A l'occasion du repas accords mets-vins de mon groupe de dégustation, j'ai bu le même vin de LLDA ci-dessus: 

Saumur blanc, Les Pouches 2019, domaine La Porte St Jean
Le nez est sur la pomme avec un fond levuré.
L’attaque est souple, fraiche, avec un léger perlant. C’est un vin moyennement puissant, tendu, salin, avec un bel équilibre. Les arômes oscillent entre citron confit, coing, pomme et levure. L’ensemble est de belle longueur.
Conclusion : bon à très bon, ce vin présente des similitudes avec le jurançon bu avant, mais en moins puissant et moins énergique.
Note : 3,5/5

Je l'ai apprécié, mais j'ai manifestement eu une bouteille différente de LLDA. C'est la beauté du vin!

Bibi

La Perlée 2019 Vin de France - La Porte Saint Jean
Nez légèrement souffré, sésame, praliné avec de jolis notes de coing, fruits blancs et miel.
Attaque en bouche légèrement perlante, sans que cela dérange la dégustation, c’est plutôt plein, juteux, avec une belle acidité, c’est parfaitement équilibré. La finale est pleine et longue.
Semble plus en place que le 2018. Un vin promis à un bel avenir mais dont on profite pleinement aujourd’hui.
Encore une très belle bouteille de Sylvain Dittiere !

Domaine la Porte Saint-Jean - La Perlée - 2020

Vin goûté sans préparation préalable. D'abord bien réduit, ça s'ouvre ensuite sur des notes de poire très mûre, de fleurs, et des notes d'élevage : grillé, mais aussi un poil de beurre. C'est complexe, évoluant lentement et engageant.
La bouche est pleine d'énergie, c'est vif, large, tapissant, quasiment tanique, on en prend plein les papilles. 
Très belle longueur de grande intensité.

Clairement une très grosse cartouche, sans doute sacrifiée un peu tôt. Ca se goûte bien comme ça et je ne regrette vraiment pas l'expérience, mais je laisserai ses soeurs reposer quelques années. 

Blog écrit:

 La Porte Saint-Jean (Sylvain Dittière) - Saumur Champigny - 2019

Robe sombre, brillante.
Aromatique moins primaire et sur le fruit qu’à l’accoutumée, des petits fruits rouges, mais aussi une dimension végétale, fumée.

La bouche confirme le côté plus sérieux du vin, c’est moins croquant et glouglou que ce à quoi cette cuvée m’avait habitué mais pas désagréable pour autant. Il y a de la tension et de la fraîcheur, toujours ce trait végétal, cette verticalité, la maturité semble limitée mais pas en déficit. Un vin qu’on destinera plus à la table. J’ai aimé mais je pense que ça gagnera à être attendu quelques années.

Le soir, le vin a gagné en chair et croquant sans perdre en verticalité, je retrouve presque le caractère accessible de 2018 mais en plus fin et délié, ce qui confirme à mon avis un potentiel de garde raisonnable. C’est devenu très bon.

 

Nouvelle bouteille ouverte un peu plus d’un an après la première, le vin se présente immédiatement ouvert, des notes de fruits noirs, toujours un côté végétal mais absolument pas sérieux, la bouche s’exprime sur une texture large et croquante, des tanins très légèrement sensibles, le cépage est assez facilement identifiable, sans parler de rusticité on en est loin, on lui donnerait quand même quelques années de plus pour se patiner. Très bon nonobstant.

 La Porte Saint-Jean (Sylvain Dittière)   2016 la perlée VDF

après avoir acheté 4 flacons chez un caviste en ligne je garderai un souvenir mitigé de cette cuvée sur ce millésime (alors que j'avais adoré 2014)
les 2 premiers flacon (bus à 6 mois d'intervalle des 2 derniers) étaient très bons, certes pas mémorables, mais agréables, tendus et longs, autant l'avant dernier avait fait illusion le premier jour et s'était effondré le 3e, autant le dernier ouvert le soir à l'apéro (le normand est têtu et porté sur le tire-chonbou) était "réduit" et le lendemain (flacon conservé debout et rebouché en cave électrique comme je le fais toujours dorénavant) avait tourné vers quelque d'indéfini entre acidité mordante, platitude d'arômes et de structure évidents, aucune longueur et plus ça allait pire c'était (le verre est resté sur la table 3 bonnes heures,( bourgogne extrême super-évasé) et là "the" drame, il s'oxyde en peu de temps...
pour résumer j'aurais du ouvrir les flacons à donc d'une lamborghini à pleine vitesse pôur en profiter au mieux... (à toute berzingue) dorénavant je gouterai avant d'acheter ce domaine...

