Olivier,
ils sont nombreux à voire de l'oxydation là où il y a du coing,
j'ai poussé l'expérience jusqu'à faire déguster un vin de coing,, encore sur ses lies;
ça n'a pas loupé, oxydation;)

bonne soirée

Moi qui pensais être le seul !
Merci Laurent

Bonne soirée,

Olivier

CR:Dégusté en compagnie de Cécile et Laurent sur une tarte tatin.

Domaine Richard Leroy - Côteaux du Layon Noëls de Montbenault 2004

Robe ambrée.
Un nez de pralin, de caramel, de lait.
La bouche est ample, très liquoreuse.
On peut lui reprocher un léger manque de fraîcheur.
Cependant, un vin concentré et goûteux.

Olivier

Le 27 septembre 2008 à Avoine : Coteaux du Layon « Les Noëls de Montbenault » 2001 — Domaine Richard Leroy. 16,5/20

Nez mûr au possible, à la fois pimpant et puissant, qui distribue un large éventail aromatique autour de notes rôties, de cire, fruits exotiques, ananas, papaye, amande, abricot. La bouche est fraîche, mûre, pleine, ferme, grasse, assez musclée distribuant des goûts de poire soulignés par une impression de fruits jaunes, et qui s'étire sur une finale minérale affirmée. Mais surtout elle présente une structure droite, d'une verticalité sans faille en raison d'une acidité envahissante qui ne faiblit à aucun moment, qui se montre percutante, à la limite même de la violence. Au final, il s'agit ici d'un vin droit, en tension, élégant, mais un tantinet intransigeant en raison de cette acidité légèrement belliqueuse. Très belle bouteille promis sans doute à un futur des plus glorieux.

Bonsoir,

Quelqu'un a pu goûter les 2007 de Richard Leroy ? Le millésime est-il aussi beau en Anjou que du côté de Montlouis/Vouvray ?

Merci d'avance.

Cordialement.

Stanislas

Je les ai goûtés, en excellente compagnie, la semaine dernière lors du salon Angevins à Saint Aubin de Luigné : beau Clos des Rouliers, accessible, bien construit, belle qualité de la matière.
Mais j'avoue avoir eu, encore cette année, un énorme coup de coeur pour Noëls de Montbenault, vin encore plus concentré, racé, ciselé même, doté d'une acidité encore plus pointue et "vibrante" que les Rouliers. Peut-être plus ample que le 2006, moins immédiatement charmeur que son aîné l'année précédente, il me rappelle dans une certaine mesure le 2005, avec une maîtrise dans l'élevage qui semble progresser encore d'année en année (même si 2006 montrait un talent achevé dans cet art). Je pense que cela fera une très belle bouteille dans cinq à dix ans.

Bon w.e.

Merci beaucoup pour ces infos Phil.

Vais sûrement ajouter les 2007 aux 2005 et 2006 qui font dodo à la cave...

Stanislas

Je confirme ce que dit p'tit Philou(tu).
Vraiment de très beau vin.

Je n'ai pas résisté longtemps avant d'ouvrir ma première bouteille de cette cuvée 2007.
Robe or, brillante. Le nez diffuse à l'ouverture des parfums d'agrumes, de poire et de coing, subtilement rehaussés par les épices d'un élevage en fûts bien maîtrisé. Evolue sur plusieurs jours vers les fleurs blanches et le miel.
Bon équilibre en bouche, entre l'acidité et la matière. Finale sur une fine amertume rappelant le pamplemousse. Ensemble cohérent, complet et harmonieux, doté d'une persistance en bouche correcte. Prometteur.
Cette bouteille confirme l'excellente impression lors du salon à Sain Aubin de Luigné. Il tenait encore la route après une semaine d'ouverture.

Robe or doré, brillante.
Nez épanoui, dès l'ouverture, où les fleurs blanches s'associent à la poire williams et le coing sur fond épicé (vanille).
Entrée en bouche douce, l'acidité est bien intégrée, presque trop à mon goût, sur un chenin 2002 ligérien (certes en Anjou, pas en Touraine). Longueur moyenne. La finale exprime une jolie amertume, mais me semble un peu brouillonne, parasitée par l'alcool et une note boisée qui ressort.
Joli vin, bon en dégustation pure, qui - surtout - accompagne à merveille la volaille (chapon au cas particulier) et un Saint Félicien à parfaite maturité. Ses soeurs gagneront peut-être à mûrir encore quelques années supplémentaires en cave (?).

Messieurs,
il faudra se battre pour le montbenault 2008.
Richard a subi la grèle et il a produit du 3 hecto/hectars.
La grèle a touché quelques colines sur Faye, d'autres vignerons sont touchés.
Ce vin sera donc rare.
Comme toujours le millésime est réussi.
Ce qui est évident quand on connait ce vigneron car ce qui n'est pas beau ne rentre pas dans le vin !
Pierre

Bu en mars 2009.

