On y va, vous me suivez ? ...
VdP Loir et Cher La cheville de fer 2002 (Côt sans soufre) : 14/20
Pas mal, agréable.
Jasnières Nicolas Renard-Pothaire 1996. Notes : DS12,5 – PC14 - PP(non noté) - LG13,5. Nov 2001
L'école du sans soufre pour ce vin. Nez fruité, exotique : papaye, citron vert, pamplemousse, ananas. La bouche est correcte, typée demi-sec, mais peu démonstrative. Un style particulier, dont on peu apprécier la pureté et la finesse.
Morgon cuvée Marcel Lapierre 2000. Notes : DS14,5 – PC15 - PP(non noté) - LG14,5. Nov 2001
Sans soufre. Nez plein fruit, lacté, caramel, bourbon. Vin pur, immédiat, plutôt dense, floral, fruité.
Clos Vougeot Prieuré-Roch 93 : 16/20 - juin 2003
Direct, fruité, glissant (effet sans soufre ?), qui nous a fait penser à Leroy.
Bourgogne Domaine Sabre 2002 (Pacalet) : 15/20 - oct 2003
Un pinot noir direct, franc, avec de belle notes de fruits (cerise, framboise), de fleurs, de réglisse et une pointe de fourrure. Rond, glissant (sans soufre), gourmand, désaltérant.
St-Joseph Hervé Souhaut « Sainte-Epine » 1999. Déc 2003
Notes : DS14,5 – PC14,5 - PP14 – LG14,5.
Syrah VV sans soufre. Robe présentant une certaine turbidité. Très joli nez séducteur en diable, intense, fin, direct : fruits (cassis, framboise), fleurs, épices, encens, romarin. Bouche glissante, sans aspérités, soulignée par des goûts de réglisse, de violette, d’agrumes. Belle acidité pour ce vin svelte, sémillant, doté d’une longueur seulement moyenne mais particulièrement désaltérant.
Touraine Puzelat Sayonara (pas pour tout le monde) 2002 : 15/20 - oct 2003
Un chenin tout en finesse, pur, minéral, avec des notes de coing, de pomme au four, de tarte tatin, de fleurs blanches subtiles. Léger sucre résiduel noble et délicat, parfaitement intégré.
Nuits-Saint-Georges Clos des Corvées (monopole) – Prieuré-Roch 1997 : juillet 2004
LG14,5 – PP14,5
Robe mate, un peu trouble. Senteurs complexes d’andouille fumée, de fleurs, de fruits rouges (framboise, groseille, griotte), de réglisse, de cerise à l’alcool. En revanche, bouche peu concentrée et pas si goûteuse, sans relief ni éclat particulier, qui donne l’impression d’être un peu brouillonne, sans fil directeur (tant aromatique que structurel) clair. On est loin du grand pinot noir (sans soufre ici en l’occurrence) attendu.
Vin de Table (2002) – Claude Courtois – Quartz : sept 2004
VM15 – PP13,5 – LG14,5- Caractère oxydatif, notes de levure, de pomme blette, de miel léger. Bouche au style sans concession, peut-être étrange mais qui a de la personnalité et sait rester fraîche.
Collioure La Pascole 2002 (Duchêne) : 15,5/20 - déc 2004
Robe légèrement turbide (signe annonciateur ?). Senteurs fraîches d’agrumes, d’olive, d’épices (girofle, cardamome), de géranium léger et un côté sanguin et animal (ce côté sans vergogne des certains sans soufre) qui se développe joliment à l’aération. Un vin sans soufre de grande qualité, car il ne démérite ni en netteté, ni en profondeur sapide (densité raisonnable et relief préservé, alors qu’il me paraît souvent faire défaut aux vins sans soufre, trop coulants), ni en complexité. Goûts intenses de réglisse, qui confère de la persistance et de l’accroche, précisément.
