chateau des tours 2007 côtes du rhône

il est absolument clair que ce flacon aurait du vieillir bien plus. mais en ayant pas mal en cave, je n'ai pu résister à l'envie d'en sacrifier un sous l'autel de la curiosité

bon certes j'aurais pu commencer par 2001, mais je n'en ai qu'une alors...

le nez est très marqué par cette note de fraise des bois écrasées, mais aussi cette fugace note réglissée et une autre plus puissante de poivre, nez partagé entre la puissance des arômes poivrés et la finesse de la fraise

la bouche est d'une belle pureté et finesse : on sent bien la très belle maturité de l'année avec une belle concentration soutenue par une très belle acidité et amertume noble qui donne du caractère à cette bouteille.

les tanins sont certes présents mais très fins et soyeux, nullement accrocheurs, leur donnant un côté esthète gourmand

le côté poivré revient vers la fin de bouche assez longue qui en fait une très belle bouteille en devenir

je foutrai la paix à mes autres flacons pendant au moins 2/3 ans avant d'en regouter une

bien+

Beau CR dans lequel je retrouve les sensations vécues.
Comme toi, je vais les attendre.
J'ai trouvé ce millésime bien plus équilibré que le 2006 sur le plan de l'alcool.
L'équilibre est excellent en 2007.

Juste une question :

Quand on dit côtes du rhône, c'est automatiquement la cuvée avec l'étiquette Réserve ou existe-t-il un côtes du rhône sans cette étiquette ?

Jmm

C'est le seul.
L'autre côte du rhône d'Emmanuel Reynaud c'est le château de Fonsalette

cordialement

eric

Bah moi c'est un vin que je n'ai pas apprécié à ce stade. Certes équilibré mais fatigant, avec pas mal de sucrosité perçue et un côté peu digeste à table au restaurant. Je n'en ai d'ailleurs bu qu'un verre. Assez représentatif de 2007 en fait. Si j'en avais j'attendrai, comme j'attends d'ailleurs tous mes 07 de rhone sud tant ils m'apportent rarement du plaisir actuellement, contrairement aux 07 du Languedoc.

Château des Tours, côtes du rhône blanc 2007

Nez trés riche dans ses parfums. Des fruits jaunes, des notes florales (miel d'acacia) ... mais aussi un peu d'alcool.
Bouche à l'unisson, ample & riche. Finale légèrement chaude & trés amère, qui peut déranger et fatigue assez vite.

Bouteille qui a divisée autour de la table. Certains aiment, d'autres pas, en tout cas personne adore et ça se boit pas à la régalade.

Le CDR blanc comme le rouge doivent se faire attendre. Alors patience !

Château des Tours, Côtes du Rhône, 2007
Goûté récemment m'avait également laissé une impression mitigée. Un peut trop d'alcool, très épicé, très puissant. Demandera sans doute du temps pour s'assagir. En tout cas loin de mes repères chez Reynaud habituellement.

A revoir

Au plaisir,
Julien

Le vin reste agréable, même si les caractéristiques décalées mentionnées par Julien et Enzo sont bien présentes : fort épice, fruit très en retrait, et une sucrosité qui apparaît dès que le vin prend quelques degrés. Egalement de l'alcool présent en bouche, mais bon, c'est mon premier contact avec un vin de Reynaud (indulgence d'une virginité perdue?) et comme petit vin sympa pour accompagner un repas simple, ça le fait tranquillement.
[size=x-small]Et merci encore à Damien (l'autre, Joon1) pour la délicate attention. A un de ces jours![/size]

Château des Tours, Côtes du Rhône, 2007
Goûté ce vin récemment également, je l'ai surtout trouvé trop jeune, dominé par un élevage sur des notes de caramel. Sinon, j'ai trouvé le vin assez puissant et plutôt bien équilibré. Pas d'excès d'alcool ni de sucre, en ce qui me concerne (dégusté assez frais: 15-16°c). Beaucoup de longueur et beau soyeux en bouche.

JC

curieux des notes d’élevage caramélisées dans des vieux foudres.

je suis particulièrement sensible aux notes de "caramel" ou équivalentes et comme laurent je n'ai rien resssenti de tel, de prêt ou de loin
quand à la sensation sucrée, j'aurais éventuellement pu dire en milieu de bouche une sensation doucereuse, mais certainement pas en fin de bouche, pas d'alcool non plus car ça me brûle la gorge (c'est rédhibitoire, vous les auriez déja vues mises en vente )
amicalement
FRED
PS : une chose est certaine les autres vont pioncer un bout de temps, le temps d'écluser les autres millésimes

Oui je sais, j'ai vu les foudres en question lorsque j'ai acheté mes bouteilles . néanmoins, c'est ce que j'ai ressenti il y a quelques jours. En tout cas, pas prêt à boire, enfin, à mon avis. Et une assez longue aération (en bouteille) n'y a pas changé grand chose.