C'est jeune, mais ma compagne a amené cette bouteille et l'a ouverte, c'est ainsi. Le soir, on a bu un tiers de la bouteille constatant qu'il mérite une bonne aération. Trop d'élevage à ce stade, on a décidé de patienter pour voir ce qu'il peut donner avec une bonne nuit d'ouverture...

Le lendemain:

Nez: incisif et frais, citron, réglisse, alcool de d'anis (Arack tout en finesse), le tout semble enveloppé dans un dessert-tarte!

Bouche: attaque très fraîche, citronnelle, rose (blanche et pas blanche), un peu d'argile/pâte farinée qui se prolonge dans un beau gras, soutenu parfaitement par une acidité agréable, menant sur une jolie finale d'agrumes, essentiellement du pamplemousse. Ce n'est pas immensément long, mais beaucoup plus que la veille, la persistance dure un bon moment.

Je confirme les propos de Jad, bu le week-end dernier ce Nöels 07 était une belle bouteille. A boire sur plusieurs années mais déjà bien en place.

Xavier

...Vous savez, les bouteilles qui ont traîné pendant des années chez Lafayette Gourmet à Paris. J'en avais acheté une "au début", pour voir. La robe est foncée, le nez surprenant et même déroutant, sur une dominante que je qualifierais à défaut d'épithète plus satisfaisant de "caramel brûlé". Entrée en matière un peu difficile donc... Las! La bouche est convaincante, évidente, superbement structurée, avec là encore une vraie densité et une fraîcheur qui porte le vin. Le tout est très très bon, du moins est-ce mon expérience sur cette unique dégustation. Alors, un vin qui transcende son pedigree???...

Non Laurent ....mon GPS est tout simplement désactivé >

Jean Luc, tu as perdu ton GPS, pourquoi viens tu te perdre dans le forum Loire...

Laurent ..tu connais mon petit faible pour les vins de Loire ... Et très certainement frustré , mes amis de Roanne ne m'ont pas conservé la moindre goutte de Réserve Foreau 89 ( repas du vendredi soir ) .

Noël de montbenault 2007

Robe claire tirant sur l'or. Nez mûr sur les arôme typique du chenin, poire, abricot, floral un peu de vaille aussi ( sic ). la bouche révéle un équilibre magistral avec une tension si caractéristique d'un beau chenin. Le gras est apporté par l'élevage qui apporte aussi un petit masque aux arômes de la finale que je ne peux que déplorer. Malgré tout le boisé léger se fondra surement trés rapidement et l'on ne peut qu'être confiant sur l'avenir de ce beau vin. J'aime beaucoup la pureté de ces vins seule ombre l'élevage qui ne me semble pas nécessaire.

Bonjour,

De passage au domaine, jeudi dernier, j'ai goûté les deux 2008 du domaine (Rouliers et Noëls de Montbenault) et des 2009 en fût. Années après années, la qualité continue encore à s'élever (les prix restant de marbre à des niveaux angéliques - 14 & 16 euros).

Les matières, très peu sulfitées, sont exceptionnelles de pureté, de précision et d'équilibre, les saveurs de chenin envoûtantes. Enfin, l'élevage, de plus en plus discret, assure tension et allonge au vin. Il s'agit ni plus ni moins de très grands blancs, qui expriment vraiment toutes leurs qualités à table. Le travail de jardinier de la vigne, combiné à de très beaux terroirs, s'avère - si on en avait douté - vraiment payant.

Comme l'indique avec raison le guide vert de la RVF, on a affaire à une très "excitante production" pour tout amateur de chenin. Un vin cultissime !

a+
pierre-alain benoit
ps : les 2009 semblent très prometteurs

Bonsoir,

2ème bouteille ouverte ce soir : un premier verre bu immédiatement après ouverture puis un second deux heures après ouverture, pas de carafage (réservé à une 3ème bouteille).

La robe est dorée, le vin "colle" au verre, les larmes étant fines mais adhèrent beaucoup. Le nez est marqué par le miel, les fleurs blanches et le coing.

En bouche, ces notes olfactives sont confirmées, on dirait un liquoreux... Mais non, c'est bien d'un vin sec qu'il s'agit. L'acidité et la minéralité sont très présentes. Le bois est très bien intégré, le vin présente un joli gras et une très belle ampleur . La finale est malheureusement un peu courte, tout comme la persistance aromatique.

Un beau vin, riche et gourmand. Ma femme n'est pas de cet avis, tant mieux

W

Je suis également passé voir Richard avec quelques amis il y a quelques semaines. Je confirme les très bon niveau de la production, avec des vins pures et magnifiquement aromatiques, au naturel et à la buvabilité indéniable. Nous avons également dégusté de nombreuses bouteilles ouvertes le jour précédent par Richard et quelques amis vignerons et j'ai constaté qqchose d'assez surprenant : les vins du domaine Leroy se dégustent plus en "largeur" qu'en "longueur". En comparaison, nous avons également eu l'honneur de deguster un Brézé 2001 des Foucault qui était quant à lui bcp plus long, moins flatteur mais peut être plus élégant.

