J’ai créé l’académie des vins anciens sous la forme d’une association à but non lucratif, afin que des vins anciens sortent de leurs caves et soient bus avant qu’il ne soit trop tard.
Voici le récit d’une réunion qui a exactement correspondu aux objectifs que je poursuis.

L’académie des vins anciens tient sa dixième séance au restaurant Macéo. Nous sommes près de quarante ce qui oblige à constituer trois groupes. Pour que chacun puisse profiter d’une grande variété de vins, j’ai apporté seize vins de ma cave, ce qui conduit à 48 vins, soit seize par groupe. Lorsqu’il y a plusieurs bouteilles d’un même vin, elles sont listées à chaque fois. Voici la répartition des vins par groupe.

Vins du groupe 1 - tables 1 & 2 : Champagne Besserat de Bellefon non millésimé vers 1995, Champagne Mumm Cordon Vert années 20, Champagne Exclusive Vintage 1980, Riesling Clos des Capucines Domaine Weinbach 1977, Bâtard-Montrachet Chanson Père & Fils 1959, Château Larcis-Ducasse 1967, Château Haut Brion 1969, Château Haut Brion 1971, Château Canon 1959, Volnay Champy P&F 1945 (basse), Vougeot Tasteviné J. Thorin 1961 (basse), Beaune Bressandes 1955 Drouhin, Vega Sicilia Unico 1966 (basse), Château des Jaubertes Grand vin du Marquis de Pontac Graves supérieures, Château Sigalas-Rabaud 1896, Maury La Coume du Roy, de Volontat 1925.

Vins du groupe 2 - tables 3 & 4 : Champagne Besserat de Bellefon non millésimé vers 1995, Champagne Besserat de Bellefon non millésimé vers 1995, Champagne Krug Grande Cuvée années 80, Champagne Edouard Besserat 1966, Château Bouscaut blanc 1964, Clos de la Coulée de Serrant N.Joly 1983, Château Ducru-Beaucaillou 1970, Château Puyblanquet Saint-Emilion 1929, Volnay Taillepieds Domaine de Montille 1969, Beaune 1953 Leroy (année illisible), Chambolle Musigny 1947, Chambertin 1959 de la maison Pierre Bourée Fils, Marques de Riscal Reserva 1961, Vega Sicilia Unico 1967 (basse), Château d'Yquem 1961, Maury La Coume du Roy, de Volontat 1925

Vins du groupe 3 - tables 5 & 6, Champagne Besserat de Bellefon non millésimé vers 1995, vin de champagne Saran Moët & Chandon 1943, Champagne Mumm, René Lalou 1985, Champagne Krug Grande Cuvée années 80, Château La Tour Léognan 1979, Puligny Montrachet Albert Bichot 1937, Martinez Lacuesta – Rioja – Blanc 1980, Château Coustolle, Côtes de Canon-Fronsac 1966, Château Rolland Taillefer Pomerol 1967, Château Ausone 1979, Domaine de Chevalier rouge 1952, Chambolle Musigny 1947 Maison Remoissenet et Fils, Rioja 1960, Vega Sicilia Unico 1964 (basse), Coteaux du Layon Chaume, Château de la Guimonnière 1945, Grenache Vieux années 20.

J’arrive à 16 heures pour ouvrir les bouteilles et quelques académiciens fidèles me font l’amitié de venir m’aider. Il les faut bien car il y a des bouchons coriaces et certains partent en lambeaux. Mes amis seront bien récompensés car l’un d’entre eux, pour soutenir l’ardeur des travailleurs, a apporté un Champagne Dom Pérignon 1996. J’ai bu souvent ce champagne qui fut couronné premier champagne de son millésime dans un jury dont j’étais membre suppléant. Dans l’ambiance active des détrousseurs de bouchons, je dois dire que c’est le plus beau Dom Pérignon 1996 que je n’aie jamais bu. Il atteint une plénitude spectaculaire. La productivité de l’industrie française terrasserait la germanique avec un tel dopage.

Les arrivées sont aussi ponctuelles que les horaires des trains un jour de grève. Fort heureusement, nous avons des munitions. Le Champagne Besserat de Bellefon non millésimé vers 1995 me surprend toujours. Car l’âge lui va comme un gant. Chaleureux, avec une acidité judicieuse, c’est un champagne que je devrais éviter de fournir, car il se boit trop bien. Un bon champagne, c’est quand on regarde le fond de la bouteille en se demandant pourquoi elle est vide alors qu’on a soif. Ce champagne est ainsi fait.

