Doit-on " incriminer" la cave de notre amie Thien !!

Philippe,

Ce n'était pas le sec, mais le Layon 2001 que nous avions goûté !
Je vais ouvrir une autre bouteille pour la science ...

Thien

J'en ai aussi du Layon de Leroy en 2001. Il va donc falloir que j'aide aussi la science... !!!

Philippe

Pour revenir sur les Liquoreux, je pense qu'ils passaient après des bouteilles d'une classe, finesse et tension extraordinaire et qu'ils en ont soufferts. Il faut les revoir dans un contexte différent. La cuvée Madame était la 2003, et je suis d'accord avec Charles, superbe touché en bouche, un grand liquoreux mais qui manque d'une pointe d'acidité qui serait parfait comme 2001, 2004 par exemple.

Didier

Pour revenir sur les Liquoreux, je pense qu'ils passaient après des bouteilles d'une classe, finesse et tension extraordinaire et qu'ils en ont soufferts. Il faut les revoir dans un contexte différent.

""Que ceux qui ont reconnu le Chenin , lèvent le doigt !!! Et je ne parle pas de Tirecul >

proposer un petit Layon derrière

Jean-Luc, pour un grand Layon, vous pouvez lui accordez un bon traitememt , un petit carafage leur fait le plus grand bien.

Laurent , tout a été fait dans les règles de l'art : Thien est une grande dégustatrice ! En fait , mon message est une petite pique à l'encontre du " Petit" D P ...tu connais trop mon faible pour les liquoreux de Loire ....avec une préférence pour le Bonnezeaux 97 du Château de Fesles sur ces dernières années .

Fesles.....

Jean Luc, tu m'excuseras mais pas de Fesles en cave.

Je suis comme Luc, je me contente des meilleurs.

Je ne connais pas Thien, mais en lisant ses écrits, j'imagine qu'elle connait bien le sujet.

Je suis comme Luc, je me contente des meilleurs.

Sauf que Luc a bien du Fesles 1997 en cave et je peux t'assurer que c'est très bon !

Luc

Je ne demande qu'à voir.

Quoique! Tu as une trop grande cave.

""

Sauf que Luc a bien du Fesles 1997 en cave et je peux t'assurer que c'est très bon !

Laurent , on va se faire une petite dégustation à l'aveugle ...et je peux te proposer également le 85 qui refuse de prendre la moindre ride !!

Je suis partant, c'est ma grande envie.

D'ailleurs Philippe Rapiteau organise une superbe dégustation à ce sujet.

Je garde un excellent souvenir de Fesles 97 (merci Xavier ), mais n'en ai point non plus en cave.
Je me contente du Quarts de Chaume 97 de Francis Poirel. Je garde aussi un grand souvenir de la Maria Juby 97 de Patrick Baudouin. Celles-là, je pense que tu les as, Laurent

Phil:)

Celles-là, je pense que tu les as, Laurent

Et moi aussi, et d'autres encore, car l'un n'empêche pas l'autre...
Tout cela me donne envie d'une petite dégustation comparative !

Luc

En parlant de beaux liquoreux 97, j'ai bu jeudi soir un superbe Coteaux de l'Aubance Clos des Huttières du dom. de Montgilet. Encore jeune, il commence à dévoiler beaucoup de charmes. Quel millésime de rêve !

Luc, présent pour un test grandeur nature.

Phil,
Quarts de Chaume 97 de Francis Poirel
Maria Juby 97 de Patrick Baudouin.
Bonnes Blanches 97 Jo PIthon
SGN 97 P Delesvaux
J'ai aussi une cuvée de J Ménard mais la mémoire flanche....

Pis c'est tout....

C'est pas le vilain petit canard, ou quelque chose comme ça ?

Je pourrai confirmer dès que je serais de retour à la maison Phil.

Luc, on ouvre un post pour organiser cette dégustation?

Joel Ménard ne commercialisait pas encore de Vilain Canard à l'époque.
Le top en concentration pour les 2 cuvées Quintessence en Rablay les Erables et en Faye l'Aubépine, 240g/l sucre résiduel.

+
PP.