VdT P’tiot Tomeu L 2002 (Duchêne) : 13,5/20 - déc 2004
14° - 25g de sucre - grenache blanc, grenache gris, maccabeu. Fermentaire, bizarre (sans soufre) avec ses notes de frangipane, de poire, de pomme, de coing épicé. Bouche difficile à juger (pas terminée ?), joliment sucrée, qui rappelle un poiré. Autant le rouge est réussi, autant le blanc déroute.
Côtes-du-Rhône Gramenon ceps centenaires la mémé 1997 (15,5/20) : déc 2004
Robe trouble. Nez évolué, bouqueté, comprenant des senteurs de pruneau, de violette, de tapenade, de framboise (on peut penser à un pinot ou à un grenache sans soufre). Bouche imparfaite (mais naturelle ?), contenant encore du gaz, qui conserve du charme même si on peut lui reprocher d’être un peu naturiste, du moins époumonée (le monde du sans soufre et ses énigmes).
Côtes-du-Rhône – Domaine Gramenon – La Sagesse 2001 : mars 2005
PP15 – LG14,5- 100% grenache.
- Nez complet : rose, bois précieux, pêche de vigne, noyau (cerise), fraise, violette, café, genièvre, huile d’olive (savon d’Alep), végétalité (trait de vert Rhodanien),
- Bouche aérienne (trop pour certains, au risque de devenir un peu efflanquée), coulante, acidulée (groseille), très digeste (sans soufre). Pascal la décrit quant à lui plutôt comme suave et fraîche.
Saint-Romain Domaine de Chassorney Sous Roche 2002 : 16/20 - mai 2005
Expression réussie de pinot sans soufre, directe, plaisante, fine. Très belle surprise (le vin ayant été moins apprécié lors d'une comparaison avec d'autres expressions sans soufre de vins français).
Muscadet sans soufre Landron Melonix 2001 : 15/20 - mai 2005
Belle réussite, tonique !
Roussillon - Bruno Duchêne – La Luna 2004 : 16/20 – Très Bon Vin - juin 2005
Senteurs essentielles et complexes, dans un registre particulièrement mûr et confituré : violette, cacao, forêt noire. Bouche vitale (car une acidité idoine contrôle l’ensemble), dotée d’une accroche dont sont parfois munis certains vins sans soufre. Plénitude alcoolique sans excès, densité, minéralité pour cet exercice de style gourmand. On a évoqué un Pinot bourguignon, un Châteauneuf, un vin de Vénétie (Amarone). Ce qui est remarquable ici, c’est le caractère affirmé de ce vin sans soufre, qui s’inscrit dans une mouvance socio-œnologique « tendance » .
VdP Cotes catalanes Clos du rouge gorge blanc Le pas de la fount (Cyril Fahl) : (13) - août 2005
Un autre vin sans soufre qui ce soir est très peu convaincant (on nous assure que c’est superbe pourtant). Senteurs sous l’éteignoir, dominante fermentaire (végétal, citron et ce côté très bière blanche). Belle acidité toutefois mais le vin reste secret et vraiment peu régalant. Laisser les bouteilles au frigo et à revoir.
Saint-Chinian, Domaine Navarre "Cuvée Olivier" 1998 : juillet 2000
Note : 12,5 - Prix : 40 F
· Robe un peu terne mais dense.
· Nez floral (pivoine et violette) et animal (gibier), expressif, très Syrah du nord de la vallée du Rhône.
· Fruit dense et dru en bouche, réglissé, bon volume ; un vin savoureux malgré une acidité qui parait "artificielle".
Saint-Chinian, Domaine Navarre "Cuvée Olivier" 1993 : juillet 2000
Note : sans objet - Prix : 39 F
· Echantillon défectueux (notes de bouchon spectaculaires).
Saint-Chinian – Domaine Navarre – Cuvée Olivier 1998 : fév 2004
LG14 - PC13,5 – PP14
- Le nez est vivant et minéral, sur la cerise, les épices et des notes plus lourdes de goudron.