Nous passons à table, chacun à la table qui lui est désignée. Il y a beaucoup d’habitués mais fort heureusement de nouveaux visages apparaissent, dont Etienne de Montille, vigneron que j’adore, venu en ami. Le menu composé par Macéo est simple mais goûteux : Crème de petits pois glacée et fumet de saumon ciboulette / Petit tartare de daurade, chair de crabe & quinoa taboulé / Aiguillette de Saint Pierre, têtes d’asperges vertes & condiments / Noisette de veau fermier, croustilles de céleri aromatique / Poires rôties compressées, fine dentelle & gelée de fruits rouges / Chocolat tendre & pipérade de poivrons sésame.

Toute ma table sourit quand je goûte en premier le Champagne Mumm Cordon Vert années 20, car je manque de m’évanouir. Ce champagne qui provient de la cave murée que j’ai acquise est d’une diabolique perfection. D’une couleur d’abricot, il exhale un parfum qui évoque la conquérante attitude de Charlize Théron déchirant ses bijoux et ses habits pour ne conserver sur son corps parfait et doré que son parfum. En bouche, c’est un festival de luxure. La douceur est incommensurable, mariée à une complexité extrême. Ce vin, puisqu’il ne s’agit plus de champagne, est un plaisir absolu. J’annonce tout de suite la couleur : je le classerai premier.

Le Champagne Exclusive Vintage 1980 apporté par celui qui le fait est d’une grande précision. Il est ciselé. Il a le charme de ses près de trente ans, qu’il ne fait pas. Dans un autre contexte on le jugerait irréprochable, mais il fait « attendu » après le Mumm. On m’apporte un verre du Champagne Edouard Besserat 1966 et je me pâme une nouvelle fois. J’ai un amour pour les champagnes de cette année, car ils sont au sommet de leur art. Celui-ci en est la preuve. Et il renforce un peu plus ce que le Mumm a de miraculeux, car à côté du 1966, ce Mumm qui pourrait être des années 10 porte un supplément d’âme.

Le Riesling Clos des Capucines Domaine Weinbach 1977 est l’occasion de montrer qu’un vin ancien ne peut se boire comme un vin actuel. Car si l’on s’arrêtait aux signes de fatigue, on perdrait le message du vin. Il faut attendre l’épanouissement dans le verre pour saisir le côté chaleureusement alsacien du vin. Mais l’imperfection me gêne un peu.

Le Bâtard-Montrachet Chanson Père & Fils 1959 n’en est que meilleur. Ce vin à la couleur magique de jeunesse est d’une totale perfection. En bouche le vin a la sérénité de son immense année. Etienne de Montille l’adore ce que je prends comme un compliment pour mon vin. C’est un grand vin qui frappe par son équilibre.

On m’apporte une goutte du Martinez Lacuesta, Rioja Blanc 1980. Ce vin qui ne titre que 10,5° est passionnant à découvrir. Je serais bien incapable de trouver un point de repère, car c’est un OVNI (objet vineux non identifié). Il n’en a que plus d’intérêt.

Le Château Larcis-Ducasse 1967 casse un peu le rêve, car même s’il est agréable à boire, il est propret, sans véritable émotion. Le Château Haut Brion 1969 est une bonne surprise car on n’attendrait pas qu’il soit de niveau, du fait de son année qui surprend souvent. Le Château Haut Brion 1971 le domine par son parfum mais est nettement moins agréable à boire. Sans doute parce que l’on en attend plus que du 1969.

Le Château Canon 1959 fait monter de plusieurs crans. Ce vin est militaire. C’est la sérénité en marche du bordeaux bien né. Il porte bien son nom, car c’est ainsi qu’il conçoit sa séduction : en brisant les résistances, s’il y en avait. J’ai beaucoup aimé cet archétype du vin de Bordeaux.

On m’apporte d’une autre table un verre de Château Puyblanquet Saint-Emilion 1929, vin que j’ai apporté. Et c’est un ravissement. Ce vin qui ne fait pas son âge confirme, s’il en était besoin, la force prodigieuse de l’année 1929. Pur, racé, grand, précis, il a tout cela et en plus un velouté charmeur d’une longueur appréciable. Ce vin chaleureux réjouit celui qui le boit. C’est un grand vin.