Note que quand je dis "caramel", c'est pour moi une note d'élevage relativement douce, un peu comme à Montcalmès lorsqu'il sort de sa phase "fruit", et donc pas comme le grillé-fumé-café qu'on peut avoir sur des vins "vraiment" boisés.

JC

J'ai goûté ce vin également il y a peu et je rejoins le camp des "sucrosité/alcool", pas vraiment emballé par ce vin. Décidément 2007 en Rhône Sud n'est vraiment pas mon truc (je suis maso vu que je persévère)

Marc

C'est certain que cette cuvée présente un équilibre qui pousse vers l'alcool, c'est pour cette raison , comme je l'ai déjà souligné pour le 2006 et comme le souligne Jean-Christophe en précisant 15/16°, que la température de service joue un rôle majeur dans la perception de l'équilibre.
A 18

Jmm

exactement ton avis Marc.

JC, Montcalmès ça s’explique facilement par l'élevage (fûts d'un ou deux vins ou neuf), pour les tours, là je ne vois pas.

Le caramel c'est forcément de l'élevage ???

Le grenache très mur ne peut il pas donner des aromatiques proches ? (le cacao / chocolat lorsque c'est très mur est pas tres loin je trouve...)

"Le caramel c'est forcément de l'élevage ??? "

si l'on parle de celui en comparaison avec montcalmès, alors oui.
chocolat oui mais moi je n'ai jamais senti de caramel dans un grenache passé en cuve ou foudre. Après comme personne ne sent exactement la même chose, JC a peut-être perçu ce que certains nomment cacao en effet.

Jean-Christophe écrivait:

---

>>
> Note que quand je dis "caramel", c'est pour moi
> une note d'élevage relativement douce, un peu
> comme à Montcalmès lorsqu'il sort de sa phase
> "fruit", et donc pas comme le grillé-fumé-café
> qu'on peut avoir sur des vins "vraiment" boisés.
>
> JC

Je reconnais!! Parfois il y a des notes de caramel dans un Des Tours...
Oui oui Laurent...

ça doit être l'approvisionnement belge jo

M'étonnerait, je suis allé chercher mes bt sur place.... -

Ceci dit, je ne suis pas un expert en reconnaissance d'arômes: j'ai associé ce que j'ai senti à des notes d'élevage de type "caramel", mais il est tout à fait possible qu'un autre, au nez plus fin que le mien, aurait appelé cela autrement et ne l'aurait pas attribué à l'élevage.

Bonne soirée!

JC

Je rejoins la plupart des commentaires précédents sur ce millésime 2007 bu ce midi.
Je pense que la notion de température de service est essentielle pour ce vin.
Pour ma part je pense l'avoir résolue en mettant la bouteille sortie de cave dans un
seau à glace avec une poignée de glaçons (renouvelée souvent vu la température
ambiante ce jour).
De ce fait j'ai pu apprécier une finesse en bouche et une longueur remarquable
sans avoir été dérangé par une quelconque perception d'alcool.

Cordialement
Roger

je l'ai passé au frigo une semaine avant et débouché quelques heures avant à température ambiante (pas élevée en normandie..)
je l'ai peut-être servi plus frais que vous, je ne surveille pas le température, je goute seulement et quand j'estime qu'elle est bonne là je besogne -
je ne met jamais de thermomètre dans le verre, juste mon nez

Ouverture d'un Domaine des Tours rouge 2006 hier soir

Bien m'en a pris...j'ouvre mes dernières bouteilles au compte-goutte parce que les 2007 ne m'apportent actuellement pas autant de plaisir...

Le nez est superbe sur les fruits rouges (la fraise pour ne pas être original) et une touche épicée.
En bouche, le vin est un régal...une gourmandise absolue. Un équilibre parfait...le vin "descend" tout seul.
La finale? Elle est pas très longue, mais on s'en fiche non? Puisque quand le verre est vide, on n'a qu'à se resservir ><

Mon seul regret c'est que je n'ai plus que 2 bouteilles...

Je suis bien d'accord avec toi , le domaine des tours 2006 est une petite merveille , à mon sens le plus réussi depuis 2001 . Je peux comparer, il me reste des bouteilles de domaine des tours 2001 , 2003 , 2004 , 2005 , 2006 et 2007 (pas encore gouté ).Par chance j'en avais pris beaucoup de ce 2006 , donc il m'en reste encore pas mal !

Quand on voit tous ces vins lourdauds qui inondent le marché on se demande comment le domaine fait pour nous servir chaque année un vin aussi fin, aussi personnel et aussi bon marché ! Longue vie.

La finale? Elle est pas très longue, mais on s'en fiche non? Puisque quand le verre est vide, on n'a qu'à se resservir.

Elle est bonne, celle-là. J'aime beaucoup

Eric.