Domaine La Porte Saint-Jean - Saumur-Champigny, Les Cormiers 2015

Le vin a eu besoin d'une paire d'heures pour mettre son costume de pinot noir.
A l'ouverture c'est un vin joyeux, qui poivronne sous le nez et renvoie des notes épicées en bouche.
Ensuite c'est bien plus sérieux avec un jus qui ressemble beaucoup à certains Gevrey Chambertin, dans un style baroque où l'astringence fait écho à une longueur minérale qui supporte la trame végétale. Un vin de table de fête pour accompagner une cuisine faite avec soin, passion et amour.
Très bonne bouteille.

 Domaine La Porte Saint Jean - La Perlée 2019 

Après avoir adoré cette bouteille il y a quelques mois j'en avais recommandé. Celle ci se présentera quand même en dessous de celle de mes souvenirs, peut être la faute à un bouchon très imbibé et un peu enfoncé à l'ouverture (du matin pour le soir).

Au verre d'épaulage, je suis content d'avoir ouvert à l'avance car c'est complètement plat. Le midi, le léger grillé bourguignon réapparait, de la longueur, me voila rassuré. A la dégustation le soir, pas trop de doute sur l'origine du cépage, c'est chenin à fond avec un nez sur le coing et pralin, bouche gourmande mais manquant d allonge, après tout le monde a bien aimé et ça a été vite fini, mais la séquence avec le Sauzet qui l'a précédé et la température de service trop chaude l'ont desservi.

Bien / Bien + 

Domaine La Porte Saint Jean - Vin de France La Perlée 2015

Robe dorée montrant un début d'évolution,
Nez assez riche sur des aromes de coing, de poire, associé à des notes florales et épicées, un peu de cire,
Bouche qui contrebalance cette aromatique par une jolie tension (surtout pour un 15 à posteriori), c'est gourmand et en même temps élancé et digeste, finale pas très longue en revanche,
Un beau chenin qui parait à point, 
Bien+/Très bien

LPV Lutèce se console de l'élimination du XV de France par MConstant


Domaine de la Porte Saint Jean, Saumur, Les Cormiers, 2015
Le nez présente un côté animal (cuir, fourrure) qui me dérange de prime abord mais avec l'agitation dans le verre, on a un mélange de framboise, de fruits noirs qui donne à l'ensemble un côté très sympa. 
Que dire de la bouche, un côté juteux, fruits noirs pétants avec une belle matière, une finesse enveloppante avec des tannins tout en harmonie et une acidité qu tient le tout. La finale est légèrement poivronnante et on a une superbe longueur. 
Un très joli vin que je n'attendais pas à ce niveau personnellement. Délicieux et peut commencer à s'approcher. 

Domaine La Porte Saint Jean - La Perlée 2019

Robe jaune claire, peu évoluée.
Nez grillé / réduit...quasi à la Boisson-Vadot. C'est seulement après 72 heures d'ouverture que des notes citronnées apparaitront pour se mêler au pétard.
En bouche, on retrouve le citron...et le côté pétard / allumette présent même si moins dominant qu'au nez.
C'est plutôt tendu, parfaitement sec, assez long.
Le fond de la bouteille terminé une semaine après n'a pas bougé d'un iota.
C'est bon, mais un peu déçu vs ma précédente expérience et le côté monolithique de l'aromatique est un peu énigmatique.

  

La Perlée, 2019, Domaine la Porte Saint-Jean, Saumur-Champigny. 

Me voici, face à la cuvée introuvable selon le Figaro :
avis-vin.lefigaro.fr...

Moi qui n'ai jamais trempé mes lèvres dans un vin à 4 chiffres, me voici tenant dans les mains la cuvée la plus convoitée de la droite conservatrice.