Etienne, dont le vin n’est pas de notre groupe est allé soutirer un verre et l’apporte à notre table. Le nez est à se damner. Ce Volnay Taillepieds Domaine de Montille 1969 possède tout ce que j’aime dans la Bourgogne et c’est un festival de charme et de distinction. Ce vin sauvage est d’une délicatesse rare.

Dans les vins que j’ai ajoutés, j’ai voulu que l’on puisse essayer des vins de bas niveaux, pour leur laisser une chance d’être bus avant leur mort proche. Et le Volnay Champy P&F 1945 me donne raison, car malgré un niveau très bas, le message est réellement lisible. Il a une belle ampleur, une chaleur veloutée et le vin ne fait pas cuit comme on pourrait le craindre. Il a perdu un peu de finesse mais reste très buvable. Je suis plus sévère pour le Vougeot Tasteviné J. Thorin 1961 dont le niveau est plus haut et l’année plus récente, car il est plus torréfié. Ces vins de niveaux bas sont buvables, mais sans entraîner d’enthousiasme. Il faut être content de leur avoir donné une chance.

Le Beaune Bressandes 1955 Drouhin est agréable, élégant, mais la mémoire du Volnay d’Etienne, fait par son père, est trop vivace pour qu’on oublie que le plaisir est là. Un ami, avec mon accord, a ajouté trois Vega Sicilia de niveaux bas, là aussi pour voir, de trois années, 1964, 1966 et 1967. Nous avons à notre table le Vega Sicilia Unico 1966 qui, même si c’est une caractéristique de ce vin, fait beaucoup trop torréfié pour être agréable. Il en est de même des deux autres dont on m’apporte un verre. Cela rend encore plus séduisant le Marques de Riscal Reserva 1961, à la grâce juvénile et à la subtilité inattendue.

J’avais annoncé à l’ami qui avait apporté le Beaune 1953 Leroy que son vin est un peu dépigmenté. Par fierté il m’apporte un verre pour me montrer que cela n’affecte pas le goût. Et c’est vrai. Le Chambolle Musigny 1947 Maison Remoissenet et Fils est pour moi le vin qui représente ce qu’est l’académie. Il est si bon que je suis presque persuadé que c’est moi qui l’ai apporté, ce qui choque à juste titre l’ami apporteur de ce trésor.

Le Château des Jaubertes Grand vin du Marquis de Pontac Graves supérieures qui doit être des années 80 est doux, charmeur, d’une belle couleur dorée. C’est une belle surprise. Le Château Sigalas-Rabaud 1896 que j’ai apporté est pour beaucoup leur premier vin du 19ème siècle. L’émotion est sensible. Malgré l’intérêt, je suis obligé de dire que c’est plus une évocation qu’un plaisir. Certains à ma table me trouvent sévère, mais c’est le cas. D’autant plus que le Château d'Yquem 1961 qui n’est pas au sommet de son art montre une vivacité chaude que n’apporte pas son aîné. Cet Yquem est extrêmement plaisant.

J’avais dit à l’apporteur du Coteaux du Layon Chaume, Château de la Guimonnière 1945 que sa couleur n’est pas très engageante. Il vient me montrer, verre en main, que le vin est toujours vivant. Il a lui aussi raison.

Sur le dessert au chocolat, le Maury La Coume du Roy, de Volontat 1925 est d’un plaisir chaud et joyeux. A côté de lui, le Grenache Vieux des années 20, nettement meilleur que le même que j’avais ouvert il y a peu de semaines est très déroutant. Il combine le doucereux et le sec avec une complexité difficile à appréhender. Aussi, on se réfugie dans les bras du Maury beaucoup plus accueillant.

Un académicien m’avait prévenu que pour me remercier, il ouvrirait en tout petit comité une demi-bouteille de Champagne Bollinger 1959. Mais les académiciens sont des vautours. Nous serons donc nombreux à bénéficier de cette générosité. Lorsque j’ouvre le vin, le bouchon vient bien trop facilement, et l’on découvre un champagne fatigué, mais toujours porteur du message raffiné de Bollinger. Une désagréable trace métallique m’a indisposé pendant une partie de la nuit. La générosité aura un souvenir plus durable.