""Le top en concentration pour les 2 cuvées Quintessence en Rablay les Erables et en Faye l'Aubépine, 240g/l sucre résiduel. ''

Je ferme les yeux , chaque fois que je me retrouve devant mes dernières bouteilles : j'ai offert une grande partie de mes 97 , la dernière fois pour l'anniveraire d'une cliente ..100 ans et en pleine forme .

Arf, avec des vins de ce calibre elle a des chances de bien se porter encore longtemps.

+
PP.

J'ai été rendre visite la semaine dernière à Richard Leroy, chez lui à Rablay sur Layon, après un petit détour chez Vincent Ogereau (St Lambert du Lattay).
Richard Leroy ne produit que 8000 bouteilles par an, sur une exlpoitation de moins de 3 hectares. Certifié bio, il utilise jusqu'il faut de soufre dans ses vins. Il travaille lui-même dans ses vignes et connaît chaque grappe de ses deux terroirs le moment venu d'en faire du vin. Inutile de préciser que ses rendements sont bas et qu'il bannit la chaptalisation.
Je dois reconnaître avoir été séduit par ce vigneron perfectionniste et sans concessions qui, selon moi, élabore un grand vin blanc de France.
Au contraire de nombreux vignerons de la région (splendide d'ailleurs, allez-y!) qui se laissent bercer par la surmaturité et laissent systématiquement traîner des sucres résiduels dans leur Anjou sec qui ne l'est plus vraiment, lui vinifie deux cuvées en Anjou sec qui sont droites, pures et tendues. Et surtout il privilégie le terroir.
Pour être complet, je dois ajouter que les vins qu'il m'a fait goûtés étaient tous ouverts depuis le veille (soit environ 12 heures) et ont été essentiellement servis dans de grands verres Riedel afin qu'ils puissent s'exprimer au mieux. Richard Leroy insiste sur l'importance de carafer ses 2005 et 2006 (seul ce dernier millésime est encore à la vente chez lui). Précisons aussi qu'il s'est désormais exclusivement concentré sur les Anjou secs et ne propose plus de moelleux à la vente (il continue un peu pour sa production personnelle).
Nous avons commencé par Le Clos des Rouliers 2006 qui, selon Richard, est le vin sec qui se goûte le mieux dans sa jeunesse qu'il n'ait jamais produit. Ce vin, d'abord discret au nez, dévoile ensuite des beaux arômes de fruits blancs, un peu d'agrumes aussi et un très léger boisé en rien dérangeant. Vin jeune, il présente une bouche concentrée et un boisé déjà intégré, élégant. Minéral et tendu, il fera un très beau vin.
Nous avons ensuite continué avec Les Noêls de Montbenault en 2006, puis Le Clos des Rouliers 2005, Les Noêls de Montbenault 2005, Les Noêls de Montbenault 2005 aussi mais élévé sans soufre, Les Noêls de Montbenault 2003 et enfin Les Noêls de Montbenault 2005 en moelleux. Ayant égaré mes notes de dégustation pour ces 6 vins rédigées le soir même de mon escapade en Anjou, je me contenterai de commentaires assez sommaires. Les Noêls de Montbenault 2005 est, d'après moi, son plus beau vin (un vin cisellé et quelle longueur!). Les Noêls de Montbenault est une magnifique parcelle, bien exposée, située en haut d'une crète. Assurément un très beau terroir. Cette notion est au coeur même du travail de Richard Leroy. Vous le percevez immédiatement selon que vous goutiez Les Noêls de Montbenault ou le Clos des Rouliers. Son Noêls de Montbenault 2003 m'a également surpris. Alors qu'on pourrait s'attendre à un vin fatigué, effet millésime oblige, on a affaire, tout au contraire, à un vin présentant encore une belle fraîcheur en bouche, avec de la longueur. Je me suis dit qu'il accompagnerait bien un filet de St Pierre, saisi sur sa peau! Très beau moelleux également, sans lourdeur, tout en finesse.
Le travail remarquable de Richard Leroy mérite d'être souligné. Certains de ses paires vignerons feraient bien d'ailleurs d'en prendre de la graine.
Suivez avec beaucoup d'attention cette propriété, Richard Leroy a encore beaucoup de choses à dire!

de mon côté, j'ai été bien plus séduit par les Noëls de montbenault 2006 que par le Clos des Rouliers qui hormis un profil uniquement vif, voire tranchant montre peu de grâce aujourd'hui. J'ai attendu pour poster ce commentaire que le vin s'aère et évolue, mais au bout de 3 jours, le constat est identique.
J'ai par contre été totalement séduit par cette rencontre trop rapide avec Richard Leroy, une personne vraiment hors du commun, très attachante et qui respire la passion.