Bonjour,

Dégusté 2 verres hier de Château des Tours 2007.
Cette bouteille m'a donné un certain plaisir ou un plaisir différent par rapport à ce que j'ai gouté, bu ces derniers jours en CDR (qui sont Andezon 2008, Granacha 2009, Richaud 2009 Terre de galets, Château des tourelles, Janasse Terre d'argile 2008, Guigal 2004, etc....).
Déjà à l'oeil, rien à voir / aux autres ce qui m'a vraiment frappé hier soir d'une telle différence. Beaucoup plus clair (comme d'habitude) mais en regardant de plus près par rapport aux autres CDR, c'est impressionnant de voir que la couleur est bien plus claire!.
Oeil : Clair, limpide
Nez : Fruit rouge à plein nez surtout la framboise (c'est impressionnant!) et la fraise. Deuxième nez fait pointer une note épicée
Bouche : un régal sur le fruit! une persistance et même une race! aromatique (sur la framboise prépondérante qui au milieu est pris par le relais de la fraise). Une certaine sucrosité est ressentie mais qui ne me gène pas du tout, au contraire (car c'est un sucre de fruit qui est ressenti). Les tannins sont là : serrés et fins à la fois tout en étant généreux.

J'ai bien aimé, vraiment bien aimé.

Pour vous dire, mon épouse qui a pris un fond de verre (vraiment un fond de verre) pour goûter, elle s'en est resservi plusieurs fois (tranquillement, sans rien dire!). Juste un petit sourire qui l'a trahi!

Il est clair que ce 2007 peut gêner certaines personnes à cause de la sucrosité qui est bien existante. Mais pour moi, cette sucrosité est superbement maîtrisée!

En lisant les CR et commentaires précédents, je ne vois pas de pointe alcooleuse et de pointe caramélisée ou de bois. Au contraire!
De plus, je trouve que la noté épicée du nez est très, très peu ressentie en bouche (c'est plus en arrière plan comme une trâce mais pas plus). La framboise est pour moi énorme avec un relais de la fraise (je dirais même plus fraise des bois!).

Cordialement,

Château des Tours, Côtes du Rhône, 2005

R encore violacée
N marqué par le grenache
B fruits très présents : rouges et noirs; épicée, délicatement poivrée...
Un grenache super mûr

Superbe et quel rapport Q/P!

Al

Les discussions s'enchainent, le temps s'écoule et voila, que nous nous retrouvons devant des verres vides, ne voulant pas nous trouver fort dépourvu lorsque la bise allez venir, je décide au débotté de chercher un autre flacon en cave et n'ayant pas encore eu l'occasion de gouter celui-ci, je remonte avec un Côtes du Rhône - Château des Tours 2007

La robe est rouge assez soutenue, sans être d'une netteté parfaite (mais cela est parfaitement normale, car je viens de la faire passer du stade horizontal à celui de vertical) - Le nez va s'ouvrir en une dizaine de minutes après un passage rapide en carafe (et ben oui, on fait comme on peut pour essayer de gagner quelques précieux instants !!) ce sont alors des parfums de soupe fraises bien mûre, de poivres, d'épices douces, de bois de santal, qui vont embaumer le verre, nos narines et nos bouches pour un grand plaisir, qui se niche peut-être pas dans une grande complexité, mais certainement dans un beau moment partagé.

Eric

Château des Tours, Vacqueyras 2004

A l'ouverture, le breuvage est plutôt monolithique, sur la fraise un peu sucrailleuse, c'est puissant et un peu confit.
En revanche à l'aération, le nez devient beaucoup plus intéressant, montrant plein de reflets différents au fil des heures : fruits noirs, réglisse, pain grillé (bizarre, vous avez dit bizarre ?), et olive noire notamment.
Les tanins sont fins, encore perceptibles mais presque fondus, en tout cas pas asséchants.
Une petite gorgée remplit la bouche toute entière, et donne l'impression de la laisser bien propre, la finale est vraiment bien nette, à défaut d'être très longue.
Plus tard, des arômes floraux se développent ; l'équilibre se confirme, mais sans plus. À mon goût il manque un peu d'acidité et de fraîcheur, d'élégance aussi, et niveau sensation d'alcool on est limite.

J'ai trouvé cette bouteille bonne (même très bonne le lendemain), mais elle m'a fait moins d'effet qu'un 2001, plus élégant et plus fin ; par contre je l'ai largement préférée à un 2003, qui avait des tanins un peu poussiéreux et un équilibre un peu bancal, à cause notamment de la sensation d'alcool et d'un côté "cuit" (j'aime pô les 2003 dans le rhône).

Antoine

Château des Tours, Côtes du Rhône, 2007

Dégusté un verre hier ; le nez est tout à fait élégant, embaumant, sur les fruits rouges, fraise, cerise, framboise ; en bouche le vin commence sur la douceur, des notes épicées se font alors sentir, se développant jusqu'en une finale où la puissance prend place, très agréable car s'opposant à la douceur intiale, tel un clair-obscur. Les tanins me paraissent tout à fait glisser là-dessous, dans ce match opposant douceur et virilité.
J'ai trouvé çà très bon.