Choisir entre tous ces vins est très difficile. Le vote que j’ai fait n’a pas été confronté à d’autres. Je mettrai en premier, de loin, le Champagne Mumm Cordon Vert années 20, suivi du Bâtard-Montrachet Chanson Père & Fils 1959, puis le Volnay Taillepieds Domaine de Montille 1969, le Champagne Edouard Besserat 1966, le Château Puyblanquet Saint-Emilion 1929, le Château Canon 1959 et le Château d'Yquem 1961.

Lorsque je dirigeais un groupe comptant plusieurs centaines de cadres que je réunissais chaque année, il était d’usage que les plus soucieux de leur carrière me disent que la réunion qui s’achevait était de loin la plus réussie de toutes. Je n’ai pas de carrière à défendre mais il me semble que cette réunion fut la plus belle de toutes celles que nous avons faites. Les vins furent d’une grande qualité, les bourgognes se montrant les plus exceptionnels. L’ambiance était chaleureuse, joyeuse, rieuse. Cette occasion donnée à des vins d’âges canoniques de briller lors d’une réunion d’amateurs compétents est un concept qu’il faut amplifier en visant, comme nous le fîmes ce soir, l’excellence.

Série absolument d'un autre temps, que seul toi, FA peut nous communiquer. Tellement inaccessible en terme de longévité en ce qui me concerne que cela me touche presque pas, pourtant cela force mon respect. Bravo encore pour cet engouement des vrais vins vieux, qui ne sont pas ce que je préfère autant l'avouer, mais tu fais partie de ces gens convaincus et c'est bien là l'essentiel.

Le Chambolle Musigny 1947 Maison Remoissenet et Fils est pour moi le vin qui représente ce qu’est l’académie. Il est si bon que je suis presque persuadé que c’est moi qui l’ai apporté, ce qui choque à juste titre l’ami apporteur de ce trésor.

Par contre tu ne pourras pas t'empêcher !!! Quelque part c'est ce qui fait le charme de tes interventions si décalées mais non moins instructives .

rzac23 écrivait:

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> Série absolument d'un autre temps, que seul toi,
> FA peut nous communiquer. Tellement inaccessible
> en terme de longévité en ce qui me concerne que
> cela me touche presque pas, pourtant cela force
> mon respect. Bravo encore pour cet engouement des
> vrais vins vieux, qui ne sont pas ce que je
> préfère autant l'avouer, mais tu fais partie de
> ces gens convaincus et c'est bien là l'essentiel.
>
> Le Chambolle Musigny 1947 Maison Remoissenet et
> Fils est pour moi le vin qui représente ce qu’est
> l’académie. Il est si bon que je suis presque
> persuadé que c’est moi qui l’ai apporté, ce qui
> choque à juste titre l’ami apporteur de ce trésor.
>
>
> Par contre tu ne pourras pas t'empêcher !!!
> Quelque part c'est ce qui fait le charme de tes
> interventions si décalées mais non moins
> instructives .

J'avais également retenu cette phrase. Du FA pur et dur(tu)><

Si l’on ne retenait que cette phrase, ce serait dommage. Et il faut interpréter la phrase aussi.
La mise en place de cette séance prend un temps considérable. J’ai dépassé les 300 mails, car chacun imagine que son cas est un cas unique qui mérite que je le suive pas à pas. C’est totalement épuisant pour moi et s’il n’y avait pas le résultat, j’abandonnerais.
Les propositions de bouteilles tournent majoritairement autour des années 60 et 70. Ce sont des vins anciens, mais sans grand danger. Aussi, j’ai massivement ajouté des vins plus anciens pour inciter ceux qui n’en avaient pas encore apporté de viser plus vieux.
Et comme j’ai manipulé, stocké et photographié les 48 bouteilles, je n’avais pas clairement conscience de ce que j’ai apporté, à part quelques bouteilles que je suis seul à avoir. Comme j’ai beaucoup de Remoissenet, le Chambolle 1947 pouvait être de moi.
Quand j’ai dit : « tu vois comme il est bon mon vin », l’ami a souri et m’a dit : « tu es gonflé, c’est mon vin ». Mais il a souri et ne s’est pas du tout senti frustré, au contraire, car il m’a rappelé que lorsque j’ai bu la bouteille qu’il avait apportée à la dernière séance, je me suis levé pour vanter ses mérites, sans avoir en tête qui l’avait apportée.
Il a donc pris ma remarque comme un nouveau compliment sur la pertinence de ses apports. Me l’approprier par la pensée était sans conséquence, et pour cet ami, c’était un compliment.
C’est parce que l’anecdote m’a plu qu’en toute décontraction je la signale. Elle montre la décontraction des rapports que j’ai avec chacun.
L’essentiel est ailleurs. C’est d’avoir permis à 48 vins anciens d’être bus dans de bonnes conditions. Et c’est cela qui me retient à ce qui est un vrai pensum pour moi, car la logistique de ces événements est une épreuve.