Jérôme, nous avions fait le même type de comparaison mais sur les 2001.
Décidément, en ce moment nos avis convergent.

Dis donc j'ai l'impression que tu as fait une bien belle balade dans le Layon pendant les vacances.

Pichard Leroy arre les liquoreux cette année??? quel dommage, ils étaient magnifiques! heureusement que j'ai rentré du 2005...Ce n'est pour moi en tous cas pas une bonne nouvelle ;(

Noëls de Montbenault 2006 : robe dorée, or pâle. Le nez me semble quelque peu éthéré marqué par la poire très (trop) mûre, voire la mangue. Le citron est présent également.
Bouche de corps moyen, marqué par la fraîcheur, voire l'acidité.
Citrique et minéral en finale.

Noëls de Montbenault 2005 : la robe est plus dorée, plus intense. On retrouve ces notes de poire, mais c'est moins éthéré. On ressent presque des notes de fruits rouges que j'ai du mal à définir avec une tonalité fumée, cendrée.
La bouche est stricte. Je trouve que l'équilibre est meilleur que celui du vin précédent. La finale sur ces notes de poires du millésime 2005 gomme un peu l'aspect de fraîcheur ressenti jusqu'alors.

J'avoue assez apprécier (surtout le 2005), mais ne pas être totalement subjugué par ces vins qui ont pourtant leur fan club ici. J'ai rencontré une personne fascinante, qui m'a fait regretter le peu de temps que je lui accordais et avec lequel j'espère bien pouvoir avoir une vraie journée comme nous l'avons projeté. Cependant, si je peux admettre que le travail est remarquable, la démarche tout autant sur un terroir à la hauteur des espérances, j'attends encore de goûter le vin qui me transportera comme il semble en transporter beaucoup. (la bouteille de 2002 que j'ai goûtée contenanit un vin prématurément oxydé)

Jérôme ce qui me fait le plus plaisir, c'est que tes Crs ne font pas état de l'élevage. Même si je sais que le 2005 est encore légèrement marqué, son évolution pour le digérer est déjà grande. Tu as su dépasser ou d'autres font un blocage pour un petit vin d'Anjou.

J'espère que maintenant que tu as rencontré ce vigneron, tu comprends mieux notre empressement à mettre en avant un vigneron de talent, simple et généreux. Ce qui n'est pas légion de cette grande AOC Anjou.
Lors du salon Anges Vins du 8 et 9 décembre, à ST Aubin, il y en aura quelques autres, que dis je quelques, beaucoup d'autres.

Une petite journée à Rablay, en bonne compagnie, je suis partant....

L'élevage n'est nullement gênant. Je dirais même absolument pas. Cette question ne m'a pas effleuré.
Ce qui provoque le plus ma retenue, c'est justement cette retenue des vins, je les trouve peu éloquents. L'aération ne les a pas modifié. Le côté éthéré du clos m'a en revanche gêné.

Je n'ai pas redégusté le Clos des Rouliers depuis un bon moment, j'essaierai de le faire pour voir où en est le vin!

Domaine Richard Leroy Coteaux du Layon Noëls de Montbenault 2005 : 16,5/20 - 22/11/07
Nez de Layon ambitieux, riche, jovial, fruité : raisin frais, mangue, coing, orange. Ce beau panier garni précède une bouche épaisse, dodue mais fine, très savoureuse et longue.

Comme dans le cas de Rotier Renaissance 2005, ce niveau de qualité de liqueur ne surprend plus tant le savoir-faire du vigneron est reconnu.