Dans tout les cas, je tiens à préciser la grande générosité de M. Leroy, son extreme gentillesse, sa grande passion à communiquer dès qu'il s'agit d'échanger avec des amateurs et des prix ..très agréables..(ce qui n'est pas le cas des Brézé qui sont soit introuvable, soit très dispendieux !!)

Sinon, il y a un article assez intéressant dans "La Vigne" sur le rejet par certains viticulteurs des apports scientifiques de l'oenologie moderne que je vous invite tous à lire (exemple : rejet du soufre dont les effets anti oxydant et anti bactérien ne sont plus à démontrer... etc). M. Leroy utilise heureusement un peu de soufre à l'embouteillage (ce qui nous evitera à tous de mauvaises surprises dans quelques années) mais la tendance "nature" auquel il appartient me fait vous inviter à méditer cet artcile.

Cheers.

Les Noëls de Montbenaut 2003

Ouvert hier soir, trois heures avant dégustation

Une robe jaune paille, légèrement trouble dont quelques reflets jeune or laisse supposer un début d'évolution.
Le nez discret, et fin s'ouvre légèrement dans le verre. C'est très floral, léger sur la pomme la poire avec une touche de vanille et de caramel et surtout de grillé.
En bouche l'attaque est droite, à l'image de ce que le nez pouvait le laisser supposer.
Le vin est un peu frais mais gagne à prendre quelques degrés.
Fin mais très équilibré entre l'acidité qui malgré le millésime est bien là , la rondeur, et la cuisse.
Une belle tenue en bouche et une finale assez longue
Encore un vin en dentelle qui est certainement entre deux ages mais se goutte très bien

Ma fille qui désire s'initier au vinX(X(X( a adorré et mon épouse aussi

Domaine Richard Leroy - Anjou Clos des Rouliers 2002
Dégusté hier soir au restaurant.
La robe est encore assez claire.
D'emblée, le nez s'ouvre sur de belles notes de poire mûre, une touche de miel et un côté un peu pierreux.
C'est assez complexe.
Le vin dévoile une bouche dense où la matière est équilibrée avec une acidité gourmande parfaitement intégrée.
Les arômes de fruits et de miel se conjuguent pour accompagner un corps tout à la fois suave et droit.
La finale est longue et aromatique.
Une très belle bouteille savoureuse et fraîche pour escorter des noix de St-Jacques rôties, patates douces et vinaigrette légère au citron et gingembre.
Superbe accord.

Olivier

Les Rouliers 2008, Vin de France

Robe or soutenu.3
Nez discret à l'ouverture (trop froid?), sur la pêche jaune, abricot, ananas, mirabelle, légèrement toasté. En se réchauffant apparait un côté beurré, du jasmin.
La bouche est ronde, avec un grain très fin. L'évolution se fait sur l'acidité, jusqu'à une finale a la fois fraiche et beurrée. Du fruit bien mûr, minéralité et amertume contenues.
La rétro est élégante sur une légère évolution (miel et noix, beurre).

Joli vin bien équilibré, belle finesse. Manque juste un peu de droiture en bouche à mon goût.

Thomas

Bonjour,
Comment ce caractérise ce problème de droiture ?
Amha, j'ai toujours trouvé que les vins de Richard Leroy étaient extrêmement droit.
a+
pierre-alain benoit

Pierre-Alain,

Je ne parlerais pas de problème.
A mon goût uniquement, une sensation que le vin est encore en train de chercher sa voie entre maturité et minéralité. Trop jeune peut-être?
En tout cas, c'est mon premier vin de Richard Leroy et j'attends avec impatience de goûter ses autres cuvées!

"une sensation que le vin est encore en train de chercher sa voie entre maturité et minéralité"

moi j'avais bien compris droiture mais alors là je ne comprends plus du tout le sens de "entre maturité et minéralité", c'est gris clair c'est ça? (pour paraphraser coluche)

Domaine Richard Leroy Les Noels de Montbenault 2004

Premier contact avec ce vin et j'ai beaucoup aimé.
A la fois riche et frais en bouche . je rejoins assez les impressions de Olivier auxquelles je rajouterais une petite note anisée fort bienvenue
Incontestablement un très très beau vin de Loire !

Domaine Richard Leroy Les Noels de Montbenault 2005

Belle robe, profonde, avec une touche orange.
Le nez est sur la pomme verte, le curry, les lies. Il flirte avec un style oxydatif, sans jamais dépasser la ligne.
La bouche est belle, ronde en entrée, puis se tendant tel un arc, pour dérouler sur une finale sapide et goûteuse. Superbe fraîcheur ! Très beau vin.

Domaine Richard Leroy Les Noels de Montbenault 2005

Ma dernière bouteille ....

Un vin qui me plait toujours autant.

La bouche développe du gras. Ma femme m'a dit :" il est bon comme un meursault". La finale est longue sur des notes d'amande.

Superbe !

Cordialement

Jean-Philippe