- Il arbore un beau jus frais sur la cerise et le laurier. On décèle aussi les sensations métalliques symptomatiques de la présence du schiste. Sa matière est intermédiaire. La finale, elle, partage : simple astringence ou début de sécheresse? Un vin de caractère en tout cas.
Saint-Chinian – Domaine Navarre – Cuvée Olivier 2001 : nov 2005
JP13,5 – PP15 – LG14
- Le nez, net et profond, conjugue des effluves d’abord intéressants : violette, olive noire, orange, réglisse. On devine la « transparence aromatique » d’un vin sans soufre. Il rappelle d’emblée à un beau Cornas (ou à un Crozes-Hermitage de Dard & Ribo) mais il a tendance à se dégrader à l’aération (confirmation du sans soufre pour une partie des dégustateurs).
- La bouche rappelle toute la vulnérabilité d’un vin peu protégé : son expression fruitée, non dénuée d’aspérité et de profondeur, fléchit en déployant progressivement des goûts de pomme blette qui déparent un expression initialement plus satisfaisante. Pour Pascal toutefois : beau jus net, dense mais glissant, longueur et équilibre.
- Un vin précaire donc, paradoxal, à boire au comptoir sans le carafer.
Côtes du Roussillon – Les Foulards Rouges – Les Vilains 2004 : mars 2006
LG11 – JP12,5 – PP11
- Robe tendre, trouble.
- Nez direct, fruité (fraise), pauvrement réglissé, déviant (très organique).
- Bouche acidulée, sans queue ni tête. Elle est maigre, acide, amylique.
- On a goûté mieux parmi les cuvées produites par ce domaine (remarquable Glaneuses 2002 dans une série de vins sans soufre en juin 2004).
Corbières – Maxime Magnon – Rozeta 2004 : mars 2006
LG13 – JP13 – PP13,5
- Robe intensément violacée.
- Nez confus et rebutant rappelant une syrah organique (certains font la moue en raison de relents qu’ils assimilent à de la sueur) : cerise confite, réglisse, … mais aussi poudre, cuir …
- Matière lisse, desservie par une acidité prononcée. Le vin est presque déplaisant. Pour Pascal, fruité, frais mais peu harmonieux.
VdT Mas d’Agalis - Yo No Puedo Mas (IV) : 15,5/16 - avril 2006
Un vin produit par Lionel Maurel. Légère volatile mais l’olfaction est précisément agréable et intense, rappelant un peu un châteauneuf. Fruit suave, assez torride, fin. Une réussite choisie sur une carte comptant à peu près tous les vins sans soufre de France.
Côtes du Roussillon – Les Foulards Rouges – Glaneuses 2002 : 13/20 - sept 2006
Un nez de syrah septentrionale : fleurs, quinquina, olive (mais un petit côté amylique dessert l’ensemble). Bouche curieuse, mûre mais restant assez acide, sans grande longueur, pour une matière un peu pauvre. Loin du spectaculaire Glaneuses 2002 goûté en juin 2004 (dans une série de vins sans soufre : 17/20).
Fleurie - Yvon Métras - L'Ultime 2003 : 15,5/20 - sept 2006
Nez profond délivrant des senteurs de violette intense, de cerise confite, de framboise. Bouche concentrée, riche, peu typée. Personnellement, je la trouve intéressante tout en lui reprochant un manque de fond, de relief (de dénivelé).
Faugères Léon Barral Valinière 1998 : 16/20 - sept 2006
Nez profond également, plus sévère en l’état que celui de Grange des Pères, avec des notes de fumée, de figue et un côté un peu pharmaceutique (notes iodées du mourvèdre). Bouche solide, compressée, à attendre plusieurs années encore.
