vin bien équilibré et je ne constate pas le déficit d'acidité évoqué par Jérôme ci-dessus. Au contraire, l'ensemble est plutôt fringant du milieu de bouche en finale, où je retrouve plus des notes amères que salines.