François ...éternel petit jeune !!

""J'avais également retenu cette phrase. Du FA pur et dur ""

Il est vrai qu'il est préférable de consulter les messages sur les primeurs , ventes , échanges ><

""Quand j’ai dit : « tu vois comme il est bon mon vin », l’ami a souri et m’a dit : « tu es gonflé, c’est mon vin ». Mais il a souri et ne s’est pas du tout senti frustré, au contraire, car il m’a rappelé que lorsque j’ai bu la bouteille qu’il avait apportée à la dernière séance, je me suis levé pour vanter ses mérites, sans avoir en tête qui l’avait apportée. ""

Je pense être " capable " de faire la même remarque si mon ami Raymond venait à m'ouvrir un petit Rayas 90 ..

Respect ..François pour l'organisation de cette belle soirée !! -D...

Cela rend encore plus séduisant le Marques de Riscal Reserva 1961, à la grâce juvénile et à la subtilité inattendue.

Je n'aurait jamais pensé que ce vin pouvait avoir une aussi grand longévité, peu importe la qualité du millésime. Stupéfiant!

AlainD

J’ai créé l’académie des vins anciens sous la forme d’une association à but non lucratif, afin que des vins anciens sortent de leurs caves et soient bus avant qu’il ne soit trop tard.

à but non lucratif peut-être, mais en faisant tout de même payer 240 € par participant. D'après ton site il y avait 40 participants, donc tout de même 40 * 240 = 9'600 €

je mentionne cela parce que tu es très probablement le seul sur ce site à exiger un "péage" pour les dégustations

Tu as mal lu, car c'est 120 par participant apportant une bouteille, ce qui est l'immense majorité. Il n'y a eu que 2 ou 3 qui ont payé 240, car ils sont venus sans bouteille.
Et l'écart par rapport au prix du repas me permet de fournir des bouteilles rares que j'ajoute sans compter réellement. J'ai fourni 16 bouteilles dont toutes les plus vieilles. Je suis sûr que tu l'as lu.
Tout ce qui est fait comme différence se traduit en bouteilles fournies.
Je fournis entre 200 et 300 verres Riedel et il y en a toujours une dizaine de cassés.

Mais à ta disposition si tu veux faire un audit.

En tout cas, merci pour ton intérêt pour cet événement. ça fait plaisir quand un modérateur s'y intéresse.

Sommes nous repartis pour 40 pages de polémiques?

François, c'est une liste impressionnante, des vins que je n'aurai sûrement jamais l'occasion de boire, et qui me laissent un tout petit peu rêveur (ou en tout cas curieux)

JC

Le chiffre de Claudius est faux et caricatural.
Plus faux, il n'y a pas.
Mais si Claudius veut être le contrôleur de gestion de l'académie, je l'embauche volontiers. Condition : il sera bénévole et ne boira aucun vin.

Si claudius a envie de repartir pour 40 pages de querelle, on y va. Je suis prêt.
Et s'il veut un audit externe, à ses frais, je prends.
En fait c'est bien que les modérateurs aient cette vision vigilante. Sur ce point, j'approuve.
Juste un détail : il faudrait savoir lire et calculer. Mais c'est peut-être trop demander.

Nota : que ça n'empêche pas ceux qui aiment le vin de s'exprimer. Je m'occupe des comptables.

JC, ce qu'on a bu, ce sont de vrais vins, avec leurs forces et leurs faiblesses.

sa va c*****!
la discussion d'hier était en effet assez soft.

David

François tu ferais bien de te calmer un peu,

au max. 9600€ (40 * 240 € par participant sans bt ) ou min. 4800€  (40 * 120 € par participant avec bt) quelle différence? ...

et les 30 € de frais de rappel pour retard d'envoi du chèque? quelle précision dans la gestion des petits sous :

tu veux jouer les vierges effarouchées devant des faits? si LPV ne te convient pas, le forum de Mark Squires t'attend les bras ouverts ...

malheureusement pour toi Parker himself t'as déjà fait une remarque et a été moins poli que moi puisqu'il t'a accusé de vendre du vinaigre.