Collioure La Pascole 2002 (Duchêne) : 12,5/20 - sept 2006
Un joli nez qui pinote, fruité et floral. Malheureusement, la bouche ne suit pas. Beaucoup de gaz s’échappera du verre. Au final, la bouche semble errante, sans grande consistance, pour des goûts prononcés de rafle et une finale amère.
Coteaux du Languedoc Mas Conscience l’As 2003 : 15/20 - nov 2006
Robe dense, un brin turbide. Nez de « sans soufre », direct, fruité : cerise confite, fleurs, réglisse, genièvre. Toujours cette tribologie un peu particulière, ronde, particulièrement glissante mais manquant un peu de dénivelé, d’aspérités (peu verticale, structure fragile) à mon goût. Très bel écho provençal sur le plat d’agneau au thym et à l’olive bichonné par EricB. Un vin très correct, parfumé, net (il me semble important de le préciser ici), à servir frais pour éviter les méfaits potentiels d’un taux d’alcool non négligeable qui tend à le rendre enivrant voir chaud (mais qui en même temps développe agréablement ses flaveurs).
Prieuré-Roch Nuits-St-Georges 1er Cru 1999 : 14,5/20 - 4/1/07
Robe peu intense, légère matité.
En première lecture, on inhale un fruit rouge direct (fraise, framboise, cerise) très caractéristique d'un vin peu soufré. Notes
assez chiches de réglisse et caractère fuligineux, sans aucune classe, hésitant entre un pinot noir et une syrah du Rhône
septentrional (suie), voire une cuvée sans soufre du Languedoc.
Bouche coulante, sans véritable relief, sans race surtout. Les goûts sont ternes (terre).
Je n'aime pas ce type d'expression pour un vin cher qui se déguste comme un petit vin de comptoir (il présente donc l'avantage d'être très buvable ...).
En deuxième lecture, après 1 heure d'ouverture, ce vin n'est guère plus satisfaisant. Notes florales discrètes et une finale somme toute banale, avec une amplitude des flaveurs réglissées. Le vin apparaît bien comme un vin de comptoir, qui "descend tout seul" (structure trop meuble), l'origine bourguignonne étant loin d'être évidente (on peut penser, en moins bien réussi, à l'Anglore, aux Foulards Rouges, à un Gamay tendance, et c'est cela qui me désespère quant au débat de l'authenticité valant typicité).
Cairanne rouge (sans soufre) : Marcel Richaud 2005 - fév 2007
DS15,5 – PC15 - LG15 - MS15 - BLG15.
Nez proche du précédent. Bouche non protégée dans un style plus glissant. Belle expression fruitée, qui passe sans accroc.
Faugères : Domaine Léon Barral "Jadis" 2003 : janv 2007
DS16,5 - PC16,5 - MS16,5 - LG16 - BLG16 - Prix : 16,50 €
Nez a tendance animale, profond, pour des notes de genièvre, de laurier, d’orange également. Bouche alliant concentration et fraîcheur, sanguine, longue. Une belle production ragaillardissante, au fruit libre (et un style qui rappelle Allemand).
Barral Tradition 2003 : maigre cerise confite, sueur, terne, très coulant (13/20 - 27/1/07).
Barral Jadis 2003 : Un fond de fruits confituré, cacao, olive noire masqué par du gaz et des goûts suris (ED – 27/1/07) (noté 16/20 le même mois).
VdP Côtes Catalanes Clos de l’origine 2004 : ED – 27/1/07
Bouche déconstruite, pétillante, acide. Sensation vinaigrée qui condamne le vin.
Faugères : Domaine Didier Barral « Jadis » 2003 - fév 2007
DS15,5 – PC15 - LG14,5 - MS15 - BLG9.
D’emblée, ce verre surprend par son expression farouche (volatile, aspects foxés et blets). Senteurs d’olive, de fruits noirs, de garrigue, d’agrumes aussi. Bouche sauvage, floutée certes mais sapide, pleine, légèrement rustique, qui divise les dégustateurs.