Alors que faire, me rendre à la rédaction du Figaro et échanger cette bouteille contre un slam de Luc Ferry à la fête de l'Huma ?… ou la boire ?

Décision sera faite de l'ouvrir et de la boire pardi !

Le nez se présente sur les céréales grillées, les bien connues Coche'rn-Fleks.
Il évolue très peu à l'aération et reste sur ce profil. On peut déceler un peu de poire mais faut chercher.
La bouche est longiligne, tendue par une belle acidité sur cette même aromatique de Bois, son, va !, d'eau.

A J+1 l'aromatique propose un fond miel/pomme qui se glisse derrière les coche'rn-Fleks et des amers viennent apporter un peu de profondeur.

Très clairement le premier jour c'est impossible pour moi d'y voir du chenin. On se dit que ça vient du nord, c'est pas du chardonnay car ça manque d'ampleur, quoique des chardonnays émaciés ça doit se trouver. Pourquoi pas un muscadet …

L'impression reste d'une aromatique monolithique d'élevage qui masque le fruit.

C'est marrant les aromatiques, depuis que j'ai bu un Rougeots de chez Coche, je retrouve ces notes grillées qui me rappellent à mon bon souvenir.
Mais dans Coche ya autre chose.
A quoi bon chercher ces notes quand l'aromatique et le volume en bouche ne peuvent pas les encaisser ?

C'est dommage car j'aime cette bouche diaphane, cette tension mais l'aromatique devient assez vite lassante.
Ça manque de volume, de complexité et d'allonge, de déroulé à l'histoire et pour le prix actuel 38 euros, (payé 29 à l'époque), sur la Loire on a quand même accès à de grosses cuvées de chenins qui ont d'autres choses à raconter.

Peut être parce qu'elles font plus "chenin", parce qu'elles font plus "terroir".

Là, je n'ai le goût ni de l'un, ni de l'autre.
La prochaine je l'échange contre un Wall Of Death de Christine Boutin au Hellfest. 

Bah au moins, on peut dire qu'on l'a bu pareil...et donc un peu différemment de la petite description du Figaro 

La Madame t'a pourtant dit que c'était exceptionnel.
Les gars, j'dis ça, j'dis rien, mais vous ne savez vraiment pas goûter.

Oui, mais la Madame, elle a pris ses précautions :

"La Perlée faisait ce soir-là exploser de puissants arômes fumés, ..."

Ceci étant, il y a un grand écart entre ce soir-là et vos soirs à vous...

Jean-Loup

"Si à 50 ans, on a pas bu La Perlée, c'est qu'on a quand même raté sa vie ..."

Les No-Raw chez Legui


Domaine la Porte Saint-Jean, Saumur blanc, Les Pouches, 2019

 

Oliv
Robe jaune clair.
Nez marquée d'une redoutable réduction collection volailler, quand le duvet de poulet est passé à la flamme. C'est atrocement dominant et écrase toute autre expression.
Dommage car la bouche propose un certain volume et un équilibre réussi entre matière concentrée et une belle acidité franche.
Mais impossible de dépasser cette réduction caricaturale qui écrabouille l'aromatique et raidit même jusqu'à la finale.
Peut-être que plus d'aération aurait épuré l'ensemble.
Mais en l'état et même pour moi qui suis plutôt adepte des aromatiques réduites, là, c'est pas possible !
A revoir.

JL75
Robe jaune clair.
Nez absolument horrible. Poulailler, chimique, tout y passe au secours. 
C'est dommage car la bouche est elle jolie. Beau volume , et une tension qui étire et équilibre l'ensemble. 
Mais impossible de gouter correctement avec un nez aussi horrible.

Denaire
Le nez est très réduit, avec quelques notes de pomme cuite en complément.
La bouche est assez grasse, tendre, on est dans un registre plutôt langoureux.
Un vin agréable, à l’aromatique peut-être un peu monolithique.

Pop
Nez réduit dominé par les agrumes, bouche perlante. alcool haut, acidité Moyen +, corps moyen, complexité aromatique simple.
Le vin n’est pas très long et dominé par l’amertume.
Bien sans plus