Salutations

Je ne réponds pas à ce qui ressemble à la recherche d'une vile querelle fondée sur des incohérences qui ne méritent pas d'être relevées.
Je répondrai à ceux qui veulent échanger sur les vins.

des incohérences qui ne méritent pas d'être relevées

tu parles des tiennes ?

cause toujours ......

Les bons comptes font les bons comtes pour donner des contes merveilleux

Je pense que Claudius fait cette remarque pour apporter de la clarté aux nouveaux lecteurs qui ne savent pas que ces dégustations sont payantes. Et pour dire que ce n'est pas là que la générosité d'Audouze ( LPViens que nous sommes, on est tous généreux à nos heures ) s'exprime pleinement.

Moi, je ne vais pas critiquer un conte où l'on dit du bien de moi et je dirais que le prix me semble correct aux regards des commentaires et des sensations suscitées par ces vins. Et je pense aussi que F Audouze fait payer ces vins dans un soucis de clarté et de transparence.

Jmm

merci JMM

mais lorsque les vieux briscards se prennent pour des pucelles ...

Dans un contexte de demande de renseignements, j’aurais expliqué comment fonctionne l’académie, en ne faisant aucun profit, à la satisfaction totale des participants. Il y a des raisons à tout ce qui est fait. Et j’expliquerais, parce que rien ne me dérange et parce que tout est d’une logique acceptée par tous les académiciens.

Mais on voit bien que ce qui intéresse claudius, ce n’est pas de comprendre, c’est de salir, d’éructer sa haine. Car quelqu’un qui dit que 9600 € c’est la même chose que 4800 €, on voit bien qu’il n’a aucune envie de comprendre. Il a envie de faire mal, de salir, et surtout pas de comprendre.

Je ne vois qu’une seule chose au sujet de l’académie des vins anciens. Ça marche. Les gens sont heureux, sont généreux (voir par exemple Yquem 1961 ou Canon 1959), je sors des bouteilles qu’ils seraient incapables de fournir et je fais venir des vignerons amis comme Aubert de Villaine venu deux fois avec des grands vins du Domaine de la Romanée Conti, comme le regretté Jean Hugel venu quatre fois avec des vins rares dont un sublime Riesling 1915 qui est pour moi la plus belle bouteille que nous ayons eue à l’académie, comme Jean Berchon venu plusieurs fois dont avec un magnum de Dom Pérignon rosé 1978, comme Didier Depond venu avec Salon 1959, comme Jean-Marc Bichot, venu à chaque réunion avec de merveilleux vins de son domaine, comme Pierre Lurton venu avec Yquem 1937, comme Etienne de Montille venu avec son Volnay 1969 et d’autres que j’oublie sans doute.

Ça marche, à la satisfaction de tous, et chacun me remercie, car chacun sait que ça ne pourrait pas marcher sans moi, car j’utilise chaque euro disponible pour améliorer la qualité des vins présents. J'en ai fourni 16 dont les plus anciens à la dernière réunion.

Mais de ça, claudius ne se soucie absolument pas, puisque ce qui l’intéresse, c’est d’attaquer et de salir. Alors il va continuer. Il va insinuer pour blesser. Je n’y répondrai pas, car ça lui ferait trop plaisir d’alimenter une nouvelle querelle dont la méchanceté est la marque de fabrique. Et si ce n’est pas lui qui attaque, il y en aura un autre qui dira : ça y est, Audouze se prend pour une victime.

C’est un processus sans fin. Si ça amuse claudius, tant mieux pour lui. Il a toute ma sympathie et mon respect, puisqu'il est modérateur.

François.

J'aurai pu etre interessé pour participer à tes degustations PAYANTES.
Tes degustations valent peut etre leur cout voire sont pas chere.
Mais je ne supporte plus les commercants qui n'arretent pas de gémir comme toi.
Je pense que tu es assez intelligent, que tu es un bon gestionnaire ( qui possèdent plus de 9 sociétés d'après les greffes) pour t'y retrouver d'une manière ou d'une autre et pour equilibrer les comptes de ton association.
Si ton association est encore vivante depuis des années, c'est qu'elle arrive à compenser ces couts par ces profits.

Bravo et Heureux de lire tes commentaires sur les vins, Plein le cul et marre de lire tes complaintes (d'ailleurs je trouve que plus tu te justifies dans tes mails plus tu t'enfonces).

Parlons de vins !

Ce n'est pas faux.
Je devrais traiter tout ça par le mépris.
Je ne m'enfonce pas, car à chaque fois, je précise un peu plus des choses totalement claires.
Ce n'est pas vu par moi comme une entreprise, puisque c'est bénévole, mais ça obsède certains. Je n'y peux rien.
Je ne gémis pas, je réponds à la méchanceté de certains.
ça me fera plaisir que tu dises aussi à claudius ce que tu penses de ses propos.

Et je refuse absolument que quelque LPVien que ce soit, que j'ai pu connaître uniquement par LPV, vienne à l'une quelconque de mes réunions. Donc tu seras toujours refusé à l'académie ou à mes dîners. C'est comme ça.

C'est gentil d'être allé compter le nombre de mes sociétés

Parlons de vin, c'est ce que je souhaite. En plus, ce sont des vins qui méritent qu'on en parle.

J'ai simplement quelques questions/remarques :

120 € correspond au prix du diner (apparemment gastronomique) au cours duquel seize vins apportés par chacun sont partagés, dont le vôtre.
240 € correspond au prix du diner au cours duquel seize vins apportés par les autres vous sont proposés.

Où est le problème ?
Dans les 240 par rapport au 120 ?
Dans les 120 ?
Dans le principe de ne pas offrir le diner ?

Ai-je raté quelque chose ?

Ce qui est écrit sur le blog :

Coût de la participation : 120 € pour un académicien qui vient avec une bouteille ancienne. 240 € pour les académiciens sans bouteille.

Nous étions 38 avec 48 bouteilles. J'en ai fourni 16, soit le tiers.

Ce que je reçois fait plus que le coût du repas.
La différence me permet :
- d'offrir des vins pour améliorer le niveau et l'ancienneté des vins fournis. J'ai fourni 15 bouteilles de plus que ce que je devais fournir.
- de gérer le budget verres, puisqu'on casse des verres Riedel parmi les 300 que j'ai affectés à l'académie
- d'inviter des étudiants ou des jeunes qui m'en font la demande.

Et s'il reste un reliquat, j'augmente mon nombre de bouteilles.

Nota : toutes ces informations ne seront utiles à aucun LPVien, puisque je refuse que tout LPVien vienne à une quelconque des soirées que j'organise. Les seuls LPV que je vois sont vus lors de soirées où aucun argent ne circule.

Moi, pour la dégustation de samedi, je veux bien prendre 1,20 euros/ par participants, car je fournis 5 bouteilles et 12 verres Spiegelau...

Merci Laurent pour une de ces contributions définitives dont tu as le secret.

Je précise que je porte des slips blancs, des pyjamas rayés et que je me lave les dents 2,0876 fois par jour.
Je paie l'ISF (c'est d'actualité), je paie mes impôts régulièrement et je vote quasiment à toutes les élections.
Lorsque je bois, je ne tourne pas le vin dans mon verre et j'ai la manie de nettoyer la nappe des miettes de pain.

Maintenant que tout ça est déblayé, si certains ont des questions sur les vins, pourquoi pas.
Mais l'absence de question me va aussi, car c'est un domaine qui intéresse seulement quelques amateurs de vin, ceux qui s'intéressent à des saveurs magiques complétement éloignées des saveurs des vins d'aujourd'hui, ce qui justifie qu'on en ait la curiosité.

En tout cas, merci d'avoir eu la vision comptable de la chose. Je suis sûr que ça a passionné les lecteurs du forum. Car il faut savoir aller à l'essentiel.

Ce soir je vais boire trois vins de 1928, une de mes années de prédilection (Beychevelle en magnum, un Nuits Saint Georges et Climens). Ils sont ouverts et le Climens est à se damner.

Bonne soirée.

De rien François, c'était pour détendre l'atmosphère...

Désolé... notre plus vieux vins sera un 90 ....

chinbourg écrivait:

---

>
> Désolé... notre plus vieux vins sera un 90 ....

Laurent, 1890, c'est déjà un bel effort...

Et le plus jeune un 08.
1908?

Bon François (Darth Tux), pour toi ce sera 3,60 euros, car tu outrepasses le nombre d'apport par participant et le thème...

Ha, tu fais moins le malin maintenant...